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25 juil. 2024

Psaumes 44.1 – 45.18

Psaume 44

Introduction

Lors de l’infâme attentat terroriste du 11 septembre 2001, les États-Unis ont été choqués ; c’est le moins qu’on puisse dire. Une des conséquences de cette tragédie fut un renouveau spirituel et un mouvement national de prière pour le pays et en faveur des familles des victimes. Ce n’était pas une première. Depuis toujours, lorsqu’un peuple est dans la détresse, il se tourne vers son dieu. C’est aussi de cette manière que se comportaient les Hébreux.

Le psaume 44 est une prière communautaire d’appel au secours à un moment où la nation d’Israël a souffert un désastre sans raison apparente. En effet, sous l’Ancienne Alliance, on considère habituellement que les malheurs sont le résultat direct des méfaits du peuple. Dieu répond à son comportement national par des victoires militaires et la prospérité si le peuple est pieux ou la la défaite et la disette s’il se corrompt.

Comme les circonstances qui ont motivé la rédaction de ce cantique ne sont pas précisées, on ne peut que spéculer. Cela dit, à un certain moment du règne de David, alors qu’il combat les Syriens dans le nord du côté de l’Euphrate, les Édomites, un peuple voisin, en profitent pour envahir le sud de Juda et faire un massacre. Cet événement ne figure pas dans les livres historiques, sauf qu’il est dit qu’à son retour de Syrie, Joab et son armée ont exercé une vengeance terrible en tuant 18 000 soldats édomites (2Samuel 8.13 ; 1Rois 11.15).

Le psaume 60, très proche du 44, semble confirmer cette thèse. Dans le psaume 44, après avoir évoqué les victoires passées grâce à l’Éternel, le psalmiste se lamente ; il s’interroge sur les causes du présent désastre et implore Dieu d’intervenir en faveur de son peuple.

Versets 1-2

Je commence à lire le psaume 44.

Au chef de chœur. Méditation des Qoréites. Ô Dieu, nous l’avons entendu de nos propres oreilles, nos pères nous ont raconté tout ce que tu as accompli de leur temps, autrefois (Psaumes 44.1-2).

Cette prière fait référence à la conquête par Josué du Pays promis. Dans l’esprit du psalmiste, les succès militaires passés sont le gage des victoires à venir. Quand à l’époque des Juges, les tribus d’Israël étaient dans la détresse à cause de leur désobéissance à l’Éternel, comme les Qoréites, ils se souvenaient des temps glorieux d’autrefois. Par exemple, dans le livre des Juges, on lit :

L’ange de l’Éternel apparut à Gédéon et dit : — L’Éternel est avec toi, vaillant guerrier ! Gédéon lui répondit : — De grâce, mon seigneur, si l’Éternel est avec nous, pourquoi tant de malheurs s’abattent-ils sur nous ? Où sont donc tous ces prodiges que nos pères nous ont racontés en nous disant que l’Éternel nous a fait sortir d’Égypte ? En réalité, l’Éternel nous a abandonnés et nous a livrés au pouvoir des Madianites (Juges 6.12-13).

Contrairement aux apparences qui peuvent être trompeuses, Dieu intervient bel et bien dans l’histoire et les affaires des hommes et continuera jusqu’à la fin des temps pour finalement anéantir tous ses ennemis par le retour en gloire de Jésus qui établira son royaume sur terre.

Versets 3-4

Je continue la prière des Qoréites.

Par ta puissance, tu as dépossédé des peuples pour établir nos pères ; et tu as frappé des nations pour donner à nos pères assez de place. Ce n’est pas grâce à leur épée qu’ils ont occupé cette terre, ni par leur propre force qu’ils ont remporté la victoire : non, c’est ta force et ta puissance, c’est ta faveur et ta grande bonté qui leur ont assuré ces biens (Psaumes 44.3-4).

La foi d’Israël proclame qu’il est le peuple choisi par l’Éternel et il leur donne la victoire sur leurs ennemis parce qu’il les aime. Les Hébreux n’ont pas conquis la Palestine parce qu’ils étaient les plus forts et les plus rusés, mais parce que Dieu la leur a donnée. Tout commence et finit avec lui. Le bras puissant de l’Éternel est aussi celui qui sauve. Le prophète Ésaïe écrit :

Comme un berger, il fera paître son troupeau, de son bras il rassemblera des agneaux et les portera dans son sein ; il conduira les brebis qui allaitent (Ésaïe 40.11).

Et concernant la venue et le sacrifice de Jésus, le même prophète déclare :

Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Eternel ? (Ésaïe 53.1 ; LSG).

Le bras de l’Éternel symbolise son intervention et la manifestation de sa puissance.

Verset 5

Je continue le Psaume 44.

C’est toi, ô Dieu, qui es mon roi et qui décides le salut de Jacob (Psaumes 44.5).

Jacob est un nom générique qui désigne Israël. Le regard du psalmiste sur le passé alimente sa foi dans les délivrances à venir. Jésus est le vrai roi d’Israël qui à la fin des temps viendra délivrer son peuple oppressé et régner sur terre pendant 1 000 ans. Puis ce sera l’éternité.

Versets 6-9

Je continue.

Oui, avec toi nous repoussons nos ennemis, et grâce à toi nous piétinons nos adversaires. Je ne compte pas sur mon arc, mon épée ne me sauve pas, c’est toi, ô Dieu, qui nous délivres de tous nos ennemis et qui couvres de honte nos adversaires. Tous les jours, nous célébrons Dieu, nous le louons sans cesse. — Pause (Psaumes 44.6-9).

Ce rappel montre que Dieu est toujours le même et que son peuple peut encore espérer en lui. La pause signifie que le psalmiste a fini de rappeler les hauts faits de l’Éternel en faveur d’Israël ainsi que leurs victoires sur leurs ennemis, et qu’il faut les méditer. Mais d’autre part, cette pause prépare les auditeurs au contraste imprévisible et inexplicable qui va suivre.

L’Église n’est pas une nation théocratique comme Israël. Les croyants sont exhortés à bénir ceux qui les maudissent et à prier pour ceux qui les maltraitent. Aux Romains, Paul écrit :

Demandez à Dieu de faire du bien à ceux qui vous persécutent : oui, demandez du bien pour eux, ne demandez pas du mal ! (Romains 12.14).

Versets 10-12

Je continue le psaume 44.

Pourtant tu nous as rejetés et livrés à la honte. Tu as cessé d’accompagner nos armées au combat ! Tu nous as fait tourner le dos devant nos ennemis : nos adversaires se sont emparés de nos biens. Oui, tu nous as livrés à eux, ainsi qu’un troupeau de brebis destinées à la boucherie, et tu nous as éparpillés parmi les nations étrangères (Psaumes 44.10-12).

Ce Pourtant marque un tournant du psaume. L’auteur constate que le présent est en contradiction avec le passé ; le berger d’Israël semble avoir abandonné son troupeau. Les uns sont massacrés et les autres vendus sur des marchés d’esclaves. L’armée battue est une troupe levée en toute hâte pour combattre les envahisseurs édomites, tandis que l’armée de métier et l’élite des soldats de David sont très loin dans le nord en guerre contre la Syrie.

Versets 18-20

Je continue plus loin.

Tout cela nous est arrivé sans que nous t’ayons délaissé et sans que nous ayons violé ton alliance avec nous. Nous n’avons pas renié nos engagements envers toi, nous n’avons pas quitté la voie que tu nous as prescrite. Pourtant, tu nous as écrasés dans le domaine des chacals, et tu nous as couverts de l’ombre de la mort (Psaumes 44.18-20).

Ces désastres sont inexplicables parce qu’Israël n’a pas été infidèle à son Dieu ; c’est plutôt le fait de lui appartenir qui excite la haine des ennemis. Le domaine des chacals est un lieu désert et inhabité ; c’est une image de la désolation dans laquelle se trouve le peuple.

Verset 23

Je continue plus loin.

À cause de toi, chaque jour, nous sommes massacrés et l’on nous considère comme étant des moutons destinés à la boucherie (Psaumes 44.23).

L’apôtre Paul cite ce passage dans on épître aux Romains (8.36) pour expliquer les persécutions que subissent les chrétiens. Parfois, Israël comprenait que ses souffrances étaient dues à sa foi en l’Éternel, seulement ici le psalmiste s’en étonne, tandis que Paul s’en réjouit. En effet, dans son épître aux Philippiens, il écrit :

A cause de Jésus-Christ, j’ai accepté de tout perdre. C’est ainsi que je pourrai le connaître, c’est-à-dire expérimenter la puissance de sa résurrection et avoir part à ses souffrances, en devenant semblable à lui jusque dans sa mort (Philippiens 3.8-10).

Verset 24

Je continue le Psaume 44.

Interviens donc, Seigneur ! Ne reste pas sans réagir ! Sors du sommeil, ne nous rejette pas toujours ! (Psaumes 44.24).

Quand Dieu ne répond pas, c’est comme s’il dormait. Entre la fin de l’Ancien Testament et la venue de Jésus, 4 siècles se sont écoulés durant lesquels a eu lieu une guerre terrible entre le despote Antiochus Épiphane, un précurseur de l’Antichrist, et les Israélites dirigés par les Maccabées qui étaient une famille sacerdotale. Ces derniers remportèrent la victoire, mais au prix de terribles souffrances. Pendant cette période, un groupe de prêtres criait sans cesse à Dieu, disant « Réveille-toi, pourquoi dors-tu Seigneur ? », jusqu’à ce que leur dirigeant et grand-prêtre Jean Hyrcanus y mette fin, en leur rappelant cette parole du psaume 121 :

Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël (Psaumes 121.4).

Versets 25-27

Je finis le Psaume 44.

Car pourquoi te détournes-tu, pourquoi ignores-tu nos maux et nos détresses ? Car, comme pour un deuil, nous nous roulons dans la poussière, plaqués à terre, oui, à même le sol. Agis, viens à notre aide ! Libère-nous dans ton amour ! (Psaumes 44.25-27).

Même si les Israélites n’ont pas enfreint la Loi, ils n’ont aucun droit à faire valoir ; c’est seulement en vertu de son amour pour eux que Dieu agit.

Psaume 45

Introduction

Nous arrivons au Psaume 45 qui fait partie des psaumes royaux. C’est un cantique nuptial probablement composé pour Salomon quand il s’est marié avec une princesse étrangère. Il est décrit dans un luxe inouï de monarque oriental entouré de plusieurs épouses. Par la suite, ce cantique fut sans doute chanté lors des mariages des rois de la lignée de David.

La présence de ce poème dans le psautier est due à son caractère messianique. Les Juifs et l’Église ont reconnu dans le portrait du roi, celui du Messie, le souverain idéal promis à Israël et au monde. Par ailleurs, l’alliance entre l’Éternel et Israël est souvent assimilée à un mariage. Certes, tout dans ce psaume ne peut pas être spiritualisé, cependant bien des paroles dépassent le cadre temporel. Ainsi, La beauté du roi est céleste, son trône subsiste à perpétuité, son pouvoir s’étend sur toute la terre, et les peuples le célébreront éternellement.

Versets 1-2

Je commence à lire le Psaume 45.

Au chef de chœur, à chanter sur l’air “ Les lis ”. Une méditation et un chant d’amour des Qoréites. Mon cœur est tout vibrant de paroles très belles. Mon œuvre est pour le roi ! Je voudrais que ma langue soit comme la plume d’un habile écrivain (Psaumes 45.1-2).

La mélodie de ce psaume a été empruntée au cantique « les lis ». L’appellation « méditation » prépare le lecteur à voir dans ce poème autre chose qu’un simple chant de noces. Le psalmiste est tout excité, ses pensées s’entrechoquent et les mots lui viennent plus vite qu’il ne peut les coucher sur le papyrus. Il est parfois plus facile de dire que d’écrire.

Verset 3

Je continue.

Parmi tous les humains, tu es bien le plus beau ! La grâce est sur tes lèvres ; et l’on voit bien que Dieu t’a béni à jamais (Psaumes 45.3).

La beauté physique du roi reflète sa perfection morale qui lui attire la bénédiction divine. Ce trait concerne évidemment la personne de Jésus-Christ.

Versets 4-6

Je continue le psaume.

Guerrier plein de vaillance, porte ton épée au côté ! Oui, revêts-toi de ta magnificence, de l’éclat de ta gloire. Et dans ta gloire, remporte des victoires ! Conduis ton char de guerre, défends la vérité, la douceur, la justice ! Que ta main se signale par des actions d’éclat ! Tes flèches acérées atteindront en plein cœur les ennemis du roi et tu feras tomber des peuples sous tes pas (Psaumes 45.4-6).

Le roi apparaît dans toute sa gloire quand il revêt ses armes destinées à la défense de la vérité et du peuple de Dieu. C’est un portrait du Christ qui revient sur terre en conquérant pour prendre possession de son royaume comme l’attestent les Écritures. Je cite deux passages :

Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous ses anges, il prendra place sur son trône glorieux. Avec un sceptre de fer tu les soumettras ; comme des vases d’argile, tu les briseras (Matthieu 25.31 ; Psaumes 2.9).

C’est ainsi qu’Israël se représentait l’apparition du Messie. Quand il reviendra ce sera avec une forte puissance pour secourir Israël et les croyants persécutés par l’Antichrist. Ce passage nous donne aussi la plate-forme politique de Jésus-Christ pour la planète : la vérité, la douceur et la justice. Notre monde n’a jamais vu un dirigeant politique défendre ces valeurs. Au contraire, ils pratiquent tous la langue de bois, la magouille et la vanité. Que ce soit en politique, devant les tribunaux, dans le monde des affaires, les masses médias, les universités ou les centres scientifiques, ce qui en sort est toujours tendancieux et partial. Jamais personne ne dit toute la vérité, ce qui n’est guère surprenant puisque dans l’évangile selon Jean, on lit que « le diable est menteur, le père du mensonge et le prince de ce monde » (Jean 8.44 ; 16.11).

Versets 7-8

Je continue le Psaume 45.

Ton trône, ô Dieu, subsiste pour toute éternité, le sceptre de ton règne est sceptre d’équité. Tu aimes la justice, tu détestes le mal. Aussi, ô Dieu, ton Dieu a fait de toi un roi en répandant sur toi une huile d’allégresse, te préférant ainsi à tous tes compagnons (Psaumes 45.7-8).

Le titre de Dieu est donné à ce roi idéal auquel le psalmiste rend hommage. Mais sa perfection ne s’est réalisée que dans le Christ, ce qui est attesté par l’auteur de l’épître aux Hébreux (1.8-9) qui lui attribue mot pour mot les paroles de ces deux versets. Par leur fonction, les rois descendants de David préfiguraient le Messie qui est Dieu par nature et à qui appartiennent véritablement le règne et la gloire.

« L’huile d’allégresse » est une huile aromatique qu’on répand sur les vêtements les jours de fête. On pense souvent à Jésus bébé dans la crèche ou crucifié. C’est bien dommage car il a vécu pendant plus de 30 ans et il était toujours joyeux. Il a dit à ses disciples :

Tout cela, je vous le dis pour que la joie qui est la mienne vous remplisse vous aussi, et qu’ainsi votre joie soit complète (Jean 15.11).

Le croyant plus que tout autre a de bonnes raisons d’être joyeux, mais ce n’est pas toujours le cas. Dès leur sortie d’Égypte, au lieu de louer l’Éternel qui les dirige, les Hébreux ne font que gémir, se plaindre et chanter le blues du désert.

« L’huile d’allégresse » fait aussi penser à l’onction reçue par le roi. Messie veut d’ailleurs dire : Celui qui est oint. Le mot grec Christos a donné Christ en français, ce qui n’est pas un nom, mais un titre qui veut dire oint. La première fois, Jésus est venu comme prophète et sauveur puis il est retourné dans les cieux où il est assis à la droite de l’Éternel où en tant que grand-prêtre, il représente tous les croyants devant Dieu. Lorsqu’il reviendra pour régner, il sera oint Roi des rois et Seigneur des seigneurs.

Versets 9-10

Je continue le Psaume 45.

Myrrhe, aloès, cannelle embaument tes habits. Dans les palais d’ivoire, les harpes te ravissent. Des filles de roi sont parmi tes favorites ; la reine est à ta droite, parée de l’or d’Ophir (Psaumes 45.9-10).

Le psalmiste décrit l’éclat du roi entouré des filles de roi, c’est à dire les femmes de son harem, ce qui est un signe de sa richesse et de sa puissance. Il est éblouissant de gloire et de félicité.

Dans l’Apocalypse, l’apparition de Jésus-Christ, Roi vainqueur est suivie par « Les noces de l’Agneau » (Apocalypse 19.7). C’est à ce moment qu’aura lieu la célébration du mariage du Christ avec son Église, appelée épouse dans le Nouveau Testament, dans le sens de fiancée. Jésus s’est réjoui d’avance de ses noces, car il savait qu’en subissant la croix il pourrait épouser l’Église. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Parce qu’il avait en vue la joie qui lui était réservée, il a enduré la mort sur la croix, en méprisant la honte attachée à un tel supplice (Hébreux 12.2).

Versets 11-12

Je continue le psaume.

Entends, ma fille, et vois ! Écoute-moi : Ne pense plus à ton peuple et à ta famille. Car le roi est épris de ta beauté ! Lui, il est ton seigneur, prosterne-toi donc devant lui ! (Psaumes 45.11-12).

Le psalmiste s’adresse à la reine avec l’autorité de Dieu. Elle doit oublier son passé pour se consacrer uniquement à son époux. L’épouse est une image du peuple de Dieu. Issu du milieu de l’humanité corrompue, elle doit renoncer à tout pour tout recevoir de son céleste époux.

Versets 14-16

Je continue plus loin.

Toute resplendissante est la fille du roi que l’on mène dans le palais. D’étoffes précieuses et d’or, elle est parée. En vêtements brodés, on la présente au roi. De jeunes demoiselles la suivent en cortège : on les conduit auprès de toi. Avec des chants de fête, au milieu de la joie, elles sont introduites dans le palais du roi (Psaumes 45.13-16).

Cette épouse à la beauté éblouissante correspond à l’Église. Paul écrit aux Éphésiens :

Le Christ a voulu se présenter cette Église à lui-même, rayonnante de beauté, sans tache, ni ride, ni aucun défaut, mais digne de Dieu et irréprochable (Éphésiens 5.27).

Versets 17-18

Je finis le Psaume 45.

Tes fils occuperont le trône de tes pères, tu en feras des princes en tous lieux sur la terre. Je publierai ton nom à travers tous les âges. C’est pourquoi tous les peuples te loueront à jamais, durant l’éternité (Psaumes 45.17-18).

Comme c’est souvent le cas dans les prophéties, la situation présente de ce roi annonce et se confond avec l’avenir grandiose qui verra la pleine réalisation du plan de Dieu pour les âges. Le poète envisage le Millénium quand Jésus sera le roi de toute la terre. Les princes ou vice-rois, établis comme maîtres sur toute la terre, seront les croyants qui régneront avec le Christ.

Il y a 3 000 ans, ce psaume annonçait que les gouvernements humains seraient remplacés par un roi qui serait Dieu. Aujourd’hui, nous savons que c’est Jésus-Christ.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

Émission du jour | Éphésiens 6.13-16

Prendre les armes de Dieu (suite)

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