Les émissions

19 oct. 2023

Romains 1.22 – 2.1

Chapitre 1

Introduction

En général, tous ceux qui écrivent des livres le font pour gagner de l’argent, se faire un nom et avancer leur carrière. Bref, ils cherchent une place au soleil. C’est pour cela que leurs ouvrages sont conçues de manière à plaire et à chatouiller les oreilles, ou devrais-je dire, les yeux, de leurs lecteurs éventuels. Il y a des exceptions, je le reconnais, des gens qui deviennent écrivains avec l’intention de changer le monde. Au nombre de ces idéologues, on peut compter tous les auteurs bibliques. En effet, la majorité d’entre eux donne l’impression d’avoir écrit dans le but de se rendre impopulaire. En tête du lot, et en compagnie des prophètes de l’Ancien Testament, se trouve l’apôtre Paul parce qu’il écrit une diatribe particulièrement salée contre la race humaine.

Versets 22-23

Je continue à lire dans le premier chapitre de l’Épître qu’il adresse aux Romains.

Les hommes se prétendent intelligents, mais ils sont devenus stupides. Ainsi, au lieu d’adorer le Dieu immortel et glorieux, ils adorent des idoles, images d’hommes mortels, d’oiseaux, de quadrupèdes ou de reptiles (Romains 1.22-23).

La vraie source de la sagesse se découvre uniquement en Dieu comme l’affirme aussi le sage et le psalmiste que je cite :

La clé de la sagesse, c’est de révérer l’Eternel, et la science des saints, c’est le discernement. La clé de la sagesse, c’est de révérer l’Éternel. Ceux qui s’y tiennent ont une saine intelligence. Qui observe ses lois est vraiment avisé (Proverbes 9.10; Psaumes 111.10).

Quand les hommes se détournent de Dieu leur prétention à la sagesse est une vantardise futile. Ils en viennent à perdre leur bon sens et la raison et finissent par se fabriquer des divinités faites à leur image. L’adoration d’idoles qui ont une apparence humaine ou animale prouve bien la folie religieuse de l’homme qui a rejeté la révélation humaine et qui est livré à lui-même, à sa propre intelligence et sagesse. Ces représentations caricaturales sont de mauvais clowns qui dénigrent et calomnient le Créateur. Les anciens Grecs avaient trouvé dans le corps humain la réalisation la plus parfaite de la beauté et en étaient venus à adorer l’homme tout entier, à diviniser ses vices aussi bien que ses vertus. Voilà pourquoi les divinités grecques sont des surhommes. D’autres peuples se sont abaissés par degrés jusqu’à rendre un culte à des êtres privés d’intelligence, à des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles. Les Égyptiens, les Assyriens et les Babyloniens représentaient leurs divinités sous forme d’animaux, des images peu flatteuses de leurs dieux.

L’ultime ironie du refus de reconnaître et de glorifier Dieu conduit à une descente aux enfers pour ainsi dire, une dégringolade toujours plus vers le bas : premièrement l’homme entretient de vaines pensées ridicules ; ensuite, il devient moralement insensible ; et finalement il se fabrique une religion stupide à couper au couteau comme l’écrit le psalmiste que je cite :

À Horeb, ils ont façonné un veau pour se prosterner devant du métal. Ils ont troqué Dieu, leur sujet de gloire, contre un ruminant qui broute de l’herbe ! (Psaumes 106.19-20).

L’histoire de notre monde raconte la décadence et la perversion religieuses de l’humanité. Quand Paul écrit aux Romains, l’ancienne ville d’Éphèse a atteint le plus haut degré de civilisation de l’Empire romain; il s’y trouve l’une des sept merveilles du monde antique : le temple dévoué à Artémis aussi appelée Diane. Son image gardée dans une châsse est particulièrement laide; elle ressemble à Cybèle, la déesse de la fécondité phrygienne affublée de poitrines multiples, et adorée dans le monde gréco-romain. Sous son aspect grotesque, elle fait penser à la peinture fantasmatique que Salvador Dali a réalisée en 1936 et qui représente sa prémonition de la guerre civile. Si vous avez envie de faire des cauchemars, ça vaut le détour. Cruelle, Artémis a un trident dans une main et une massue dans l’autre. Voilà l’idée qu’un peuple civilisé et hautement cultivé se fait de la divinité : un principe féminin célébré par une immoralité grossière qui régne tout autour de son temple.

Entre nous soit dit qu’au niveau de la sexualité, les choses n’ont guère changé et il en est de même pour ce qui concerne les représentations de la divinité. Les dieux de l’Indouisme par exemple ne sont pas très avenants; en Occident, nous avons des images et des statues de Moïse, des prophètes, des apôtres, de Marie, et surtout de Jésus que je n’apprécie pas du tout parce qu’elles ne correspondent en rien au Christ ressuscité qui siège à la droite de la majesté divine et qui habite la gloire dans une lumière éblouissante à côté de laquelle le soleil fait grise mine. Les Musulmans ont parfaitement raison de ne tolérer aucune représentation de quoi que ce soit de céleste.

Cela dit, suite à l’émergence du rationalisme, le 19 et 20e siècle se sont beaucoup préoccupés de nos origines. Quand j’étais à l’école, on ne m’a pas enseigné que j’avais été créé à l’image de Dieu comme l’affirment les Textes Sacrés, mais que je descendais du singe. Depuis, les théories concernant la filiation de l’homme ont évolué avec le temps, mais au final, elles reviennent toutes à la même idée : l’homme est arrivé par hasard suite à une série de métamorphoses à partir d’une soupe venue de nulle part. Ça fait pas très sérieux, et pourtant ces théories sont entourées d’une grande respectabilité et d’une aura scientifique qui fait loi. A  chacun ses croyances, moi, je préfère me considérer comme un être unique et d’une grande valeur, parce que j’ai été créé par le Dieu créateur tout-puissant.

Verset 24

Je continue maintenant le texte.

C’est pourquoi Dieu les a livrés (Auteur) aux passions de leur cœur qui les portent à des pratiques dégradantes, de sorte qu’ils ont avili leur propre corps (Romains 1.24).

« Dieu a livré les païens » ne veut pas dire qu’il les a poussés à mal faire, ni qu’il les a simplement abandonnés en les laissant se livrer au mal. Dans le monde moral, le Créateur a établi une loi semblable à la pesanteur dans le monde physique. Cela veut dire que celui qui s’engage sur la pente du vice, la descend de plus en plus vite et il est entraîné par une force de plus en plus irrésistible. La débauche et la prostitution sacrée des religions païennes confirment la rébellion des hommes contre Dieu et le fait qu’il les a abandonnés à leur sort, aux conséquences morales de leur refus de la révélation qu’il leur a donnée au travers de sa création. Les péchés sexuels tiennent le premier rang parce qu’ils sont en relation étroite avec l’adoration des forces de la nature. L’idolâtrie et une immoralité grotesque sont les fruits amers du rejet de Dieu. En fait, toute relation sexuelle hors du mariage traditionnel est une saleté aux yeux du Créateur et un déshonneur pour le corps, car contraire à l’intention divine. Je sais bien que de telles paroles sont anachroniques au 21e siècle, surtout en Occident, mais tel est l’enseignement des Saintes Écritures.

Verset 25

Je continue.

Oui, ils ont délibérément échangé la vérité de Dieu contre le mensonge, ils ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, lui qui est loué éternellement. Amen ! (Romains 1.25).

« Amen » est une affirmation et une approbation de ce qui vient d’être dit. La sainte indignation qu’éprouve l’apôtre à la pensée des outrages des hommes au Créateur, le pousse à interrompre son exposé par un cri d’adoration et de louange. La vérité de Dieu dont parle Paul concerne toute la création, autant ce qui a trait à l’univers qu’à l’humanité. La grande vérité est que les hommes sont des créatures de Dieu et qu’ils ne peuvent trouver leur véritable épanouissement qu’en adorant leur Créateur et en le servant avec fidélité. Ici et comme c’est souvent le cas dans l’Ancien Testament, le mensonge qui s’oppose à la vérité de Dieu est la vénération d’autre chose que le Seigneur du ciel et de la terre, c’est à dire l’incrédulité de l’idolâtrie. Celle-ci revêt des formes fort variées ; elle peut être très bien habillée avec costume-cravate ou porter la blouse blanche de la respectabilité scientifique. Le mensonge enseigne aussi que la créature peut très bien fonctionner indépendamment de son Créateur, se diriger et s’épanouir sans lui. Ainsi, les sages de ce siècle enseignent comme une vérité évidente que l’homme s’est fait tout seul comme ça il y a un certain nombre de milliards d’années; il est sorti d’un bouillon de culture venu d’on ne sait où.

Versets 26-27

Je continue le texte.

Voilà pourquoi Dieu les a livrés (Auteur) à des passions avilissantes : leurs femelles ont renoncé aux relations sexuelles naturelles pour se livrer à des pratiques contre nature. Les mâles, de même, délaissant les rapports naturels avec le sexe féminin, se sont enflammés de désir les uns pour les autres ; ils ont commis entre mâles des actes honteux et ont reçu en leur personne le salaire que méritaient leurs égarements (Romains 1.26-27).

Là, Paul nage carrément à contre-courant. Il va à l’encontre de ce qui est aujourd’hui estimé acceptable et correct, c’est-à-dire : « je peux vivre comme bon me semble et personne n’a le droit d’y redire, parce que tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil ! » La seule union sexuelle que les Écritures reconnaissent comme naturelle et normale est une relation hétérosexuelle dans le mariage.

Une religion impure ne peut avoir pour fruit qu’une vie dépravée. Cette terrible description du paganisme est confirmée par les auteurs contemporains de l’apôtre. Vices et décadence morale étaient le menu du jour. Dans la liste de péchés, Paul mentionne l’homosexualité en premier lieu, non parce que cette pratique est la pire de toutes, mais parce que d’un point de vue éthique, elle correspond à l’idolâtrie dans le domaine religieux. En effet, dans l’idolâtrie, le besoin de Dieu est exprimé en adorant l’idole faite à l’image de l’homme. Or la même distorsion se manifeste dans l’homosexualité où le besoin de l’autre est exprimé en s’unissant à son semblable du même sexe. Dans le monde gréco-romain, l’homosexualité était monnaie courante, mais condamnée par les Juifs et les moralistes grecs.

Versets 28-31

Je continue.

Ils n’ont pas jugé bon de connaître Dieu, c’est pourquoi Dieu les a abandonnés à leur pensée faussée, si bien qu’ils font ce qu’on ne doit pas. Ils accumulent toutes sortes d’injustices et de méchancetés, d’envies et de malice ; ils sont pleins de jalousie, de meurtres, de querelles, de trahisons, de perversités. Ce sont des médisants, des calomniateurs, des ennemis de Dieu, arrogants, orgueilleux, fanfarons, ingénieux à faire le mal ; ils manquent à leurs devoirs envers leurs parents ; ils sont dépourvus d’intelligence et de loyauté, insensibles, impitoyables (Romains 1.28-31).

L’apôtre décrit ici l’état moral où tombent ceux qui ne se soucient pas de Dieu. Cette description de la corruption du monde païen, dont les détails n’ont pas besoin d’explication, n’est pas exagérée à ceux qui connaissent l’antiquité ou même les mœurs actuelles des peuples païens, ou encore les façons de vivre de certains segments de nos sociétés prétendues chrétiennes et civilisées, qui voient paraître dans leur sein les pires vices du paganisme. Les péchés ici condamnés ne sont pas le résultat d’une faiblesse subite devant la tentation, mais plutôt des fautes qui sont le résultat d’une volonté délibérée de faire ce qui est mal. Le jugement divin correspondant est de livrer les hommes à leur sens réprouvé qui s’est exprimé par des actions indécentes ou méchantes. Le vide mental créé par le rejet de Dieu est comblé par 4 formes de travers : l’injustice, la méchanceté, la cupidité et la malice. Ces 4 péchés se manifestent en 17 vices. Cette terrible liste de la turpitude humaine nous révèle ce qui arrive quand un homme détrône Dieu et se met à sa place; il n’est plus capable de reconnaître ses obligations envers autrui, et il exploite leurs biens et jusqu’à leur corps pour servir ses désirs. C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui, non seulement avec le tourisme sexuel, mais aussi avec l’ultra-libéralisme et le capitalisme sauvage, où les gros bonnets de l’industrie et du commerce exploitent sans vergogne les pauvres gens dans des sweat-shop, par exemple.

On trouve de telles listes épouvantables ailleurs dans les Écritures, et aussi parmi les moralistes grecs. Aujourd’hui, beaucoup de nos concitoyens vivent dans la fange épaisse du laxisme en matière de conduite morale.

Verset 32

Je finis le premier chapitre.

Ils connaissent très bien la sentence de Dieu qui déclare passibles de mort ceux qui agissent ainsi. Malgré cela, non seulement ils commettent de telles actions, mais encore ils approuvent ceux qui les font (Romains 1.32).

Ce modèle de vie pervers devient le lot des personnes qui persistent à rejeter Dieu parce qu’ils ont anesthésié leur conscience. Cette rébellion est aggravée par le fait qu’ils encouragent les autres à pratiquer le même style de vie tout en sachant intuitivement que ceux qui se livrent à de tels vices sont dignes de jugement. Paul fait ici allusion aux lois du Pentateuque qui exigent que dans l’ancien Israël, certains des péchés mentionnés, comme l’idolâtrie, les dérèglements sexuels, et les homicides volontaires, pour ne citer que les plus graves, soient sanctionnés par la peine capitale. Le verdict de Paul frappe à la fois celui qui commet le péché et le spectateur qui l’approuve en s’identifiant intérieurement au mal qu’il connaît, qu’il voit ou entend.

L’apôtre Paul a commencé son réquisitoire en disant que la justice de Dieu révèle sa colère. Puis il a porté les chefs d’accusation contre la race humaine qui donnent froid dans le dos et rendent donc d’autant plus nécessaire le salut en Jésus-Christ. Tout le monde est coupable parce que tous les hommes ont une certaine connaissance de Dieu qui leur a fait connaître ses perfections par la création. Mais ils se sont rebellés contre lui en choisissant de ne pas l’honorer comme Créateur et en remplaçant sa gloire et sa vérité par le mensonge. C’est pourquoi, dans sa juste colère, Dieu les a livrés à leurs penchants dégénérés. Leur pensée concernant Dieu étant corrompue, ils vivent comme bon leur semble, s’exposant ainsi au châtiment divin. Paul a préparé le terrain afin d’amener le lecteur à comprendre sa nécessité impérieuse d’être revêtu de la justice de Dieu qui ne s’obtient que par une foi personnelle en Jésus-Christ.

Chapitre 2

Verset 1

Nous arrivons maintenant au chapitre 2 dans lequel Paul continue sa condamnation de l’homme. Bien qu’il ne s’adressera directement aux Juifs qu’un peu plus tard dans ce chapitre, dès ses premières paroles il les inclut déjà, dans l’accusation qu’il prononce contre ceux qui se croient justes devant Dieu. À cette époque, les Juifs ne sont pas peu fiers de leur héritage culturel et religieux. Ils croient qu’en ce qui les concerne, tout va bien. Je commence à lire.

Toi donc, qui que tu sois, qui condamnes ces comportements, tu n’as donc aucune excuse, car en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui les juges, tu te rends coupable comme eux (Romains 2.1).

Au premier siècle et sur le plan moral, les Juifs offrent un contraste saisissant avec le monde païen décadent qui les entoure. En outre et comme je l’ai dit, certains moralistes non-Juifs, grecs et romains, ont des normes éthiques élevées et une conduite exemplaire. Les uns et les autres s’insurgent contre la corruption de leurs contemporains. En pointant mon doigt accusateur sur autrui, je réprouve ce qui est mal, mais je peux aussi me donner l’illusion que je suis juste, ce qui est évidemment faux. Il est très facile aux propres justes genre pharisiens, de croire que la condamnation de Dieu ne s’applique pas à eux, parce qu’ils vivent à un niveau moral supérieur aux païens de bas-étage, mais c’est un mirage. La plupart des gens biens, religieux ou moralistes, peuvent se comparer à un homme qui habite au sommet d’une colline, qui regarde le libertin qui se trouve en bas et qui dit :

Quel malheur que ce pauvre misérable pécheur, on devrait faire quelque chose pour lui. Moi qui suis en haut je n’ai besoin de rien, mais lui, il est tellement éloigné de Dieu !

Jésus a développé cette idée dans l’une de ses paraboles (Luc 18.10-14). En réalité, la situation de celui qui est en haut de la colline est tout aussi grave, voire même plus grave que celle du miséreux en bas ; la seule différence est que l’homme miséreux a davantage conscience de ses besoins et de ses péchés que celui à l’esprit hautain qui croit être en règle avec Dieu. Les religieux de tout poil et les Juifs en particulier, ainsi que ceux qui se croient justes ont aussi besoin d’un Sauveur. Dieu ne fait pas de favoritisme entre Juifs et païens, qu’ils soient moralistes ou libertins. Paul part donc du principe que personne n’est juste ni exempt de toutes les fautes qu’il a énoncées. Ici, il vise les personnes qui jugent autrui, surtout celles qui ont une bonne moralité ou qui s’efforcent de bien faire. C’est ainsi que le pêcheur cultivé et raffiné frémira d’horreur devant les comportements grotesques dépravés des païens purs et durs. Cependant, aujourd’hui comme au premier siècle, les bien-pensants utilisent leurs propres critères ou ceux de leur société pour passer un jugement négatif sur autrui, mais ces normes changent constamment. Ce que mes parents trouvaient dépravé est au 21e siècle accepté comme un comportement admissible ou normal. L’absence d’une référence absolue est à la base de l’hypocrisie des milieux religieux des propres justes. Soit dit en passant que je ne m’estime pas meilleur qu’eux, et si je pouvais voir la noirceur de mon âme comme Dieu la voit, je constaterais avec horreur combien je suis odieux et répugnant à ses yeux. Les paroles de Paul « en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même » font penser à celle du Christ quand il a dit :

Ne condamnez pas les autres, pour ne pas être vous-mêmes condamnés. Car vous serez jugés vous-mêmes de la manière dont vous aurez jugé, et on vous appliquera la mesure dont vous vous serez servis pour mesurer les autres (Matthieu 7.1-2).

Tous les êtres humains se sont éloignés de Dieu et commettent des péchés, même s’il y a des différences de fréquence, d’ampleur et de gravité. C’est ainsi qu’aux yeux de Dieu, le monde entier, sans exception, est coupable, et personne n’échappe à son verdict de condamnation. Il faut bien savoir que la base du jugement divin ne se fait pas en fonction de mes critères, mais selon les siens. Or ceux-ci reposent sur trois principes qui sont absolus et infinis : la vérité, l’impartialité et la personne de Jésus-Christ lui-même.

Paul va aborder ces normes l’une après l’autre dans ce chapitre. Mais disons tout de suite que Dieu a donné un Sauveur à la race humaine, et il est le seul moyen par lequel je peux obtenir le pardon de mes fautes et la vie éternelle. Rejeter le Fils de Dieu entraîne systématiquement le jugement divin avec pour seul et unique verdict : la culpabilité. De nombreux passages du Nouveau Testament l’affirment. Je cite l’apôtre Jean.

Celui qui a le Fils a la vie. Celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. En effet, Dieu a envoyé son Fils dans le monde non pas pour condamner le monde, mais pour qu’il soit sauvé par lui. Celui qui met sa confiance en lui n’est pas condamné, mais celui qui n’a pas foi en lui est déjà condamné [..]. Qui place sa confiance dans le Fils possède la vie éternelle. Qui ne met pas sa confiance dans le Fils ne connaît pas la vie ; il reste sous le coup de la colère de Dieu (1Jean 5.12 ; Jean 3.17-18, 36).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 23 2024

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