Les études

20 juin 2022

#02 La vie, la lumière, le témoignage de Jean-Baptiste (Jean 1.3-29)

Dès le début de l’évangile, Jean fait trois séries de trois affirmations consécutives.

Au commencement était celui qui est la Parole de Dieu. Il était avec Dieu, il était lui-même Dieu. Celui qui est la Parole est devenu homme et il a vécu parmi nous. Nous avons contemplé sa gloire, la gloire du Fils unique envoyé par son Père : plénitude de grâce et de vérité ! (Jean 1.1,14). La troisième est : Personne n’a jamais vu Dieu : Dieu, le Fils unique qui vit dans l’intimité du Père, nous l’a révélé (Jean 1.18).

Dieu se dérobe aux yeux des mortels parce qu’il est esprit et il est saint. En second lieu, Jean décrit le type de relation du Fils avec le Père. Troisièmement, le Fils est la manifestation visible du Père, le Dieu de l’univers. Je continue avec le verset 3 du premier chapitre.

Tout a été créé par lui, la Parole ; rien de ce qui a été créé n’a été créé sans lui (Jean 1.3).

Par sa parole, Jésus a créé tout ce qui existe. Le but de la création est de déclarer la gloire de Dieu. Puis un jour, le Créateur est né sur terre pour révéler le Père.

En la Parole résidait la vie et cette vie était la lumière des hommes (Jean 1.4).

La lumière et la vie sont des éléments plutôt banals, mais sans eux nous n’existerions pas. Jean affirme que toute vie émane de Jésus-Christ. Parce que le Créateur a émis une Parole, une impulsion de son Esprit, le principe de vie a pris existence et forme. Cette vie est partout et en abondance autour de nous, visible et invisible, dans l’eau, dans les bois, dans la terre et dans l’air. Le premier acte créatif a été la lumière et elle représente souvent Dieu dans les Écritures. Les ténèbres par contre symbolisent la mort, la décadence morale, la culpabilité de l’homme et la séparation d’avec Dieu. Tout comme je suis fait pour vivre aux rayons du soleil, la solution à nos problèmes est la lumière qui se trouve exclusivement en Jésus-Christ.

La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas captée (Jean 1.5).

Un jour ou l’autre, nous prendrons tous un aller simple pour le plus grand voyage de notre vie qui nous conduira dans l’éternité pour être à tout jamais dans la lumière ou dans les ténèbres. Qui s’y prépare en se mettant en règle avec Dieu ? Car une fois là-bas, les dés sont jetés.

Un homme appelé Jean-Baptiste parut. Il était un témoin de la lumière, afin que tous les hommes croient par lui. Il n’était pas la lumière mais le témoin de la lumière. Celle-ci est la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain (Jean 1.6-9).

Jean Baptiste est comme un poteau indicateur qui montre la direction à prendre vers celui qui est la vérité et la lumière, la seule qui dissipe les ténèbres.

La Parole était dans le monde, mais le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas accueilli (Jean 1.10-11).

Jésus est venu chez son peuple qui n’a pas voulu de lui et l’a rejeté.

Certains pourtant l’ont accueilli ; ils ont cru en lui. À tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu (Jean 1.12).

La vraie foi n’est pas une notion abstraite mais une démarche très concrète. Je peux bien crier à tue-tête que je crois en Jésus, mais si ma vie quotidienne n’est pas affectée, ma foi est morte.

Ce n’est pas par une naissance naturelle, ni sous l’impulsion d’un désir, ou encore par la volonté d’un homme, qu’ils le sont devenus ; mais c’est de Dieu qu’ils sont nés (Jean 1.13).

On devient enfant de Dieu par une naissance surnaturelle qui vient de Dieu. On accueille et accepte Jésus par la foi en se soumettant à lui, et c’est l’œuvre du Saint-Esprit.

La parole a été faite chair … Jean, son témoin, a proclamé : Voici celui qui vient après moi mais qui m’a précédé car il est avant moi. Il a déversé sur nous grâce sur grâce. La Loi est venue par Moïse mais la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ (Jean 1.14-17).

Le privilège de la Loi fut seulement donné à Israël mais la grâce est accordée à tout homme.

Une délégation de prêtres et de lévites vint demander à Jean : Qui es-tu ? (Jean 1.19).

Jean pratique un baptême pour ceux qui se repentent en se reconnaissant pécheurs, mais les foules qui viennent à lui inquiètent les autorités juives car elles ne les contrôlent pas.

Jean dit clairement : Je ne suis pas le Messie. Je suis cette voix dont parle le prophète Ésaïe et qui crie dans le désert : Préparez le chemin pour le Seigneur ! Pourquoi donc baptises-tu ? Moi, je vous baptise d’eau. Quelqu’un que vous ne connaissez pas vient après moi, mais je ne suis pas digne de dénouer ses sandales (Jean 1.20-23).

Dénouer la courroie des sandales est le rôle de l’esclave mais Jean s’estime même indigne de rendre ce service à Jésus.

sept. 13 2024

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