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16 juil. 2024

Psaumes 29.1 – 30.13

Psaume 29

Introduction

J’habite au milieu d’une végétation luxuriante avec beaucoup de grands arbres. Dès le début du printemps et jusqu’à la fin de l’automne, régulièrement chaque matin juste avant que le soleil ne se lève et alors qu’il fait encore nuit, les oiseaux se mettent tout à coup à faire un raffut pas possible qui souvent me réveille. Mais je ne peux pas leur reprocher d’acclamer la venue d’un nouveau jour en chantant à tue-tête parce que Dieu les a justement créés pour qu’ils célèbrent sa gloire, ce qu’ils font religieusement et beaucoup plus fidèlement que les hommes, à quelques exceptions près quand même, comme le roi David par exemple. On l’a d’ailleurs surnommé « le doux chantre d’Israël », parce qu’il sait louer l’Éternel de tout son cœur. Cet enthousiasme sans pareil se retrouve dans les nombreux hymnes qu’il a composés à la gloire du Seigneur de l’univers qui règne suprême sur sa Création. Dans les psaumes 8 et 19, il décrit le mouvement régulier et paisible des astres. Le psaume 19 est un hymne de louanges devant la beauté du soleil levant. J’en lis un extrait :

Tous les cieux proclament combien Dieu est glorieux, l’étendue céleste publie l’œuvre de ses mains. Comme un jeune époux qui sort, joyeux, de sa chambre, comme un champion qui s’avance, ravi de prendre la course, surgit le soleil ! Tout à l’orient, il se lève, et son parcours se prolonge jusqu’au seuil de l’horizon ; il n’est rien qui se dérobe à l’ardeur de ses rayons (Psaumes 19.2, 6-7).

Nous arrivons maintenant au Psaume 29 dans lequel David raconte ce qu’il a vécu quand il a été le témoin d’une tempête extraordinaire qui a éclaté sur la Méditerranée. Cet orage accompagné d’éclairs et du tonnerre, a fait entendre la voix de l’Éternel, pour ainsi dire, ce qui a ébranlé la nature inanimée et les animaux. De cette manifestation de puissance pourtant propre à frapper l’homme de terreur, David tire un encouragement et un gage de sécurité pour le peuple de Dieu.

Le Psaume 29 reflète à la fois la majesté et la désinvolture d’une forte tempête. On y discerne l’exaltation triomphale des éléments naturels que l’homme ne peut pas maîtriser. La structure de cet hymne à la gloire de Dieu est extrêmement bien travaillée. Sa forme poétique quasi parfaite égale l’élévation de la pensée de son contenu. David est non seulement un guerrier accompli et un bon roi, mais aussi un génie littéraire.

Il faut garder à l’esprit que la poésie hébraïque utilise beaucoup d’expressions imagées, des métaphores des comparaisons, et surtout le parallélisme d’idées où la même pensée est répétée d’une manière différente, ou bien complétée. Cette forme de poésie joue aussi sur les sons et fait des jeux de mots qui sont évidemment intraduisibles dans une autre langue. La régularité rythmique et les fins de versets qui riment, si chères à la poésie occidentale n’existent pour ainsi dire pas dans la littérature hébraïque sauf dans certaines complaintes.

À l’époque des rois Louis, alors que le peuple crève de faim, les mignons courtisans n’ont pas d’autres occupations que de se faire valoir les uns par rapport aux autres en étalant devant la cour, leur adresse mentale à manier les mots et à faire des jeux d’esprit. Je vais donner un exemple dont je me souviens parce qu’il est époustouflant. Il se compose de deux vers de 12 pieds aux sons identiques et qui ensemble forment une phrase complète. Les voici : « Gal, amant de la reine, alla tour magnanime, galamment, de l’arène à la tour Magne à Nîmes ». Faut le faire quand même !

Dans le psaume 29, les deux premiers versets de l’introduction comme les deux derniers de la conclusion, le nom de l’Éternel est répété quatre fois avec une solennité particulière. Dans le prologue, David exhorte le lecteur à se joindre aux anges pour célébrer la grandeur de Dieu. Dans l’épilogue, il rappelle que l’Éternel règne en Maître sur son trône d’où il domine les éléments déchaînés.

Dans le corps du psaume, « la voix de l’Éternel » est mentionnée sept fois, et les effets qu’elle produit vont en crescendo ; il sont de plus en plus impressionnants. Ces répétitions saccadées rappellent une succession de coups de tonnerre. Pour cette raison, certains commentateurs ont rapproché la description du Psaume 29 de la vision de l’Apocalypse où les menaces de Dieu sont représentées sous la forme de sept tonnerres. Je lis ce passage :

L’ange se mit à crier d’une voix forte comme rugit un lion. Quand il eut crié, les sept tonnerres firent retentir leur voix (Apocalypse 10.3).

Quand l’orage éclate, David se trouve à Jérusalem peut-être sur l’un des balcons de son palais construit sur la montagne de Sion, le haut lieu de la ville. De là, il a une vue superbe et peut assister à l’évolution de la tempête, du début à la fin. Il remarque tout d’abord l’amoncellement de gros cumulus qui noircissent ainsi que le vent qui se lève. L’orage se forme à l’ouest au-dessus de la Méditerranée puis éclate avec fracas sur la chaîne du Liban. Ensuite, il déferle sur tout le pays d’Israël jusqu’à faire entendre ses derniers roulements dans les vastes solitudes du désert de Kadèch au sud de la Terre Sainte.

Par ce psaume, David nous enseigne que la gloire de l’Éternel est non seulement visible dans la création, mais également audible dans le tonnerre terrifiant.

L’ancienne version grecque de l’Ancien Testament précise que le Psaume 29 était utilisé pour la clôture de la fête des Cabanes aussi appelé fête des Tabernacles. On priait alors pour que l’Éternel fasse pleuvoir et germer la moisson. C’était aussi un coup de patte donné au culte cananéen dans lequel l’idole Baal est considérée comme le dieu de l’orage.

Versets 1-2

Je commence maintenant à lire le Psaume 29.

Psaume de David. Célébrez l’Éternel, vous, fils du Tout-Puissant. Célébrez l’Éternel, en proclamant sa gloire et sa puissance ! Oui, célébrez la gloire du nom de l’Éternel, et prosternez-vous devant lui lorsque sa sainteté paraît dans sa splendeur ! (Psaumes 29.1-2).

Trois fois, David invite les puissances célestes, c’est-à-dire les anges, à célébrer l’Éternel, à reconnaître que toute gloire et toute force lui appartiennent.

Versets 3-4

Je continue.

La voix de l’Éternel retentit sur les eaux, Dieu, dans sa gloire, fait gronder le tonnerre. La voix de l’Éternel domine le bruit des grandes eaux. La voix de l’Éternel retentit avec force, la voix de l’Éternel résonne majestueusement (Psaumes 29.3-4).

Bien que la voix de l’Éternel soit une forme poétique pour le tonnerre, c’est aussi une façon de dire que celui qui a tout créé par sa parole contrôle la création de la même manière.

Nous sommes au début de l’orage et un vent de tempête commence à souffler. Les nuages ont caché le soleil, le tonnerre roule et les éclairs fusent. David ne décrit pas une petite averse d’été, mais une véritable tornade qui s’approche.

En Palestine, les orages sont moins fréquents, mais plus violents que sous nos tropiques car souvent ce sont des trombes d’eau qui s’abattent sur le pays. Cette tempête se dirige du nord au sud et les premières gouttes de pluie tombent déjà sur Jérusalem.

Verset 5

Je continue.

La voix de l’Éternel foudroie les cèdres, l’Éternel brise les cèdres du Liban (Psaumes 29.5).

La tempête a éclaté dans toute sa force. Les cèdres du Liban sont majestueux et de très grande taille, mais les plus hauts et les plus puissants des arbres sont foudroyés, coupés en deux comme de vulgaires brindilles par les éclairs qui inlassablement déchirent les cieux.

Versets 6-7

Je continue.

Il fait bondir tout le Liban comme des veaux et le Siriôn comme des buffles. La voix de l’Éternel fait jaillir des éclairs (Psaumes 29.6-7).

Le Siriôn est le nom phénicien pour l’Hermon qui culmine à 2 814 m. Il fait partie du massif montagneux appelé Anti-Liban, situé dans la région frontalière entre le Liban et la Syrie ; c’est là que le Jourdain prend sa source. Quand l’Éternel donne de la voix, les plus hauts sommets sont ébranlés et vacillent. Il semble qu’ils se courbent puis se redressent subitement sous l’effet de la violente tempête. On croirait entendre le bruit des canons. On peut imaginer le vent mugir contre les murailles de Jérusalem, la pluie se déverser en torrents sur la ville désormais déserte, l’aboiement tourmenté d’un chien errant dans le lointain, et le claquement de quelques volets battus par la tempête.

Verset 8

Je continue.

La voix de l’Éternel fait trembler le désert. L’Éternel fait trembler le désert de Qadèch (Psaumes 29.8).

Qadèch, qui veut dire saint, est le nom du désert au sud de la Judée. La tempête qui fait rage couvre un territoire immense. C’est comme si la Palestine était sous le feu du ciel.

Verset 9

Je continue.

La voix de l’Éternel fait enfanter les biches et elle fait tomber les feuilles des arbres des forêts. Dans son palais, tout s’écrie : “ Gloire à l’Éternel ! ” (Psaumes 29.9).

Tout comme la nature inanimée que sont les montagnes, le désert et les arbres, les animaux sont secoués par cette forte tempête. Les biches saisies de peur mettent prématurément bas. Cette dernière description conduit le lecteur dans le sanctuaire céleste où sont les anges mentionnés dans le prologue. Le cri Gloire, que les êtres célestes répètent d’un bout à l’autre des cieux, semble être l’écho de la voix de l’Éternel qui a grondé pendant l’orage. La gloire de l’Éternel ne se manifeste pas seulement par la puissance qu’il déploie dans la nature, mais aussi par la dignité de la haute cour des cieux qui s’incline dans une sainte adoration. Dieu se révèle avec force dans la création mais aussi dans sa grâce envers l’homme. Quand les anges ont annoncé la naissance de Jésus aux bergers, l’événement fut particulièrement grandiose. Dans l’évangile selon Luc, on lit que :

Tout à coup apparut une multitude d’anges de l’armée céleste qui chantaient les louanges de Dieu : Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime (Luc 2.14).

Verset 10

Je continue le texte.

Lors du déluge, l’Éternel siégeait comme Maître, l’Éternel règne à tout jamais (Psaume 29.10).

Cette première conclusion n’est pas une simple réflexion ajoutée en guise de clôture, mais bien plutôt l’objectif que vise le psalmiste. Il veut en effet montrer que l’Éternel est le Seigneur de la création en affirmant sa souveraineté sur tous les éléments naturels, même les plus violents comme le déluge.

Verset 11

Je finis le Psaume 29.

L’Éternel donnera la puissance à son peuple. L’Éternel bénira son peuple en lui donnant la paix (Psaumes 29.11).

Cette puissance de Dieu que les anges contemplent, qui a éclaté dans l’orage et qui détruisit les hommes méchants lors du déluge, l’Éternel la met au service de son peuple pour lui assurer la paix. Un jour, une confédération de nations venues du nord submergera Israël tout comme l’a fait cette violente tempête. Ce sera le début de ce que les Écritures appellent « La Grande Tribulation », et qui culminera par la bataille d’Armageddon, la victoire du Christ et une vraie paix durable pour le monde. La puissance de Dieu manifestée dans cet orage a été une source d’encouragement pour David. Elle l’est aussi pour les croyants d’aujourd’hui. Le Fils de Dieu a prouvé sa toute-puissance en calmant une tempête. Je lis ce passage extraordinaire :

Les disciples [..] emmenèrent Jésus sur le lac, dans la barque où il se trouvait. D’autres bateaux les accompagnaient. Or, voilà qu’un vent très violent se mit à souffler. Les vagues se jetaient contre la barque, qui se remplissait d’eau. Lui, à l’arrière, dormait, la tête sur un coussin. Les disciples le réveillèrent et lui crièrent : — Maître, nous sommes perdus, et tu ne t’en soucies pas ? Jésus se réveilla, parla sévèrement au vent et ordonna au lac : — Silence ! Tais-toi ! Le vent tomba, et il se fit un grand calme (Marc 4.36-39).

Dans la vie aussi, il y a des orages. Mais même quand les vagues de l’adversité sont sur le point de m’engloutir, la tempête qui fait rage est sous le contrôle du Maître de l’univers qui a le pouvoir de la calmer et de procurer la paix. Par ailleurs, la puissance que Dieu a manifestée dans la tempête est la même que celle qui a ressuscité Jésus d’entre les morts afin de garantir le salut de ceux qui lui font confiance. Dans son épître aux Éphésiens, l’apôtre Paul écrit :

Voyez quelle est l’extraordinaire grandeur de la puissance qu’il met en œuvre en notre faveur, à nous qui plaçons notre confiance en lui. Cette puissance, en effet, il l’a déployée dans toute sa force en la faisant agir dans le Christ lorsqu’il l’a ressuscité d’entre les morts et l’a fait siéger à sa droite, dans le monde céleste (Éphésiens 1.19-20).

Psaume 30

Introduction

Nous arrivons maintenant au Psaume 30 qui est une prière de reconnaissance composée par David. Par la suite, la liturgie juive utilisera ce psaume pour la fête des Lumières appelée Hanoukka, qui célèbre la re-consécration de l’autel du Temple par Judas Maccabée en l’an 165 av. J-C, après sa profanation par le despote syrien Antiochus Épiphane.

Versets 1-4

Je commence à lire le Psaume 30.

Cantique pour l’inauguration de la maison. Un psaume de David. Je te loue, ô Éternel, car tu m’as tiré du gouffre. Tu n’as pas permis que mes ennemis rient à mes dépens. Éternel, mon Dieu, je t’ai appelé à mon aide, et tu m’as guéri : Éternel, tu m’as retiré de la mort, tu m’as rendu à la vie quand j’allais vers le tombeau (Psaumes 30.1-4).

Dans les Écritures, le gouffre fait référence au séjour des morts. Comme rien dans ce psaume ne fait allusion à une dédicace quelconque, la notice du début doit venir de l’auteur, d’un de ses contemporains, ou bien elle a été rajoutée plus tard. En tout cas, l’événement, quel qu’il soit, coïncide avec la fin d’une grave maladie personnelle que David reconnaît être un châtiment de l’Éternel à cause de son orgueil. On en sait pas plus. Par contre, on apprend que cette délivrance a frustré les attentes de ses ennemis.

Quand on est malade ou dans la détresse, la bonne attitude est d’abord d’invoquer Dieu, de se confier et de s’attendre à lui, car il est le grand médecin et le Tout-Puissant. Ensuite, il faut prier pour qu’il nous dirige à choisir la meilleure solution et bien sûr toujours s’attendre à lui.

Versets 5-6

Je continue.

Chantez donc à l’Éternel, vous qui êtes ses fidèles ! Apportez-lui vos louanges ! Proclamez sa sainteté ! Son courroux dure un instant, sa faveur est pour la vie. Si, le soir, des pleurs subsistent, au matin, la joie éclate (Psaumes 30.5-6).

Si David a été guéri et tiré du sépulcre, c’est pour qu’à son tour il élève bien haut le nom de l’Éternel. Il le loue parce que sa colère est temporaire, l’espace d’une nuit en quelque sorte, tandis que sa grâce dure toujours car à nouveau présente dès le lendemain matin. Le mot instant, en français comme en hébreu, désigne un mouvement rapide comme un clin d’œil. Jean Calvin a dit :

Je confesse bien que notre condition est enveloppée de tant de misères en ce monde… qu’il ne se passe quasi jour exempt d’ennui et de fâcherie : mais néanmoins, quoique Dieu épouvante et humilie ses fidèles par beaucoup de signes de son ire (c’est-à-dire sa colère), tant y a qu’il les arrose toujours de quelque goutte de la douceur de sa grâce. Par quoi il sera trouvé vrai que son ire passe comme en un moment : au contraire que son bon plaisir s’étend jusques à la fin de la vie.

Dans le psaume 103, David écrit :

Que tout mon être loue l’Éternel, sans oublier aucun de ses bienfaits. Car c’est lui qui pardonne tous tes péchés, c’est lui qui te guérit de toute maladie, qui t’arrache à la tombe. C’est lui qui te couronne de tendresse et d’amour. L’Éternel ne tient pas rigueur sans cesse et son ressentiment ne dure pas toujours (Psaumes 103.2-4, 9).

La discipline divine n’est pas agréable, mais ne dure pas, à condition de se repentir. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Mon fils, ne prends pas à la légère la correction du Seigneur et ne te décourage pas lorsqu’il te reprend. Car le Seigneur corrige celui qu’il aime : il châtie tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez vos souffrances : elles servent à vous corriger. C’est en fils que Dieu vous traite (Hébreux 12.5-7).

La guérison dont David a été le bénéficiaire, s’il s’agit bien de cela, n’est pas due à des actes de piété, mais uniquement à la grâce divine. N’importe qui peut à tout moment invoquer Dieu sur la base de sa miséricorde, car il l’a manifestée en Jésus qui est venu sur terre afin de mourir pour nous sauver.

Versets 7-8

Je continue.

Je vivais paisiblement, et je me disais : “ Je ne tomberai jamais. ” Éternel, dans ta faveur, tu avais fortifié la montagne où je demeure. Tu t’es détourné de moi, et je fus désemparé (Psaumes 30.7-8).

Littéralement : « brisé par la terreur ». A cause de ses succès, David était imbu d’un sentiment de satisfaction qui semble si naturel quand tout va bien et dans la prospérité, mais c’est un péché d’orgueil, car ce que l’homme reçoit comme un bienfait, il en fait un mérite personnel. Au lieu de rendre gloire à Dieu, David est devenu hautain. Dans le psaume 10, il dit :

Le méchant, dans son arrogance, déclare : “ Je ne risque rien, je suis à l’abri du malheur et, pour toujours, inébranlable ” (Psaumes 10.6).

Une telle attitude fait que Dieu abandonne l’ingrat à sa vanité. Un proverbe dit :

L’orgueil précède la ruine ; un esprit fier annonce la chute (Proverbes 16.18).

Versets 9-11

Je continue le Psaume 30.

J’ai crié vers toi, Éternel, et j’ai imploré ta grâce, ô Seigneur : “ Si je descends dans la tombe, si je meurs, quel avantage en retires-tu ? Celui qui n’est plus que poussière, peut-il te louer encore, peut-il proclamer ta fidélité ? Écoute, Éternel, aie pitié de moi, Éternel, viens à mon aide ! ” (Psaumes 30.9-11).

David sait vraiment louer et invoquer l’Éternel du fond du cœur. Ce psaume comme beaucoup d’autres est un exemple à suivre. À chacun de trouver ceux auxquels il peut s’identifier.

Versets 12-13

Je finis le Psaume 30.

Tu as transformé mes pleurs en une danse de joie, et tu m’as ôté mes habits de deuil (littéralement : le sac) et tu m’as revêtu d’un habit de fête, afin que, de tout mon cœur, et sans me lasser, je te chante. Éternel, mon Dieu, je te louerai à jamais (Psaumes 30.12-13).

Dans l’action de grâces finale, David répète trois fois à Dieu : « tu as ». Il a dû apprendre à reconnaître que tout ce qu’il est et qu’il possède : sa position royale, sa gloire et ses richesses proviennent de l’Éternel. Même si je ne puis me comparer à David, tout ce que j’ai, je le dois aussi uniquement à Dieu.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 06 2024

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