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15 nov. 2023

Romains 10.12 – 11.10

Chapitre 10

Introduction

En français, nous avons l’expression : « pauvre comme Job ! », mais peu de gens connaissent son origine. Job est le nom de l’un des livres poétiques de l’Ancien Testament. A côté du fait que ce personnage très pieux a eu des problèmes par-dessus la tête, c’était un sage dans tous les sens du mot. Il a vécu environ 2 000 ans avant Jésus-Christ, et c’est lui qui a posé la question fondamentale qui résonne encore dans tout l’univers.

Comment un homme serait-il juste devant Dieu ? Comment celui qui est né de la femme serait-il pur ? L’homme, qui n’est qu’un ver, Le fils d’homme, qui n’est qu’un vermisseau ! (Job 25.4, 6).

Jésus a lui-même répondu à cette question quand il a dit :

Oui, vraiment, je vous l’assure : celui qui écoute ce que je dis et qui place sa confiance dans le Père qui m’a envoyé, possède, dès à présent, la vie éternelle et il ne sera pas condamné ; il est déjà passé de la mort à la vie (Jean 5.24).

Cela dit, il a fallu attendre que l’apôtre Paul entre sur scène pour que nous ayons une réponse détaillée à l’interrogation de Job. Oui, mais Paul répond également à cette question en une toute petite phrase très simple quand il dit : « Quiconque met en Jésus-Christ sa confiance ne sera jamais déçu ». L’apôtre tire cette parole d’une prophétie de l’Ancien Testament qui annonce la venue du Messie en ces termes :

C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Je vais placer en Sion, une pierre servant de fondation, une pierre éprouvée, une pierre angulaire d’une grande valeur, servant de fondement solide : celui qui la prend pour appui ne sera pas réduit à fuir pour sa vie (Ésaïe 28.16).

Versets 12-13

Je continue maintenant à lire dans le chapitre 10 de l’Épître aux Romains.

Ainsi, il n’y a pas de différence entre Juifs et non-Juifs. Car tous ont le même Seigneur qui donne généreusement à tous ceux qui font appel à lui. En effet, il est écrit : Tous ceux qui feront appel au Seigneur seront sauvés (Romains 10.12-13).

A la Pentecôte, l’apôtre Pierre a également citée cette dernière phrase qui répond à la question de Job. C’est d’ailleurs à cette occasion que plusieurs milliers de Juifs acceptèrent Jésus-Christ comme leur Messie et Sauveur. La loi, qui n’avait été donnée qu’à Israël, établissait une différence entre le Juif et le non-Juif. Le salut gratuit met tous les hommes sur le même pied d’égalité ; Tout comme il n’y a pas de différence entre Juifs et païens en matière de jugement et de péché, il n’y en a pas non plus en ce qui concerne le moyen d’obtention du salut qui est uniquement par la foi en Jésus. Quand il était encore sur terre, il a dit à ses disciples : Personne ne va au Père sans passer par moi (Jean 14.6). Ça n’a pas changé depuis car aujourd’hui encore, il n’existe qu’une seule porte qui permette d’entrer dans le royaume des cieux et elle s’appelle Jésus-Christ. D’ailleurs, lui-même a dit : Je suis la porte par où passent les brebis (Jean 10.7).

Paul applique ici à Jésus une parole du prophète Joël (3.2; SEM) qui a dit : Alors tous ceux qui invoqueront l’Éternel seront sauvés. On constate ici que l’apôtre ne fait pas de différence entre l’Éternel et Jésus-Christ. Et puis l’invocation dont Jésus est l’objet de la part des fidèles, c’est l’adoration et la prière, un culte qui serait une idolâtrie, si Jésus n’était pas Dieu fait homme (comparez Actes 2:21; 7:59; 22:16 ; 1Corinthiens 1:2).

Versets 14-15

Je continue le texte.

Mais comment feront-ils appel à lui s’ils n’ont pas cru en lui ? Et comment croiront-ils en lui s’ils ne l’ont pas entendu ? Et comment entendront-ils s’il n’y a personne pour le leur annoncer ? Et comment y aura-t-il des gens pour l’annoncer s’ils ne sont pas envoyés ? Aussi est-il dit dans l’Écriture : Qu’ils sont beaux les pas de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! (Romains 10.14-15).

Paul aborde les questions soulevées par l’offre de la grâce de Dieu en Jésus-Christ. Elles transforment l’exposé en une discussion. Ces questions sont dirigées contre les Juifs qui s’opposent à ce que le salut soit annoncé aux païens ce qui est un comble, car si les Israélites avaient été fidèles à leur vocation, il auraient eux-mêmes annoncer la Bonne Nouvelle à toutes les nations. Par contre, les Juifs qui sont contre l’apôtre Paul, voulaient bien qu’on fasse de la propagande en faveur de la loi de Moïse, un peu comme certains Islamistes qui aujourd’hui voudraient imposer le code de lois de la charia au monde entier.

Pour être sauvé, l’homme doit invoquer Jésus par un acte de foi, mais encore faut-il qu’il ait entendu parler de lui. Paul suit un raisonnement somme toute logique pour conclure qu’il est nécessaire que des messagers soient envoyés pour annoncer la Bonne Nouvelle du salut.

La citation de l’Ancien Testament : « Qu’ils sont beaux les pas de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles » est tirée d’un message adressé aux Juifs exilés de Babylone qui leur annonçait leur prochaine libération de la captivité. Ce message est suivi de la prophétie d’une autre délivrance grâce à l’œuvre du Serviteur de l’Éternel, c’est-à-dire le Christ. Tel est bien l’Évangile, la Bonne Nouvelle que les Israélites ont refusé de croire.

Verset 16

Je continue.

Mais, malheureusement, tous n’ont pas obéi à cette Bonne Nouvelle. Ésaïe déjà demandait : Seigneur, qui a cru à notre message ? (Romains 10.16; Esaïe 53.1).

L’indifférence, ou plutôt l’hostilité des Juifs envers la Bonne Nouvelle est tellement systématique qu’elle donne l’impression d’être ancrée dans leurs gênes. Sous l’Ancienne Alliance, ils étaient rebelles à l’Éternel, au premier siècle ils ont essayé d’assassiner l’apôtre Paul, et comme chacun sait, ils ont fait crucifier leur Messie. D’ailleurs l’apôtre Jean écrit :

Malgré le grand nombre de signes miraculeux que Jésus avait faits devant eux, ils ne croyaient pas en lui. Ainsi s’accomplit ce que le prophète Ésaïe avait prédit : Seigneur, qui a cru à ce que nous avons prêché et à qui ta puissance a-t-elle été révélée, ô Dieu ? (Jean 12.37-38).

L’Évangile a d’abord été offert aux Juifs, mais seule une petite minorité l’a accepté avec foi. Ensuite, il a été offert aux non-Juifs qui dans un premier temps l’ont mieux accueilli, mais qui au final et dans leur immense majorité, l’ont également rejeté.

Verset 17

Je continue le texte.

Donc, la foi naît du message que l’on entend, et ce message c’est celui qui provient de la parole du Christ (Romains 10.17).

Cette vérité fondamentale résume sous forme de conclusion ce que l’apôtre a déjà dit dans les versets 14 à 16. Au fil des années, bien des gens m’ont dit : « T’as bien de la chance d’avoir la foi, j’aimerais bien être comme toi », comme si la foi était quelque chose qui vous tombait dessus comme ça du haut d’un arbre. Ce n’est pas en étudiant la philosophie, la psychologie ou n’importe quelle idéologie que j’aurais foi en Dieu, mais en lisant et surtout en méditant les Textes Sacrés. Je n’ai pas le temps, j’ai autre chose à faire, me direz-vous ! Votre âme ne vaut-elle donc pas que vous lui consacriez quelques heures de votre vie ? Sachez qu’un jour il vous faudra bien prendre le temps de mourir, après quoi vient le jugement dit un texte du Nouveau Testament (Hébreux 9.27).

Verset 18

Je continue.

Maintenant donc je dis : Ne l’ont-ils pas entendu ? Mais si ! N’est-il pas écrit : Leur voix a retenti par toute la terre. Leurs paroles sont parvenues jusqu’aux confins du monde ? (Romains 10.18).

Dans ces paroles empruntées très librement à un Psaume (19.5) de l’Ancien Testament, il est question à la fois du témoignage rendu par le cosmos à la gloire de Dieu, et de la révélation spéciale que l’Éternel a faite de lui-même au peuple d’Israël. Cette voix se fait maintenant entendre grâce aux prédicateurs de l’Évangile. Il s’en suit que l’incrédulité des Juifs, comme des païens d’ailleurs, est inexcusable ; elle n’est pas la conséquence de leur ignorance, mais de leur refus délibéré du message de la Bonne Nouvelle.

Verset 19

Je continue.

Je demande alors : Le peuple d’Israël ne l’a-t-il pas su ? Moïse a été le premier à le leur dire : Je vous rendrai jaloux de ceux qui ne sont pas un peuple. Je vous irriterai par une nation dépourvue d’intelligence (Romains 10.19).

Paul demande si les Israélites ignoraient que le salut serait annoncé aux païens. Absolument pas puisque Moïse leur avait déjà dit (Deutéronome 32.21) qu’à cause de leur idolâtrie, un jour l’Éternel choisirait les païens de préférence aux Juifs. Dieu veut ainsi rendre son peuple infidèle jaloux, dans l’espoir que se sentant abandonné, il reviendra à son divin époux.

Versets 20-21

Je continue jusqu’à la fin du chapitre 10.

Ésaïe pousse même la hardiesse jusqu’à dire : J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas, Je me suis révélé à ceux qui ne se souciaient pas de moi. Mais parlant d’Israël, il dit : À longueur de journée, j’ai tendu les mains vers un peuple désobéissant et rebelle (Romains 10.20-21).

Paul cite quelques bribes tirées d’un passage d’Ésaïe en partie selon l’hébreu et en partie selon la version grecque Septante. Je lis le texte intégral.

Je me suis laissé invoquer par des personnes qui ne demandaient rien, et je me suis laissé trouver par des personnes qui ne me cherchaient pas. J’ai dit : “ Je suis là, je suis là ! ” aux gens d’une nation qui ne m’invoquaient pas. Oui, j’ai tendu les mains, à longueur de journée, vers un peuple rebelle qui suivait une voie mauvaise, au gré de ses pensées, un peuple qui, sans cesse, provoque ma colère ouvertement (Ésaïe 65.1-3).

Garder les mains tendues est une position particulièrement pénible. Si vous essayez, vous le constaterez par vous-même. Cette façon de parler est une manière pour l’Éternel d’exprimer l’amour insondable qu’il voue à Israël. Mais le peuple élu est rebelle de cœur comme l’a bien dit Étienne, le premier martyr de l’Église, juste avant qu’il ne soit exécuté. Je le cite :

Ô vous hommes obstinés qui, comme de véritables incirconcis, gardez votre cœur et vos oreilles fermés, vous résistez toujours à l’Esprit Saint ! Vous ressemblez bien à vos ancêtres ! Y a-t-il un seul prophète que vos ancêtres n’aient pas persécuté ? Ils ont tué ceux qui annonçaient la venue du seul Juste. Et vous, maintenant, vous l’avez trahi et assassiné ! Oui, vous avez bien reçu la Loi de Dieu par l’intermédiaire des anges, mais vous ne l’avez jamais observée… (Actes 7.51-53).

Le prophète Ésaïe prédisait le salut des païens grâce à la prédication de l’Évangile. Dieu a sanctionné la désobéissance, la rébellion et l’incrédulité continuelles des Juifs en se détournant d’eux et en se tournant vers les païens. Mais en même temps, il n’a pas cessé d’implorer son peuple jour et nuit à revenir à lui.

Autant Ésaïe que Paul énonce ici le principe fondamental du règne de Dieu : le salut est accordé comme une grâce et non comme la récompense aux efforts et mérites de l’homme. Cela dit, les païens ne valent pas mieux que les Juifs. Le monde entier est contredisant et rebelle à l’égard de Dieu. Mais dans sa miséricorde, il continue à montrer sa patience, reportant son jugement, ne voulant pas qu’un seul être humain périsse (2 Pierre 3.9).

Moi, quand je constate l’injustice qui règne sur terre, l’exploitation de l’homme par l’homme dans tous les pays sans exception, si j’avais la charge de gouverner la terre, je commencerais avec un très gros bulldozer. Mais l’Éternel, lui, est un Dieu de grâce, il tend les bras vers un monde rebelle et moqueur, et il attend que certains veuillent bien se repentir.

Chapitre 11

Verset 1

Nous voici arrivés au chapitre 11 dans lequel Paul expose l’avenir d’Israël dans le plan de Dieu. En examinant le douloureux problème de l’incrédulité d’Israël, l’apôtre a d’abord affirmé que l’Éternel est tout à fait libre d’appliquer les promesses qu’il a faites à ses ancêtres uniquement aux Juifs fidèles. Deuxièmement, la partie du peuple élu qui rejette le salut qui lui est offert en Jésus-Christ, est mise de côté et s’attire le châtiment divin. Maintenant, Paul va montrer qu’une minorité d’Israélites a foi en son Messie et que son rejet par la majorité a pour conséquence le salut des païens. Deux questions restent en suspens : l’Éternel a-t-il rejeté son peuple de façon définitive, et qu’advient-il des promesses qui concernent exclusivement les Israélites : sont-elles réduites à néant à cause de leur rejet du Christ ? Je commence à lire ce chapitre 11.

Je demande donc : Dieu aurait-il rejeté son peuple ? Assurément pas ! En effet, ne suis-je pas moi-même Israélite, descendant d’Abraham, de la tribu de Benjamin ? (Romains 11.1).

Dans sa question-réponse, Paul fait allusion à deux citations de l’Ancien Testament qui sont :

Il a plu à l’Éternel de faire de vous son peuple. C’est pourquoi il ne vous abandonnera pas, car il tient à faire honneur à son grand nom. Jamais l’Éternel ne délaissera son peuple. Il n’abandonnera pas celui qui lui appartient (1Samuel 12.22 ; Psaumes 94.14).

Il existe d’autres passages de l’Ancien Testament qui déclarent que jamais non grand jamais ne sera abolie la relation privilégiée de l’Éternel avec Israël. Je lis un exemple :

Voici ce que déclare l’Éternel qui place le soleil pour éclairer le jour et qui a établi les lois qui règlent la course de la lune et des étoiles pour éclairer la nuit, qui agite la mer et fait mugir ses flots, et qui a pour nom l’Éternel, le Seigneur des armées célestes : Il faudrait que ces lois soient supprimées par devant moi, déclare l’Éternel, pour que la descendance d’Israël cesse aussi pour toujours d’être une nation devant moi (Jérémie 31.35-36).

De plus, lui Paul, un Israélite jusqu’au bout des ongles, est la preuve vivante que tout le peuple élu n’a pas été rejeté en bloc. Tel est aussi le cas des autres apôtres et des premiers croyants qui étaient tous Juifs. Déjà sous l’Ancienne Alliance, l’Éternel s’était choisi du milieu d’Israël un petit peuple qui le vénérait. Il agit de même aujourd’hui envers les Juifs et le reste du monde.

Versets 2-3

Je continue le texte.

Non, Dieu n’a pas rejeté son peuple qu’il s’est choisi d’avance. Rappelez-vous ce que dit l’Écriture dans le passage rapportant l’histoire d’Élie dans lequel celui-ci se plaint à Dieu au sujet d’Israël : Seigneur, ils ont tué tes prophètes, ils ont démoli tes autels. Et moi, je suis resté tout seul, et voilà qu’ils en veulent à ma vie (Romains 11.2-3).

Paul ancre son affirmation comme quoi Israël n’a pas été rejeté définitivement dans le fait que c’est Dieu qui l’a choisi comme peuple de l’alliance. Puis il prouve ses dires avec un exemple tiré de la vie d’Élie. Ce prophète est alors au creux de la vague, profondément déprimé alors qu’il fuit pour sauver sa vie.

Versets 4-6

Je continue le texte.

Eh bien ! quelle a été la réponse de Dieu ? J’ai gardé en réserve pour moi sept mille hommes qui ne se sont pas prosternés devant le dieu Baal. Il en est de même dans le temps présent : il subsiste un reste que Dieu a librement choisi dans sa grâce. Or, puisque c’est par grâce, cela ne peut pas venir des œuvres, ou alors la grâce n’est plus la grâce (Romains 11.4-6).

Alors qu’une idolâtrie rampante et grotesque règne en Israël Nord, il s’y trouve encore 7 000 hommes sans compter les femmes, qui ne se sont pas inclinés devant l’idole Baal (1 Rois 19.18). Quoi qu’il arrive, il existera toujours un petit peuple, un peuple nouveau, que Dieu choisira et qui lui sera fidèle et dévoué; Paul est l’un d’entre eux. Indépendamment des actions des hommes, dans sa grâce, Dieu exerce sa souveraineté et le principe de l’élection.

Versets 7-8

Je continue.

Que s’est-il donc passé ? Ce que le peuple d’Israël cherchait, il ne l’a pas trouvé ; seuls ceux que Dieu a choisis l’ont obtenu. Les autres ont été rendus incapables de comprendre, conformément à ce qui est écrit : Dieu a frappé leur esprit de torpeur, leurs yeux de cécité et leurs oreilles de surdité, et il en est ainsi jusqu’à ce jour (Romains 11.7-8).

La citation de Paul provient de deux passages (Ésaïe 29.10; Deutéronome 29.4), de deux époques différentes, mais au fil des siècles, les Juifs ne changent pas. Par orgueil, les chefs d’Israël ont rejeté Jésus, alors Dieu les a frappés d’aveuglement et ils ont entraîné la masse du peuple avec eux dans leur sillage (comparez Matthieu 13:10-15; Jean 12:37-43). Les Juifs incrédules cherchaient à être justes devant Dieu sur la base de leurs accomplissements mais ils ont été rejetés. Seuls les élus que Dieu choisis, acceptent sa grâce et font partie de son peuple. La souveraineté de Dieu et la responsabilité de l’homme fonctionnent ensemble, en parallèle, mais sur des plans différents, l’un est aux cieux et l’autre sur terre.

Versets 9-10

Je continue.

De même David déclare : Que leurs banquets deviennent pour eux un piège, un filet, une cause de chute, et qu’ils y trouvent leur châtiment. Que leurs yeux s’obscurcissent pour qu’ils perdent la vue. Fais-leur sans cesse courber le dos (Romains 11.9-10).

Lors de la célébration des fêtes obligatoires selon la Loi, les Israélites organisaient de somptueux banquets qui reflétaient les bienfaits de Dieu sur leur pays et sur eux en tant que peuple élu. La bonté de l’Éternel à leur égard et le symbolisme de ces fêtes auraient dû les encourager à demeurer fidèles à leur Dieu et les conduire à accepter Jésus-Christ lorsqu’il s’est présenté à eux. C’est tout le contraire qui s’est passé. Ils ont été rebelles, se sont enorgueillis, ont cru mériter leurs bénédictions, et se sont confiés dans leurs richesses plutôt qu’en Dieu. La citation de David provient d’un psaume qui prédit la venue et le rejet du Messie ainsi que l’annonce du châtiment divin qui va suivre. Parce que les Juifs du premier siècle ont refusé le Christ, ils seront jugés et toutes leurs occasions de se réjouir vont se transformer en détresses.  Cette prophétie de David (Psaume 69.23,24), réitérée par Paul, a commencé à s’accomplir en l’an 70 de notre ère quand les Romains ont détruit Jérusalem, ont exterminé ou vendu comme esclaves les Juifs. Une fois de plus, ce fut la fin de l’indépendance de la nation d’Israël.

Ensuite, il y a eu l’antisémitisme du Moyen-Âge, le fascisme, les pogroms, et le reste. L’existence d’Israël aujourd’hui est uniquement due à la grâce de Dieu qui a promis que jamais il n’abandonnera son peuple complètement. Mais il n’empêche que le châtiment a été sévère et continue puisque les Juifs sont toujours entourés d’ennemis qui ont juré de les anéantir. Les plans de paix se succèdent pour donner du travail aux diplomates, pour aider la réélection de certains dirigeants du monde, pour occuper les journalistes et amuser la galerie. Mais tous ces efforts sont en vain pour ne pas dire que c’est une vaste supercherie. Selon le prophète Ésaïe, « l’Éternel a dit : il n’y aura pas de paix pour les méchants ! »

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 04 2024

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