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08 août 2024

Psaumes 75.1 – 78.72

Psaume 75

Introduction

Parmi les plaies qui affligent ce bas monde, les guerres sont en tête de liste. Le premier meurtre de l’histoire humaine est Caïn qui assassina son frère Abel. Depuis qu’Adam et Ève ont désobéi à Dieu, les hommes s’entre-tuent et les nations s’affrontent, et aujourd’hui, la palme des massacres en tout genre appartient aux groupes terroristes. Il n’est donc pas étonnant que beaucoup de textes bibliques parlent de guerres. C’est le cas du Psaume 75 qui affirme la souveraineté de l’Éternel qui va exercer ses jugements sur les impies. Ce cantique a pu être écrit au moment de l’invasion assyrienne ou quand Judas Maccabée a pris la tête de la résistance juive contre Antiochus Épiphane qui menace sérieusement la sécurité d’Israël.

L’accent prophétique qui caractérise les psaumes d’Asaph est très marqué dans le 75.

Versets 1-2

Je commence à le lire.

Au chef de chœur : psaume d’Asaph. À chanter sur la mélodie de “ Ne détruis pas ! ” Nous te célébrons, ô Dieu, nous te célébrons. Nous proclamons qui tu es. Qu’on raconte tes merveilles ! (Psaumes 75.1-2).

Le psalmiste est si convaincu que Dieu va délivrer Israël, qu’il lui rend grâces par avance.

Versets 3-4

Je continue.

Quand je saisirai le moment, dit l’Éternel, je rendrai justice avec équité. Si la terre tremble avec tous ses habitants, moi, j’en affermis les bases. — Pause (Psaumes 75.3-4).

Une pause instrumentale suit la déclaration de Dieu. Il intervient non pas parce que la situation est désespérée, mais parce que c’est le moment qu’il a prévu. Ce n’est ni avant ni après, et personne ne bouscule son planning. Il en est de même pour le jour où Jésus reviendra pour établir son royaume sur terre. Tout est déjà décidé, mais nul n’en connaît le jour.

Versets 5-9

Je continue.

Je déclare aux arrogants : “ Trêve d’arrogance ! ” Et aux gens méchants : “ Ne levez pas votre front ! ” Ne le levez pas si haut contre le Très-Haut ! Cessez de parler avec insolence ! Car ce n’est pas de l’Orient, ni de l’Occident, et ce n’est pas du désert que vient la grandeur ! C’est Dieu seul qui juge : il abaisse l’un, il élève l’autre. L’Éternel tient dans sa main une coupe pleine d’un vin âpre et mélangé. Il en verse aux méchants de la terre qui devront vider la coupe en buvant jusqu’à la lie (Psaumes 75.5-9).

Les attaques contre Israël venaient toujours du nord et il en sera de même à la fin des temps. Dans tous le cas, les méchants frappés par Dieu sont comme ivres, chancelants, et sans force.

Versets 10-11

Je finis ce psaume 75.

Moi, je chanterai sans cesse, je célébrerai le Dieu de Jacob. Il brisera l’arrogance de tous les méchants tandis que le juste pourra marcher le front haut (Psaumes 75.10-11).

Le Psaume 75, qui commence et finit sur une note de louange, met en avant la foi en Dieu triomphante du psalmiste.

Psaume 76

Introduction

Nous arrivons au psaume 76 qui célèbre la puissance de l’Éternel qui a secouru Jérusalem. La tradition rattache sa composition à la délivrance de la ville sainte des armées assyriennes qui furent presque entièrement détruites  ce que confirme l’ancienne version grecque qui ajoute en suscription : « Contre l’Assyrien ». Dans le second livre des Rois (19.35) il est écrit :

Cette nuit-là, l’ange de l’Eternel intervint dans le camp assyrien et y fit périr 185 000 hommes. Le lendemain matin au réveil, le camp était rempli de tous ces cadavres.

Versets 1-3

Je commence à lire le Psaume 76.

Au chef de chœur. Un psaume d’Asaph. À chanter avec accompagnement d’instruments à cordes. Dieu s’est fait connaître en Juda, son nom est grand en Israël. Sa résidence est à Salem, et sa demeure est en Sion (Psaumes 76.1-3).

Salem est l’ancien nom de Jérusalem. Il rime avec Shalom qui veut dire paix. C’est une façon de dire que là où Dieu réside, règnent sécurité et tranquillité.

Verset 4

Je continue.

C’est là qu’il a brisé les flèches fulgurantes, les boucliers, les glaives, tous les engins de guerre. — Pause (Psaumes 76.4).

C’est un cri de victoire, mais aussi l’annonce qu’un jour ce sera la fin de tous les conflits armés. Je lis la célèbre prophétie d’Ésaïe à ce sujet :

L’Éternel sera l’arbitre des peuples. Oui, il sera le juge de nombreuses nations. Martelant leurs épées, ils forgeront des socs pour leurs charrues, et, de leurs lances, ils feront des faucilles. Plus aucune nation ne brandira l’épée contre une autre nation, et l’on n’apprendra plus la guerre (Ésaïe 2.4).

Cette paix durable se réalisera seulement quand Jésus-Christ établira son royaume sur terre.

Verset 5

Je continue le Psaume 76.

Tu es le Tout-Puissant, tu es plus éclatant que des montagnes de butin (Psaumes 76.5).

Le psalmiste s’adresse à Dieu dont la gloire dépasse infiniment en éclat celle des puissances terrestres et de tout ce qui brille comme l’or et les pierres précieuses.

Versets 6-7

Je continue.

Tous les vaillants guerriers ont été dépouillés, ils se sont endormis de leur sommeil. Tous ces héros de guerre n’ont pas su retrouver la vigueur de leurs mains. Dieu de Jacob, à ta menace les chars et les chevaux se sont figés sur place (Psaumes 76.6-7).

Les soldats assyriens qui assiégeaient Jérusalem sont morts, frappés par l’Éternel. N’ayant plus de cavaliers pour les monter, chevaux et chars de guerre sont immobiles dans le camp ennemi.

Versets 8-10

Je continue.

Que tu es redoutable ! Qui tiendrait devant toi quand ta colère éclate ? Du ciel, tu fais entendre quel sera ton verdict, et la terre, effrayée, se tient dans le silence quand toi, ô Dieu, tu interviens pour prononcer le jugement et pour apporter le salut à tous les affligés (ou humbles) de la terre. — Pause (Psaumes 76.8-10).

Suite à l’intervention de l’Ange de l’Éternel, au tumulte d’une armée impatiente d’en découdre, succède le silence de la mort. Le même scénario se reproduira à la fin des temps lorsque Jésus reviendra pour juger le monde (Apocalypse 6.17).

Les autres peuples qui étaient également menacés par les Assyriens bénéficient de la délivrance d’Israël en leur échappant eux aussi. Cette délivrance est le gage du salut de tous ceux qui s’humilient sous la main de Dieu.

Verset 11

Je continue le psaume.

Car même la colère des hommes te rend gloire et tu te revêts du reste des fureurs (Psaumes 76.11).

La fureur de l’homme est au service des plans de Dieu. Sa victoire révèle sa toute-puissance. Le «reste des fureurs » sont les armes ennemies qui deviennent des trophées de guerre.

Versets 12-13

Je finis le psaume 76.

Vous tous qui entourez l’Éternel votre Dieu, faites des vœux et accomplissez-les ! Apportez vos présents à ce Dieu redoutable. Car il rabat l’orgueil des princes, il se rend redoutable pour les rois de la terre (Psaumes 76.12-13).

Israël et toutes les nations que Dieu a délivrées des Assyriens sont invités à lui apporter des présents. Pareillement, à la fin des temps, tous les peuples de la terre viendront à Jérusalem s’incliner devant le Roi des rois. Dans les psaumes 68 et 72, il est écrit :

Du haut de ton sanctuaire dominant Jérusalem, tu recevras les présents que t’apporteront les rois. Tous les rois lui rendront hommage (Psaumes 68.30 ; 72.11)

Psaume 77

Introduction

Nous arrivons au Psaume 77 qui commence par une prière d’appel au secours à cause d’une catastrophe nationale. Comme le 74, il exprime à la fois la douleur et le désarroi du psalmiste qui lutte avec lui-même, et avec Dieu, parce qu’il ne comprend pas pourquoi il n’agit plus comme dans le passé. Cependant, ce psaume se termine sur une note positive.

Versets 1-2

Je commence à le lire.

Au chef de chœur, selon Yedoutoun. Un psaume d’Asaph. C’est Dieu que j’appelle, et je crie ; C’est Dieu que j’appelle : il m’écoute (Psaumes 77.1-2).

Yedoutoun est l’un des trois chefs de chœur de David qui a sans doute créé un genre de musique particulier utilisé ici. On ne connaît pas les circonstances de la composition de ce psaume sinon qu’il s’agit d’un moment particulièrement tragique de l’histoire d’Israël.

Verset 3

Je continue.

Au jour de ma détresse, je m’adresse au Seigneur tout au long de la nuit, sans cesse, je tends les mains vers lui, je reste inconsolable (Psaumes 77.3).

Le psalmiste persévère dans la prière, mais sans résultat ; il ne veut pas d’autre consolation qu’une réponse de Dieu. Nous sommes comme lui. Dans les jours de détresse, nous voulons qu’il intervienne.

Versets 4-6

Je continue.

Dès que je pense à Dieu, je me mets à gémir, et quand je réfléchis, je perds tout mon courage. — Pause. Quand je veux m’endormir, tu me tiens en éveil. Me voici dans le trouble : je ne sais plus que dire. Je songe aux jours passés, aux années d’autrefois (Psaumes 77.4-6).

Les souvenirs, qui jadis réconfortaient le psalmiste, aujourd’hui l’affligent, car il mesure la différence entre le malheur actuel et les délivrances d’antan.

Versets 7-10

Je continue.

J’évoque mes cantiques, au milieu de la nuit, je médite en moi-même. Mon esprit interroge : “ L’abandon du Seigneur va-t-il durer toujours ? Ne redeviendra-t-il plus jamais favorable ? Son amour serait-il épuisé à jamais ? A-t-il cessé pour toujours de parler ? Dieu a-t-il oublié de manifester sa faveur ? A-t-il, dans sa colère, fermé son cœur ? ” — Pause (Psaumes 77.7-10).

Toutes ces questions demandent un non catégorique et pourtant c’est bien ce qui semble arriver. Quand j’ai des ennuis, je suis vite tenté d’adopter une vision du monde athée. Je commence à penser et agir comme si Dieu m’avait abandonné ce qui est un non-sens, car il est fondamentalement bon et manifeste sa miséricorde envers tous ceux qui l’invoquent.

Verset 11

Je continue.

Voici, me suis-je dit, ce qui fait ma souffrance : “ Le Très-Haut n’agit plus comme autrefois ” (Psaumes 77.11).

Ce n’est plus une question, mais une affirmation. La crise est à son paroxysme. Mais en précisant ainsi sa pensée, le psalmiste peut se ressaisir et reprendre pied sur le terrain de la foi.

Versets 12-14

Je continue.

Je me rappellerai ce qu’a fait l’Éternel. Oui, je veux évoquer tes miracles passés, je veux méditer sur tes œuvres, et réfléchir à tes hauts faits. Dieu, ta conduite est sainte ! Quel dieu est aussi grand que Dieu ? (Psaumes 77.12-14).

Le changement de ton est frappant. Le psalmiste prend conscience qu’accuser l’Éternel de n’être plus le même, c’est l’offenser. Alors, il fait volte-face. Dès lors, il rappelle les œuvres de Dieu pour admirer qu’il ne change pas, qu’il est toujours le même. Le psalmiste va se remémorer les miracles qu’il a faits en faveur d’Israël et qui révèlent non seulement ce qu’il a été, mais surtout ce qu’il est encore. Dans ses souvenirs, il puise la certitude que Dieu est incomparable ; cette affirmation est centrale au psaume.

Alors que tout d’abord, les voies de Dieu paraissaient incompréhensibles au psalmiste, ici, il constate qu’elles sont infiniment élevées au-dessus des pensées de l’homme. Dieu habite en effet une lumière inaccessible et il condamne tout ce qu’il y a de mesquin chez l’homme.

Versets 15-16

Je continue.

Car tu es le Dieu des miracles ! Tu as déployé ta puissance parmi les peuples. Oui, c’est toi, c’est par ton pouvoir que tu as libéré ton peuple, les enfants que Jacob a engendrés et que Joseph a nourris. — Pause (Psaumes 77.15-16).

La pause instrumentale prélude à l’hymne grandiose qui va terminer ce psaume. C’est un bel exemple d’une victoire remportée sur le découragement par la puissance de la foi.

Versets 17-20

Versets 17-20

Je continue.

Les eaux t’ont vu, ô Dieu, les eaux t’ont vu, et elles se sont mises à bouillonner, et même les abîmes ont été ébranlés. Les nuées déversèrent de la pluie en torrents, et dans le ciel d’orage, retentit le tonnerre. Tes flèches sillonnaient le ciel dans tous les sens. Au fracas de ta foudre, dans le tourbillon, l’éclat de tes éclairs illuminait le monde. La terre s’effraya et se mit à trembler. Au milieu de la mer, tu as frayé ta route et tracé ton sentier parmi les grandes eaux. Et nul n’a discerné la trace de tes pas (Psaumes 77.17-20).

Ce développement poétique décrit la maîtrise de Dieu sur les forces de la nature. Les abîmes et la Mer Rouge sont personnifiés en serviteurs qui accomplissent la volonté de leur divin Maître. Dieu ébranle ciel terre et mer, et puis tout reprend son cours naturel.

Verset 21

Je finis le psaume 77.

Tu as conduit ton peuple comme un troupeau par Moïse et Aaron comme un berger conduit son troupeau de brebis (Psaumes 77.21).

Dieu ne s’est pas contenté de secourir Israël de la détresse ; il est devenu leur grand berger qui conduit ses brebis. C’est par cette image reposante, fréquente dans les psaumes d’Asaph que se termine ce cantique. Comme jadis Dieu a sauvé son peuple, aujourd’hui, il est tout aussi capable de délivrer ceux qui l’appellent à l’aide.

Psaume 78

Introduction

Nous arrivons au Psaume 78 qui sert à la fois d’instruction et d’avertissement. Il s’attarde longuement sur l’histoire d’Israël, surtout sur ses fautes lors de la traversée du désert et à l’époque des chefs juges. Il explique pourquoi la tribu d’Éphraïm a été mise à l’écart au profit de Juda d’où est issu David, le roi choisi par Dieu pour régner sur son peuple.

Versets 1-8

Je commence à lire le psaume 78 en compressant tout au long.

Méditation d’Asaph. Mon peuple, écoute mon enseignement, sois attentif à ce que je vais dire. J’évoquerai les secrets du passé. Nous redirons les œuvres glorieuses de l’Éternel, et sa puissance et ses nombreux prodiges. Il a  établi une loi en Israël, et il a ordonné à nos ancêtres d’enseigner tout cela à leurs enfants, afin que la génération suivante, puisse l’apprendre et se lève à son tour pour l’enseigner à ses propres enfants, afin qu’ils placent leur confiance en Dieu, qu’ils n’oublient pas les hauts faits du Dieu fort et qu’ils observent ses commandements, qu’ils ne ressemblent pas à leurs ancêtres, génération indocile et rebelle, au cœur trop inconstant, dont l’esprit n’était pas fidèle à Dieu (Psaumes 78.1-8).

Asaph, contemporain de David, était prophète (2Chroniques 29.30). Dans le prologue, il expose son projet qui est de révéler à Israël le vrai sens de son histoire.

Versets 9-10

Je continue.

Les hommes d’Éphraïm, armés de l’arc, ont tourné le dos, au jour du combat. Ils n’ont pas gardé l’alliance de Dieu, ils ont refusé de suivre sa Loi (Psaumes 78.9-10).

Le territoire de cette tribu situé au centre du pays était considérable. Dieu lui avait même confié la garde du sanctuaire qui était situé à 40 km au nord de Jérusalem. Mais la période des chefs juges se révéla catastrophique. Cette tribu refusa d’obéir à Dieu (Juges 1.29 ; 2.2 ; 8.1 ; 12) ce qui conduisit à la prise de l’Arche de Dieu par les Philistins vers 1050 avant J-C.

Versets 17-19

Je continue plus loin.

Mais ils péchaient contre lui sans arrêt, ils bravaient le Très-Haut dans le désert. Dans leur cœur, ils ont mis Dieu au défi en réclamant à manger à leur goût. Ils ont tenu des propos contre lui : “ Dieu peut-il dresser la table au désert ? ” (Psaumes 78.17-19).

C’est la première rébellion des Hébreux, qui tentèrent Dieu en essayant de lui forcer la main, en abusant de sa patience, de sa bonté et de sa puissance.

Versets 24-39

Je continue plus loin.

Pour les nourrir, Dieu fit pleuvoir la manne et il leur donna le froment du ciel. Chacun mangea de ce pain des anges, Dieu leur fournit à satiété des vivres. Il fit pleuvoir de la viande sur eux, aussi abondante que la poussière. Mais leur envie n’était pas assouvie, ils avaient encore la viande à la bouche que la colère de Dieu éclata. Alors il frappa les plus vigoureux, abattant les jeunes gens d’Israël. Malgré cela, ils ont péché encore, ils n’ont pas eu foi, malgré ses miracles. S’ils priaient, c’était pour le tromper : ils lui offraient des hommages menteurs car leur cœur n’était pas droit envers lui ; à son alliance, ils n’étaient pas fidèles. Lui, pourtant, dans sa grande pitié, leur pardonnait au lieu de les détruire car il se souvenait qu’ils étaient fragiles : un souffle qui passe et ne revient plus (Psaumes 78.24-39).

L’incrédulité et la convoitise furent les principales fautes des Israélites.

Versets 57-64

Je continue plus loin.

Ils se sont dérobés comme leurs pères et ils ont agi sans fidélité. On ne pouvait pas leur faire confiance pas plus qu’à l’arc dont la flèche dévie. Leurs hauts-lieux ont excité sa fureur et leurs idoles son indignation. Dieu fut en colère contre les siens et abandonna son peuple à l’épée. Le feu consuma ses adolescents, ses vierges ne furent pas chantées. Frappés par l’épée, ses prêtres périrent, ses veuves n’eurent pas droit à des larmes (Psaumes 78.57-64).

L’infidélité d’Israël redoubla à l’époque des Juges. Durant la bataille qui entraîna la prise du coffre sacré par les Philistins, 30 000 Israélites périrent (1Samuel 4.10). Avec tant de morts au combat, il n’y avait plus de mariage où on célébrait les jeunes filles dans des fêtes nuptiales. Et les veuves obligées de fuir n’ont pas pu pleurer leurs morts lors des cérémonies funèbres.

Versets 67-72

Je finis le psaume 78.

Dieu ne choisit pas la tribu d’Éphraïm. Mais il choisit la tribu de Juda, ce mont Sion qu’il prit en affection. C’est là qu’il édifia son sanctuaire pareil aux cimes comme la terre établie pour qu’elle dure toujours. Il a choisi son serviteur David. Il l’a pris du milieu de ses brebis pour qu’il soit berger de Jacob, son peuple, et d’Israël qui est sa possession. David fut pour eux un berger intègre qui les guida d’une main avisée (Psaumes 78.67-72).

Il y a un lien étroit entre la construction du sanctuaire et David. Jésus-Christ son descendant viendra installer son règne de 1 000 ans à Jérusalem sur la montagne de Sion. Ce récit pourrait se poursuivre indéfiniment, car la bienveillance divine et l’infidélité humaine ont duré tout au long de l’histoire.

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

nov. 14 2024

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