Les études

20 juin 2022

#02 La puissance de la bonne nouvelle (Romains 1.1-18)

Je commence de lire le premier chapitre de l’épître de Paul aux Romains.

« Cette lettre vous est adressée par Paul, esclave de Jésus-Christ, apôtre et choisi pour proclamer la Bonne Nouvelle de la part de Dieu » (Romains 1.1).

Paul se présente comme un esclave qui a été choisi par Dieu pour annoncer l’Évangile, qui n’est pas une idée humaine mais qui a Dieu pour origine.

« Cette Bonne Nouvelle avait été promise par Dieu et annoncée par les prophètes dans les saintes Écritures » (Romains 1.2).

Sous l’Ancienne Alliance, le salut par la foi apparaît déjà dans la loi de Moïse, dans les psaumes ou encore dans les écrits des prophètes comme Ésaïe par exemple (Ésaïe 53.5-6).

« La Bonne Nouvelle parle du fils, Jésus-Christ notre Seigneur, issu de la postérité de David et déclaré Fils de Dieu avec puissance quand le Saint-Esprit l’a ressuscité des morts » (Romains 1.3-4).

Jésus est à la fois humain et divin. Par sa généalogie, il est qualifié pour être roi d’Israël et l’héritier des promesses faites à David. Mais dans sa nature Jésus est le Fils éternel de Dieu.

Sa résurrection est l’acte suprême qui valide toute sa vie et son enseignement. Son triomphe sur la mort prouve qu’il est la résurrection et la vie éternelle.

Par Jésus-Christ, nous avons reçu la grâce et la mission d’amener, en son nom, des hommes de toutes les nations à lui obéir par la foi. Vous êtes de ceux-là, vous qui avez été appelés par Dieu pour appartenir à Jésus-Christ (Romains 1.5-6).

La foi c’est simplement obéir à Dieu qui m’offre gratuitement la vie éternelle, tandis que ne pas croire c’est refuser de me soumettre à Dieu. Tous les croyants authentiques ont répondu à l’appel de Dieu et sont appelés à répandre le message de la Bonne Nouvelle.

« Je vous écris, à vous tous qui êtes à Rome, les bien-aimés de Dieu, appelés saints. Que la grâce et la paix vous soient données par Dieu notre Père et par le Seigneur Jésus-Christ » (Romains 1.7).

Tous les vrais croyants sont saints, ce qui veut dire « mis à part » non pas à cause de leur bonne conduite, mais parce qu’ils ont accepté le message de l’Évangile.

« Tout d’abord, au nom de Jésus-Christ, je remercie mon Dieu pour vous parce que votre foi est connue partout. Dans mes prières je fais mention de vous ; Dieu en est témoin, lui que je sers de tout mon être en proclamant la Bonne Nouvelle de son Fils et je lui demande de me donner le bonheur de vous rendre visite si telle est sa volonté. Car j’ai le vif désir d’aller vous voir pour vous apporter quelque bienfait spirituel en vue d’encourager votre foi. Ou plutôt, afin que nous nous encouragions mutuellement par la foi que nous avons en commun » (Romains 1.8-12).

Paul commence presque toujours ses lettres en rendant grâce à Dieu, et ensuite seulement il dit ce qu’il a sur le cœur. Il ne veut pas aller à Rome en touriste mais en mission pour Dieu et c’est en toute humilité qu’il veut exercer auprès des Romains les dons que Dieu lui a donnés.

« Je me dois à tous les hommes qu’ils soient civilisés ou pas, instruits ou ignorants. Voilà pourquoi je désire aussi vous annoncer l’Évangile » (Romains 1.13-15).

L’Évangile est pour tous les hommes de toute race et de toute condition. Le feu sacré qui brûle en Paul lui fait éprouver le sentiment d’avoir une dette envers toute l’humanité.

« Car je n’ai pas honte de l’Évangile : c’est la puissance de Dieu par laquelle il sauve tous ceux qui croient, les Juifs d’abord et aussi les non-Juifs » (Romains 1.16).

Accepter le salut en Jésus-Christ est très humiliant car c’est reconnaître la gravité de son péché et sa juste condamnation. L’Évangile est une puissance dans le sens qu’il a la capacité d’arracher le pécheur à la colère de Dieu, à la perdition et à la mort éternelle et de lui donner la vie, la faveur et l’amour de Dieu dans la félicité éternelle.

« En effet, cet Évangile nous révèle en quoi consiste la justice que Dieu accorde : elle est reçue par la foi et rien que par la foi, comme il est dit dans l’Écriture : Le juste vivra par la foi » (Romains 1.17).

La justice que Dieu accorde décrit le nouvel état du croyant. Dieu le déclare juste dès qu’il a la foi en Jésus-Christ car sa foi a valeur de justice. Déjà sous l’Ancienne Alliance, face aux jugements de Dieu, l’Israélite était sauvé par son humble confiance en Dieu.

« Dieu est continuellement en colère contre les hommes qui ne l’honorent pas et n’obéissent pas à sa volonté » (Romains 1.18).

La colère de Dieu est la manifestation de sa justice punitive envers une humanité décadente.

déc. 06 2024

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