Les études

20 juin 2022

#03 Ce que Jean-Baptiste dit de Jésus (Jean 1.30-2.25)

Jean-Baptiste était le héraut de Dieu, le précurseur de Jésus.

Apercevant Jésus, il dit : Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Je baptise d’eau pour le faire connaître. J’ai vu l’Esprit se poser sur lui et je l’atteste : cet homme est le Fils de Dieu (Jean 1.30-34).

Après avoir croisé le fer avec Satan, Jésus vient voir Jean, son parent qui l’introduit comme le sauveur universel qui vient pour ôter le péché qui est la maladie fondamentale de l’homme.

Jean était avec deux de ses disciples. Il vit Jésus et dit : Voici l’Agneau de Dieu ! Les deux disciples se mirent à suivre Jésus qui leur demanda : Que voulez-vous ? Maître, où habites-tu ? Venez et vous verrez. Il était seize heures. André, frère de Simon était l’un des deux hommes et il fut le premier des deux à dire à son frère : Nous avons trouvé le Messie. Et il le conduisit auprès de Jésus qui l’ayant considéré de son regard pénétrant, lui dit : tu es Simon ; désormais, tu seras appelé Pierre (Jean 1.35-42).

Jean-Baptiste passe le bâton à Jésus. L’un des disciples est André et l’autre est Jean, qui ne se nomme jamais. Ils avaient l’intention de rendre visite à Jésus et de revenir plus tard, mais ils passent le reste de la journée avec lui, puis tous deux vont chacun chercher leur frère. Cette rencontre a tellement marqué Jean qu’un demi-siècle plus tard, il se souvient de l’heure.

Le lendemain, Jésus rencontra Philippe et lui dit : Suis-moi ! Philippe alla voir Nathanaël et lui dit : Nous avons trouvé le Messie : c’est Jésus de Nazareth. Viens et vois. Jésus dit à Nathanaël : Voilà un véritable Israélite, un homme d’une parfaite droiture (Jean 1.46-47).

Nathanaël est apôtre sous le nom de Barthélémy. En disant que Nathanaël est un homme intègre, Jésus révèle qu’il est celui qui sonde les cœurs.

— Comment me connais-tu ? demanda Nathanaël. Avant que Philippe ne t’appelle, je t’ai vu sous le figuier. Maître, tu es le Fils de Dieu, le Roi d’Israël ! Tu crois à cause de ce que je t’ai dit ? Tu verras de bien plus grandes choses. Je vous l’assure, vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre entre ciel et terre (Jean 1.48-51).

Nathanaël fait cette belle confession de foi parce qu’il se rend compte que Jésus connaissait ses pensées alors qu’il méditait sous le figuier.

« Je vous l’assure » est la traduction de « amen, amen » qui apparaît 25 fois dans cet évangile. Le ciel que le péché avait fermé s’est ouvert avec Jésus.

Je commence le chapitre 2.

Deux jours plus tard, on célébrait des noces à Cana, en Galilée. La mère de Jésus, lui et ses disciples y assistaient. La mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin. Femme, répondit Jésus, tu ne comprends pas ma mission ; mon heure n’est pas encore venue. Sa mère dit aux serviteurs : Faites tout ce qu’il vous dira (Jean 2.1-5).

Le ministère de Jésus commence lors d’un mariage et se terminera à la fin des temps par « les Noces de l’Agneau ». Cette famille, apparemment pauvre, est certainement de la parenté de Marie car elle semble avoir pris une part active dans l’organisation de la noce. Elle veut donc que Jésus la tire d’embarras, mais avant d’intervenir il met les choses au clair entre eux.

Il y avait six jarres de pierre de 100 litres utilisées par les Juifs pour les ablutions rituelles. Jésus dit aux serviteurs : Remplissez les d’eau. Maintenant puisez et portez-en au chef. Celui-ci goûta l’eau changée en vin, fit appeler l’époux et lui dit : En général, on sert d’abord le bon vin, puis on leur donne de l’ordinaire ! Tel fut le premier miracle de Jésus (Jean 2.6-11).

Dans cette noce, la mariée et sa robe sont absentes parce que le sujet est la transformation instantanée de l’eau en vin vieux. Ce qu’il reste de ces 600 litres de vin est le cadeau de Jésus au jeune couple.

La Pâque étant proche, Jésus se rendit à Jérusalem. Il trouva, dans la cour du Temple, des marchands d’animaux ainsi que des changeurs d’argent (Jean 2.12-14).

Le peuple achète des animaux qu’ils offrent en sacrifices. Oui, mais seules les pièces d’argent frappées à Jérusalem et qui portent les effigies idolâtres de la ville de Tyr sont recevables.

Il confectionna un fouet et les chassa tous de l’enceinte sacrée. Il renversa les comptoirs et dit : Ne faites pas de la maison de mon Père un lieu de commerce (Jean 2.15-17).

Devant ce trafic mercantile et l’hypocrisie des autorités juives, Jésus se fâche. Jean décrit la première purification du temple omise par les trois autres évangiles parce que ceux-ci ne racontent pas les activités de Jésus à Jérusalem, sauf celles de sa dernière semaine.

On lui dit alors : Quel miracle feras-tu pour prouver que tu as le droit d’agir ainsi ?  Défaites ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai (Jean 2.18-19).

La réponse de Jésus est une parabole que personne ne comprend.

« Le sanctuaire » est à la fois le temple de pierre et son corps. La destruction de l’un entraîna celle de l’autre comme châtiment de Dieu sur le peuple Juif.

« Je le relèverai » fait référence à la résurrection.

Beaucoup de gens crurent en Jésus en voyant ses miracles, mais il ne se fiait pas à eux car il connaissait le fond de leur cœur (Jean 2.23-25).

Cette foi très superficielle et matérielle n’a aucune valeur.

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