Ruth 4.9-20
Chapitre 4
Introduction
Tous les soirs à la télé et ça ne manque jamais, on entend parler de gens qui ont subi un coup dur, un drame qui a pu survenir à cause d’une faute personnelle, d’un accident, de la maladie, d’un mauvais concours de circonstances et même de la malchance. Parfois une tuile vous tombe sur la tête sans raison apparente; c’est comme ça et ce n’est pas juste. Pourtant, il arrive aussi qu’avec le temps le tranchant du malheur ou de la catastrophe s’émousse et que la douleur s’éteigne parce que la chance sourit. Tout commence par une famine dans la région de Bethlehem. Elimélek fait ses bagages et avec sa femme et se deux fils, il part s’installer dans Moab, le pays voisin. Le malheur frappe et les soutiens de famille meurent. Noémi et Ruth, toutes deux veuves retournent alors au pays mais à son arrivée Noémi dit :
– Ne m’appelez plus Noémi (L’heureuse), appelez-moi Mara (L’affligée), car le Tout-Puissant m’a beaucoup affligée. Je suis partie d’ici comblée, et l’Eternel m’y fait revenir les mains vides (Ruth 1.20-21).
Ce n’est pas faux, mais Dieu intervient au travers de circonstances favorables et Booz, un parent éloigné riche et bon, décide devant les responsables de la cité de prendre ces deux femmes à charge. Je continue à lire dans le chapitre 4 du livre de Ruth.
Versets 9-10
Alors Booz déclara aux responsables et à tous ceux qui étaient là : — Vous êtes témoins aujourd’hui que j’ai acquis de la main de Noémi tout ce qui appartenait à Élimélek et tout ce qui était à Kilyôn et à Mahlôn. De ce fait, je prends aussi pour femme Ruth la Moabite, la veuve de Mahlôn, pour susciter au défunt une descendance qui recevra son héritage et pour que son nom ne disparaisse pas dans son lignage et dans sa ville natale. Vous en êtes témoins aujourd’hui (Ruth 4.9-10).
Booz appelle les notables à être témoins d’un double fait. D’une part, le parent le plus proche de Noémi a officiellement refusé de prendre Ruth pour femme, renonçant par la même, aux propriétés de la famille d’Élimélek. Cette démission lui vaut le titre peu honorable de : « le déchaussé ». Maintenant donc, la balle est maintenant dans le camp de Booz qui vient en second, qui fait valoir son droit de lévirat et s’approprie le tout. C’est ainsi que cet homme généreux et au cœur tendre honore les morts de la famille d’Élimélek. Il est prêt à subvenir aux besoins des veuves et à leur donner une postérité quitte à écorner son héritage propre. Il a compassion des vivants, de ces deux femmes démunies et sans soutien. En retour, l’Éternel a béni Booz et l’a élevé en le plaçant, lui, Ruth et leur fils Obed qui naîtra, dans la généalogie du Messie.
Verset 11
Je continue.
Alors tous ceux qui se trouvaient à la porte et tous les responsables dirent : — Oui : nous en sommes témoins ! Que l’Éternel rende la femme qui entre dans ta famille semblable à Rachel et à Léa qui, à elles deux, ont donné naissance à tout le peuple d’Israël ! Puisses-tu toi-même prospérer à Éphrata et devenir célèbre à Bethléhem ! (Ruth 4.11).
Éphrata est un autre nom pour le village de Bethléhem. Ses responsables se proclament les heureux témoins de cette transaction publique et officielle qui vient d’avoir lieu. Ils reconnaissent que ce rachat des propriétés d’Élimélek et de la veuve Ruth est très honorable et déclarent Booz héritier légitime d’Élimélek, donc de ses fils Mahlôn et de Kilyôn. Le premier enfant mâle de Ruth sera déclaré fils d’Élimélec et perpétuera le nom du défunt. Pendant toutes ces discussions, d’autres gens se sont rassemblés autour des témoins officiels ; ils confirment eux aussi la légalité de la transaction et joignent leur bénédiction à celle des anciens. On souhaite bien sûr la naissance de plus d’un enfant. Booz sera récompensé pour sa générosité si Ruth lui donne de nombreux fils car ils augmenteront son prestige et sa prospérité.
Rachel et Léa étaient sœurs et furent les femmes de premier rang du patriarche Jacob. Elles étaient jalouses l’une de l’autre, mesquines et de farouches rivales. Etant donné que leur prestige dépendait du nombre de fils qu’elles engendraient, chacune donna à Jacob sa servante particulière comme ventre porteur pour ainsi dire, afin d’obtenir par son intermédiaire davantage d’enfants. Je sais que cela semble bizarre mais à cette époque on ne pratiquait pas l’insémination artificielle. Cette histoire est racontée dans le livre de la Genèse. Quoi qu’il en soit, ces femmes à elles quatre conçurent les 12 fils de Jacob de qui est issu le peuple d’Israël. Cependant, Rachel était d’abord stérile comme Ruth l’a été jusqu’à présent. Les deux épouses moabites des deux fils de Noémi n’ont pas eu d’enfant, ni l’une ni l’autre, alors que la famille habitait le pays de Moab. Il est plus que probable que c’était là un jugement divin contre Élimélek sans que le texte ne le dise vraiment. Dans notre histoire, Ruth va donner naissance à la lignée du roi David qui avec ses descendants, jouera un rôle de premier plan dans l’histoire d’Israël et de la rédemption puisque Jésus a Ruth pour aïeule.
Verset 12
Je continue.
Que l’Éternel t’accorde, par cette jeune femme, une descendance aussi nombreuse que celle de Pérets, le fils que Tamar a donné à Juda (Ruth 4.12).
Les descendants de Pérets s’étaient installés à Bethléhem et Booz est de sa lignée. Les notables mentionnent cet ancêtre, parce que sa naissance, qui est racontée dans le livre de la Genèse, fut elle aussi liée à l’application de la loi du lévirat que Juda avait refusé à sa belle-fille Tamar en ne lui donnant pas son troisième fils. Mais Tamar qui avait plus d’un tour dans son sac, s’est alors déguisée en prostituée pour se faire mettre enceinte par son beau-père Juda (Genèse 38.15-30). C’est pas très édifiant mais ça ferait un bon film.
La prière des responsables du village déclare que les enfants sont un don de l’Éternel, ce que bien des passages de l’Ancien Testament l’affirment aussi. Le Psalmiste écrit :
Des fils : voilà bien l’héritage que donne l’Éternel, oui, des enfants sont une récompense (Psaumes 127.3).
Nul ne se doutait alors que cette union entre Booz et Ruth allait donner la lignée d’où naîtrait le plus grand roi d’Israël, et un jour, sous forme humaine, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs en la personne de Jésus-Christ.
Verset 13
Je continue.
C’est ainsi que Booz prit Ruth pour femme. Lorsqu’il se fut uni à elle, l’Éternel accorda à Ruth de devenir enceinte, et elle donna naissance à un fils (Ruth 4.13).
Le passage indique clairement que Dieu est intervenu afin que Ruth devienne enceinte. C’est, peut-on dire, une naissance miraculeuse qui préfigure celle qui aura lieu dans une étable, également à Bethléem, environ 11 siècles plus tard. Ce sera le premier Noël. La malédiction qui pesait sur la famille d’Élimélek est désormais levée.
Verset 14
Je continue.
Les femmes de Bethléhem dirent à Noémi : — Béni soit l’Éternel qui ne t’a pas privée d’un soutien de famille ! Que son nom devienne célèbre en Israël ! (Ruth 4.14).
La lignée de Booz et celle d’Élimélek se croisent avec la naissance du fils de Ruth et de Booz. Cet enfant est béni par les femmes de Bethléhem, et il deviendra effectivement célèbre puisque comme je l’ai déjà dit, il est le grand-père du roi David et fait partie de la généalogie du Christ. C’est Noémi qu’on félicite; désormais elle n’est plus affligée car elle a un fils qui perpétuera le nom de son mari Élimélek.
À partir d’ici, commence la conclusion du livre qui est le pendant de l’introduction. Au début de l’histoire, Noémi est dans un dénuement total et une grande détresse. À partir de maintenant, sa vie sera faite de joie dans l’abondance. Les femmes de Bethléhem, qui avaient été témoins de sa misère lorsqu’elle arriva au village en compagnie de Ruth, rendent maintenant gloire à l’Éternel pour avoir pris soin d’elle en lui donnant un fils.
Verset 15
Je continue.
Il te rendra une raison de vivre et prendra soin de toi dans tes vieux jours, puisque c’est ta belle-fille qui t’aime qui t’a donné ce petit-fils. Elle vaut mieux pour toi que sept fils (Ruth 4.15).
Les femmes de Bethléhem ne tarissent pas d’éloges sur Ruth, la déclarant avoir plus de valeur que 7 fils, ce qui était pourtant le comble de la bénédiction en Israël. Il est vrai que dès le début de l’histoire, cette femme moabite a eu une conduite exemplaire et digne de louanges. Humainement parlant, c’est bien grâce à elle que l’histoire a un dénouement heureux et que ces deux veuves retrouvent le bonheur. Heureusement que Dieu veillait, car Noémi avait fait tout ce qui était en son pouvoir afin de décourager Ruth de l’accompagner en Israël.
Verset 16
Je continue.
Noémi prit le nouveau-né et le serra sur son cœur. C’est elle qui se chargea de l’élever. Les voisines s’écrièrent : — Noémi a eu un fils ! Et elles lui donnèrent le nom d’Obed. Obed fut le père d’Isaï et le grand-père de David (Ruth 4.16).
On rend hommage à Ruth mais ici c’est Noémi qui est le personnage central du récit. Le nouveau-né est sa nouvelle raison de vivre et le soutien moral de sa vieillesse. En le serrant sur son cœur, Noémi fait un geste symbolique qui signifie qu’elle l’adopte et devient sa gouvernante, et c’est bien ce que les voisines comprennent.
Son nom « Obed » est un diminutif de Obadia qui signifie : « le serviteur du Seigneur », un nom riche de sens puisque c’est le grand-père de David. La mention de ce célèbre roi est le point d’orgue du récit. Le livre de Samuel rapporte qu’un jour et alors qu’il était poursuivi à mort par le roi Saül, David est allé demandé l’hospitalité pour ses parents au roi de Moab. Je lis ce passage :
Plus tard, David se rendit de là à Mitspé de Moab et il dit au roi de Moab : – Permets, je te prie, à mon père et à ma mère de venir se réfugier chez vous jusqu’à ce que je sache ce que Dieu fera pour moi. Il amena donc ses parents auprès du roi de Moab, et ils restèrent chez lui tout le temps que David passa dans son refuge fortifié (1 Samuel 22.3-4).
Le roi de Moab ne portait pas les Israélites dans son cœur, mais il a très probablement répondu favorablement à la requête de David à cause de la relation filiale qui liait sa famille aux Moabites par Ruth. A-t-elle connu son arrière petit-fils David ? Aucun texte ne le dit.
C’est Obed qui sera donc l’héritier de la famille d’Élimélek. Noémi a vu mourir son mari puis ses deux propres fils et n’avait plus la possibilité d’en avoir d’autres. Heureusement et grâce à Dieu, elle a obtenu un nouveau fils par l’intermédiaire de Ruth et du parent rédempteur qui a prouvé sa valeur en accomplissant le devoir du lévirat.
Au début du livre, lorsque Booz a montré de la bienveillance envers Ruth, il l’a béni disant :
Que l’Éternel te récompense pour ce que tu as fait et que le Dieu d’Israël, sous la protection duquel tu es venue t’abriter, t’accorde une pleine récompense ! (Ruth 2.12).
Il ne savait pas alors qu’il serait lui-même la réponse humaine à sa propre prière.
Versets 18-20
Le livre se termine par un appendice qui est une généalogie. Je la lis.
Voici la liste généalogique de Pérets : Pérets eut pour fils Hetsrôn, qui eut pour fils Ram, qui eut pour fils Amminadab, qui eut pour fils Nahchôn, qui eut pour fils Salma, qui eut pour fils Booz, qui eut pour fils Obed, qui eut pour fils Isaï, qui eut pour fils David (Ruth 4.18-20).
Cette liste sélective qui relie Pérets à David comprend 10 noms. La généalogie n’est complète qu’entre Booz et David. Hetsrôn est l’un des fils de Juda qui est descendu en Égypte avec Jacob (Genèse 46:12). D’après le livre de l’Exode (6:23), nous savons qu’Amminadab était le beau-père du grand-prêtre Aaron (Exode 6.23). Lui et Nahchôn étaient des contemporains de Moïse. Cette généalogie de dix noms a été considérablement raccourcie car il manque tous les chaînons d’Égypte, au moins douze générations, et seul un certain Salma est mentionné entre Nahchôn contemporain de Moïse et Booz. Il est cité parce que c’est lui qui a épousé Rahab la prostituée qui, comme Ruth, figure dans les ancêtres de Jésus-Christ.
Cette généalogie du livre de Ruth a probablement la même origine que celle qu’on trouve dans le premier livre des Chroniques (2.4.15). Cette dernière est beaucoup plus détaillée que celle du livre de Ruth. On y découvre que Booz eut un seul fils de Ruth : Obed et que lui-même eut également un seul fils : Isaï. Par contre ce dernier en eu sept et le septième fut le roi David.
Assez curieusement, dans la généalogie du livre des Chroniques, Obed est appelé fils de Booz alors que le récit du livre de Ruth insiste sur le fait que le premier né de Booz et de Ruth doit continuer la famille d’Élimélec. Par ailleurs, ce dernier n’est mentionné dans aucune généalogie et son nom n’apparaît que dans le livre de Ruth. A mon avis, cette absence est voulue par les auteurs sacrés et signifie que Élimélek s’est rendu coupable d’une grosse faute à l’égard de l’Éternel, ce qui expliquerait aussi sa mort prématurée ainsi que celle de ses fils. En effet, tout porte à croire que ces trois hommes sont devenus idolâtres alors qu’ils habitaient le pays de Moab et que Dieu les a jugés.
Quoiqu’il en soit, la généalogie de ce livre termine d’un trait heureux le récit en rattachant Ruth à la grande histoire biblique de la rédemption. L’auteur a voulu nous faire savoir que l’avenir du peuple juif était en cause quand Ruth a pris la décision, en apparence toute personnelle, de rester avec Noémi et d’adorer le Dieu d’Israël. Mais cette décision fut lourde de conséquences non seulement pour l’avenir d’Israël mais aussi pour celui de l’humanité. En effet, ce n’est pas la dernière fois qu’on parle de Ruth dans les Écritures car en tant qu’ancêtre de David, Ruth a le grand honneur de figurer parmi les ascendants de Jésus-Christ. Dans la généalogie de l’Évangile selon Matthieu, Ruth est l’une des 5 femmes mentionnées.
Pourtant, la première fois qu’on lit son histoire, on a un récit qui somme toute est ordinaire. Les gens voyagent, se marient, ont des enfants, moissonnent, mangent, dorment, s’engagent dans des tractations légales et meurent. Cependant, derrière ces événements anodins de la vie, on voit la main invisible de l’Éternel qui accomplit son plan. N’en est-il pas de même pour vous et pour moi ?
Au début du récit, on constate que les malheurs s’accumulent sur Noémi et que sa nuit se noircit toujours davantage, cependant Dieu a prévu de la bénir par l’intermédiaire de Ruth la Moabite, une étrangère hors de l’alliance entre l’Éternel et le peuple choisi. Que ce soient les grandes détresses ou les petits détails anodins de la vie, rien n’échappe à la souveraineté et à l’action de Dieu.
Le petit livre de Ruth est très important car il fait le lien entre la tribu de Juda et la lignée de David. Les personnages sont imbriqués les uns aux autres dans le plan éternel de Dieu pour la race humaine. Ce récit préfigure l’histoire de la rédemption, le rachat de l’humanité par Jésus-Christ. Comme Booz, Jésus est notre proche parent car il a revêtu une forme humaine comme le dit maintes fois le Nouveau Testament. Je lis deux passages.
Lorsque le moment fixé par Dieu est arrivé, il a envoyé son Fils, né d’une femme. Lui qui, dès l’origine, était de condition divine, il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition du serviteur. Il se rendit semblable aux hommes en tous points, et tout en lui montrait qu’il était bien un homme (Galates 4.4 ; Philippiens 2.6-7).
Jésus-Christ est descendu du ciel pour venir faire partie de la famille humaine essentiellement dans le but de la racheter de la malédiction et de la détresse dues au péché.
Deuxièmement, Jésus-Christ, comme Booz dans l’histoire, devait accepter de devenir le rédempteur. Je lis un passage qui souligne cette volonté du Seigneur de racheter la race humaine :
En entrant dans le monde, le Christ a dit : Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande : alors tu m’as formé un corps. Tu n’as pris nul plaisir aux holocaustes, aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici je viens… pour faire, ô Dieu, ta volonté (Hébreux 10.5-7).
Le Christ a délibérément choisi son rôle de sauveur : « l’agneau qui enlève le péché du monde ».
Troisièmement, le parent rédempteur doit être en mesure de nous racheter ; il faut qu’il en ait les moyens. Booz était un homme riche et de valeur. Jésus a lui aussi le pouvoir de sauver tous ceux qui le veulent. Je lis deux passages :
Ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps. Jésus, parce qu’il demeure éternellement… est en mesure de sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par son intermédiaire, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur auprès de Dieu (1Pierre 1.18-20 ; Hébreux 7.24-25).
La mort expiatoire du Christ a une valeur infinie et sa résurrection est la garantie de son statut de rédempteur et de son pouvoir de rachat. De l’histoire charmante de Ruth dans l’Ancien Testament, nous passerons à partir de la prochaine fois à un tout autre sujet : l’histoire du début de l’Église racontée dans les Actes des Apôtres, un livre qui se situe dans le Nouveau Testament, juste après les quatre Évangiles.
Cependant, il existe un lien entre ces deux livres. En effet, le personnage fort sympathique de Booz qui a épousé Ruth était, comme je viens de le dire, une préfiguration de Jésus-Christ. Il annonçait par sa personne et sa droiture le Fils de Dieu à venir. Or le sujet traité par le livre des Actes est l’œuvre du Fils de Dieu au travers de ses apôtres et en particulier Paul.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.