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21 sept. 2026

Zacharie 2.11-17

Chapitre 2

Verset 11

Nidintu-Bêl et Arakha sont sans aucun doute pour vous d’illustres inconnus. Sachez cependant que ces hommes se sont tous deux proclamés rois de Babylone, le premier en l’an 519 et l’autre en 514 avant Jésus-Christ. Ils ont respectivement pris les titres de Nabuchodonosor III et Nabuchodonosor IV. Seulement voilà, Babylone est alors sous la botte de Darius 1er, empereur de Perse (522-486), et son manque d’humour fait qu’il ne trouve pas du tout ces proclamations drôles mais les considère comme des révoltes contre son autorité suprême. Il décide donc de mater ces rébellions, de les tuer dans l’œuf avec la plus grande brutalité, mettant par la même occasion à feu et à sang la ville de Babylone et sa région. Que nous importe ces faits divers ? Eh bien, ils sont très importants au regard de la prophétie de Zacharie. En effet, au début de l’an 519, l’année de la première rébellion contre Darius, dans l’une de ses visions, le prophète s’adresse aux Israélites de Babylonie et leur dit de la part de l’Éternel :

Allons, Sion ! Échappe-toi, toi qui es installée dans la cité de Babylone ! (Zacharie 2.11 SEM ; 2.7 LSG).

Littéralement, le texte dit : « chez la fille de Babylone ». Cette personnification de la capitale de la Babylonie et de son peuple apparaît cinq fois dans l’Ancien Testament tandis que « fille de l’Égypte » s’y trouve trois fois. De telles expressions poétiques sont courantes dans l’Ancien Testament, surtout chez les prophètes qui appellent fréquemment le peuple de Juda « fille de Sion » ou « fille de Jérusalem » (Jérémie 4.31 ; Sophonie 3.14). On les retrouve aussi dans les évangiles de Matthieu (21.5) et de Jean (12.15).

En hébreu, cet ordre de Zacharie de quitter la terre d’exil est dit sur un ton de reproche qui sous-entend que les Juifs sont très nonchalants et même satisfaits de rester où ils sont. En effet, la majorité d’entre eux n’a pas profité de l’édit de Cyrus les autorisant à retourner en Juda ; ils sont en Orient dans l’ancien Empire babylonien, retenus d’abord par leurs intérêts financiers et commerciaux, ensuite par les privations qu’ils redoutent s’ils rentrent au pays, mais surtout par leur manque de zèle pour les intérêts de l’Éternel.

Comme je l’ai déjà dit, les deux révoltes de Babylone contre le pouvoir perse se sont terminées par un immense bain de sang. Même si les Juifs s’occupent de leurs propres affaires et n’ont rien à voir avec ces rébellions, ceux qui à ce moment-là habitent dans la capitale et sa région en font les frais. Dans tout conflit armé, les balles perdues sont destinées à tous ceux qui se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment.

Verset 12 a

Je continue maintenant de lire dans le chapitre deux du livre de Zacharie.

Car voici ce que dit le Seigneur des armées célestes, suivez la gloire ! (Zacharie 2.12 a ; auteur).

Les Israélites encore incrustés à Babylone reçoivent l’ordre de se rendre honorables aux yeux de Dieu en obéissant au Seigneur, c’est à dire en quittant promptement une terre d’exil que les châtiments de Dieu vont frapper sous peu. C’est ce que veut dire : « Suivez la gloire »

Dans le livre de l’Exode, il est souvent question de la gloire de l’Éternel qui apparaît dans la nuée ou qui accompli quelque prodige, souvent un châtiment. Je lis un passage :

Les Égyptiens sauront que je suis l’Éternel quand j’aurai manifesté ma gloire aux dépens du pharaon, de ses chars et de ses hommes d’équipage (Exode 14.18).

Zacharie invite donc les Israélites à suivre l’Éternel comme leurs pères qui au désert, suivaient la nuée dans laquelle le Seigneur leur apparaissait. Or, Dieu veut que son peuple se rassemble au plus vite à Jérusalem parce que c’est dans cette ville que se fixera sa présence glorieuse, ce qu’il vient juste de promettre quand il a dit : « je serai sa gloire au milieu d’elle » (Zacharie 2.9).

Verset 12 b

Je continue le texte.

Il m’a envoyé auprès des nations qui vous ont dépouillés (Zacharie 2.12 b ; auteur).

Qui est le personnage qui parle ainsi ? Ce pourrait être l’ange d’un rang supérieur dont il a déjà été question parce que les sentences de jugement divin sont parfois exécutées par un être céleste. Par exemple, ce sont deux anges qui ont détruit Sodome et avec elle, Gomorrhe et les autres villes de la vallée de Siddim. Dans le passage de la Genèse, ils disent à Loth :

Nous allons détruire cette ville, parce que de graves accusations contre ses habitants sont montées jusque devant l’Éternel. C’est pourquoi l’Éternel nous a envoyés pour détruire la ville (Genèse 19.13).

Et concernant le jugement de Jérusalem, Ézéchiel a une vision dans laquelle il voit les responsables angéliques de la ville exécuter les habitants. Je lis le passage :

Puis je l’entendis (l’Éternel) crier d’une voix forte : – Approchez, surveillants de la ville ! Que chacun prenne son instrument de destruction en main ! (Ézéchiel 9.1). Passez dans la ville […] et frappez sans un regard de pitié ! Soyez sans merci (Ézéchiel 9.5).

Par contre, dans la vision de Zacharie, ce n’est pas un simple messager céleste qui frappe les ennemis d’Israël, mais l’Ange de l’Éternel en personne (comparez 2Rois 19.35). On sait que c’est bien lui parce que dans le verset suivant, le 13, il dit :

Oui, je lèverai la main contre elles (les nations) […], et vous saurez que l’Éternel, le Seigneur des armées célestes, m’a envoyé (Zacharie 2.13).

Or, seul l’Ange de l’Éternel jouit d’une telle autorité, et l’objet de sa mission est de punir les ennemis du peuple de Dieu.

Verset 12 c

Je continue le texte.

Celui qui touche à vous, c’est comme s’il touchait à la prunelle de mon œil (Zacharie 2.12 c).

La prunelle de l’œil est la petite ouverture par laquelle la lumière entre dans l’organe visuel. C’est une partie du corps d’une valeur inestimable, et qui en même temps est aussi très vulnérable. Le roi David entouré d’ennemis prie l’Éternel disant :

Garde-moi comme la prunelle de tes yeux ! Cache-moi bien à l’abri sous tes ailes (Psaumes 17.8).

Comme Dieu est esprit, il va sans dire qu’il n’a ni yeux ni aucun autre organe physique. La prunelle de l’œil exprime en langage humain combien le peuple élu est précieux pour Dieu. Dans le Deutéronome, on lit :

L’Éternel a pour bien son peuple ; les enfants de Jacob, voilà sa possession. L’Éternel l’a trouvé dans une steppe aride, dans un désert inhabité, rempli de hurlements. Il a pris soin de lui et il l’a éduqué. Il a veillé sur lui comme sur la prunelle de ses yeux ! (Deutéronome 32.9-10).

Si l’Éternel avait des yeux comme vous et moi et si Israël est aussi précieux pour lui que la prunelle de son œil, malheur à celui qui ose toucher au peuple élu car c’est comme s’il blessait Dieu au visage avec un objet acéré. Quiconque s’attaque à Israël commet un crime de lèse-majesté et s’attire donc immanquablement le jugement divin.

 

Verset 13

Je continue le texte.

Oui, je lèverai la main contre elles, elles seront pillées par leurs esclaves, et vous saurez que l’Éternel, le Seigneur des armées célestes, m’a envoyé (Zacharie 2.13).

Dans la plupart des cultures, « lever la main » (Ésaïe 11.15) ou « brandir le poing » (Job 31.21) est un geste menaçant, et c’est aussi sa signification à l’époque de l’Ancien Testament.

La plupart des empires qui subjuguent d’autres nations et font des peuples conquis leurs esclaves, tombent eux-mêmes et sont pillés par ceux qu’ils opprimaient. Les Assyriens ont assujetti beaucoup de peuples dont les Chaldéens et les Mèdes qui se sont retournés contre leurs bourreaux et les ont détruits. Les Chaldéens humilient les Perses qui s’allient avec les Mèdes pour conquérir et brûler Babylone. Puis ce sont les Grecs subjugués par les Perses qui relèvent la tête et réussissent à vaincre leurs ennemis.

Par la suite, de l’empire d’Alexandre le Grand décomposé sort le royaume séleucide d’Antiochus IV Épiphane, un sinistre personnage qui persécute les Juifs. Mais au bout d’une longue guerre, il est vaincu par la famille de prêtres juifs appelée « Maccabées ». Finalement, ce sont les Romains qui prennent le contrôle de tous les territoires qui bordent la Méditerranée. Ils persécutent les Juifs et leur corruption interne les fait déchoir. Sous le régime de l’Ancien Testament, Dieu fait systématiquement justice à son peuple en punissant les nations qui l’oppriment. Tôt ou tard, elles sont investies et détruites.

Les Assyriens et les Chaldéens qui tour à tour ont rayé de la carte géopolitique les deux royaumes israélites, ont complètement disparu et du royaume séleucide du tyran Antiochus, il ne reste rien. Même après la venue de Jésus-Christ, Dieu punit ceux qui s’attaquent aux descendants d’Abraham. Le Saint-Empire romain germanique, l’Empire britannique, le troisième Reich nazi, l’URSS ont tous persécuté les Juifs et ont perdu leur puissance.

Verset 14

Je continue le texte de Zacharie.

Pousse des cris de joie et sois dans l’allégresse, communauté de Sion, car voici je viens et j’habiterai chez toi, l’Éternel le déclare (Zacharie 2.14).

Tout comme il a été question de « la fille de Babylone » (Zacharie 2.11), ici c’est « la fille de Sion », qui désigne le nouvel Israël, qui est encouragé à pousser des cris de joie parce que l’Éternel a l’intention d’habiter à Jérusalem au sein de son peuple. D’une certaine manière, cet oracle concerne les colons juifs qui sont rentrés au pays, mais son véritable accomplissement aura lieu au début du millénium quand la gloire de l’Éternel emplira le Temple et le Messie établira son trône dans la ville sainte. D’ailleurs, l’exhortation, « Pousse des cris de joie et sois dans l’allégresse » est un appel à la louange qui est lancé dans le contexte du règne messianique dont le siège est à Jérusalem.

L’expression, « voici je viens […] l’Éternel le déclare », rappelle un passage de l’évangile selon Matthieu où Jésus est décrit comme « celui qui doit venir » (Matthieu 11.3), littéralement : « celui qui vient ». Plus loin, cette prophétie se fait beaucoup plus précise car Zacharie écrit :

Tressaille d’allégresse, ô communauté de Sion ! Pousse des cris de joie, ô communauté de Jérusalem ! Car ton roi vient vers toi, il est juste et victorieux, humilié, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse (Zacharie 9.9).

Jésus est venu pour habiter parmi son peuple, mais comme l’apôtre Jean l’écrit :

Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas accueilli (Jean 1.11).

Cependant, son rejet est le salut du monde ; il est méprisé par les Juifs afin que les non-Juifs aient l’opportunité d’être sauvés. Aujourd’hui, Jésus n’a pas encore installé son trône à Jérusalem, mais il règne quand même, dans son Église et dans le cœur de ses disciples.

Zacharie a déjà dit que « l’Éternel choisira de nouveau Jérusalem » (Zacharie 1.17), et il le redira encore plusieurs fois (Zacharie 2.16 ; 8.3 ; 9.9) ; une telle déclaration est fréquente chez d’autres prophètes. Ici elle est répétée afin de redonner du cœur au ventre aux colons découragés par les ruines de la ville sainte.

Aujourd’hui et comme dans toutes les grandes métropoles, Jérusalem est remplie de vices en tous genres. Les Israéliens n’offrent plus de sacrifices ou de l’encens aux divinités de leurs ancêtres mais ces idoles ont été supplantées par d’autres. Les sandwiches au jambon n’abondent pas dans Jérusalem ; par contre à presque tous les coins de rue, on a le choix entre pornographie, prostitution, jeux d’argent et boissons fortes. Mais un jour toutes ces abominations seront balayées, anéanties puisque l’Éternel viendra habiter chez lui dans Jérusalem purifiée.

Verset 15

Je continue le texte.

En ce jour-là, beaucoup de nations s’attacheront à l’Éternel et deviendront mon peuple. Et je demeurerai au milieu de vous tous, et vous saurez que l’Éternel, le Seigneur des armées célestes, m’a envoyé vers vous (Zacharie 2.15).

« Ce jour-là » est « Le Jour de l’Éternel » qui commence par un jugement de sept ans appelé « Tribulation » et qui est suivi du règne de mille ans du Messie. Au début de l’établissement du royaume de Dieu sur terre, des multitudes reconnaissent en Jésus-Christ, leur Créateur et leur Maître. Ils intègrent alors le peuple de Dieu au même titre que le petit reste rescapé d’Israélites qui a échappé à l’Antichrist. Plus loin, Zacharie répète cette prédiction (Zacharie 8.20-23 ; 14.16) que plusieurs prophètes ont déjà annoncée avant lui comme Ésaïe par exemple qui écrit :

Oui, des peuples nombreux viendront et se diront les uns aux autres : “ Venez, montons au mont de l’Éternel, au Temple du Dieu de Jacob. Il nous enseignera les voies qu’il a prescrites ; nous suivrons ses sentiers ” (Ésaïe 2.3 ; comparez Ésaïe 11.10 ; Michée 4.2 ; Sophonie 2.11).

Verset 16

Je continue le texte de Zacharie.

Et l’Éternel fera de Juda son domaine, son patrimoine, sur la terre sainte, et il choisira de nouveau la ville de Jérusalem (Zacharie 2.16 ; auteur).

C’est ici le seul endroit où le pays d’Israël est appelé « terre sainte ». Même si beaucoup de peuples feront partie du royaume de Dieu, les Juifs occuperont une position privilégiée selon la promesse que l’Éternel a faite à leurs ancêtres. Dans le livre du Deutéronome, on lit :

La portion de l’Éternel, c’est son peuple ; Jacob est le lot de son héritage (Deutéronome 32.9 ; OST).

Comme la majorité des Israélites revenus d’exil sont de la tribu de Juda, « la terre sainte » correspond d’abord à la Judée qui comprend le territoire de Juda qui a absorbé la tribu de Siméon, ainsi que le territoire de Benjamin sur lequel se trouve Jérusalem. Cependant, par extension, « la terre sainte » englobe tout le pays promis à Abraham et donc aux douze tribus d’Israël (en réalité treize).

C’est aussi à partir de la Judée que la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ s’est répandue dans le monde entier. Dans l’évangile selon Luc, on lit :

La repentance en vue du pardon des péchés serait prêchée en son nom à toutes les nations à commencer par Jérusalem (Luc 24.47 ; SER).

Comme je l’ai dit, aujourd’hui, Jérusalem est une ville comme une autre. Elle n’a rien de particulier ; elle n’est ni sacrée ni le lieu d’habitation de l’Éternel. Mais le jour vient où pendant les mille ans de règne de Jésus-Christ sur terre, Jérusalem sera véritablement une ville sainte et la capitale mondiale du royaume de Dieu.

Verset 17

Je finis de lire le chapitre deux du livre de Zacharie.

Que, devant l’Éternel, toutes les créatures fassent silence, car le voici qui se réveille et sort de sa demeure sainte (Zacharie 2.17 ; 2.13 LSG).

Dieu est décrit comme un grand roi qui sort de son sommeil et se lève pour vaquer à ses fonctions de souverain du ciel et de la terre. Ici, il juge les ennemis d’Israël puis étend sa bénédiction sur son peuple.

Ces actes divins me font penser que j’ai lu et vu dans un film comment se déroulaient les premières heures de Louis XIV, le Roi-Soleil, un souverain qui, plus que tout autre, se prend alors comme le don du ciel aux bonnes gens de France. Voilà ce que j’ai trouvé et c’est écrit en français du début du 18e siècle ; c’est Louis XIV qui parle :

Je vous descriray ici une journée typique à Versailles. Le réveil se fait à 8 heures et demie, mais les officiers de ma maison s’affairent desja depuis quelque tems. À 8 heures et demie donc, c’est le réveil. Après la prière, je me lève et commence le Petit Lever. Ont droit d’assister au Petit Lever les Princes de la famille royale, c’est-à-dire ceux qui ont les Grandes Entrées. Y peuvent assister le duc d’Orléans mon neveu, le duc du Maine et le comte de Toulouse, mes fils. Après m’estre fait laver, raser et peigner, vient le moment du Grand Lever et ont droit d’y assister ceux qui ont les Petites Entrées. C’est là que je prens mon bouillon et que je m’habille avant de passer dans le Cabinet du Conseil où je donne l’ordre de la journée, savoir s’il y a chasse, promenade etc. (www.dialogus2.org/LXIV/comment se deroulaitvotrejournee.html).

C’est évidemment très différent pour l’Éternel. Ici, à son réveil, toutes les créatures sont sommées de faire silence devant sa majesté. Si j’ai bien compté, cet ordre qui semble émaner de Dieu lui-même, est répété deux autres fois dans les Écritures, donc en tout trois, qui est le nombre de la perfection. Tout comme Zacharie, les prophètes Habaquq et Sophonie écrivent :

L’Éternel, lui, se tient dans son saint Temple. Que le monde entier fasse silence devant lui ! (Habaquq 2.20). Que l’on fasse silence devant le Seigneur, l’Éternel ! Car il est proche, le jour de l’Éternel (Sophonie 1.7).

L’ordre de « faire silence » devant Dieu est également adressé aux ennemis d’Israël qui habitent dans le bassin méditerranéen. Ésaïe écrit :

Tenez-vous en silence devant moi, vous, les îles et les régions côtières ! (Ésaïe 41.1).

Paradoxalement, garder le silence est une attitude très causante car elle indique la maîtrise de soi, la crainte, le respect, l’humilité, la soumission, et même la confiance en Dieu. Dans le psaume 37, le roi David écrit :

Demeure en silence devant l’Éternel. Attends-toi à lui (Psaumes 37.7).

Et le prophète Jérémie dit :

Il est bon d’attendre en silence la délivrance de l’Éternel (Lamentations 3.26).

Dans le récit des évangiles selon Matthieu et Marc, il est écrit que Jésus a gardé un silence complet une fois, une seule fois. J’imagine que ce silence a dû être lourd à couper au couteau. Ça s’est passé pendant la passion. Des faux témoins accusent Jésus devant la cour suprême juive et devant le grand-prêtre, mais contrairement aux coutumes de l’époque, Jésus « garda le silence » devant ses accusateurs (Matthieu 26.63 ; Marc 14.61). Il n’a ni cherché ni voulu se défendre. Comme l’écrit le prophète Ésaïe :

Il a été maltraité, il s’est humilié et n’a pas ouvert la bouche, semblable à l’agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n’a pas ouvert la bouche (Ésaïe 53.7 ; SER).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

nov. 28 2023

Émission du jour | Romains 15.8 – 15.22

Louez le Seigneur, vous les nations !

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