Psaumes 3.1 – 4.9
Psaume 2
Introduction
La première fois que je suis allé à un concert de musique classique, ce fut une expérience inoubliable. Non pas que je suis particulièrement friand de ce genre, mais la façon dont la soirée commence est tout à fait remarquable. D’abord, les musiciens sont arrivés en bras de chemise et ont commencé à accorder leur instrument. Ceux à corde grinçaient à déchausser les dents et les trompettes faisaient un vacarme à vous donner la chair de poule. C’était horrible. Après ce tapage nocturne, ils ont tous disparu. Mais 5 minutes plus tard, les revoilà en vestons, tout beaux tout neufs, impeccables. Puis, c’est le silence complet, et soudainement, sous les feux du projecteur apparaît le chef d’orchestre ce qui suscite les applaudissements du public. Il se courbe bien bas, nous tourne le dos, lève sa baguette et une fois encore, c’est le silence le plus complet. Mais dès qu’il abaisse sa baguette, ça y est c’est parti ; les musiciens commencent à jouer leur partition en unissons et c’est sublime.
Voilà retracée en gros l’Histoire de la race humaine du tout début jusqu’à la fin dans l’éternité. Depuis qu’Adam et Ève ont été chassés du paradis, tout est discordant. Chacun fait sa propre soupe dans son coin tout en essayant de voler celle du voisin. C’est une vraie pagaille à tous les niveaux. Mais un jour, les projecteurs se fixeront sur le conducteur, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Quand le Christ reviendra, il lèvera son sceptre de fer et tout ce qui est incompatible avec sa justice sera éliminé. Puis, il l’abaissera et tout l’univers marchera à sa cadence. Mais en attendant ce jour, la souffrance est le lot de chacun d’entre nous. C’est ce qu’ont retracé les psalmistes et surtout le roi David. Au moment où il compose les Psaumes 3 à 7, il subit la roche tarpéienne, c’est-à-dire une série d’épreuves interminables. Elles sont aussi l’archétype, d’une part, des malheurs et des fautes du peuple d’Israël depuis que leurs ancêtres étaient en esclavage en Égypte, et d’autre part, des détresses de tous les croyants de tous les temps. C’est pour cela que les premiers chrétiens priaient : Marana Tha ! Viens Seigneur !
Les 3e et 4e Psaumes font référence au soutien divin dont jouit le psalmiste à toute heure du jour et de la nuit. Ces deux psaumes ont toujours été utilisés et le sont encore, respectivement, comme une prière du soir et une du matin. La protection de Dieu en toute circonstance est un des grands enseignements du psautier et aussi de l’expérience que David partage avec nous.
Versets 1-2
Je commence à lire le Psaume 3.
Psaume de David, quand il fuyait devant son fils Absalom. Ô Éternel, mes ennemis sont si nombreux ! Oui, si nombreux mes adversaires qui se sont dressés contre moi (Psaumes 3.1-2).
Ce psaume relate un événement qui est raconté dans le second livre de Samuel. Il est particulièrement douloureux et tragique. Surpris par le coup d’état d’Absalom, le roi David doit s’enfuir de Jérusalem avec une poignée de serviteurs fidèles. Je lis le passage :
On vint annoncer à David que les Israélites prenaient parti pour Absalom. Alors David dit à tous ses ministres qui étaient avec lui à Jérusalem : — Allons, fuyons au plus vite, sans quoi personne n’échappera à Absalom. (2Samuel 15.13).
Absalom est un bel homme qui marque bien, et aussi un fin politicien qui a su aveugler le peuple de Jérusalem par des promesses impossibles à tenir et le convaincre qu’il serait un roi plus juste que son père. Maintenant qu’il a pris le pouvoir, il a la ferme intention de suivre les coutumes de l’époque, c’est à dire assassiner le souverain précédent même si c’est son propre père. Alors que David se sauve pieds nus, en pleurant et seulement accompagné de quelques fidèles, sur le bord de la route, ses ennemis le maudissent. Il faut dire que ce qui lui arrive n’est pas vraiment le fruit d’un mauvais concours de circonstances, mais un jugement que l’Éternel a prononcé contre lui. Par le prophète Nathan, Dieu a fait dire à David :
Maintenant, la violence ne quittera plus jamais ta famille parce que tu m’as méprisé et que tu as pris la femme d’Urie le Hittite pour en faire ta femme. [..] Je vais faire venir le malheur contre toi, du sein même de ta famille [..] (2Samuel 12.10-11).
Dieu rend donc à David la monnaie de sa pièce ; il continue à payer le mal qu’il a fait. Il faut cependant remarque que ce châtiment conduit David à prier Dieu au lieu de le détourner de lui. David ouvre tout grand son cœur et répand sa détresse devant l’Éternel.
Verset 3
Je continue le texte.
Nombreux sont ceux qui prétendent qu’il n’y a plus aucun secours pour moi auprès de Dieu. — Pause (Psaumes 3.3).
Le mot hébreu Séla qui est traduit par pause revient 71 fois dans le psautier. Les psaumes étaient mis en musique et utilisés pendant le culte à l’Éternel.
Quand j’étais enfant, il y avait une voie ferrée pas loin de chez nous. Je me souviens que mes parents m’avaient dit : « Avant de traverser les rails, et même si la barrière est levée, arrête-toi, écoute et regarde bien à droite et à gauche avant de continuer ton chemin. » C’est un peu pareil pour la pause après le premier couplet de ce psaume. Elle marque un arrêt dans le chant ou la récitation, pour laisser la place à un intermède instrumental qui permet aux adorateurs de considérer et méditer les paroles qu’ils ont entendues.
Les ennemis de David ont fait courir le bruit que l’Éternel l’a abandonné mais c’est pur mensonge. Dieu punit son serviteur, certes, mais ça ne veut pas dire qu’il l’a rejeté.
La compassion et le pardon sont des attributs de Dieu. Sa miséricorde est disponible à tout instant à n’importe quel être humain indépendamment du mal qu’il a pu faire.
Versets 4-5
Je continue le texte.
Pourtant, ô Éternel, tu es pour moi un bouclier qui me protège. Ô toi ma gloire, tu me feras marcher encore la tête haute. À haute voix, j’ai crié vers l’Éternel ; de sa montagne sainte, mon Dieu m’a exaucé. — Pause (Psaumes 3.4-5).
Le temps des verbes est un présent permanent. Ce que dit David est vrai en toute circonstance. Entouré d’ennemis, privé de son armée, chassé de son trône, David sait qu’avec Dieu il a tout, même s’il est dépouillé de tout. Normalement, David et sa troupe auraient dû être massacrés dans la nuit même où il adressa à Dieu cette prière mais l’attaque fut différée parce que l’Éternel a fait en sorte que le plan pourtant bien pensé d’un traître nommé Ahitophel soit déjoué par un fidèle conseiller de David, ce qui lui a donné le temps d’organiser sa défense.
Versets 6-7
Je continue.
Je me couche et m’endors l’esprit serein ; je me réveille en paix car l’Éternel est mon soutien. Je ne craindrai donc pas ces multitudes qui sont postées autour de moi (Psaumes 3.6-7).
David s’est allongé et apparemment a même bien dormi, et il se réveille en paix, car il se sent protégé par Dieu. Parce qu’il sait que l’Éternel est son bouclier protecteur, il éprouve un sentiment de bien-être malgré les menaces terribles qui pèsent sur lui. Bien qu’il soit un guerrier hors pair, l’Éternel seul peut lui garantir la sécurité. Dans la détresse, la confiance en Dieu est le meilleur des somnifères. Même si le peuple est dorénavant contre lui, David est sans crainte parce qu’il sait que le Seigneur est à ses côtés.
A l’époque où Martin Luther est inlassablement poursuivi par les émissaires du pape qui veulent à tout prix lui faire la peau, un jour quelqu’un lui a demandé : « Comment se fait-il que tu n’aies pas peur d’eux ? » Il a répondu : « Parce que je crains Dieu, je ne crains aucun homme. » Voilà la source du courage. C’est aussi l’état d’esprit de David.
Verset 8
Je continue le texte.
Éternel, lève-toi ! Au secours, mon Dieu, sauve-moi ! Tu gifles tous mes ennemis : tu casses les dents aux méchants (Psaumes 3.8).
Après avoir exposé sa situation difficile à Dieu et exprimé sa confiance en lui, David lui demande d’intervenir en sa faveur. En effet, une nuit de sécurité n’a pas dissipé le danger et la prière demeure la principale ressource de David. Durant son adolescence, quand il gardait les moutons et les défendait contre les lions et les ours, David a appris à invoquer l’Éternel qui lui répondait et le délivrait. Il se rappelle sa fidélité immuable et s’attend à lui comme à sa seule source de salut. C’est par sa foi en Dieu que David triomphe de ceux qui en veulent à sa vie. Il est convaincu qu’il sera victorieux de ses ennemis et rétabli dans ses fonctions de roi.
Verset 9
Je finis le Psaume 3e.
De l’Éternel vient le salut. Ô Éternel, fais reposer ta bénédiction sur les tiens. — Pause (Psaumes 3.9).
Le texte hébreu dit exactement : De l’Éternel le salut ou bien à l’Éternel le salut. Cette petite phrase est importante. David ne considère pas l’intervention de Dieu en sa faveur comme un dû ou une récompense mais comme une grâce. Heureusement pour lui, car après tout il ne fait que récolter ce qu’il a semé. Il est coupable d’avoir volé une épouse et fait assassiner son mari, ce qui n’est pas peu de chose.
Les psaumes se terminent souvent sur une note de triomphe, en une expression de confiance dans l’exaucement de la prière. Ici, David appelle la bénédiction de l’Éternel sur tout Israël car il ne sépare jamais sa cause de celle du peuple de Dieu.
Cette nouvelle pause en fin de psaume permet aux adorateurs de méditer le contenu de ce qui vient d’être lu ou chanté, entre autres, que l’Éternel est un bouclier qui protège du mal et du malin.
C’est souvent notre prière, car ma femme et moi n’avons aucun pouvoir contre le diable et ses émissaires, ni contre les hasards fâcheux de la vie ou contre les méchants et les violents. Je dois m’en remettre à Dieu. Aux Éphésiens, Paul écrit :
En toute circonstance, saisissez-vous de la foi comme d’un bouclier avec lequel vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du diable (Éphésiens 6.16).
Psaumes 4
Introduction
Nous arrivons au Psaume 4e qui comme je l’ai déjà dit, est une prière du soir et proche du précédent. David est toujours en fuite et exposé à bien des privations, mais une confiance joyeuse l’anime et lui inspire le désir de voir ses ennemis se repentir et se soumettre à l’Éternel. Le ton relativement calme de ce quatrième psaume fait supposer qu’il a été composé quelque temps après le précédent, alors que l’extrême danger des premiers jours de la révolte d’Absalom est passé.
Versets 1-2
Je commence à le lire.
Au chef de chœur, un psaume de David à chanter avec accompagnement d’instruments à cordes. Quand je t’appelle à l’aide, Dieu qui me rends justice, oh, réponds-moi ! Toi qui délivres de la détresse, Dieu, fais-moi grâce, et entends ma prière ! (Psaumes 4.1-2).
L’expression « Au chef de chœur » se trouve dans 55 titres de psaumes et signifie que pendant le culte à l’Éternel, ils doivent être chantés par le chœur des Lévites sous la direction de leur chef. David court toujours un grave danger mais il est encouragé par les délivrances du passé, quand Dieu l’a sauvé alors qu’il se trouve dans une situation sans issue (1Samuel 23:25-28).
Le malheur est un dénominateur commun à tous les êtres humains à un moment ou à un autre de leur vie. Nul n’y échappe. Dans les situations tragiques, j’ai besoin d’encouragements et les Textes Sacrés en son remplis, surtout les psaumes ; Je cite quelques exemples :
L’Éternel est proche de ceux qui l’appellent, de tous ceux qui sont sincères lorsqu’ils font appel à lui (Psaumes 145.18). Invoque-moi au jour de la détresse ; je te délivrerai, et tu me rendras gloire (Psaumes 50.15). Alors, dans ma détresse, j’appelai l’Éternel. Vers mon Dieu, je lançai mon appel au secours, mon cri parvint à ses oreilles et, de son temple, il m’entendit (Psaumes 18.7). Au jour de ma détresse, c’est vers toi que je crie, car tu m’exauceras (Psaumes 86.7).
Verset 3
Je continue le texte du Psaume 4.
Et vous, les hommes, jusques à quand jetterez-vous le discrédit sur mon honneur ? Jusques à quand vous plairez-vous à poursuivre le vent et le mensonge ? — Pause (Psaumes 4.3).
David interpelle les chefs de l’insurrection qu’il imagine rassemblés devant lui. Littéralement, il les appelle « fils de nobles ».
Nos politiciens n’ont pas inventé la poudre ; ils ne font que suivre l’exemple d’Absalom qui, avant de prendre le pouvoir, a réussi par des mensonges, à s’élever au-dessus de son père dans l’esprit des gens du peuple en les caressant dans le sens du poil. Je résume un passage.
Absalom se levait de bon matin et se postait au bord de la route qui conduisait à l’entrée de la ville. Chaque fois que passait un homme qui se rendait auprès du roi pour demander justice à propos d’un litige, Absalom lui disait : — Ta cause est juste et tu es dans ton bon droit, mais vois-tu, personne ne t’écoutera chez le roi. Puis il ajoutait : — Ah ! si je rendais la justice dans ce pays ! Tous ceux qui seraient en litige ou en procès viendraient me trouver et je leur ferais justice ! Absalom agissait ainsi envers tous ceux d’Israël qui se rendaient auprès du roi pour demander justice. De cette manière, il conquit insidieusement les suffrages des gens d’Israël (2Samuel 15.2-6).
Verset 4
Je continue le Psaume 4.
Sachez-le bien : l’Éternel s’est choisi un homme qui lui est fidèle : et il m’entend quand je l’appelle (Psaumes 4.4).
David renforce son appel aux « fils de nobles » par un avertissement. Ils recherchent le pouvoir mais c’est une quête vaine parce que l’Éternel a choisi David avec qui il a établi une alliance, et à qui il a fait des promesses inconditionnelles.
Le mot traduit par fidèle est utilisé 26 fois dans le psautier. Il désigne les gens pieux qui sont dévoués à l’Éternel. Selon les Écritures, Dieu écoute la prière de telles personnes.
Verset 5
Je continue.
Mettez-vous en colère mais n’allez pas jusqu’à pécher ! Réfléchissez, sur votre lit, puis taisez-vous. — Pause (Psaumes 4.5).
David reconnaît qu’il a suffisamment mal agi pour justifier que certains soient fâchés contre lui. Dans son épître aux Éphésiens, l’apôtre Paul les exhorte à ne pas se rendre coupable envers Dieu quand ils sont en colère. Il faut remarquer en passant que la première vertu que Paul associe à une vie juste et droite est la pratique de la vérité. Ensuite seulement, il parle de la colère. Je lis ce passage :
C’est pourquoi, débarrassés du mensonge, que chacun de vous dise la vérité à son prochain. Ne sommes-nous pas membres les uns des autres ? Mettez-vous en colère, mais ne commettez pas de péché ; que votre colère s’apaise avant le coucher du soleil. Ne donnez aucune prise au diable (Éphésiens 4.25-27).
La colère est une réaction saine face à l’injustice. Quand on me ment effrontément, je me sens bafoué, ce qui suscite en moi une juste indignation. Néanmoins, une colère ravivée dans son cœur tourne vite au mépris, à la haine et à la rancune qui sont des péchés contre Dieu. David accepte donc les conséquences de ses fautes et de ses négligences envers le peuple d’Israël, mais celles-ci ne justifient pas qu’on le haïsse au point de lui ravir le trône par la force et de vouloir l’assassiner, ce qui serait un acte dirigé contre l’Éternel.
A la rédaction de ce psaume, David demande mentalement à ses ennemis, qu’il imagine rassemblés devant lui, de méditer en silence ses paroles. Mais cette exhortation a une portée plus large qui s’applique à tous ceux qui comme lui sont persécutés.
Verset 6
Je continue.
Offrez des sacrifices conformes à la Loi et confiez-vous en l’Éternel ! (Psaumes 4.6).
Selon la Loi, on doit offrir un sacrifice sanglant avec un esprit de repentance, sinon il n’a pas de sens aux yeux de Dieu. Je cite un passage :
Le seul sacrifice qui convienne à Dieu, c’est un esprit humilié. Ô Dieu, tu n’écartes pas un cœur brisé et contrit. Alors tu prendras plaisir à des sacrifices qui sont conformes à la Loi (Psaumes 51.19, 21).
Absalom a immolé des animaux, mais c’était seulement pour donner le change et un prétexte pour tromper son père et rallier le peuple et ses dirigeants autour de lui. Je cite le passage :
Absalom dit au roi : – Permets-moi d’aller à Hébron pour accomplir un vœu que j’ai fait à l’Eternel. De là, il envoya des émissaires dans toutes les tribus d’Israël pour dire : – Dès que vous entendrez une sonnerie de cor, vous pourrez dire : « Absalom est devenu roi à Hébron. » Pendant qu’Absalom offrait les sacrifices, il envoya chercher Ahitophel, conseiller de David, dans la ville de Guilo. Ainsi la conjuration devint puissante et le parti d’Absalom fut de plus en plus nombreux (2Samuel 15.7,10,12).
Soit dit en passant que ce Ahitophel qui était un conseiller de David, est un précurseur de Judas. Tout comme ce dernier, quand il a vu qu’on ne suivait pas son conseil machiavélique et avisé, il a compris que sa trahison ne lui rapporterait rien et il est allé se pendre.
Verset 7
Je continue le Psaume 4.
Ils sont nombreux ceux qui demandent : “ D’où nous viendra donc le bonheur ? ” Ô Éternel, porte sur nous un regard favorable ! Que notre vie en soit illuminée ! (Psaumes 4.7).
Dans ses marches forcées, David entend ceux qui lui sont restés fidèles et qui l’accompagnent soupirer car ils manquent de tout et ils sont dans une situation périlleuse. Leur vie ne tient qu’à un fil car ils ne sont pas suffisamment nombreux pour résister à une attaque des troupes qui se sont ralliées au parti d’Absalom. Alors David leur répond selon les termes de la bénédiction du grand-prêtre Aaron. Je la lis :
Que l’Éternel te bénisse et te protège ! Que l’Éternel te regarde avec bonté ! Et qu’il te fasse grâce ! Que l’Éternel veille sur toi et t’accorde la paix ! (Nombres 6.24-26).
Verset 8
Je finis le Psaume 4.
Tu mets dans mon cœur de la joie, plus qu’ils n’en ont jamais quand leurs moissons abondent, quand leur vin nouveau coule. Dans la paix, je me couche et m’endors aussitôt ; grâce à toi seul, ô Éternel, je demeure en sécurité (Psaumes 4.8).
La moisson et le vin sont les symboles de la prospérité. Alors qu’il est pourchassé comme une proie, David exhale le bonheur. Il se réjouit en l’Éternel, se repose sur sa miséricorde et trouve en lui paix et sérénité malgré les tribulations. Voilà un magnifique exemple à suivre, car tôt ou tard, chacun de nous devra faire face à une situation difficile ou de détresse.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.