Les émissions

30 oct. 2023

Romains 5.9-21

Chapitre 5

Introduction

Quand j’étais enfant et que j’allais au catéchisme, c’était les jeudis et on nous apprenait des tas de choses, mais je me souviens surtout que le prêtre nous a enseigné que Dieu est amour. Cependant, même sans avoir reçu d’éducation religieuse, tout le monde ou presque a entendu dire, au moins une fois, que Dieu aime l’homme. Et Jésus l’a prouvé en donnant sa vie pour nous. Quand il était sur terre et quelques jours avant de mourir, il a dit à ses disciples :

Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés. Il n’y a pour personne de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis (Jean 13.34 ; 15.13).

Voilà donc ce qu’est le véritable amour ! C’est cet élan d’affection qui a motivé Dieu à pourvoir au salut de la race humaine en faisant crucifier Jésus-Christ. Et c’est ainsi que lui le Juste est mort pour de misérables impies. Il fallait qu’il en soit ainsi parce que Dieu est à la fois saint et juste. Bien qu’il m’aime vraiment, sa nature, qui il est, ne lui permet pas d’ouvrir la petite porte de derrière du ciel et de me faire entrer comme ça incognito à la nuit tombée. Le Créateur exige que les coupables, c’est-à-dire vous et moi, soient punis pour nos fautes. L’apôtre Paul explique aux Romains à qui il écrit cette épître comment tout être humain peut devenir juste devant Dieu et ainsi échapper à sa colère.

Verset 9

Je continue à lire dans le chapitre 5.

Donc, puisque nous sommes maintenant déclarés justes grâce au sang de son sacrifice pour nous, nous serons, à plus forte raison encore, sauvés par lui de la colère à venir (Romains 5.9).

Paul commence une argumentation a fortiori, du genre : puisque ceci, alors cela. Dans un élan enthousiaste et sur un air de triomphe, il démontre la certitude de l’espérance chrétienne en répondant à la crainte du croyant qui se dit : « C’est bien beau tout ça ; maintenant, je suis déclaré juste et en paix avec Dieu, mais le jour du Grand Jugement, que va-t-il m’arriver ? » L’apôtre a déjà montré que Dieu a prouvé son amour envers la race humaine en donnant son Fils unique afin qu’il meure sur la croix à la place des pécheurs ce qui a aussi résolu son dilemme. En effet, d’une part, l’affront qui lui avait été fait par les péchés des hommes a été lavé par le sang du Christ ; et d’autre part, ceux qui placent leur confiance en Jésus sont déclarés justes. Ayant accompli la rédemption d’hommes impies qui étaient ses ennemis, Dieu ne va-t-il pas à plus forte raison épargner du jugement ceux qu’il a déjà déclarés justes ? Bien sûr que si ! Il ne fait aucun doute que les croyants seront sauvés de la colère divine et qu’ils échapperont aux deux jugements qui guettent tout être humain : celui de ses propres fautes et celui de toute la terre. Les prophètes de l’Ancien Testament font fréquemment référence au Jour de l’Éternel quand il jugera le monde entier. Je lis un passage :

Car voici qu’il est proche, le jour de l’Éternel, on entendra des cris amers. Le guerrier le plus brave poussera de grands cris. En effet, ce jour-là est un jour de colère, c’est un jour de détresse et de malheur, un jour de destruction et de désolation, un jour d’obscurité et d’épaisses ténèbres, c’est un jour de nuages et de brouillards épais (Sophonie 1.14-15).

Tous ceux qui font confiance à Jésus-Christ ne subiront pas ce jugement. En résumé, on peut aussi dire que plus le croyant est reconnaissant pour le salut qu’il n’a pas mérité, plus il s’appuie sur la grâce de Dieu dont il se reconnaît complètement indigne, et plus il sent son angoisse s’estomper et son découragement se transformer en une joyeuse assurance du salut.

Verset 10

Je continue le texte.

Alors que nous étions ses ennemis, Dieu nous a réconciliés avec lui par la mort de son Fils ; à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie (Romains 5.10).

L’apôtre a déjà dit que la crucifixion avait réglé mon péché et satisfait la justice divine. Maintenant, il ajoute que la mort du Christ me réconcilie parfaitement avec mon Créateur que j’ai offensé. Dieu ne tient plus aucun compte ni de mes fautes, ni du fait que de nature, je suis un enfant de colère (Éphésiens 2.3). La réconciliation a ôté l’inimitié qui existait entre lui et moi. Elle est le fondement du rétablissement de la communion entre les hommes qui ont la foi et leur Créateur telle qu’elle existait dans le jardin d’Éden, le paradis terrestre.

Paul répète en d’autres mots l’idée a fortiori précédente. Il dit en substance que puisque la réconciliation a eu lieu par la mort du Christ alors que j’étais ennemi de Dieu, maintenant que Jésus est ressuscité et vivant, il est la garantie de mon salut par sa vie. Déjà il intercède pour moi du haut des cieux et il est présent en moi par le Saint Esprit. Et quand je passerai dans l’autre monde, il sera présent à mes côtés, et le jour où le Créateur réglera ses comptes avec le monde, si par hasard je suis encore sur terre, le Seigneur me préservera de sa colère.

Verset 11

Je continue le texte.

Mieux encore : nous nous réjouissons désormais en Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a obtenu la réconciliation (Romains 5.11).

Je sais désormais que grâce au sacrifice de Jésus-Christ je suis réconcilié avec Dieu ; il m’accueillera les bras grands ouverts. Cette certitude est la raison de me réjouir d’avance, quelles que soient mes circonstances présentes. Paul a maintenant fini de décrire la façon dont Dieu a révélé et appliqué aux hommes sa justice qu’il offre à ceux qui mettent leur confiance en Jésus-Christ. Dans les premiers chapitres de cette Épître, l’apôtre a d’abord montré que les chrétiens authentiques, quelle que soit leur origine ethnique, ont deux points commun : ce sont des pécheurs coupables devant Dieu, et il sont sauvés par grâce au moyen du sacrifice du Christ. Jusqu’ici, dans le chapitre 5, l’apôtre a enseigné que tous les croyants ont reçu le Saint-Esprit, et possèdent la même espérance. Étant en règle avec Dieu par la foi, je suis en paix avec le Seigneur du ciel et de la terre grâce à Jésus-Christ. Puisque j’ai été déclaré juste devant lui, je ne suis plus destiné à sa colère et je peux donc me réjouir d’avance de mon salut qui m’est garanti, d’une part, par le sacrifice du Christ une fois pour toutes, et d’autre part, par sa vie de ressuscité. Il faut bien comprendre qu’il s’est produit un changement radical entre l’inimitié qui existait auparavant entre le Créateur et sa créature, et l’amitié et la paix qui règnent désormais entre Dieu et le croyant. Moi, je me suis repenti et fais dorénavant confiance à Jésus; Dieu était auparavant en colère contre moi, mais maintenant et sur la base du sacrifice de son Fils, il est mon ami et mon Père céleste.

Verset 12

Je continue le texte.

Par un seul homme, le péché est entré dans le monde et par le péché, la mort, et ainsi la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché… (Romains 5.12).

Ici, Paul va expliquer la doctrine de la relation de l’individu à la collectivité. Selon l’enseignement des Écritures, l’humanité est une famille dont chaque membre, tout en demeurant individuellement responsable, fait partie intégrante de l’ensemble et ne peut répudier sa solidarité avec tous les autres membres de la famille. Paul va établir un parallèle entre deux hommes qui sont chacun à la tête et le chef de file de deux races distinctes. Il va contraster, d’une part, l’action d’Adam, le premier homme et les conséquences de sa désobéissance qui sont le péché, la mort et la séparation d’avec Dieu, et d’autre part, l’œuvre de Jésus-Christ et les conséquences de son sacrifice qui sont la justice et la réconciliation avec Dieu. Paul explique l’origine de la mort, du mal et de son cortège de malheurs d’une manière facile à comprendre, mais c’est justement aussi ce qui la rend brutale : « Par un seul homme, Adam, le péché est entré dans le monde ». Voilà, maintenant on sait tout.

Adam et Éve on fait fi de l’avertissement que Dieu leur avait donné (Genèse 2.16-17) et par leur acte de rébellion, ils ont introduit le péché dans le monde. Or, le péché engendre la mort physique bien sûr, mais aussi spirituelle, c’est-à-dire la séparation d’avec Dieu. C’est ainsi que la mort s’est étendue à tous les descendants d’Adam et Ève, vous et moi en particulier, et non seulement à l’humanité, mais aussi à tout l’univers, à toute la nature et à toutes les espèces animales qui existent. Adam fut la porte d’entrée, le moyen par lequel la mort est apparu et s’est insinuée partout comme une vapeur qui se répand dans toutes les pièces d’une maison. Ainsi, la désobéissance d’Adam a entraîné la condamnation de ses descendants, vous et moi. Il existe un principe de solidarité entre le premier homme et la race humaine qui est issue de lui. Voilà pourquoi, dès sa naissance, l’être humain est séparé de Dieu.

Ma mère vivait dans un village proche de Mulhouse où elle a connu mon père pendant la guerre. Ils se sont mariés et sont allés vivre dans une autre région. Quand ils ont quitté l’Alsace, je les ai suivis alors que je n’étais pourtant pas né. Ce qu’ils ont fait, je l’ai fait. De la même manière, tous les hommes qui sont nés ou qui naîtront étaient présents, en puissance du moins, en Adam, qui est le chef de file naturel de l’humanité. En tant que tête fédérale, il est le représentant de la race humaine. À ce titre, sa désobéissance a été considérée par Dieu comme celle de tous les hommes. Toute l’humanité passée, présente et à venir s’est rendue coupable comme un seul homme de la première désobéissance d’Adam. C’est aussi ce qui fait que j’ai moi-même commis le péché de désobéissance d’Adam. Comme il a été condamné à la peine de mort, celle-ci s’est étendue à toute la race humaine et un jour je vais mourir. Tout ça est un peu dur à accepter, j’en conviens parce qu’à priori ça ne semble pas juste. Mais c’est l’Éternel qui décide ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, et nous savons qu’il est parfaitement juste. Il aurait pu s’il avait voulu, nous placer tous dans le jardin d’Éden et nous faire subir le même test qu’à Adam. Aurais-je mieux fait que lui ? Je ne pense pas et Dieu non plus. Je suis juridiquement coupable devant Dieu du péché d’Adam, mais les problèmes ne s’arrêtent pas là. En effet, la désobéissance d’Adam a perverti son cœur et son âme et cette tare passe des parents aux enfants. Adam a contaminé ses descendants en leur transmettant une nature déchue, naturellement rebelle contre Dieu. Cette tare a continué d’une génération à l’autre jusqu’à ce que je naisse. Puis j’ai moi-même transmis ma nature déchue à mes enfants et eux font de même et ainsi de suite jusqu’au jour où Dieu tirera un trait sur l’humanité.

À côté de ma culpabilité juridique, j’ai donc aussi une nature déchue capable de faire ce qui est mal et elle me vient tout droit d’Adam. Là aussi, ça paraît injuste, mais c’est comme ça. Ma culpabilité ne s’arrête pas là car en troisième lieu, je suis personnellement responsable des fautes que je commets quand je choisis de faire ce qui est mal aux yeux de Dieu.

Verset 14-15

Je continue maintenant ce texte un peu difficile.

En effet, avant que Dieu ait donné la Loi de Moïse, le péché existait bien dans le monde ; or le péché n’est pas pris en compte quand la Loi n’existe pas. Et pourtant, la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur les hommes qui n’avaient pas commis une faute semblable à celle d’Adam, qui est une figure de celui qui devait venir (Romains 5.14,15).

A cause de l’affirmation dogmatique qu’il vient de faire, Paul ouvre une parenthèse pour s’expliquer. Le péché est bien entré dans l’expérience humaine à cause de la désobéissance d’Adam à laquelle toute la race humaine a participé en puissance. Depuis lors, le péché s’est exprimé de lui-même par et dans les actions des hommes.

Supposez que vous rouliez en voiture dans un pays où il n’y a pas de code de la route. Vous pouvez allez aussi vite que vous voulez, conduire à droite ou à gauche, vous n’enfreignez rien du tout. Évidemment, il y a peu de chances que vous sortiez vivant de cette expérience. Cependant et bien que Dieu n’ait pas donné la Loi aux non-Juifs, ces derniers sont quand même fautifs quand ils violent les commandements moraux comme : « Tu ne voleras pas, tu ne tueras pas, etc. » Ils sont coupables parce que l’Éternel avait dit aux descendants d’Adam d’agir en fonction de leur conscience du bien et du mal. Je cite le passage :

L’Éternel dit à Caïn : — Pourquoi te mets-tu en colère et pourquoi ton visage est-il sombre ? Si tu agis bien, tu le relèveras. Mais si tu n’agis pas bien, le péché est tapi à ta porte : son désir se porte vers toi, mais toi, maîtrise-le ! (Genèse 4.6-7).

Mais les hommes, Caïn en tête, ont choisi de donner libre cours à leurs penchants mauvais parce qu’il n’y avait pas de punition immédiate. Sans frein au mal, celui-ci se multiplie à une vitesse exponentielle. Lorsque Caïn tua son frère Abel, l’Éternel ne lui a pas appliqué la peine de mort parce qu’il n’y avait pas de loi expressément formulée qui interdisait de tuer. Cependant, comme les hommes mourraient sans que leur mort soit dû à leurs transgressions, c’est bien qu’ils sont solidaires d’Adam et que leur mort résulte de sa faute. Les hommes meurent à cause d’Adam et sans avoir transgressé une loi qui existe noir sur blanc. Cela dit, quand ils font le mal en violant les lois morales de Dieu, leur culpabilité reste entière parce qu’ils agissent contre leur conscience, ce qui sera le chef d’accusation porté contre eux au jugement dernier.

Verset 15

Je continue.

(Adam est une figure de celui qui devait venir). Mais il y a une différence entre la faute d’Adam et le don gratuit de Dieu ! En effet, si la faute d’un seul a eu pour conséquence la mort de beaucoup, à bien plus forte raison la grâce de Dieu accordée gratuitement par un seul homme, Jésus-Christ, a surabondé pour tous les autres (Aut.; Romains 5.15).

Paul s’arrête sur la différence entre les deux chefs de groupes. Si la faute d’Adam a entraîné tous les hommes dans le péché et la mort, à plus forte raison la rédemption accomplie par Jésus-Christ doit-elle être une source de salut et de vie pour tous. La mort d’un côté et la vie de l’autre. Cette conclusion est le but principal de tout ce développement par lequel l’apôtre veut montrer la valeur de la justification opérée par Jésus-Christ, et prouver au croyant qu’il peut être assuré de son salut final. L’apôtre relève un premier contraste entre l’origine et les effets de l’action exercée par Adam et Jésus-Christ. La faute d’Adam a eu la mort pour résultat, tandis que l’œuvre du Christ donne la vie à ceux qui ont foi en lui. La désobéissance du premier a produit la condamnation, alors que l’obéissance de Jésus jusqu’au sacrifice de la croix donne la possibilité à toute personne d’être déclarée juste. Contrairement au péché d’Adam, le don de la grâce n’agit pas en vertu de l’hérédité naturelle, mais il est accordé sous la forme d’un don personnel à ceux qui croient en Jésus-Christ. De la même manière dont la mort s’est étendue à tous les hommes, la grâce de Dieu en Jésus-Christ est mise à la disposition de tous.

Verset 16

Je continue.

Quelle différence aussi entre les conséquences du péché d’un seul et le don de Dieu ! En effet, le jugement intervenant à cause d’un seul homme a entraîné la condamnation, mais le don de grâce, intervenant à la suite de nombreuses fautes, a conduit à l’acquittement (Romains 5.16).

Après avoir comparé la faute d’Adam et la grâce en Jésus, Paul établit un contraste entre les résultats du péché d’Adam et ceux du sacrifice du Christ. L’Éternel prononça la condamnation d’Adam et de toute la race humaine après une désobéissance, tandis que Dieu dans sa grâce offre le pardon quel que soit le nombre de transgressions commises. D’un côté, une faute unique qui entraîne la condamnation de tous, et de l’autre, le don gratuit qui s’étend à la multitude des péchés commis par la race humaine. La rédemption accomplie par Jésus-Christ s’applique à tous les péchés particuliers que nous avons ajoutés au péché d’Adam ; elle les répare si parfaitement qu’elle substitue à la condamnation une justification complète.

Verset 17

Je continue.

Car puisque, par la faute commise par un seul homme, la mort a régné à cause de ce seul homme, à bien plus forte raison ceux qui reçoivent les trésors surabondants de la grâce et le don de la justification régneront-ils dans la vie par Jésus-Christ, lui seul (Romains 5.17).

Paul établit un troisième contraste entre Adam et Jésus-Christ. Ils s’agit du règne du péché et de la mort établi par Adam et le règne de la grâce et de la vie introduit par Jésus-Christ. Ceux qui ont foi en Jésus-Christ brisent à tout jamais leur relation avec Adam et en établissent une nouvelle avec Dieu. À cause de la désobéissance d’Adam, nous subissons tous la mort avec son cortège de malheurs et de souffrances. Tel un maître cruel, elle asservit les hommes et en fait des victimes moribondes. Par contre, ceux qui reçoivent la grâce de Dieu sont déclarés justes et régneront en célébrant la vie éternelle que le Christ leur a donnée. Mais encore faut-il s’approprier par la foi l’offre de Dieu pour qu’elle soit actualisée et devienne une réalité.

Versets 18-19

Je continue.

Ainsi donc, comme une seule faute a entraîné la condamnation de tous les hommes, un seul acte satisfaisant à la justice a obtenu pour tous les hommes l’acquittement qui leur donne la vie. Comme, par la désobéissance d’un seul, beaucoup d’hommes sont constitués comme pécheurs devant Dieu, de même, par l’obéissance d’un seul, beaucoup sont constitués comme justes devant Dieu (Romains 5.18-19).

Paul conclut et résume le parallélisme entre Adam et Jésus-Christ. Il a établi un contraste  saisissant entre la désobéissance d’Adam et l’obéissance de Jésus-Christ, entre la faute du premier et l’acte de justice de la croix, entre la condamnation de la race humaine et la justification de ceux qui croient, entre la mort que nous a apportée Adam et la vie que Jésus donne. Mon union avec Adam est une interdépendance raciale tandis que mon union avec Jésus-Christ est une relation personnelle. Aujourd’hui je possède encore une nature déchue et un cœur tordu, mais un jour j’aurai un cœur droit et une nature juste et parfaite.

Versets 20-21

Je finis le chapitre 5.

Quant à la Loi, elle est intervenue pour que le péché prolifère. Mais là où le péché a proliféré, la grâce a surabondé pour que, comme le péché a régné par la mort, de même la grâce règne par la justice, pour nous conduire à la vie éternelle par Jésus-Christ notre Seigneur (Romains 5.20-21).

Pour finir, Paul explique le rôle de la Loi. Elle a été promulguée afin d’une part, d’aggraver la condition du pécheur en écrivant noir sur blanc le motif de sa condamnation, et d’autre part, pour que prenant conscience de toute sa misère, le pécheur aspire d’autant plus ardemment au salut. Face à la Loi, la nature humaine étant ce qu’elle est, son instinct rebelle le pousse à commettre de nouvelles transgressions. Pourtant, même un accroissement du péché ne peut submerger la grâce de Dieu. Parce que la domination du péché était universelle produisant partout la mort, il fallait que la grâce de Dieu produise une surabondance de vie. La mort est la marque suprême du règne du péché, mais la vie éternelle est la marque suprême du règne de la justice et de la grâce de Dieu. Le sacrifice et les mérites du Sauveur sont suffisants pour que tous les hommes soient sauvés (1 Timothée 2:4). Si tous ne le sont pas, c’est à cause de leur incrédulité et de l’endurcissement de leur coeur. La portée et l’ampleur du salut que Dieu a pourvu à sa créature sont extraordinaires et glorieuses, ce qui me fait penser à un petit passage du Nouveau Testament qui dit :

Comment échapperons-nous au jugement, si nous négligeons un si grand salut ? (Hébreux 2.3).

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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