Les études

16 juin 2022

#02 Satan intervient et Job perd tout (Job 1.4-2.7)

Job est l’homme le plus béni qui soit mais on dit : « pauvre comme Job » car il va perdre absolument tout. Mais pour l’instant, l’auteur plante le décor.

Chaque fils de Job reçoit à tour de rôle ses frères et leurs trois sœurs pour un festin. Une fois ce festin terminé, Job fait venir ses enfants, se lève de grand matin et offre pour chacun d’eux un holocauste car il se dit : peut-être que mes fils ont commis quelque faute et offensé Dieu. Job agissait toujours ainsi (Job 1.4-5).

Job est un homme pieux et sincère dans tout son comportement moral et religieux. Il révère véritablement l’Éternel et veille à la piété de sa famille dont il est le prêtre, car la loi de Moïse n’a pas encore été donnée. Job est le héros malgré lui de cette histoire et il est au centre d’un tableau idyllique qui va s’effondrer.

Or, un jour, les fils de Dieu se présentent devant l’Éternel. Parmi eux est Satan à qui Dieu demande : d’où viens-tu ? De parcourir la terre, répond-t-il. Alors l’Éternel lui dit : as-tu remarqué mon serviteur Job ? Nul n’est intègre et droit comme lui ; c’est un homme qui révère Dieu et qui évite de mal faire (Job 1.7-8).

L’auteur nous introduit dans un conseil céleste où l’Éternel reçoit les anges et Satan. Ils viennent lui faire le rapport de leurs activités. On apprend que Satan surveille ce qui se passe sur terre et on sait qu’il contrôle les chancelleries et tous les peuples (1Jean 5.19).

Satan répondit : la conduite de Job est-elle vraiment désintéressée ? Tu le protèges ainsi que tous ses biens, et ses troupeaux se sont multipliés ! Mais porte la main sur tout ce qui lui appartient et je suis sûr qu’il te maudira en face. Alors l’Éternel lui répond : voici, tous ses biens sont en ton pouvoir mais ne le touche pas. Alors Satan se retira (Job 1.9-12).

Satan insinue que Job est au service de lui-même et non pas de Dieu et il veut le prouver mais il ne peut rien faire si l’Éternel ne le lui permet pas. Les médisances de Satan annoncent une lutte entre Dieu et Satan qui va se faire, littéralement, sur le dos de Job.

Il est surprenant que l’Éternel accepte le défi que lui lance Satan qui n’a que haine et mépris pour la race humaine. Il va de soi que Dieu n’est pas dupe et il va utiliser la sincère dévotion de Job pour le sanctifier davantage, pour tirer gloire de sa conduite et pour humilier Satan.

Un jour un messager arrive auprès de Job et lui dit : Des pillards se sont emparés des bœufs et des ânesses, et ils ont massacré les serviteurs. Je suis le seul rescapé. Il parlait encore quand un autre arrive et dit : la foudre a consumé les brebis et les serviteurs et je suis le seul rescapé. Il parlait encore quand un autre arrive et dit : des pillards ont enlevé les chameaux et massacré tes serviteurs. Je suis le seul rescapé. Il parlait encore quand un autre arrive et dit : tes fils et tes filles mangeaient et buvaient ensemble quand un ouragan très violent a fait s’effondrer la maison sur eux et ils sont tous morts. Je viens t’annoncer la nouvelle (Job 1.13-19).

En deux temps et quatre mouvements, de riche prospère et béni, Job tombe dans l’abîme d’une souffrance morale sans nom. Satan a orchestré ces fléaux avec la rapidité de l’éclair et le coup de grâce est la mort des enfants. Le but de cette accumulation de malheurs est d’écraser Job afin que, pris de court, il n’ait pas le temps de réagir, de se ressaisir et qu’il maudisse Dieu.

Alors Job déchire son manteau, se rase la tête, se jette par terre, se prosterne et dit : Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu j’y retournerai. L’Éternel a donné et l’Éternel a repris ; que le nom de l’Éternel soit béni ! Au milieu de toutes ces tragédies, Job ne commit pas de péché et n’attribua à Dieu rien d’injuste (Job 1.20-22).

Job laisse transparaître sa souffrance mais prouve la fermeté de sa foi et de sa soumission à Dieu par des gestes d’adoration. Il reconnaît que ses malheurs viennent de Dieu qui a le droit de donner et de reprendre. Satan a perdu son premier pari.

Je commence le chapitre 2.

Or, un autre jour, les fils de Dieu se présentent devant l’Éternel. Dieu demande à Satan qui est parmi eux : d’où viens-tu ? De parcourir la terre. Alors l’Éternel lui dit : as-tu remarqué mon serviteur Job ? Nul n’est intègre et droit comme lui, c’est un homme qui révère Dieu qui évite de mal faire, et il demeure ferme dans son intégrité. C’est pour rien que tu m’as incité à l’affliger. Mais Satan lui répond : peau pour peau ! Ce qu’un homme possède, il le donnera pour sauver sa vie, mais porte la main sur lui et tu verras qu’il te maudira en face (Job 2.4-5).

Satan ne se tient pas pour battu et prétend que Job est prêt à abandonner la peau des autres : de son cheptel, de ses serviteurs et même de ses enfants pourvu que lui échappe au malheur.

L’Éternel dit à Satan : Je te le livre mais épargne sa vie. Alors Satan inflige à Job un ulcère purulent de la tête aux pieds (Job 2.6-7).

avril 19 2024

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