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09 août 2024

Psaumes 79.1 -81.17

Psaume 79

Introduction

Sur la scène internationale, Saddam Hussein était considéré comme un despote, un vilain méchant loup. En réalité dans le classement des grands criminels d’envergure mondiale, c’est un enfant de cœur qui ne vaut même pas la peine d’être cité à côté des grands classiques comme Staline, l’empereur Néron et d’autres moins connus comme Antiochus Épiphane. Ce monstre a d’ailleurs dû inspirer Hitler, car il a persécuté les Juifs avec une telle cruauté qu’il est mentionné dans les Écritures, dont certains psaumes qui sont des appels au secours.

Dans le psaume 79, le psalmiste exprime son désarroi face à la détresse d’Israël et supplie Dieu d’intervenir. Comme il décrit une persécution plutôt qu’une guerre, plusieurs Pères de l’Église ont considéré que ce psaume se rapporte aux profanations et aux cruautés commises à Jérusalem par Antiochus Épiphane. Toutes les atrocités décrites, détérioration du temple, dévastation de Jérusalem, massacres, blasphèmes figurent dans le tableau que fait la famille de prêtres appelée Maccabées, des monstruosités attribuées à Antiochus. Le Psaume 79 a de nombreux points communs avec plusieurs autres psaumes (74 ; 77 ; 78 ; 80).

Verset 1

Je commence à lire le psaume 79.

Psaume d’Asaph. Ô Dieu ! des païens idolâtres sont venus, ils ont envahi ton domaine, ils ont souillé ton Temple saint et ils ont pris Jérusalem, ils en ont fait un tas de ruines (Psaumes 79.1).

L’auteur est un descendant d’Asaph contemporain de David. Une scène semblable s’est déjà produite quand Nabuchodonosor a envahi Juda, détruit la ville sainte et le Temple. Après les Babyloniens, c’est Antiochus, et plus tard le général romain Titus qui rase Jérusalem. Et ce n’est pas fini, car le Psaume 79 est prophétique ; il annonce aussi la terrible persécution qui aura lieu à la fin des temps contre Israël par l’Antichrist.

Versets 2-3

Je continue.

Ils ont tué tes fidèles et jeté leurs corps aux rapaces. La chair de ceux qui t’aiment est donnée en pâture aux animaux sauvages. Ils ont versé des flots de sang tout autour de Jérusalem sans qu’il y ait personne pour enterrer les morts (Psaumes 79.2-3).

Pour un Israélite, rester sans sépulture et à la merci des charognards est un sort encore plus terrible que la mort elle-même. Ces versets sont cités dans le livre apocryphe des Maccabées (1Maccabées 7.17) qui décrit les crimes d’Antiochus.

A l’époque des invasions babyloniennes, avant qu’un tel carnage n’ait lieu, les faux prophètes annonçaient à gorge déployée que jamais, non grand jamais, l’Éternel ne permettrait que la ville sainte et le Temple soient détruits. Seul le prophète Jérémie avertissait le peuple du contraire disant que le jugement de Dieu allait les atteindre. Il fut alors accusé de traîtrise et sévèrement maltraité.

Aujourd’hui, beaucoup de Juifs sont athées à cause de toutes les persécutions qu’ils ont subies au fil des siècles. Ils veulent ignorer que celles-ci sont la conséquence directe de leur infidélité à Dieu et de leur rejet du Messie. C’est ainsi que les Juifs du 1er siècle ont vociféré devant le palais de Pilate « Crucifie-le, crucifie-le », et ils ont même demandé à ce que le sang du Christ versé injustement retombe sur leurs enfants. Leur requête a été amplement exaucée. L’antisémitisme a fait boule de neige, et après les interminables persécutions du Moyen-Âge, il y a eu les pogroms et enfin « la solution finale » des nazis.

Versets 4-5

Je continue le psaume.

Nos voisins nous insultent, et ceux qui nous entourent nous couvrent de mépris et nous ridiculisent. Jusques à quand, ô Éternel, resteras-tu pour toujours irrité ? Et ton ardente indignation brûlera-t-elle comme un feu ? (Psaumes 79.4-5).

Les événements de l’histoire sont considérés comme provenant de la providence morale de Dieu. C’est lui le juge suprême qui est responsable des malheurs qui frappent son peuple. Israël est non seulement sous le jugement divin, mais il doit encore subir le mépris des peuples voisins comme Édom, Moab ou les Philistins.

Versets 6-7

Je continue.

Répands ta fureur sur les peuples, ceux qui ne te connaissent pas, de même que sur les royaumes où tu n’es jamais invoqué. Car ils ont dévoré Jacob, ils ont dévasté sa demeure (Psaumes 79.6-7).

Ces versets se trouvent dans le livre du prophète Jérémie (10.25). Le psalmiste demande que la fureur divine se déverse sur les païens qui persécutent Israël.

Versets 8-9

Je continue.

Ne nous fais pas porter les fautes qu’ont faites nos ancêtres ! Viens vite ! Que tes compassions sans tarder nous assistent, car nous sommes bien malheureux. Accorde-nous ton aide, ô Dieu, notre Sauveur, pour l’honneur de ton nom ! Délivre-nous, pardonne nos péchés à cause de ce que tu es ! (Psaumes 79.8-9).

Le psalmiste reconnaît qu’Israël s’est rendu coupable dans le passé et que sa détresse actuelle est la conséquence de ses fautes. Il supplie l’Éternel sur la base de sa nature miséricordieuse, de faire grâce à son peuple et de lui accorder le pardon. Mais Dieu ne peut effacer les péchés que s’il y a un acte de justice réparateur, c’est-à-dire du sang versé. C’est la raison pour laquelle Jésus-Christ est mort sur la croix. Mais ceux qui le rejettent comme Sauveur devront comparaître devant lui en tant que Juge. C’est l’un ou l’autre ; à chacun de choisir.

Versets 10-13

Je finis le psaume 79.

Pourquoi les nations diraient-elles : “ Où est leur Dieu ? ” Montre à ces païens, sous nos yeux, que tu demandes compte du meurtre de tes serviteurs ! Que les plaintes des prisonniers parviennent jusqu’à toi ! Et que les condamnés à mort soient sauvés par ton bras puissant ! Rends à nos voisins au septuple l’insulte qu’ils t’ont infligée, ô Éternel ! Et nous, ton peuple, le troupeau dont tu es le berger, nous te célébrerons toujours, et nous publierons tes louanges au cours de tous les âges (Psaumes 79.10-13).

Le psalmiste ne cherche pas une vengeance personnelle, mais la gloire de Dieu qui ne peut laisser impunis des massacres injustes. Pour cela, il s’appuie sur un texte de la Loi qui dit :

Dieu venge la mort de ceux qui sont ses serviteurs, et il paie de retour ses ennemis (Deutéronome 32.43).

Cette règle peut être retardée ou modifiée par la grâce divine, mais non effacée. Ceux qui ont organisé ou permis le massacre de la Saint-Barthélémy ont chèrement payé leur acte ignoble.

Psaume 80

Introduction

Nous arrivons au Psaume 80 qui est lui aussi un appel au secours. Il en rappelle d’autres (Psaumes 74 et 79), mais il concerne plus particulièrement le royaume d’Israël Nord qui a été ravagé par des ennemis. D’ailleurs, l’ancienne version grecque ajoute en titre : « Au sujet de l’Assyrien », une suscription qui s’accorde bien avec le thème du psaume. Le royaume des X tribus du Nord subit plusieurs invasions assyriennes dont la dernière amena sa ruine complète.

Versets 1-3

Je commence à lire.

Au chef de chœur, à chanter sur la mélodie de “ Les lis de la Loi ”. Psaume d’Asaph. Ô Berger d’Israël, tends vers moi ton oreille, toi qui conduis Joseph comme un troupeau ! Ô toi qui as ton trône entre les chérubins, parais dans ta splendeur aux regards d’Éphraïm, de Benjamin, de Manassé ! Déploie ta force ! Viens nous sauver ! (Psaumes 80.1-3).

Le Berger d’Israël est l’Éternel. Il marche devant les tribus, comme un berger devant son troupeau ou comme un chef devant son armée.

Joseph fait habituellement référence au royaume des X tribus du Nord. C’est le père de Manassé et Éphraïm, deux grandes tribus d’Israël Nord. Avec Benjamin, ce sont les 3 tribus issues de Rachel, et celles qui suivaient immédiatement le coffre sacré pendant la marche dans le désert en direction du Pays promis. Benjamin, qui est souvent inclus dans la tribu de Juda, est également mentionné parce que son territoire est à cheval sur les deux royaumes israélites.

Verset 4

Je continue.

Ô Dieu, rétablis-nous, fais luire ta face et nous serons sauvés ! (Psaumes 80.4).

L’idée principale du psaume est exprimée par ce refrain répété 3 fois. Il rappelle la bénédiction sacerdotale d’Aaron qui est :

Que l’Éternel te bénisse, et qu’il te garde ! Que l’Éternel fasse luire sa face sur toi, et qu’il t’accorde sa grâce ! (Nombres 6.24-25).

Versets 5-7

Je continue le psaume.

Ô Éternel, Dieu des armées célestes, jusques à quand fumeras-tu contre la prière que t’adresse ton peuple ? Tu le nourris d’un pain trempé de pleurs. Tu lui fais boire des larmes sans mesure. Tu fais de nous le but des attaques de nos voisins ! Nos ennemis ont de quoi se moquer de nous (Psaumes 80.5-7).

Pendant d’interminables siècles, l’antisémitisme et les larmes ont été le lot quasi quotidien des Juifs parce qu’ils ont rejeté leur Messie. L’évangile selon Luc rapporte que :

Quand Jésus fut arrivé tout près de Jérusalem, il l’embrassa du regard et pleura sur elle : — Ah, dit-il, si seulement tu avais compris, toi aussi, en ce jour, de quoi dépend ta paix ! Mais, hélas, à présent, tout cela est caché à tes yeux. Des jours de malheur vont fondre sur toi. Tes ennemis t’entoureront d’ouvrages de siège, t’encercleront et te presseront de tous côtés. Ils te détruiront totalement, toi et les habitants qui seront dans tes murs, et ils ne laisseront pas chez toi une pierre sur une autre. Pourquoi ? Parce que tu n’as pas su reconnaître le moment où Dieu est venu pour toi. Beaucoup de femmes en larmes suivaient Jésus et se lamentaient à cause de lui. Se tournant vers elles, il leur dit : — Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas à cause de moi ! Pleurez plutôt à cause de vous-mêmes et de vos enfants (Luc 19.41-44 ; 23.28).

Versets 8-12

Je continue le psaume 80.

Dieu des armées célestes, rétablis-nous, fais luire ta face, et nous serons sauvés ! Tu avais arraché de l’Égypte une vigne, puis tu as chassé des nations, et tu l’as replantée. Tu avais déblayé le terrain devant elle et elle a pris racine profondément en terre, puis elle a rempli le pays. Son ombre couvrait les montagnes, ses sarments ressemblaient aux plus grands cèdres. Elle étendait ses vrilles vers la mer et ses rejets allaient jusqu’à l’Euphrate (Psaumes 80.8-12).

Dans les Écritures, Israël est souvent comparé à une vigne. Les prophètes Ésaïe et Jérémie, ainsi que Jésus ont utilisé plusieurs fois cette allégorie. Au 15e siècle avant Jésus-Christ, l’Éternel a délivré les Hébreux de l’esclavage pour les planter, les installer dans le pays de Canaan et ils furent prospères. Pendant les règnes de David et Salomon, ils se sont étendus des montagnes de Juda jusqu’aux forêts du Liban, et de la Méditerranée à l’Euphrate.

Versets 13-14

Je continue.

Pourquoi as-tu renversé ses clôtures ? Tous les passants viennent y grappiller. Le sanglier qui sort de la forêt la retourne en tous sens. Les animaux des champs viennent y pâturer (Psaumes 80.13-14).

Le vigneron a abandonné sa vigne qui est dorénavant envahi par des animaux sauvages qui représentent des nations ennemies ; les passants sont des armées de passage et des tribus nomades de pillards. Quand il compare le passé à la détresse présente, le psalmiste exprime son étonnement. Israël étant devenus idolâtre et rebelle à son Dieu, le peuple fut emmené en captivité : le royaume du Nord au 8e siècle avant Jésus-Christ et celui du Sud 2 siècles plus tard. La culpabilité d’Israël est plus grave que celle des païens parce que c’est la seule nation à bénéficier de la présence du vrai Dieu qui se manifeste de façon visible.

Versets 15-18

Je continue.

Dieu des armées célestes, reviens enfin ! Jette un regard du haut du ciel et vois ! Occupe-toi de cette vigne ! Viens protéger ce que tu as planté toi-même, et le fils que tu t’es choisi ! Tout est brûlé et saccagé ! Sous ta colère, tout va périr. Que ta main soit sur l’homme de ta droite, avec le fils de l’homme que tu t’es choisi ! (Psaumes 80.15-18).

Le psalmiste désigne Israël par « le fils que tu t’es choisi », le nom que Dieu lui-même lui a donné (Exode 4.22).

Israël est aussi appelé « l’homme de ta droite ». Jacob avait donné à son dernier fils le nom de Benjamin qui signifie « fils de ma droite » (Genèse 35.18), c’est à dire son futur appui. Ici, le psalmiste étend ce titre à tout Israël. De ce peuple est issu David, l’ancêtre de Jésus-Christ qui lui est le véritable « Fils de la droite » de la majesté divine dans les cieux (Romains 8.34).

Sous l’Ancienne Alliance, Israël avait la place d’honneur, mais aujourd’hui, ce sont les croyants qui ont pris sa place. Quand Jésus reviendra pour instaurer son royaume sur terre, il rétablira Israël à l’honneur, à la tête des nations.

Versets 19-20

Je finis ce psaume.

Et, jamais plus, nous ne te quitterons. Fais-nous revivre et nous t’invoquerons ! Ô Éternel, Dieu des armées célestes, rétablis-nous, fais luire ta face, et nous serons sauvés ! (Psaumes 80.19-20).

Dans ce 3e refrain, le psalmiste invoque une 4e fois le nom de Dieu, mais sous sa forme la plus complète afin de conclure le psaume avec majesté.

Psaume 81

Introduction

Nous arrivons au Psaume 81 dont le ton jovial contraste avec les plaintes et les supplications du psaume précédent, et pourtant ils se suivent. Dans le psaume 80, le psalmiste se plaint parce que l’Éternel a abandonné sa vigne, alors que dans le 81, Dieu rappelle à son peuple qu’il est lui-même responsable de ses malheurs à cause de sa désobéissance, et que s’il lui est à nouveau fidèle, il renouvellera son bonheur.

Le psaume 81 est un cantique de fête. Il se peut qu’il ait été composé à l’occasion de la Pâque solennelle à laquelle Ézéchias, roi de Juda, convia les Israélites des dix tribus du Nord (2Chroniques 30).

Versets 1-4

Je commence à lire le psaume 81.

Au chef de chœur. À chanter avec accompagnement de la harpe de Gath. Psaume d’Asaph. Lancez des cris d’allégresse vers Dieu notre force ! Acclamez joyeusement le Dieu de Jacob ! Ouvrez le concert, frappez sur le tambourin, pincez la lyre harmonieuse, jouez sur le luth ! Embouchez le cor au début du mois, à la pleine lune, au grand jour de la fête ! (Psaumes 81.1-4).

Ce cor qui s’appelle « schophar » a la forme d’une corne de bélier et il avait retenti sur le mont Sinaï quand la Loi fut donnée aux Hébreux. Seuls les prêtres ont le droit de les utiliser. Le psaume 81 fut d’abord composé pour la Pâque solennelle du roi Ézéchias. Mais par la suite et selon la tradition juive, il était chanté pour le Nouvel An de l’année civile d’Israël, c’est-à-dire à la nouvelle lune du mois de Tischri qui commençait courant octobre. Le Nouvel An précédait de quinze jours la fête des Tabernacles ou Cabanes, dont le but était de rappeler le séjour d’Israël au désert et remercier Dieu pour la moisson qui venait d’être engrangée.

Versets 5-6

Je continue le psaume 81.

C’est la loi pour Israël, c’est une ordonnance du Dieu de Jacob, et c’est un décret qu’il établit pour Joseph quand il attaqua le pays d’Égypte. J’entends un langage qui m’était inconnu (Psaumes 81.5-6).

Le langage inconnu, ce sont les ordonnances que l’Éternel a donné aux Hébreux par Moïse. L’institution de la Pâque en est une ; elle commémore le jugement des 10 plaies d’Égypte.

Le peuple hébreu est appelé « Joseph » parce que c’est lui qui les a sauvés de la famine.

Verset 7

Je continue.

“ J’ai déchargé tes épaules du fardeau, et tes mains sont libérées de la corvée des corbeilles ” (Psaumes 81.7).

La corbeille qui servait à transporter les briques est une allusion à l’esclavage égyptien.

Verset 8

Je continue.

Tu étais dans la détresse : tu m’as appelé, et je suis venu pour te délivrer, je t’ai répondu du sein de l’orage, et je t’ai mis à l’épreuve près des eaux de Mériba. — Pause (Psaumes 81.8).

Lors du passage de la Mer Rouge, une nuée d’où jaillissaient tonnerre et foudre protégeait les Hébreux et sema la panique dans l’armée égyptienne qui les pourchassait. À « Mériba », le peuple se rebella contre l’Éternel parce qu’il ne trouvait pas d’eau potable.

Versets 9-10

Je continue.

Alors je t’ai dit : Écoute, ô mon peuple, je vais t’avertir. Ah, si seulement tu m’écoutais, Israël ! Tu n’auras chez toi aucun autre Dieu, tu n’adoreras aucun des dieux étrangers ! (Psaumes 81.9-10).

Dieu promet de bénir son peuple si celui-ci lui obéit. Ce rappel du premier commandement (Exode 20.2,3) résume toute la Loi, mais le psalmiste l’exprime sur un ton de supplication paternelle.

Verset 11

Je continue.

Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir d’Égypte. Ouvre largement ta bouche, je la remplirai (Psaumes 81.11).

Dieu a pourvu à tous les besoins d’Israël pendant les quelques 40 ans qu’il tournait en rond dans le désert. L’Éternel a déjà accompli beaucoup de prodiges pour son peuple, mais il est prêt à lui donner à l’avenir tout ce dont il aura besoin à la seule condition qu’il l’adore lui seul. Cette promesse s’applique aussi à ceux qui font confiance à Jésus-Christ mais sous le régime de la Nouvelle Alliance, les bénédictions sont plutôt d’ordre spirituel.

Versets 12-13

Je continue.

Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix, Israël n’a pas voulu de moi. Je les ai abandonnés à leur fol entêtement, ils n’ont fait que suivre ce qui leur plaisait (Psaumes 81.12-13).

L’infidélité d’Israël est brièvement évoquée ; Dieu ne veut pas trop s’attarder sur un passé peu glorieux. Il préfère rappeler les conditions à respecter pour retrouver la prospérité.

Versets 14-17

Je finis le psaume 81.

Si mon peuple m’écoutait, et si Israël marchait sur les voies que j’ai prescrites, je ferais en un instant plier tous ses ennemis, et ma main se tournerait contre ceux qui les oppriment. Et ceux qui, pour l’Éternel, n’ont que de la haine, lui rendraient hommage, et le bonheur d’Israël durerait toujours. Je les nourrirais de fleur de froment, et je les rassasierais du miel d’abeilles sauvages (Psaumes 81.14-17).

Dieu a jugé les Israélites en les abandonnant aux penchants de leurs mauvais cœurs. De nos jours et au niveau spirituel, il n’y a pas vraiment de différence entre les Juifs et les Arabes. Le problème d’Israël n’est pas qu’il est entouré d’ennemis mais son entêtement, car il a rejeté le Dieu de ses ancêtres qui s’est manifesté en Jésus-Christ.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 06 2024

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