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26 mai 2026

1 Jean 4.1-3

Chapitre 4

Introduction

Un jour, alors qu’Isaac Newton (1646-1727) se repose dans son jardin à l’ombre d’un pommier, une pomme se détache de l’arbre et tombe à ses pieds. Pourquoi, se demande-t-il alors, les objets vont toujours dans la même direction de haut en bas ? Après un moment de réflexion, il s’exclame : « Eureka ! », car il vient de découvrir la théorie de la gravitation. Plus tard, au milieu du 19e siècle, « Euréka » devient aussi le cri d’exaltation des chercheurs d’or de Californie au moment où ils trouvent une pépite. Cependant, les prospecteurs comprennent très vite que tout ce qui brille n’est pas or, car dans les lits des rivières et dans les carrières, on trouve aussi des bouts dorés de pyrite qui n’ont aucune valeur. En général, les mineurs expérimentés sont capables de distinguer le faux au simple coup d’œil, mais quand ils ont un doute, ils mordent la pépite et s’ils arrivent à la croquer c’est de l’or car la pyrite est plus dure que l’émail de la dent.

Les croyants sont souvent dans une situation analogue aux prospecteurs de minerais précieux car ils sont confrontés à divers enseignements qui sont présentés comme la vérité, mais le sont-ils vraiment ? Ils doivent donc apprendre à différentier la vraie doctrine de la fausse en la testant.

La pyrite spirituelle n’est pas nouvelle, depuis la nuit des temps on la trouve partout. Elle a été inventée par Satan qui l’a présentée à nos premiers parents Adam et Ève, et qui réussit à la faire passer pour de l’or véritable. Par la suite, les faux prophètes se multiplient comme des punaises de lit (cimex lectularius). Aussi bien l’Ancien que le Nouveau Testament est rempli de mises en garde contre les faux prophètes et leurs enseignements pervers. Ces avertissements ont pour but d’exhorter le peuple de Dieu à reconnaître et à se détourner des mensonges et de l’idolâtrie pour embrasser la vérité de Dieu (Matthieu 7.15 ; 24.4, 5, 11, 24 ; Actes 20.29 ; Romains 16.17, 18 ; 2Pierre 2.1-3 ; 1Jean 2.18-24 ; Jude 4-19). Les croyants doivent user de discernement s’ils ne veulent pas être semblables à des « petits enfants ballottés comme des barques par les vagues et emportés çà et là par le vent de toutes sortes d’enseignements, à la merci d’hommes habiles à entraîner les autres dans l’erreur » écrit l’apôtre Paul aux Éphésiens (4.14). Et aux Thessaloniciens, il dit :

Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon, et gardez-vous de ce qui est mauvais, sous quelque forme que ce soit (1Thessaloniciens 5.21-22).

Quand Satan s’attaque à la vérité, il jette toujours le discrédit sur la Parole de Dieu de trois manières différentes ; c’est ce qu’il a fait avec Adam et Ève. Dans la Genèse, on lit que l’Éternel avait dit à l’homme :

Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras (Genèse 2.16-17 ; NEG).

Satan arrive alors dans le jardin d’Éden et tout de suite il commence par semer le doute sur la Parole de Dieu en demandant :

Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? (Genèse 3.1 ; NEG).

Ensuite et deuxièmement, il contredit carrément ce que Dieu dit en affirmant :

Vous ne mourrez pas du tout ! (Genèse 3.4 ; SER).

Enfin et troisièmement, il déforme la Parole de Dieu disant :

Vous serez comme des dieux qui connaissent le bien et le mal (Genèse 3.5 ; SER).

Depuis, Satan et ses hordes démoniaques mènent une campagne incessante de désinformation, de déni et de suspicion de la vérité de Dieu. Dans sa seconde épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :

Si notre évangile demeure “ voilé ”, il ne l’est que pour ceux qui vont à la perdition, pour les incrédules. Le dieu de ce monde a aveuglé leur esprit et les empêche ainsi de voir briller la lumière de la Bonne Nouvelle qui fait resplendir la gloire du Christ, lui qui est l’image de Dieu (2Corinthiens 4.3-4).

Toute idéologie, philosophie, opinion ou religion qui n’est pas conforme à la vérité des Écritures fait partie de l’agenda de Satan. Pour cette raison, il est crucial que les croyants sachent qu’ils sont engagés dans une lutte âpre contre un adversaire impitoyable et insaisissable. Aux Éphésiens, l’apôtre Paul écrit :

Nous n’avons pas à lutter contre des êtres de chair et de sang, mais contre les Puissances, contre les Autorités, contre les Pouvoirs de ce monde des ténèbres, et contre les esprits du mal dans le monde céleste (Éphésiens 6.12).

La meilleure façon de combattre les forces démoniaques est d’utiliser la Parole de Dieu pour mettre en lumière leurs mensonges, c’est-à-dire toutes les formes de tromperie qui abondent dans tous les domaines de la vie : moral, politique, spirituel, social, familial, économique, éducatif, scientifique, les loisirs et distractions, et je suis sûr que j’en oublie. Les fausses valeurs et les croyances en trompe-l’œil sont aussi nombreuses que les feuilles mortes qui jonchent les chemins forestiers en automne. Il faut donc tout examiner et scruter avec l’Esprit de vérité en le passant au crible de la Parole de Dieu.

L’apôtre Jean sait que ses lecteurs sont la cible des attaques de faux prophètes. Pour les protéger, il leur recommande de mettre à l’épreuve ceux qui disent enseigner la vérité.

Verset 1

Je commence de lire le chapitre quatre de la première épître de Jean.

Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits pour savoir s’ils viennent de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont venus dans le monde (1Jean 4.1 ; auteur).

Littéralement, ces « faux prophètes » sont « sortis dans le monde », ce qui désigne probablement les mêmes personnes dont il a dit qu’elles étaient sorties de l’Église (2.19).

Jean a déjà appelé ses lecteurs « mes enfants et mes frères », il s’adresse maintenant à eux comme « ses bien-aimés ». Jean aime tendrement ses lecteurs et tient à leur dire. C’est aussi parce qu’il les aime qu’il les met en garde contre « les faux prophètes ».

Après avoir décrit l’action du Saint-Esprit chez les vrais croyants (1Jean 3.24), Jean parle maintenant de l’œuvre des mauvais esprits chez les prophètes de mensonge ainsi que de leurs faux enseignements.

La forme impérative du verbe « se fier à » avec la particule négative peut aussi être traduite par « cessez de vous fier à », interdisant alors une action en cours. Ceux qui acceptent aveuglement ce que racontent les faux prophètes doivent mettre « le holà » immédiatement et comparer ce qu’ils entendent avec l’enseignement qu’ils ont reçu « au commencement » (1Jean 1.1 ; 2.24 ; Galates 1.8-9).

Jean exhorte ses lecteurs en disant : « éprouvez les esprits pour savoir s’ils viennent de Dieu ». En grec, le verbe « éprouvez » (dokimazete) est à l’impératif. Au premier siècle, ce mot fait partie du vocabulaire du « service essai qualité » de la métallurgie. Il signifie « tester la pureté et la résistance d’un métal ». Les croyants doivent constamment évaluer ce qu’ils voient et entendent à la lumière des Écritures (Proverbes 6.23 ; 2Timothée 3.16, 17). Puisque la Parole de Dieu est l’étalon de mesure de la vérité, c’est la principale et la première ligne de défense contre les fausses croyances (Hébreux 4.12).

Jean a déjà beaucoup insisté sur la nécessité pour les croyants de s’aimer entre eux, mais encore faut-il que cet amour ne soit pas aveugle et donc garde les yeux grands ouverts. Aux Philippiens, l’apôtre Paul écrit :

Ce que je demande dans mes prières, c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des choses les meilleures… (Philippiens 1.9-10 ; NEG).

Ce n’est pas parce quelqu’un s’exclame : « Seigneur, seigneur », qu’on doit automatiquement lui faire confiance et lui offrir logis et couvert, car il se peut qu’il soit plus dangereux qu’un serpent à sonnettes à cause du poison qu’il distille.

Étant donné que les mauvais esprits sont maîtres dans l’art de tromper, les croyants doivent être sur le qui-vive en examinant de près tout message qu’ils entendent et qui demande un changement de croyance ou de comportement de leur part. Tout esprit ne vient pas de Dieu et le croyant ne doit pas se fier les yeux fermés à ceux qui prétendent parler de sa part et il faut bien faire la distinction entre le Saint-Esprit et l’esprit de mensonge.

Pour ce qui est des non-croyants, ils sont hors course et faciles à berner parce qu’ils n’ont aucun point de repère solide. Aux Éphésiens, l’apôtre Paul dit :

Ils ont l’intelligence obscurcie et sont étrangers à la vie que Dieu donne, à cause de l’ignorance qui est en eux et qui provient de l’endurcissement de leur cœur (Éphésiens 4.18).

Comme je le dis quelques fois, les incrédules sont très crédules et prêts à croire n’importe qui et n’importe quoi tout simplement parce qu’ils n’ont aucune référence avec laquelle évaluer tous les sons de cloche qu’ils peuvent entendre. Ils sont donc très vulnérables à toutes les formes de mensonge dans n’importe quel domaine de la vie. Par contre, les croyants qui ont l’Esprit de Dieu en eux, qui croient en la vérité des Écritures ne devraient pas se laisser embrigader par des imposteurs, qu’ils soient spirituels ou autres.

Comme je l’ai dit, Satan élabore des mensonges qui vont à l’encontre de l’enseignement des Écritures, mais comme il est de nature sournoise, il travestit la vérité en y introduisant un peu d’erreur, pas trop mais juste assez pour tromper les naïfs. Cette stratégie est généralement beaucoup plus efficace et destructive qu’une contradiction flagrante de la Parole de Dieu. L’apôtre Paul fait état de cette sorte de subterfuge dans sa seconde épître aux Corinthiens quand il écrit :

Satan lui-même ne se déguise-t-il pas en ange de lumière ? Il n’est donc pas surprenant que ses agents aussi se déguisent en serviteurs de ce qui est juste… (2Corinthiens 11.14-15).

Satan est un adepte du stratagème du cheval de Troie ; il introduit des faux prophètes dans les assemblées chrétiennes et une fois à l’intérieur, par des mensonges, ils neutralisent les croyants faibles en créant ce que Pierre dans sa seconde épître appelle « des sectes destructrices » (2Pierre 2.1 ; auteur) qui divisent l’église, l’affaiblissent et arrivent parfois même à la faire disparaître. C’est ce qui est arrivé aux églises d’Afrique du Nord, notamment en Égypte, et aux églises d’Asie Mineure, la Turquie actuelle.

Au second siècle de notre ère, le grand essor du gnosticisme fait de gros dégâts dans les églises, par contre les persécutions contre les chrétiens ont un effet purificateur. Voyant que sa stratégie de verser le sang des chrétiens affermit et multiplie les églises, Satan change son fusil d’épaule. Au 4e siècle (313), l’empereur romain Constantin (274-337) proclame l’édit de Milan qui octroie la liberté religieuse. Il se fait baptiser, ce qui à ses yeux signifie qu’il est désormais chrétien, et il ordonne à ses légions d’en faire autant. Les païens comprennent très vite qu’ils ont tout intérêt à devenir chrétiens comme l’empereur en se faisant baptiser. Oui, mais ils ne renoncent pas pour autant a leurs pratiques idolâtres. Voulant alors accommoder les sensibilités païennes, les responsables ecclésiastiques diluent la doctrine chrétienne dans une marre de paganisme ; un point pour Satan.

Versets 2-3

Je continue le texte de 1Jean.

À ceci reconnaissez l’esprit de Dieu : tout esprit qui confesse Jésus Christ venu dans la chair est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus, n’est pas de Dieu, c’est celui de l’antichrist, dont vous avez appris qu’il vient, et qui maintenant est déjà dans le monde (1Jean 4.2-3 ; SER).

Peu de gens disent du mal de Jésus, même les musulmans le considèrent comme un grand prophète. En Occident, la plupart de nos contemporains considèrent que c’est un homme remarquable, un génie religieux, et qu’il ne méritait pas de mourir sur une croix comme un vulgaire criminel. Tout ça c’est bien gentil mais si le Jésus qui est né à Bethléhem et mort sur la croix n’est pas le Fils de Dieu, il fut un grand homme comme il y en a eu beaucoup et c’est tout. Mais les Écritures enseignent le contraire. De toute éternité, le plan de Dieu est que son Fils viendra en personne pour sauver l’humanité. Dans sa première épître, l’apôtre Pierre écrit :

Vous avez été rachetés par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache ; il a été désigné d’avance, avant la fondation du monde… (1Pierre 1.19-20 ; SER ; comparez Apocalypse 13.8).

Les prophètes de l’Ancien Testament ont annoncé sa venue. Ésaïe écrit :

Pour nous un enfant est né, un fils nous est donné. Et il exercera l’autorité royale, il sera appelé Merveilleux Conseiller, Dieu fort, Père à jamais et Prince de la Paix (Ésaïe 9.5).

« L’enfant » est Jésus né à Bethléhem, « le fils » est la seconde personne de la Trinité, et tous les titres mentionnés par Ésaïe seront portés par Jésus quand il régnera sur terre pendant mille ans en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

Dans tous ses écrits, quand Jean présente la personne de Jésus, il est très rigoureux. Dès les premières lignes de son évangile, il dit :

Au commencement était celui qui est la Parole de Dieu. Il était avec Dieu, il était lui-même Dieu. Au commencement, il était avec Dieu. Tout a été créé par lui ; rien de ce qui a été créé n’a été créé sans lui. En lui résidait la vie, et cette vie était la lumière des hommes. – Celui qui est la Parole est devenu homme et il a vécu parmi nous. Nous avons contemplé sa gloire, la gloire du Fils unique envoyé par son Père : plénitude de grâce et de vérité ! (Jean 1.1-4, 14).

Le besoin qu’éprouve Jean d’affirmer que « tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu dans la chair est de Dieu, et tout esprit qui ne confesse pas Jésus, n’est pas de Dieu » peut paraître bizarre parce qu’à première vue ça ressemble à une lapalissade ; évidemment que Jésus est né dans le monde autrement on ne parlerait pas de lui. Mais ce n’est pas ce que dit l’apôtre, car et comme je l’ai dit dans l’introduction, quand Jean écrit cette épître, deux hérésies principales qui rejettent l’incarnation de Dieu fait homme, ont déjà fait leur chemin dans les assemblées chrétiennes et commencent à faire des ravages.

La première de ces hérésies est prônée par un certain Cérinthe, contemporain de l’apôtre Jean. Il enseigne que Jésus n’est qu’un homme et que le Christ divin est descendu sur lui à son baptême et l’a quitté avant la crucifixion.

La seconde hérésie est répandue par ceux qu’on appelle « Docétistes » ; ils disent que le corps de Jésus n’était pas réel et physique, mais en avait seulement l’apparence. Fort de cet arrière-plan, on comprend la pertinence de la déclaration solennelle de Jean. Ceux qui ne croient pas que Jésus est né d’une vierge, qu’il est Dieu fait homme et rejettent sa divinité, ont en eux l’esprit de l’Antichrist. Il faut que l’homme Jésus qui est né de Marie, qui est mort sur la croix et qui est ressuscité puis monté aux cieux, soit le Christ, la seconde personne de la Trinité.

Le Jésus qui sur terre ressemblait à n’importe quel autre rabbin juif, est tellement Dieu (Jean 1.18 ; 5.23 ; 20.28 ; Colossiens 2.9 ; Hébreux 1.8) qu’au ciel notre relation avec Dieu sera avec lui. Nous serons sans doute conscients du Père et du Saint-Esprit, un peu comme nous le sommes aujourd’hui, mais nous ne verrons que Jésus. Ce qui me conduit à penser ainsi est son enseignement sur son étroite union avec le Père. Je lis trois passages tirés de l’évangile selon Jean :

Moi et le Père, nous ne sommes qu’un (Jean 10.30 ; TOB). […] laissez-vous au moins convaincre par mes œuvres, pour que vous reconnaissiez et que vous compreniez que le Père est en moi et que je suis dans le Père (Jean 10.38). Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Et maintenant déjà vous le connaissez, vous l’avez même vu. Philippe intervint : –Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffira. –Eh quoi, lui répondit Jésus, après tout le temps que j’ai passé avec vous, tu ne me connais pas encore, Philippe ! Celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment peux-tu dire : “ Montre-nous le Père ” ? (Jean 14.7-9).

Je ne suis pas sûr que tous les chemins mènent à Rome, par contre je sais que toutes les croyances ne conduisent pas au royaume des cieux. Toutes les religions, qu’elles soient monothéistes ou polythéistes, n’ont pas le même Dieu. C’est l’Éternel qui est le Créateur et le seul vrai Dieu, mais aucun rite religieux ne permet de s’approcher de lui. Jean rapporte que Jésus dit :

Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi (Jean 14.6 ; LSG). Si quelqu’un vous écoute, c’est moi qu’il écoute, si quelqu’un vous rejette, c’est moi qu’il rejette. Or, celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé (Luc 10.16).

Le Jésus-Christ que nous présente le Nouveau Testament est le seul intermédiaire entre le Dieu trois fois saint grand et terrible, et la créature pécheresse et coupable que je suis qui est sous la colère de Dieu. L’apôtre Paul dans sa première lettre à Timothée, et Luc dans le livre des Actes écrivent respectivement :

Il y a un seul Dieu, et de même aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, un homme : Jésus-Christ (1Timothée 2.5). C’est en lui seul que se trouve le salut (Actes 4.12).

Toute proclamation, qu’elle soit d’ordre religieux ou philosophique, qui ne déclare pas ouvertement que Jésus est le Christ, le Messie, et la seconde personne de la Trinité fait homme, n’est pas de Dieu mais c’est l’esprit de l’antichrist.

Nous savons que « des faux christs » (Matthieu 24.5) et un homme qui sera « l’Antichrist » doivent venir (2Thessaloniciens 2.3-4, 8-9), mais son esprit (1Jean 2.18, 22) a toujours été présent dans le monde et il se manifeste par le mensonge qui se cache derrière une religion, une hérésie aberrante, une théorie philosophique et fumeuse, ou encore une sommité scientifique en blouse blanche. Entre les adorateurs de l’oignon et le bouddhisme tibétain, il y a de la marge, mais il en faut pour tous les goûts car Satan ne voudrait surtout pas que quelqu’un ne trouve pas ce qui lui convient.

Pourtant, aussi différentes que soient toutes les croyances, elles ont en commun d’être fausses car elles nient et rejettent la vraie nature de Jésus-Christ. Par contre, ceux qui savent qui est véritablement Jésus et qui ont compris la signification de son sacrifice possèdent l’Esprit de la vérité.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 19 2024

Émission du jour | Esther 8.1-17

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