Les études

05 juillet 2022

#02 La vision d’Ézéchiel (Ézéchiel 1.4-25)

Dans la mythologie de l’époque, le nord était considéré comme la demeure des dieux. C’est aussi du nord d’Israël que venaient les envahisseurs. L’apôtre Jean a vu un phénomène semblable qu’il décrit dans le livre de l’Apocalypse. Ézéchiel est le seul auteur à décrire la splendeur éblouissante de Dieu, par un immense disque lumineux entourant un foyer incandescent semblable à du métal en fusion et il le fait trois fois. Ce feu est menaçant car prêt à consumer le peuple coupable ; la destruction de Jérusalem est proche.

Je distinguais ce qui ressemblait à quatre êtres vivants qui ressemblaient à des hommes, mais chacun d’eux avait quatre faces et quatre ailes. Leurs pieds ressemblaient à ceux d’un taureau et brillaient comme du bronze poli. Sous leurs ailes, leurs mains humaines étaient tournées dans les quatre directions, de même que leurs faces et leurs ailes. Ces dernières se touchaient l’une l’autre à leurs extrémités, et les quatre êtres vivants avançaient chacun droit devant soi (Ézéchiel 1.4-9 ; cp Ézéchiel 10.15,20).

À mesure que le globe flamboyant se rapproche, Ézéchiel distingue les détails. Ces êtres vivants sont des chérubins. Ils protègent la sainteté de Dieu et exécutent promptement ses ordres sur terre.

Tous les quatre avaient un visage d’homme, une face de lion à droite, une face de taureau à gauche, et une face d’aigle. Chaque être vivant avait deux paires d’ailes : deux étaient déployés vers le haut et touchaient celles des autres, et les deux autres couvraient leurs corps (Ézéchiel 1.10-11).

Les chérubins représentent les êtres vivants créés par Dieu. L’homme est le roi de la création ; le lion est le roi des animaux sauvages ; le taureau est le roi des animaux domestiques, et l’aigle est le roi des oiseaux.

Par respect pour le Dieu trois fois saint, les chérubins se voilent le corps.

Ils avançaient sans se tourner, chacun droit devant lui, comme l’Esprit les poussait. Ces êtres vivants ressemblaient à des braises incandescentes et des torches embrasées. Du feu circulait entre eux et des éclairs jaillissaient et ils couraient en tous sens comme la foudre (Ézéchiel 1.12-14).

Les êtres vivants ressemblent et se comportent comme les zigzags de l’éclair. Cette frénésie signifie que Dieu accomplit les objectifs qu’il s’est fixés partout dans le monde sans jamais dévier de sa course.

En regardant ces êtres vivants, j’aperçus à côté de chacun d’eux une roue qui touchait terre. Elles étaient toutes pareilles et semblaient être en chrysolithe. Chacune ressemblait à deux roues encastrées l’une dans l’autre. Elles pouvaient se déplacer dans les quatre directions sans pivoter (Ézéchiel 1.15-17).

Les deux roues sont encastrées l’une dans l’autre à angle droit. Elles ont la couleur de la topaze jaune ambre. Ce sont les roues du char qui porte le trône de Dieu. Sous l’action de l’Esprit, les chérubins et les roues se déplacent ensemble.

Les quatre roues étaient énormes et avaient des yeux sur leur pourtour. Les êtres vivants et les roues se déplaçaient, s’arrêtaient et s’élevaient de terre en même temps. Le même Esprit animait les êtres vivants et les roues et les dirigeait (Ézéchiel 1.18-21 ; cp Zacharie 4.10).

La grandeur des roues symbolise la puissance et la rapidité de mouvement des chérubins. Les yeux signifient que Dieu voit et maîtrise tout dans l’univers. Le mouvement du trône divin dans les trois dimensions souligne l’omniprésence de l’Éternel et il est immédiatement obéi par les êtres célestes. Il n’y a ni puissance aveugle ni hasard dans le monde, mais tous les événements concourent aux objectifs que Dieu s’est fixés.

Au-dessus des êtres vivants on voyait une sorte d’étendue céleste éblouissante comme du cristal. Sous cette étendue, les ailes des êtres vivants touchaient celles de leurs voisins tandis qu’ils se couvraient le corps avec deux autres ailes (Ézéchiel 1.22-23 ; cp Exode 24.10).

Ézéchiel lève les yeux et voit une plate-forme séparant ciel et terre et qui soutient le trône de Dieu. Les ailes des chérubins étaient proches de l’étendue mais, par respect pour Dieu, ne la touchaient pas et continuaient à se couvrir le corps.

Quand ils se déplaçaient, le bruit de leurs ailes était comme le grondement de grosses eaux ou, à la voix du Tout-Puissant, un grand tumulte comme un campement guerrier. Quand ils s’arrêtaient, ils abaissaient leurs ailes. Alors un bruit retentissait au-dessus de l’étendue céleste qui surplombait leur tête (Ézéchiel 1.24-25).

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