Les études

04 juillet 2022

#02 Les épreuves (Jacques 1.6-20)

Les lecteurs vont avoir besoin de beaucoup de sagesse pour regarder au-delà de leurs circonstances présentes et considérer leurs épreuves selon la perspective du royaume des cieux afin de la supporter et de mener une vie sereine en gardant confiance en Dieu, car ils peuvent compter sur lui.

Mais il faut qu’il demande la sagesse avec foi, sans douter, car celui qui doute ressemble aux vagues de la mer, agitées et soulevées par le vent. Qu’un tel homme ne s’imagine pas obtenir quoi que ce soit du Seigneur. Il est partagé et sans assurance dans toute sa conduite (Jacques 1.6-8 ; Luc 17.5 ; Osée 7.11 : Matthieu 14.30-31 ; Marc 9,22-24).

Le mot traduit par partagé signifie « qui a deux âmes ». Il est inconstant et instable ; tantôt il a confiance en Dieu, tantôt il doute. Tant que l’apôtre Pierre avait les yeux rivés sur Jésus, il marchait sur les eaux, mais dès qu’il a regardé les vagues menaçantes, il a sombré. Celui qui demande quoi que ce soit à Dieu doit avoir une totale confiance en lui, en son caractère, sa bonté et ses promesses. Le manque de fermeté dans la foi est de l’incrédulité. Dans ce cas, il faut commencer par confesser humblement à Dieu son manque de foi.

Que le frère pauvre soit fier de ce que Dieu l’élève. Au contraire, que le frère riche soit fier de son abaissement, car il passera comme la fleur des champs. Le soleil se lève, sa chaleur dessèche la plante, sa fleur tombe, et toute sa beauté disparaît. Ainsi en est-il du riche : il flétrit au milieu de ses activités (Jacques 1.9-11 ; cp Matthieu 6.19-20 ; Romains 8.17-18 ; 1 Pierre 1.4 ; Marc 10.25 ; Esaïe 40.6-8 ; Luc 16.19-22 ; Psaume 62.11 ; Proverbes 23.5).

La grande majorité des Juifs croyants étaient pauvres ou avaient tout perdu à cause des persécutions. Mais le démuni croyant peut se réjouir dans le Seigneur et garder la tête haute, parce que sa condition présente est temporaire et il est en marche vers la gloire. Le riche qui devient croyant est humilié car il perd son statut social et l’estime des riches non-croyants, et il doit accepter que, devant Dieu, il est égal aux pauvres.

Heureux l’homme qui tient ferme dans l’épreuve car, après l’avoir surmontée, il recevra la couronne du vainqueur : la vie éternelle que Dieu a promise à ceux qui l’aiment (Jacques 1.12).

Le croyant qui reste fidèle à Dieu dans l’épreuve, prouve qu’il aime Dieu et que sa foi est authentique et solide. Il sera récompensé en fonction de sa fidélité.

Que nul ne dise : “ C’est Dieu qui me tente. ” Car comme Dieu ne peut pas être tenté par le mal, il ne tente personne. La tentation provient des mauvais désirs qui nous habitent, qui nous attirent et nous séduisent. Le mauvais désir ayant conçu, il donne naissance au péché, qui une fois consommé engendre la mort (Jacques 1.13-15 ; cp Proverbes 19.3 ; Habacuc 1.13 ; 1Corinthiens 10.13 ; 1Jean 1.5 ; Matthieu 15.18-19 ; Romains 7.18-23 ; Romains 12.2 ; Philippiens 4.8).

Dieu expose l’homme à une épreuve pour son bien, mais elle peut être une occasion de chute. En raison de sa nature déchue, l’homme a une propension à convoiter et satisfaire ses désirs charnels par le mal. Le péché peut être un acte spontané, mais le plus souvent c’est le résultat d’un sinistre processus. La tentation naît de la convoitise, le désir de l’interdit qui est éveillé par un stimulant. La chair est attirée. Alors, la convoitise sollicite la volonté. Si celle-ci résiste, le processus s’arrête. Mais si la volonté accepte la sollicitation de la convoitise, elle conçoit un plan d’action, puis le met à exécution, ce qui donne naissance au péché, qui entraîne la mort. Plus on avance dans le processus et plus il est difficile de résister à la tentation. Il y a donc des activités, des lieux et des fréquentations qu’il faut éviter pour ne pas être tenté.

Ne vous y trompez pas, mes chers frères : tout don excellent et parfait nous vient d’en haut, du Père qui est lumière, et en qui il n’y a ni changement, ni la moindre variation (Jacques 1.16-17 ; cp 1Jean 1.5).

Dieu est immuable ; son caractère ne change pas. Il est toujours saint, juste, plein d’amour et sage. Tout ce qu’il nous donne est par grâce, parfait et bénéfique.

Par un acte de sa volonté souveraine, Dieu nous a engendrés par la parole de vérité pour que nous soyons les premiers fruits de sa nouvelle création (Jacques 1.18 ; cp Ezéchiel 36.26 ; Jean 1.12-13 ; Éphésiens 1.13 ; Colossiens 1.5 ; 1Pierre 1.23-25).

Le péché donne la mort, mais par sa parole, Dieu donne la vie, le mouvement et l’être à toutes les créatures. Et par la nouvelle naissance, Dieu recrée l’homme en son âme et conscience. Tout comme la naissance d’un enfant est le résultat de l’action de ses parents, la régénération d’une personne est l’œuvre de Dieu. Et tout ce qu’un non-croyant peut faire est d’accepter le don de la vie. Il fait alors partie de l’Église universelle qui rassemble tous ceux qui acceptent Jésus comme Sauveur. Les Juifs auxquels Jacques écrit étaient les premiers à croire en Jésus, et donc les premiers fruits de cette nouvelle création.

Vous le savez, mes chers frères, que chacun soit toujours prêt à écouter, lent à parler et à se mettre en colère. Car ce n’est pas par la colère qu’un homme accomplit ce qui est juste aux yeux de Dieu (Jacques 1.19-20 ; cp Proverbes 13.3 ; 17.28 ; 29.20 ; Ecclésiaste 7.9).

avril 19 2024

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