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11 août 2026

Sophonie 1.13 – 2.2

Chapitre 1

Versets 12-13

Il n’est pas nécessaire d’être devin pour savoir que le mal sévit absolument partout dans le monde, au point où on peut le comparer à une pieuvre gigantesque qui enserre la terre dans son étreinte et qui étend d’innombrables tentacules dans toutes les directions et jusque dans les moindres recoins de la planète. Le mal, c’est la poisse qui nous colle à la peau et dont il est impossible de s’extirper. Pour les non-croyants, le mal est une excuse toute faite pour rejeter l’idée d’un Créateur aimant et bon. Pour les croyants, le mal est un défi permanent, car ici-bas il reste un ennemi toujours présent. L’homme demande : « Mais où donc est Dieu et que fait-il ? »

Habaquq, qui est un prophète authentique de l’Éternel ne comprend pas pourquoi Dieu n’intervient pas pour punir ceux qui font le mal en toute impunité ; il écrit :

Jusques à quand, ô Éternel, appellerai-je à l’aide sans que tu entendes mon cri ? Jusques à quand devrai-je crier vers toi : à la violence ! sans que tu nous délivres (auteur) ? Pourquoi me fais-tu voir de telles injustices ? Peux-tu rester indifférent à nos tourments ? Je ne vois devant moi que ravage et violence, il y a des querelles, et des conflits surgissent (Habaquq 1.2-3).

L’Éternel entend son cri et lui montre ce qu’il prévoit dans la suite des temps. La prophétie de Sophonie est aussi une réponse à la prière d’Habaquq. Je continue de lire dans le premier chapitre du livre de Sophonie.

En ce temps-là, je fouillerai Jérusalem avec des torches et je châtierai tous les hommes qui se reposent sur leurs réserves comme un vin sur la lie, se disant en eux-mêmes que l’Éternel ne fait ni du bien ni du mal (auteur). Leurs richesses seront pillées, leurs maisons dévastées. Ils auront bâti des demeures mais ils n’y habiteront pas ; ils auront planté des vignobles mais ils n’en boiront pas le vin (Sophonie 1.12-13).

Ici, Dieu est représenté comme un veilleur de nuit devant qui nul ne peut se cacher. Cette image a inspiré des artistes du Moyen Âge qui font le portrait de Sophonie en le représentant comme l’homme à la lampe. C’est, à bien des égards, un bon tableau de l’homme, de son caractère et de sa mission.

Dans la loi de Moïse et le livre du Deutéronome on lit qu’avant que les Israélites partent au combat : « les officiers s’adresseront aux soldats en ces termes : “ Y a-t-il parmi vous quelqu’un qui vient de bâtir une maison et n’y a pas encore habité ? Qu’il rentre chez lui, pour qu’il ne meure pas au combat et qu’un autre n’y habite pas le premier. L’un d’entre vous a-t-il planté une vigne et n’en a pas encore cueilli les premiers fruits ? Qu’il rentre chez lui, pour qu’il ne meure pas au combat et qu’un autre ne recueille pas les premiers fruits de sa vigne. Y a-t-il quelqu’un qui se soit fiancé et qui n’ait pas encore épousé sa fiancée ? Qu’il rentre chez lui, pour qu’il ne meure pas au combat et qu’un autre n’épouse pas sa fiancée ” (Deutéronome 20.5-7).

Cependant, Sophonie dit que c’est exactement le contraire qui va se produire. Ceux qui ont bâti de belles maisons et planté des vignes n’en profiteront pas. Toutes les richesses dans lesquelles ils se confient seront la proie des Chaldéens. Quand ils les verront disparaître pillées par leurs ennemis, ils sauront que l’Éternel étend son règne jusque dans les affaires des hommes et que les menaces qu’il profère ne sont pas vaines. En cas de rébellion contre Dieu, la loi de Moïse a prévu une longue liste de malédictions. Je lis un passage du livre du Deutéronome :

Si un homme se fiance, un autre homme épousera sa fiancée ; si quelqu’un bâtit une maison, il ne s’y installera pas ; s’il plante une vigne, il n’en recueillera pas les fruits. Vos bœufs seront abattus sous vos yeux, et vous n’en mangerez pas la viande. Vos ânes seront volés devant vous et ne vous seront jamais restitués ; vos moutons et vos chèvres tomberont entre les mains de vos ennemis et personne ne viendra à votre secours. Vos fils et vos filles seront livrés à un peuple étranger (Deutéronome 28.30-32 ; comparez Lévitique 26.30-33).

Le prophète Michée a déjà averti les habitants de Jérusalem disant :

Vous sèmerez sans pouvoir moissonner ; vous presserez l’olive, mais sans vous frotter d’huile ; vous foulerez les grappes, sans en boire le vin (Michée 6.15).

Ce châtiment a été infligé aux Israélites du royaume des X tribus du Nord. Le prophète Amos l’a prophétisé leur disant :

Puisque vous exploitez le pauvre, et que vous lui prenez du blé de sa récolte, à cause de cela, les maisons en pierres de taille que vous avez bâties, vous ne les habiterez pas. Ces vignes excellentes que vous avez plantées, vous ne boirez pas de leur vin (Amos 5.11).

Comme les Israélites du Nord n’ont ni obéi à la Loi ni écouté les prophètes que l’Éternel leur envoyait, le jugement de Dieu a déferlé sur eux vague sur vague. Le même châtiment attend le royaume israélite du sud.

Verset 14

Je continue le texte de Sophonie.

Car voici qu’il est proche, le jour de l’Éternel, oui, ce grand jour est proche, il arrive à grands pas. Ô clameur amère du jour de l’Éternel. Le guerrier le plus brave poussera de grands cris (Sophonie 1.14 ; auteur).

Après avoir désigné ceux qui seront les victimes du jugement à venir, Sophonie répète que « le jour de l’Éternel » est proche (Sophonie 1.7). Dans les deux versets, le mot « proche » est en début de phrase afin de le mettre en valeur. En fait, « le jour de l’Éternel » est tellement proche qu’on perçoit déjà la clameur de sa venue. Quand Sophonie écrit sa prophétie, le jugement est effectivement très proche parce que Josias est le dernier des rois de Juda qui a le désir d’obéir à l’Éternel ; ses fils après lui sont tous mauvais et corrompus.

En 605 avant Jésus Christ, approximativement 25 ans après les oracles de Sophonie, Yehoyakim, roi de Juda, devient vassal de Babylone et l’élite des jeunes gens du royaume sont déportés. Huit ans plus tard, sous le règne de Yehoyakïn, Jérusalem est assiégée par Nabuchodonosor et au moins dix milles Juifs sont déportés. Enfin, dix ans plus tard, sous le règne de Sédécias, la ville sainte est à nouveau assiégée et cette fois-ci entièrement détruite. Quand Dieu exécutera avec un zèle infatigable le jugement de Juda, il sera tellement terrible que même le soldat le plus aguerri sera pris de panique et poussera des cris de désespoir.

Verset 15

Je continue le texte.

En effet, ce jour-là est un jour de colère, c’est un jour de détresse et de malheur, un jour de destruction et de désolation, un jour d’obscurité et d’épaisses ténèbres, c’est un jour de nuages et de brouillards épais (Sophonie 1.15).

Dans ce passage, il est question de la colère de l’Éternel et de son effet, d’abord sur les hommes, puis sur leurs possessions et enfin sur la nature. Le prophète Amos écrit :

Soyez-en sûr : le jour de l’Éternel sera jour de ténèbres et non pas de lumière ; oui, ce sera un jour d’obscurité profonde sans aucune clarté (Amos 5.20 ; comparez Habaquq 3.11).

Littéralement, Sophonie dit : « Jour de fureur, ce jour-là ». En latin, « jour de fureur » (Dies irae) est le titre d’un célèbre chant apocalyptique écrit à la fin du 12e siècle sur le thème de la colère de Dieu et du Jugement Dernier. Il est rattaché au texte liturgique catholique de la messe de Requiem. Verdi et Mozart ont aussi composé une musique qui exprime ce jour de fureur et l’ont incorporée dans leur requiem respectif.

À partir d’ici, chaque fois que Sophonie dépeint l’horreur du « jour de l’Éternel », il accumule les expressions les plus énergiques que possède la langue hébraïque. Ici, il utilise les mots : « colère, détresse, malheur, destruction, désolation, obscurité, épaisses ténèbres, nuages et brouillards épais ». Quand les hordes chaldéennes pénètrent dans Jérusalem pour conquérir, tuer et piller, les habitants sont réellement dans la plus grande détresse et le ciel est littéralement obscurci à cause de la fumée des maisons en feu.

Sophonie agrémente aussi sa description du « jour de l’Éternel » en s’inspirant des paroles des prophètes Ésaïe et Joël ; je les cite :

Poussez donc des cris de détresse, car il se rapproche à grands pas, le jour de l’Éternel, comme un fléau dévastateur déchaîné par le Tout-Puissant. C’est pourquoi tous les bras s’affaibliront et tout le monde perdra courage. Ils seront frappés d’épouvante, l’angoisse s’emparera d’eux, ils seront saisis de douleurs comme une femme qui enfante. Ils se regarderont avec stupeur les uns les autres, le visage embrasé. Voici venir le jour de l’Éternel, ce jour impitoyable, jour de fureur et d’ardente colère qui réduira la terre en un désert, et en exterminera les pécheurs (Ésaïe 13.6-9). Hélas, quel jour ! Le jour de l’Éternel approche ! Comme un fléau dévastateur déchaîné par le Tout-Puissant, il va venir (Joël 1.15). Tremblez, vous tous, habitants du pays, car il arrive le jour de l’Éternel, il est tout proche ! C’est un jour de ténèbres, un jour d’obscurité. C’est un jour de nuages et de nuées épaisses (Joël 2.1-2).

Verset 16

Je continue le texte de Sophonie.

Jour où retentiront la sonnerie du cor et des clameurs de guerre contre les villes fortes et les hautes tours d’angle (Sophonie 1.16).

Chez les Juifs, la sonnerie des trompettes annonce les fêtes (Nombres 29.1) ; elles sonnent l’alarme en cas d’attaque ennemie (Jérémie 4.5 ; Ézéchiel 33.4) ainsi que le signal d’aller au combat. Dans la Loi, Dieu dit :

Lorsque vous serez installés dans votre pays et que vous partirez en guerre contre un agresseur, vous ferez retentir un signal éclatant de vos trompettes, ainsi vous vous rappellerez à l’attention de l’Éternel votre Dieu, et vous serez délivrés de vos ennemis (Nombres 10.9).

Mais maintenant, l’Éternel a l’intention de faire exactement le contraire. Ce sont les trompettes des Chaldéens qui retentissent et donnent le signal de détruire Jérusalem, car c’est à l’ennemi que Dieu donne la victoire contre son peuple. Même les villes les mieux défendues sont la proie des Chaldéens et les hautes tours d’angle, les endroits les plus fortifiés, tombent sous les coups de l’ennemi. C’est en fait l’accomplissement de l’une des malédictions de la Loi. Dans le livre du Deutéronome, on lit :

Ils assiégeront vos villes jusqu’à ce que s’écroulent dans tout votre territoire les hautes murailles fortifiées dans lesquelles vous aurez mis votre confiance. Ils assiégeront toutes les villes du pays que l’Éternel votre Dieu vous donne (Deutéronome 28.52).

Verset 17

Je continue le texte.

Je plongerai les hommes dans la détresse, et, comme des aveugles, ils marcheront en tâtonnant (comparez Deutéronome 28.29 ; Job 15.14 ; Ésaïe 59.10) parce qu’ils ont péché contre moi, l’Éternel. Leur sang sera versé comme de la poussière et, comme des ordures, leurs corps seront jetés (Sophonie 1.17).

Ce verset est du genre très sanguinaire surtout que la phrase, « leurs corps seront jetés », peut aussi être traduite par « leurs entrailles seront répandues ». Les habitants hagards et terrorisés ne savent où aller pour échapper à leurs ennemis ; ils ne trouvent aucun refuge et leur sang est répandu comme si c’était de la vulgaire poussière sans valeur dont on se débarrasse (comparez 2Rois 13.7). Concernant la destruction de Jérusalem, dans le psaume 79, le psalmiste écrit :

Ô Dieu, les nations sont entrées dans ton héritage ; elles ont profané le temple de ta sainteté ; elles ont mis Jérusalem en ruines. Elles ont donné les corps de tes serviteurs en pâture aux oiseaux des cieux, la chair de tes bien-aimés aux bêtes de la terre. Elles ont répandu leur sang comme l’eau, à l’entour de Jérusalem, sans qu’il n’y eût personne  pour les ensevelir (Psaumes 79.1-3 ; OST).

Une fois encore nous sommes face au mal que nous regardons droit dans les yeux. Même si nous en connaissons l’origine, c’est un mystère que nous ne comprenons pas. Pourtant, Dieu n’est pas cruel car ce n’est pas dans sa nature. Cependant, sa sainteté et son sens de la justice l’obligent à punir et à extirper le péché partout où il se trouve, un peu comme un chirurgien scie, coupe, racle et taille dans un corps afin d’en extraire toutes les tumeurs cancéreuses. Ensuite, on administre au patient un poison aussi violent que le gaz moutarde, puis on le brûle avec divers rayons. On lui fait les pires misères comme dans un film d’horreur. Tout ça fait très mal, mais c’est nécessaire pour le bien du malade.

Il ne faut pas se voiler la face ; Dieu est obligé de juger le péché, tout péché, mon péché et j’ai des métastases partout, de la tête aux pieds, et toi aussi. Alors comment peut-on croire qu’une petite cérémonie avec de l’eau bénite, un peu d’encens, et le tout accompagné de quelques bonnes paroles à l’eau de rose, puisse effacer la putréfaction du péché ? Non, seul le sang du Christ a le pouvoir de faire disparaître cette pourriture qui nous colle à la peau, ou plutôt au cœur.

Verset 18

Je finis maintenant de lire le chapitre premier du livre de Sophonie.

Leur argent et leur or ne pourront les sauver au jour de la colère de l’Éternel, lorsqu’il consumera la terre tout entière par le feu de son amour bafoué (Sophonie 3.8). Car il provoquera – et ce sera épouvantable – la destruction totale de tous ceux qui habitent sur la terre (Sophonie 1.18).

Sophonie termine sa description du châtiment à venir du royaume de Juda en l’élargissant à toute la terre. La boucle est bouclée parce que c’est aussi en annonçant un jugement universel qu’il a commencé sa prophétie disant :

Je vais tout balayer de la surface de la terre, l’Éternel le déclare (Sophonie 1.2).

Si Dieu manifeste ainsi sa colère c’est parce qu’il refuse que l’honneur et la dévotion qui lui sont dus soient attribués à un autre, c’est-à-dire aux idoles quelles qu’elles soient.

Le jour du jugement, les richesses ne servent à rien car l’ennemi ne peut pas être acheté. Cette vérité est illustrée par les Mèdes qui tout d’abord s’allient aux Chaldéens pour mettre fin à l’empire assyrien, mais qui plus tard, se rangent aux côtés des Perses pour détruire Babylone. Ésaïe écrit :

Je vais susciter contre eux (les Chaldéens) les Mèdes qui ne font pas cas de l’argent et qui font fi de l’or (Ésaïe 13.17).

Parlant des richesses des habitants de Jérusalem, le prophète Ézéchiel écrit :

Ils jetteront dehors leur argent, dans les rues, et considéreront leur or comme souillé, car ni l’argent ni l’or ne pourront les sauver au jour de la colère de l’Éternel, ni apaiser leur faim ; ils ne satisferont aucun de leurs désirs, car c’est l’argent et l’or qui les ont fait tomber dans le péché. Ils ont mis leur orgueil dans leurs parures magnifiques et ils s’en sont servis pour fabriquer des idoles abominables et exécrables. C’est pourquoi tout cela je le rendrai impur : je le donnerai à des étrangers pour qu’ils le pillent, comme butin aux méchants de la terre qui viendront souiller tout cela (Ézéchiel 7.19-21).

Après avoir décrit « le jour de l’Éternel grand et terrible » qui effacera le royaume de Juda en tant que nation, Sophonie amène finalement ses auditeurs à l’écouter et à suivre ses directives. Car le but du prophète n’est pas de terroriser et de réduire ses contemporains au désespoir mais de les inciter à se repentir de leurs fautes et à obéir à la loi de leur Dieu.

Chapitre 2

Verset 1

Je commence de lire le chapitre deux.

Rassemblez-vous, regroupez-vous, ô vous, gens sans vergogne (Sophonie 2.1).

L’expression traduite par « gens sans vergogne » est insultante parce que le mot hébreu pour « gens »  (goï) est un terme méprisant qui désigne les païens ; c’est dire ce que Dieu pense des Israélites. Pourtant, l’Éternel aime son peuple et désire toujours être son Dieu mais ces « gens » le répugnent car ils sont abominables par leurs fautes, leur insensibilité aux péchés et par l’absence de toute honte malgré leur état spirituel délabré. Les habitants de Jérusalem en particulier sont descendus au même niveau que les païens, voire même plus bas encore, mais ils ne se sentent pas gênés le moins du monde. En fait, ils sont satisfaits de leur présente condition et n’aspirent à rien d’autre.

Cependant, Sophonie lance un appel au pays tout entier et surtout à Jérusalem ; il demande à tous de se rassembler en masse devant le temple et d’invoquer Dieu dans un acte de repentance nationale. C’est le dernier appel car une fois le portique fermé, le prochain départ est pour la destruction. C’est la dernière opportunité de se soumettre à Dieu et à sa Loi, après quoi, place au châtiment terrible qui a été décrit.

Verset 2

Je continue le texte.

Repentez-vous gens sans vergogne avant que le décret soit émis et que le jour de l’Éternel passe comme la bale au vent, avant que vienne sur vous l’ardeur de la colère de l’Éternel, avant que vienne sur vous le jour de la colère de l’Éternel (Sophonie 2.2 ; auteur).

C’est l’état d’urgence. En répétant trois fois « avant que », le prophète souligne que la situation est très grave.

Lors de la prédication du prophète Jonas, la ville de Ninive comprend tout de suite quels sont les enjeux, et du plus petit au plus grand, tous prennent le sac et la cendre en signe de repentance. Il est impératif que le royaume de Juda fasse de même et s’humilie car le jour de la colère de l’Éternel se rapproche rapidement. Si les Israélites persistent dans leur rébellion et ne se repentent pas, alors, aussi facilement et aussi vite que le vent emporte la bale du grain battu, « le jour de la colère de l’Éternel » les atteindra. Comme un terrible ouragan, rien ne pourra l’arrêter dans sa course et il ne laissera derrière lui que désolation et destruction.

Heureusement, avec Dieu il y a toujours de l’espoir. Le prophète Ésaïe écrit :

Venez et discutons ensemble, dit l’Éternel : si vos péchés sont rouges comme de l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que la neige. Oui, s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront aussi blancs que la laine (Ésaïe 1.18).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 03 2024

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