Psaumes 14.1 – 15.5
Psaume 14
Introduction
Dans son œuvre, les Cabales, Voltaire dit :
L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer que cette horloge existe et n’ait pas d’horloger.
C’est tout le contraire du fameux astrophysicien évolutionniste Richard Dawkins qui a écrit un livre intitulé L’horloger aveugle, dans lequel il dit :
Les deux écoles de pensée évolutionniste conviennent que des lacunes importantes sont réelles, que la seule explication de rechange de la soudaine apparition de tant de types d’animaux complexes est la création divine, solution qu’elles rejettent l’une et l’autre.
On dit beaucoup de choses stupides sur Dieu, et le plus curieux est que ceux qui ne croient pas en son existence utilisent quand même son nom pour jurer. Dans son œuvre, Essai sur les révolutions, Chateaubriand dénonce l’incohérence des hommes. Je le cite :
Il est un Dieu. Les herbes de la vallée et les cèdres du Liban le bénissent, l’insecte bruit des louanges, et l’éléphant le salue au lever du soleil ; les oiseaux chantent dans le feuillage, le vent le murmure dans les forêts, la foudre tonne sa puissance, et l’océan déclare son immensité ; l’homme seul a dit : il n’y a point de Dieu.
Il y a fort à parier que Chateaubriand a lu le Psaume 14 dans lequel David écrit :
Les insensés pensent : “ Dieu n’existe pas ” (Psaumes 14.1).
Comme les précédents, ce psaume montre du doigt les grosses taches noires du cœur de l’homme, sa corruption et sa méchanceté tous azimuts. À le lire, on pourrait facilement penser que c’est un éditorial paru dans le journal du matin et que l’homme a touché le fond. Eh bien, pas du tout. À la fin des temps viendra celui que les Écritures appellent :
L’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu (2Thessaloniciens 2.3-4).
Il s’agit de l’Antichrist. Il commencera son règne par un temps de paix puis soudainement, il déchaînera sur terre une violence sans précédent et des persécutions comme on n’en a jamais vu. Cette période de jugement est appelée le Jour de l’Éternel dans l’Ancien Testament et la Grande Tribulation, dans le Nouveau. Mais l’Église du Christ, celle qui se compose de ceux qui lui ont fait personnellement confiance, aura préalablement été enlevée et n’aura donc pas à subir la furie de ce diable personnifié.
Quand David a écrit le Psaume 14, la décadence morale et religieuse des peuples païens de Palestine est catastrophique. Face à cette constatation alarmante, il aspire à l’établissement du royaume de Dieu sur terre.
Verset 1
Je commence à lire le psaume 14.
Au chef de chœur : de David. Les insensés pensent : “ Dieu n’existe pas. ” Ils sont corrompus, leurs actions sont dégradantes, et aucun ne fait le bien (Psaumes 14.1).
Le mot traduit par insensé est nabal en hébreu. Dans l’un des livres historiques de l’Ancien Testament, il est question d’un homme nommé Nabal. Il est marié avec une charmante femme, intelligente et belle nommée Abigaïl. Nabal porte bien son nom car il a vraiment agi en insensé vis-à-vis de David. Je résume l’histoire : Nabal est un homme dur et méchant et propriétaire de menu bétail. Ses troupeaux paissent aux alentours du village de Carmel, en Judée, aux confins du désert. Tout le temps que David et ses hommes séjournent en ces lieux, ils protègent les troupeaux et les habitants contre les pillards. Quand Nabal procéda à la tonte de ses brebis, 10 jeunes gens vinrent lui demander, au nom de David, la nourriture à laquelle leur chef et eux-mêmes pensent avoir droit. Mais le rustre refuse de leur accorder quoique ce soit. Alors, David, transporté de colère, se met en marche contre lui avec 400 hommes armés jusqu’aux dents. Apprenant la conduite de son mari, Abigaïl, intelligente et avisée, s’empresse de porter des vivres à David, et réussit, par de sages paroles, à l’empêcher de se faire justice. À son retour, Abigaïl trouve Nabal complètement ivre. Le lendemain matin, après qu’il a fini de cuver son vin, elle lui fait savoir ce qui s’est passé. Entendant cela, il a une attaque et meurt 10 jours plus tard (1Samuel 25.1-42).
Nabal illustre l’homme insensé, tous ceux qui ne se préoccupent pas de Dieu et de sa Parole, qui rejettent tout en bloc et même qui s’opposent parfois avec violence aux croyants. Quand on considère toute la connaissance que nous avons accumulée sur l’univers, l’infiniment grand, l’infiniment petit et la nature, il me semble qu’il faut être singulièrement de mauvaise foi pour oser dire que Dieu n’existe pas.
J’ai déjà apporté pas mal d’arguments en faveur d’un Créateur, alors je ne mentionnerai que deux exemples. Dans le monde des microbes, la bactérie se déplace en milieu liquide à l’aide d’un flagelle. C’est une sorte de longue queue qui lui sert d’hélice et peut effectuer jusqu’à 100 000 rotations par minute. Cependant, il ne lui faut qu’un quart de tour pour l’arrêter et la faire repartir dans le sens contraire. Ce moteur hyper miniaturisé de hors-bord est formé de 40 pièces de protéines ayant chacune la forme appropriée à sa fonction. Il suffirait qu’une seule manque ou ne soit pas exactement adaptée et la bactérie ne pouvant se mouvoir n’existerait pas. Or il est tout à fait impossible de concevoir une sélection naturelle graduelle qui dans le temps aurait pu fabriquer une telle merveille technologique.
Mon second exemple concerne la baleine à bosses. Il se trouve que la partie antérieure de ses nageoires est couverte de tubercules ; le terme technique étant excroissances verruqueuses. On a longtemps cru que c’était une erreur de la nature. Ne vaudrait-il pas mieux que ce soit bien lisse pour offrir moins de prise à l’eau ? En 2004, les ingénieurs de l’école navale américaine ont compris la raison de ces tubercules. Ils ont fabriqué et testé dans un tunnel d’air deux nageoires de 56 cm, l’une bien lisse et l’autre avec des bosses semblables à celles de la baleine. La première s’est comportée comme une aile d’avion, mais celle avec les tubercules permet une amélioration de la poussée vers le haut de 8 % avec 32 % moins de résistance au fluide. De plus, ces excroissances permettent à la nageoire de ne pas couler tout en étant inclinée 40 % de plus que celle qui est lisse. C’est un peu technique tout ça, mais en gros, avec les tubercules, les nageoires sont 30 % plus efficaces.
Or je ne crois pas que ce soit un monstre de coup de bol qui a conçu la baleine à bosses, mais le Créateur du ciel et de la terre. Selon les Textes Sacrés, celui qui rejette Dieu est un insensé. Il est irrationnel et les Écritures s’élèvent contre ceux qui refusent de le reconnaître. Dans l’Ancien Testament, le prophète Ésaïe compare les insensés à un pot de terre qui refuse d’admettre qu’il est le produit d’un artisan. Je lis le passage :
Malheur à ceux qui se cachent de l’Éternel. Allez-vous inverser les rôles pour que l’ouvrage dise à celui qui l’a fait : “ je ne suis pas ton œuvre ”, et que le pot dise au potier : “ Tu n’as pas d’intelligence ” ? (Ésaïe 29.15-16).
Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul exprime la même idée. Je lis le passage :
Depuis la création du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité se voient dans ses œuvres quand on y réfléchit. Les incroyants n’ont donc aucune excuse, car alors qu’ils connaissent Dieu, ils ont refusé de lui rendre l’honneur que l’on doit à Dieu et de lui exprimer leur reconnaissance. Ils se sont égarés dans des raisonnements absurdes et leur pensée dépourvue d’intelligence s’est trouvée obscurcie. Ils se prétendent intelligents, mais ils sont devenus fous (Romains 1.20-22).
Dieu n’existe pas, est le drapeau des adhérents d’un athéisme pratique qui désire vivre en marge des lois morales ou sociales. Il faut dire que le rejet du Créateur convient parfaitement bien aux libertins et criminels de tout poil, à tous ceux qui n’aiment pas les implications d’un Dieu à qui on a des comptes à rendre. Selon les Écritures, l’athéisme n’est pas une simple erreur, mais un aveuglement volontaire. Pour nier Dieu, il faut en effet non seulement étouffer la voix du cœur et de la conscience, mais aller à l’encontre des lois les plus élémentaires de la pensée, renoncer à admettre une cause première et un but final, faire du monde un ensemble de phénomènes sans raison d’être et sans idée directrice.
Comme je l’ai déjà dit, le Psaume 14 a une portée prophétique, mais également une application immédiate relative à l’époque de son auteur et aussi à la nôtre. David commence par dénoncer l’impiété et la perversion des ennemis de Dieu quand il dit :
Ils sont corrompus, leurs actions sont dégradantes, et aucun ne fait le bien (Psaumes 14.1).
L’apôtre Paul, voulant dépeindre l’état universel de corruption de l’humanité païenne et juive, s’est servi des paroles de ce psaume (Romains 3:10-12). Nulle part en effet dans les Écritures, l’universalité du péché n’est affirmée avec plus d’énergie. Ce psaume résume la conduite de ceux qui sont moralement ou spirituellement décadents. Quand on lit ce texte, on a tout d’abord l’impression que l’auteur exagère pour appuyer son idée. Mais non, parce que l’auteur de l’épître aux Hébreux écrit que « sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu (Hébreux 11.6) ». Cela veut dire que les actions les plus nobles que je peux réaliser sont nulles et sans valeur devant le Seigneur à moins qu’elles soient faites en son nom et par la foi. C’est un peu dur à entendre, j’en conviens, mais c’est comme ça.
Versets 2-3
Je continue à lire le Psaume 14.
Du ciel, l’Éternel observe tout le genre humain : Reste-t-il un homme sage qui s’attend à Dieu ? Ils se sont tous égarés, tous sont corrompus, plus aucun ne fait le bien, même pas un seul (Psaumes 14.2-3).
L’Éternel s’intéresse à la conduite morale de tous les êtres humains. Or, la première caractéristique de l’homme est d’être égaré et sa vie pervertie. De par sa nature il agit mal.
Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul cite ce passage, mais selon l’ancienne version grecque. Or cette version comprend 6 versets supplémentaires tirés de 4 psaumes différents. Je lis le texte de Paul qui correspond à ce passage :
L’Écriture le dit : Il n’y a pas de juste, pas même un seul, pas d’homme capable de comprendre, pas un qui cherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble. il n’y en a pas qui fasse le bien, non, pas même un seul (Romains 3.10-12).
J’ai lu que les intellectuels athées ont une nette tendance à verser dans la souillure aussi bien morale que physique. Ils sont grossiers, dépravés et crasseux. Je ne sais pas dans quelle mesure c’est vrai, mais par contre je le crois assez facilement pour les artistes incroyants. Cela dit, et bien que je ne sois pas athée, ce passage me concerne également parce que je suis aussi pécheur, ce qui veut dire qu’aux yeux de Dieu je suis autant corrompu que les mécréants. Si l’occasion s’y prête, j’aurais aussi tendance à glisser vers le bas. La seule différence entre nous est que, au gré de circonstances voulues par Dieu, j’ai accepté Jésus comme mon sauveur.
Versets 4-6
Je continue.
Tous ces gens qui font le mal, n’ont-ils rien compris ? Car ils dévorent mon peuple, c’est le pain qu’ils mangent ! Jamais ils n’invoquent l’Éternel ! Ils sont saisis d’épouvante, car Dieu est avec les justes. Pensez-vous pouvoir ruiner l’espoir des petits ? L’Éternel est leur refuge (Psaumes 14.4-6).
Les hommes iniques profitent de leur position pour opprimer les faibles. C’est banal.
Le psalmiste dit ici une vérité universelle, aussi bien dans le domaine spirituel que politique. De l’extrême gauche à la droite fasciste, de l’anarchie à la démocratie, ceux qui ont le pouvoir dévorent le peuple. Les moyens d’avaler les petits sont grossiers et violents en Afrique, ou raffinés et légaux en Occident. Un vulgaire assassin au pouvoir peut entourlouper son peuple et se faire passer pour un héros sur les cercueils de ses concitoyens morts dans un combat juste. Ce genre de prouesse n’est pas difficile à réaliser parce que les gens sont des moutons. Souvenez-vous des instigateurs des guerres d’Indochine, d’Algérie ou du Vietnam. Pour des conflits plus récents, j’ai d’autres noms sur la langue, mais je ne les citerai pas.
Verset 7
Je finis ce Psaume 14.
N’est-ce pas lui qui accomplira du mont de Sion le salut pour Israël quand l’Éternel changera le sort de son peuple ? Que Jacob crie d’allégresse, Israël, de joie ! (Psaumes 14.7).
Encore une fois, ce psaume finit en apothéose sur une note de triomphe. David anticipe le rétablissement d’Israël et le royaume de Dieu sur terre avec Jérusalem pour capitale.
Psaume 15
Introduction
Nous arrivons maintenant au Psaume 15. Je rappelle qu’en gros le 10e psaume dénonce le méchant rempli d’orgueil et de vantardise, le 11e parle de l’épreuve du juste, le 12e montre le croyant au milieu des mécréants, le 13e décrit les opprimés qui implorent l’Éternel. Son application ultime et prophétique aura lieu à la fin des temps quand l’Antichrist sera sur scène. Et le 14e brosse un triste tableau de la corruption fondamentale de l’homme.
Le 15e est un psaume d’instruction qui décrit le caractère de ceux qui ont le droit d’accéder au sanctuaire et d’entrer dans la présence de l’Éternel. Alors que personne n’habite dans la proximité de l’arche, sinon quelques Lévites, le psalmiste voit prophétiquement tout un peuple de fidèles auprès de l’Éternel, et pour un tel privilège, il n’est pas question de posséder un droit de naissance ou d’accomplir des rites, mais d’être droit de cœur. L’application prophétique de ce psaume se fera à la fin des temps, lorsque le royaume de Dieu sera instauré sur terre et Jésus-Christ régnera pendant 1 000 ans.
Verset 1
Je commence à le lire.
Psaume de David. Éternel, qui peut rester dans ton sanctuaire ? Et qui donc peut demeurer sur ta montagne sacrée ? (Psaumes 15.1).
Il s’agit de la colline de Sion sur laquelle Salomon a construit le Temple. Mais à l’époque de David, l’arche de l’alliance, c’est à dire le coffre sacré, se trouve encore sous une tente. Les psalmistes expriment souvent le désir d’être dans la présence de Dieu.
Verset 2
Je continue.
L’homme qui marche droit, dont la conduite est intègre : il pratique la justice, et il dit la vérité qu’il pense au fond de son cœur (Psaumes 15.2).
Dans l’ensemble des Textes Sacrés, la marche est une métaphore pour le style de vie et le comportement moral. Une conduite juste consiste à obéir à la Loi et une conduite intègre se distingue premièrement par la vérité. Une omission, une exagération ou une demi-vérité sont des mensonges. Cela fait de moi un menteur et je n’en suis pas fier. Dans les domaines de la politique et de la publicité, ce n’est pas une exagération d’affirmer que personne ne dit jamais toute la vérité. Les informations quotidiennes sont biaisées. Devant un tribunal, chacun dit ce qui l’arrange. Dans le domaine scientifique, beaucoup de chercheurs sont intègres, mais ceux qui exagèrent ou mentent effrontément sont aussi très répandus. Cependant et d’une manière générale, l’homme a beaucoup de mal à dire la vérité parce que sans le savoir, il obéit à ses mauvaises pulsions et au diable que Jésus appelle le père du mensonge (Jean 8.44). C’est bien dommage parce que les Écritures promettent une très grande bénédiction à ceux qui disent la vérité. Dans un autre psaume, on lit :
Qui désire une longue vie ? Qui voudrait être heureux ? Qu’il veille sur sa langue pour ne faire aucun mal, qu’aucun propos menteur ne passe sur ses lèvres (Psaumes 34.13-14).
Verset 3
Je continue le texte.
Il n’insulte pas ses contemporains, et il ne raconte rien qui déprécie son prochain ou lui cause un préjudice (Psaumes 15.3).
L’homme intègre est maître de sa langue, notre plus grand problème. Dans son épître, Jacques écrit :
Car chacun de nous commet des fautes de bien des manières. Celui qui ne commet jamais de faute dans ses paroles est un homme parvenu à l’état d’adulte, capable de maîtriser aussi son corps tout entier. Quand nous mettons un mors dans la bouche des chevaux, pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons aussi tout leur corps. Pensez encore aux bateaux : même s’il s’agit de grands navires et s’ils sont poussés par des vents violents, il suffit d’un tout petit gouvernail pour les diriger au gré du pilote. Il en va de même pour la langue : c’est un petit organe, mais elle se vante de grandes choses. Ne suffit-il pas d’un petit feu pour incendier une vaste forêt ? La langue aussi est un feu ; c’est tout un monde de mal. Elle est là, parmi les autres organes de notre corps, et contamine notre être entier. Allumée au feu de l’enfer, elle enflamme toute notre existence. La langue, aucun homme ne peut la dompter. C’est un fléau impossible à maîtriser ; elle est pleine d’un venin mortel (Jacques 3.2-8).
Verset 4
Je continue le Psaume 15.
L’homme à la conduite intègre méprise l’homme ignoble, mais il honore celui qui respecte l’Éternel. Il tient toujours ses serments même s’il doit en pâtir (Psaumes 15.4).
Il y a des êtres vraiment vils et abjects. J’ai déjà eu l’occasion de citer les grands classiques comme Hitler, Staline ou Pol Pot. Il y a aussi celui qui enlève une petite fille, la viole puis l’égorge. Nous devrions éprouver à leur égard une profonde indignation et demander que justice soit faite. Je sais bien que Jésus a dit : « Aime ton prochain comme toi-même », mais il n’empêche que justice doit être rendue.
Si j’ai l’occasion de rendre visite dans sa cellule à un homme infâme, par amour pour lui, je l’écouterai, je prierai pour le salut de son âme et lui expliquerai comment il peut recevoir le pardon de ses péchés au nom du Christ. Mais même s’il accepte de faire confiance à Jésus, il doit être exécuté pour ses crimes ; c’est Dieu qui le veut ainsi.
L’homme droit a de l’estime et de la déférence pour ceux qui sont fidèles à Dieu. Il est également fidèle à sa parole : « chose promise, chose due », comme on dit. Il respecte ses engagements et n’esquive pas sa responsabilité quelque soit le prix à payer.
Verset 5
Je finis le Psaume 15.
Lorsqu’il prête de l’argent, c’est toujours sans intérêt, il refuse qu’on l’achète pour condamner l’innocent. Qui se conduit de la sorte rien ne pourra l’ébranler (Psaumes 15.5).
La Loi de Moïse interdit à l’Israélite de prêter de l’argent contre intérêt à ses compatriotes (Exode 22.25). L’homme intègre est généreux ; il rejette les pratiques cupides de l’usure et il ne peut évidemment pas être acheté. Il ne corrompt pas la justice par des présents et autour de lui, il n’y a pas des affaires, un pseudonyme pour les transactions louches et pots-de-vin qui font les choux gras des quotidiens.
David enseigne l’importance de l’intégrité morale qui doit accompagner les actes de purification rituelle et l’offrande des sacrifices obligatoires afin d’avoir accès auprès de Dieu. Ce psaume explique donc ce qu’est la vraie foi, tout comme Jacques qui écrit :
Il en est ainsi de la foi : si elle reste seule, sans se traduire en actes, elle est morte (Jacques 2.17).
C’est Jean Calvin qui a dit :
Seule la foi sauve, mais la foi qui sauve ne reste pas seule.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.