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14 août 2024

Psaumes 89.1 – 90.17

Psaume 89

Introduction

On a coutume de dire ou d’entendre : « Chose promise chose due ». En effet, parler est facile, mais c’est une âme noble qui tient ses promesses, car finalement, la parole révèle le caractère de celui qui l’a prononcée. Telles sont les réflexions de l’auteur du Psaume 89 qui termine le troisième recueil du psautier. C’est d’abord une prière en faveur de la dynastie de David et surtout un commentaire grandiose sur la promesse que l’Éternel lui a faite ainsi qu’à sa postérité (2Samuel 7).

Après avoir rappelé la souveraineté, la toute-puissance et la bonté que Dieu a manifesté envers Israël tout au long de son histoire, le psalmiste développe le contenu de l’alliance que l’Éternel a conclue avec son peuple. Puis à la lumière de ce passé glorieux, il change de ton et exprime son incompréhension entre la réalité présente et les déclarations de Dieu qui promet à David qu’il aura un successeur sur le trône à tout jamais.

Il apparaît en effet que le psaume 89 a été rédigé lors d’une invasion du pays de Juda, une catastrophe nationale qui semble contredire les promesses de Dieu. Mais bien qu’il soit interloqué, le psalmiste y croit encore puisque tout au long de ce cantique, il fait référence 4 fois à l’alliance de l’Éternel avec David, 3 fois à son serment et 10 fois à sa fidélité. Finalement, le psalmiste fait une ardente prière d’intercession en faveur de son roi.

Au niveau très pratique, ce psaume pose la question : « que faire quand l’expérience contredit les promesses de Dieu » ? Comme le psalmiste, il faut exposer son désarroi à Dieu.

Verset 1

Je commence à lire le Psaume 89.

Méditation d’Étân l’Ezrahite (Psaumes 89.1).

Cet homme fut peut-être bien l’un des conseillers de Salomon, ce qui fait qu’il a pu assister à la venue au pouvoir de Roboam son successeur et à l’invasion par le pharaon Chichaq (1Rois 14.25-26) qui détruisit les forteresses de Juda et s’empara des trésors du temple et du palais royal. On peut s’imaginer l’immense consternation que produisit ce désastre sur les hommes qui avaient vécu sous les règnes de David ou de Salomon.

Verset 2

Je continue.

Je veux chanter à jamais les bontés de l’Éternel et proclamer d’âge en âge sa fidélité (Psaumes 89.2).

Et plus loin dans ce psaume, c’est Dieu qui dit :

Ma fidélité et ma faveur accompagneront David à tout jamais (Psaumes 89.25).

Il faut remarquer qu’il est toujours question de la bonté et de la fidélité de l’Éternel, et jamais de celle du psalmiste ou de la mienne. Heureusement qu’il en est ainsi, et que la vie éternelle dépend de ce que le Christ a accompli sur la croix et de la promesse de Dieu d’accorder le salut à tous ceux qui lui font confiance. C’est ce que le Créateur dit et fait qui est important.

J’ai déjà raconté l’histoire de la petite dame écossaise qui était une vraie croyante en Jésus-Christ. Suite à la mort de son mari, elle avait fait des sacrifices afin de pouvoir envoyer son fils unique à l’université de Glasgow. Mais il était devenu très sceptique au regard de la foi. Un jour, alors que sa mère lui préparait le petit déjeuner elle parlait de la fidélité de Dieu et de son amour qui l’avait sauvée. Mais lui, n’y tenant plus, s’est exclamé :

Arrête maman et rends-toi compte que ta petite âme ne compte absolument pas dans cet immense univers ; elle ne représente rien aux yeux de Dieu et ton existence n’a aucune espèce d’importance.

Il y eut un profond silence. Mais après le repas, elle dit à son fils :

Tu sais, j’ai réfléchi à ce que tu m’as dit et tu as raison. Mon âme ne vaut pas grand-chose, mais si j’étais jetée dans les ténèbres éternelles, Dieu aurait davantage à perdre que moi.

Son fils fut interloqué, mais elle continua :

Eh bien, oui, si je perds mon âme qui comme tu l’as dit ne compte pour rien, Dieu trahirait sa parole et ne serait plus digne de confiance ; il perdrait sa réputation parce qu’il a promis qu’il me sauverait si je plaçais ma confiance en Jésus-Christ.

Cette petite dame a raison. Dieu est lié et même ligoté par toutes les promesses qu’il a faites et sur lesquelles il ne peut pas revenir, et ne veut pas, bien entendu, parce qu’elles dépendent de son caractère, et ce qui ne fait pas l’ombre d’un doute est que Dieu est fidèle à lui-même.

Versets 3-5

Je continue le psaume 89.

En effet, je peux le dire : ta grâce se constitue continuellement. Dans les cieux tu as ancré ta fidélité. Tu as déclaré : “ J’ai contracté une alliance avec mon élu ; à David, mon serviteur, j’ai fait un serment : Je maintiens ta dynastie pour l’éternité et j’affermirai ton trône aux siècles des siècles. ” — Pause (Psaumes 89.3-5).

Comme je l’ai déjà dit, dans la première partie de ce psaume (2-38), l’auteur exprime sa foi en la bonté et la fidélité de l’Éternel à son peuple tout au long de son histoire et il rappelle l’alliance qu’il a établie avec David (2Samuel 7.11-16). La fidélité de Dieu est ancré dans les cieux, c’est à dire en dehors des atteintes des hommes et à l’abri des fluctuations terrestres.

Versets 6-9

Je continue.

Ô Éternel, les cieux chantent ton œuvre admirable (litt. miracle). L’assemblée des saints célèbre ta fidélité. Qui dans le ciel est égal à toi, Éternel ? Qui donc est semblable à toi, qui, parmi les fils de dieux ? Car c’est un Dieu redoutable au conseil des saints, plus grand, plus impressionnant que ceux qui l’entourent. Qui, ô Éternel, ô Dieu des armées célestes, qui est puissant comme toi ? Qui, ô Éternel ? Ta fidélité rayonne tout autour de toi (Psaumes 89.6-9).

Dans le psaume 19, David dit :

Tous les cieux proclament combien Dieu est glorieux, l’étendue céleste publie l’œuvre de ses mains (Psaumes 19.2).

Après avoir mentionné combien dans sa grandeur l’Éternel est redoutable, le psalmiste revient à ce qui fait véritablement le sujet du psaume : sa fidélité. Elle est une manifestation de la gloire qui environne de toutes parts ce Dieu si puissant.

Verset 10

Je continue le psaume 89.

Oui, c’est toi seul qui maîtrises l’orgueil de la mer. Quand ses vagues se déchaînent, toi, tu les apaises (Psaumes 89.10).

Le psalmiste n’a pas seulement en vue la furie de l’océan, mais aussi et surtout la révolte des nations qui se soulèvent contre l’Éternel, le Dieu d’Israël.

Verset 15

Je continue plus loin.

Les assises de ton trône sont justice et droit. La grâce et la fidélité marchent devant toi (Psaumes 89.15).

Ces paroles sont répétées mot pour mot dans le psaume 97 (v.2). Devant les assises inébranlables du trône de l’Éternel qui sont la justice et le droit, se trouvent aussi la grâce et la fidélité personnifiées qui sont attentives et prêtes à accomplir la volonté du Seigneur en faveur du pécheur repentant. Cette description de l’Éternel rappelle Jésus dont Jean dit : « qu’il a habité parmi nous, plein de grâce et de vérité » (Jean 1.14).

Exercer la justice selon le droit est le devoir des rois d’Israël parce qu’ils sont censés représenter Dieu sur terre. Sans justice, l’univers basculerait dans le chaos, car c’est le droit qui rend les gouvernements humains viables et qui permettent l’épanouissement des hommes. Lorsque la corruption s’installe aux plus hauts niveaux de l’État, le pays part en déconfiture.

Verset 21

Je continue le psaume 89 plus loin.

J’ai trouvé David pour qu’il soit mon serviteur ; de mon huile sainte, je lui ai donné l’onction (Psaumes 89.21).

Un long paragraphe est consacré au roi David et à sa lignée. Le psalmiste évoque le choix de Dieu ainsi que l’alliance et les promesses qu’il lui a faites.

Versets 26-27

Je continue plus loin.

J’étendrai jusqu’à la mer sa domination. J’établirai son empire jusque sur les fleuves. En m’invoquant, il dira : “ Toi, tu es mon Père, oui, c’est toi qui es mon Dieu, le roc qui me sauve ” (Psaumes 89.26-27).

De la Méditerranée à l’Euphrate et ses affluents, David avait assujetti la quasi-totalité du pays promis à Abraham. Dans le livre de l’Exode (4.22), l’Éternel déclare être le père de la nation d’Israël qui est son fils premier-né. Aujourd’hui par contre, le privilège d’appeler Dieu son Père céleste s’étend à tous les croyants.

Verset 28

Je continue le psaume 89.

Et moi, je ferai de lui (David) mon fils premier-né, le plus élevé des rois de la terre entière (Psaumes 89.28).

Il s’agit bien sûr du second David qui est le Messie. De toute éternité, Jésus est le Fils de Dieu unique du Père. Après s’être revêtu de notre humanité, il est devenu le Fils de l’homme, puis suite à sa résurrection il a reçu le titre de Fils Premier-né de toute la création (Colossiens 1.15). Il reviendra un jour pour régner en Maître suprême sur la terre entière pendant 1 000 ans. Il sera alors Roi des rois et Seigneur des seigneurs, et donc le plus élevé des monarques.

Versets 30-38

Je continue plus loin en compressant.

Je maintiendrai pour toujours sa postérité, et son trône durera autant que les cieux. “ S’il arrivait que ses fils délaissent ma Loi, je châtierais leur péché avec le bâton. Mais je ne démentirai pas ma fidélité, sa lignée subsistera éternellement et son trône devant moi sera comme le soleil. Comme la lune, à toujours, il se maintiendra. Là-haut, le témoin céleste en est le garant. ” — Pause (Psaumes 89.30-38).

L’infidélité des hommes ne détruit pas la fidélité de Dieu. Sa promesse à David ne lui offre pas un « chèque en blanc » car l’infidélité de ses successeurs sera punie. Cependant, la promesse d’une dynastie éternelle rend le psalmiste perplexe et crée le dilemme du psaume. Un jour David aura un descendant, le Seigneur Jésus-Christ, qui sera assis sur le trône de cet univers. C’est un fait aussi certain que la présence du soleil et de la lune dans le ciel.

Versets 39-46

Je continue en compressant.

Pourtant, tu as délaissé, tu as rejeté, celui qui avait reçu l’onction d’huile sainte, tu t’es fâché contre lui. Tu as dédaigné l’alliance faite avec ton serviteur, tu as souillé sa couronne, la jetant à terre. Tu as fait de larges brèches dans tous ses remparts, et ses fortifications, tu les as détruites. Tous les passants l’ont pillé, ses voisins le raillent. Tu l’as humilié. — Pause (Psaumes 89.39-46).

Après la contemplation sereine de la grandeur de l’Éternel et le rappel de sa fidélité, le psalmiste fait état de son désarroi et ressortir avec force le contraste entre les déclarations de Dieu et la réalité de son temps. Les problèmes ont commencé avec Roboam qui a succédé à son père Salomon. Il a fortifié quinze villes de son royaume mais ça n’a pas empêché l’Égypte et les nomades pillards d’envahir Juda. Voilà pourquoi le psalmiste s’interroge, et il ne sait pas que cette catastrophe n’est que le commencement d’une série qui ira jusqu’à la destruction de Jérusalem et la déportation du peuple à Babylone.

Verset 50

Je continue plus loin.

Seigneur, où donc sont restées tes faveurs d’antan que, dans ta fidélité, tu avais promises par un serment à David ? (Psaumes 89.50).

Le psalmiste pense à nouveau à la promesse d’une dynastie éternelle et il y croit en dépit des apparences. C’est pour cela qu’il conclut ce psaume par une vive et touchante supplication. C’est Dieu qui aura le dernier mot dans l’histoire humaine. Le royaume promis sera établi lors du retour glorieux de Jésus-Christ descendant de David.

Verset 53

Finalement, le psaume 89 et le livre troisième du psautier se terminent par la doxologie :

Béni soit l’Éternel Dieu pour l’éternité ! Amen et amen ! (Psaumes 89.53).

Psaume 90

Introduction

Nous arrivons maintenant au psaume 90 qui ouvre le quatrième livre des psaumes. Dans la pensée de ceux qui ont arrangé le psautier, il correspond au livre des Nombres, le 4e des livres de la Loi. Ce qui est dit de la culpabilité du peuple (verset 7), de ses malheurs particuliers (verset 15), et de l’indifférence générale face aux jugements de Dieu (verset 11) pointe assurément vers Moïse comme auteur du psaume 90. Luther a écrit :

C’est le même Moïse qui a enseigné la Loi et écrit ce psaume. Il parle de la mort, du péché et du jugement afin d’effrayer les orgueilleux qui se complaisent dans leurs vices et de les mettre face à leurs péchés et le mal qui est en eux.

Le Psaume 90 se rapporte au séjour de 40 ans d’Israël dans le désert. C’est un cantique sur la mort, écrit alors que la génération qui a quitté l’Égypte disparaît rapidement. Moïse évoque la brièveté pitoyable de la vie qui passe comme un songe sous les yeux du Dieu éternel en colère contre son peuple. Mais bien différent des écrits des grands poètes païens, le psalmiste ne se débat pas contre un destin aveugle et impitoyable. Il ne se plaint même pas, mais adresse une prière au Seigneur de la vie en qui il se confie et de qui il attend sa joie.

Versets 1-2

Je commence à lire le psaume 90.

Prière de Moïse, l’homme de Dieu. Ô Seigneur, d’âge en âge tu as été notre refuge. Avant que soient nées les montagnes, et que tu aies créé la terre et l’univers, de toute éternité et pour l’éternité, toi, tu es Dieu (Psaumes 90.1-2).

Cette affirmation est majestueuse. Dieu est… depuis le point de fuite de l’éternité passée jusqu’au point de fuite de l’éternité future.

Verset 3

Je continue.

Tu fais retourner l’homme à la poussière, et tu dis aux humains : “ Retournez-y ! ” (Psaumes 90.3).

L’homme n’a pas évolué à partir d’une soupe primale ou d’un grand singe ; il a été créé à partir d’argile et c’est Dieu qui lui donne la vie. Dans le livre de la Genèse, on lit :

L’Éternel Dieu façonna l’homme avec de la poussière du sol, il lui insuffla dans les narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant (Genèse 2.7).

Verset 4

Je continue le psaume 90.

Car mille ans, à tes yeux, sont comme le jour d’hier qui est déjà passé, comme une seule veille au milieu de la nuit (Psaumes 90.4).

Ce passage contraste la perception du temps selon Dieu et selon l’homme. L’Éternel est le Seigneur du temps qu’il a créé, mais qui est pour l’homme une limite qui l’emprisonne.

Sur les cadrans solaires romains était écrit : « Vulnerant omnes, ultima necat » – Toutes blessent, la dernière tue. Chaque seconde, heure, instant qui passe, blesse, le dernier tue.

1 000 ans sont pour moi une durée inaccessible, bien au-delà de ma vie, mais pour le Dieu éternel ça ne représente rien. C’est comme le court instant du vol d’un oiseau qui sort de l’ombre, passe devant la lune éclairée, puis disparaît aussitôt dans la nuit. Au lieu de gaspiller mon temps à poursuivre des fantaisies, je dois le consacrer à parfaire mon héritage céleste.

Versets 5-6

Je continue.

Emportés par toi comme par une trombe d’eau, ils ne sont qu’un sommeil qui s’efface au matin. Ils sont pareil à l’herbe qui fleurit le matin, qui passe et qui, le soir, se fane et se flétrit (Psaumes 90.5-6).

La fragilité et la brièveté de la vie étaient le quotidien de Moïse qui voyait les Israélites mourir constamment. À chaque étape dans le désert, les Israélites doivent creuser des tombes par centaines, voire par milliers, et de ses propres mains, Moïse a enseveli son frère Aaron (Nombres 20.27-29).

Ça me fait réfléchir : une fois mort, cela importe-t-il qu’on soit enterré ou incinéré ? Certains veulent aussi que leurs cendres soient épandues ici ou là, ou conservées dans un « jardin des souvenirs ». Selon les Écritures, les seuls cadavres brûlés furent ceux du roi Saül et de ses 3 fils morts au combat (1Samuel 31.12-13), probablement parce que leurs corps étaient mutilés.

Celui qui voudrait se faire incinérer doit garder à l’esprit que d’une part, dans les Textes Sacrés, le feu est généralement synonyme de jugement, et que d’autre part, Jésus a utilisé la mise en terre comme image de sa résurrection. L’évangile selon Jean rapporte qu’il a dit :

Si le grain de blé que l’on a jeté en terre ne meurt pas, il reste un grain unique. Mais s’il meurt, il porte du fruit en abondance (Jean 12.24).

Lorsqu’on enterre un croyant, on plante son corps pour ainsi dire, avec un espoir de vie. Je me suis laissé dire qu’à l’origine, on appelait un cimetière une auberge, c’est-à-dire un endroit où on va dormir ; ou encore un champ, c’est-à-dire le lieu où on plante des graines. On les met en terre, on ne les brûle pas, ce qui n’est quand même pas pareil. Il me semble donc que pour un croyant, se faire enterrer témoigne de sa foi en la résurrection de son corps.

Versets 7-8

Versets 7-8

Je continue le psaume 90.

Nous sommes consumés par ta colère, ta fureur nous effraie : tu as mis devant toi tous nos péchés, et devant la clarté de ta face nos fautes cachées (Psaumes 90.7-8).

Les fautes cachées sur terre sont des scandales publics au ciel. La lumière de Dieu pénètre les moindres recoins de notre cœur et les régions les plus secrètes de nos pensées, d’où procèdent nos actes vils.

Versets 9-10

Je continue.

Par ta colère nos jours à tous nous ont tourné le dos pour s’éloigner, et nos années s’effacent comme un soupir. Le temps de notre vie ? C’est soixante-dix ans, au mieux : quatre-vingts ans pour les plus vigoureux ; et l’orgueil qu’ils en tirent est peine et misère. Car le temps passe vite et nous nous envolons (Psaumes 90.9-10).

Les plus grands accomplissements d’un être humain sont souvent le résultat de bien des soucis et de beaucoup de peine, et de toute façon ils n’ont aucune valeur durable. Il sont comme ces sculptures que les vacanciers font sur les plages de sable ; impitoyablement, la marée les détruit. Celui qui n’a pas reçu la vie éternelle par la foi en Jésus-Christ vit pour rien.

Verset 11

Je continue.

Qui prend garde à la force de ta colère, et à ton courroux, selon la crainte qui t’est due ? (Psaumes 90.11).

Qui tient compte que c’est le jugement de Dieu qui provoque la mort, ruine la vie et fait d’une vieillesse qui dure, une bénédiction ambiguë. Sachant que dans sa colère l’Éternel jugera tout ce qu’il considère comme mal, je dois le révérer et surtout chercher refuge en Jésus-Christ.

Verset 12

Je continue.

Apprends-nous donc à bien compter nos jours, afin que notre cœur acquière la sagesse ! (Psaumes 90.12).

Celui qui place sa confiance en Jésus-Christ est capable d’ordonner ses valeurs et ses priorités avec sagesse, c’est à dire en fonction de l’éternité.

Versets 13-15

Je finis le psaume 90

Reviens de ta colère ô Éternel ! Jusques à quand tarderas-tu encore ? Repens-toi en faveur de tes serviteurs ! Rassasie-nous tous les matins de ton amour, et nous crierons de joie, pleins d’allégresse, tout au long de nos jours. Rends-nous en jours de joie les jours de nos épreuves, et en années de joie nos années de malheur ! Que ton œuvre apparaisse envers tes serviteurs ! Et que leurs descendants découvrent ta grandeur ! Que la tendresse du Seigneur, notre Dieu, repose sur nous tous ! Fais prospérer pour nous l’ouvrage de nos mains ! Oh oui ! fais prospérer l’ouvrage de nos mains ! (Psaumes 90.13-17).

Moïse demande à Dieu de faire cesser sa colère afin que l’homme puisse se réjouir et que la vie de la nation soit prolongée, par la faveur de Dieu, pour les générations suivantes. Les vérités de ce psaume : la paix avec Dieu et la délivrance de sa colère sont réalisées en Jésus-Christ en qui nous avons la vie éternelle.0.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 19 2024

Émission du jour | Esther 8.1-17

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