Les émissions

28 oct. 2024

Proverbes 6.20 – 8.3

Chapitre 6

Introduction

Dans la fable « Le meunier, son Fils et l’Âne », La Fontaine cite un proverbe du 15e siècle qui dit : « On ne peut contenter tout le monde et son père », ce qui veut dire qu’il est impossible de suivre tous les conseils que l’on vous donne. C’est vrai, mais comme mes parents m’ont élevé selon les principes de la vieille école, leur enseignement inspiré de la tradition judéo-chrétienne doit avoir le précédent sur les autres.

Versets 20-21

Je continue de lire dans le chapitre 6 du livre des Proverbes.

Mon fils, reste attaché aux préceptes de ton père, et ne rejette pas l’enseignement de ta mère ! Serre-les constamment dans ton cœur, attache-les comme un collier à ton cou ! (Proverbes 6.20-21).

La loi de Moïse donne une direction nette et précise pour la vie. Elle a toujours été le fondement de l’enseignement donné à la maison par les Israélites pieux. L’enfant a grandi et est devenu un jeune homme, mais le maître lui rappelle de garder à l’esprit et dans son cœur l’instruction qu’il a reçue de ses parents.

Versets 22-23

Je continue.

La sagesse te guidera quand tu voyageras, elle veillera sur toi durant ton sommeil et s’entretiendra avec toi à ton réveil. Car le précepte est une lampe, et l’enseignement une lumière. Les réprimandes de la sagesse sont le chemin vers la vie (Proverbes 6.22-23).

La sagesse consiste à posséder une crainte respectueuse de l’Éternel et d’obéir à sa Loi. Sous l’Ancien régime, les jeunes apprennent la sagesse au travers des préceptes parentaux. La discipline qui leur est imposée, quoique douloureuse, leur permet de rester dans le droit chemin qui mène à la vie. En respectant leurs parents et en suivant leurs conseils, ils se protègent des pièges de la vie. Ainsi équipé, le jeune homme est capable de discerner entre ce qui est juste et faux et entre le bien et le mal. Le maître de sagesse enseigne que le bonheur se trouve donc sur le chemin de la piété.

Verset 24

Je continue.

Les réprimandes de la sagesse te préserveront de la femme immorale et te mettront en garde contre les paroles enjôleuses d’une inconnue (Proverbes 6.24).

Le maître revient une fois encore sur le danger que représente les péchés d’ordre sexuel, mais il se place selon le point de vue pragmatique. Les sociologues estiment qu’au moins une fois, une personne sur deux se rend coupable d’adultère, et les conséquences sont souvent désastreuses. Même quand le couple ne se sépare pas, le souvenir de cette trahison les hante et bien sûr, les enfants en pâtissent.

Verset 25

Je continue.

Ne la convoite pas dans ton cœur à cause de sa beauté, ne te laisse pas séduire par ses œillades ! (Proverbes 6.25).

Jésus était très stricte dans son enseignement concernant le péché sexuel. Il a dit :

Si quelqu’un jette sur une femme un regard chargé de désir, il a déjà commis adultère avec elle dans son cœur (Matthieu 5.28).

La convoitise des yeux commence dans le cœur. Voilà pourquoi, le maître a déjà dit au jeune homme :

Par-dessus tout : veille soigneusement sur ton cœur, car il est à la source de tout ce qui fait ta vie (Proverbes 4.23).

Verset 26

Je continue le texte.

Car, à cause d’une femme débauchée, on peut être réduit à un morceau de pain, et la femme adultère met en péril une vie précieuse (Proverbes 6.26).

L’adultère peut s’accompagner d’un coût exorbitant. Lorsqu’un homme se laisse attirer par la femme séductrice, il met en jeu sa réputation, son mariage et ses richesses, soit pour entretenir sa maîtresse, soit parce qu’elle le fait chanter, soit pour payer le divorce. Il joue également sa vie et celle des autres. Un jour que je participais à une conférence, une femme de notre groupe de travail a dit qu’elle avait toujours été droite comme un I, mais était quand même infectée par le virus du SIDA que lui avait refilé son mari volage.

Versets 27-29

Je continue.

Peut-on mettre du feu dans sa poche sans que les vêtements s’enflamment ? Peut-on marcher sur des braises sans se brûler les pieds ? De même, celui qui court après la femme de son prochain ne demeurera pas indemne ; s’il la touche, il ne saurait rester impuni (Proverbes 6.27-29).

Le maîotre utilise un raisonnement par l’absurde. Les conséquences de l’adultère sont inévitables parce qu’il est comparable à un feu qui dévore ceux qui jouent avec lui. Les relations sexuelles illicites s’apparentent à la roulette russe ; il suffit d’une fois.

Versets 30-31

Je continue.

On ne traite pas à la légère celui qui a volé pour assouvir sa faim parce qu’il n’avait rien à manger. Mais s’il est découvert, il devra restituer sept fois plus, et il donnera tout ce qu’il a dans sa maison (Proverbes 6.30-31).

C’est un raisonnement à fortiori. Sous le régime de la loi de Moïse, quand quelqu’un vole parce qu’il a faim, on a pitié de lui. Pourtant, s’il est pris, il passe en justice. Alors, combien plus celui qui se rend coupable d’adultère ! En cas de vol et dans le pire des cas, la restitution est 5 fois la valeur dérobée (Exode 21.37). Alors 7 fois, c’est probablement pour effacer toute tache, et être entièrement réhabilité.

Versets 32-35

Je finis de lire le chapitre 6 du livre des Proverbes.

Mais celui qui commet un adultère est dépourvu de sens, agir ainsi, c’est se détruire soi-même ; celui qui fait cela ne récoltera que souffrances et déshonneur, sa honte ne s’effacera jamais. Car la jalousie met le mari en fureur, il sera sans pitié au jour de la vengeance. Il ne se laissera apaiser par aucune indemnité ; il ne l’acceptera pas, même si tu multiplies les présents (Proverbes 6.32-35).

Ce n’est évidemment plus vrai du tout aujourd’hui, mais sous l’Ancien régime, commettre un adultère est un acte stupide et au minimum un suicide social parce qu’aucune réparation n’est possible. Non seulement le coupable et sa famille sont déshonorés, mais selon la Loi, lui et la femme doivent être mis à mort (Deutéronome 22.22). C’est sûr que dans le contexte actuel de notre société, ça fait vraiment barbare. Ceux qui se veulent modernes disent que les relations extra-maritales ne posent pas problème, et on se moque même du conjoint trompé. Mais si une telle mésaventure leur arrive, le ton change, car il faut bien avouer qu’un adultère est comme un coup de poignard dans le dos ; c’est toujours dramatique. Aujourd’hui encore, dans certaines cultures, l’adultère ne fait sourire personne parce que coucher avec la femme d’autrui donne au mari lésé le droit de tuer le fautif.

Chapitre 7

Introduction

Nous arrivons au chapitre 7 où le maître continue à disserter sur le danger que représente la femme séductrice pour un jeune homme. On retrouve cette insistance dans les X commandements où l’adultère est interdit deux fois. On y lit : « Tu ne commettras pas d’adultère et : Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain ». Si le maître ne parle pas des jeunes filles, c’est parce qu’en Orient, elles sont plus ou moins cloîtrées et donc pas concernées.

Le maître commence par un court préambule puis il raconte ce qu’il a vu. Même si l’histoire est une allégorie de la Folie personnifiée, ce genre de femme et son influence malfaisante sont tout à fait réels.

Versets 1-2

Je commence à lire le chapitre 7.

Mon fils, retiens mes paroles, imprègne-toi de mes préceptes. Obéis à mes directives et tu vivras, garde mes enseignements comme la prunelle de tes yeux (Proverbes 7.1-2).

Littéralement : « comme le petit homme de tes yeux », parce que la pupille est un miroir qui reflète la personne regardée. La pupille ou la prunelle, est la partie la plus sensible de l’œil et l’organe le plus exposé du corps.

Verset 3

Je continue.

Porte-les comme un anneau à ton doigt, grave-les sur les tablettes de ton cœur (Proverbes 7.3).

Le maître de sagesse a déjà dit au jeune homme :

Que l’amour et la fidélité ne te fassent jamais défaut ; attache-les autour de ton cou, grave-les sur les tablettes de ton cœur (Proverbes 3.3).

ici, c’est au doigt et toujours dans le cœur que le jeune homme doit conserver l’instruction reçue.

Aujourd’hui encore, pendant leurs prières, les Juifs orthodoxes enroulent autour du bras et du doigt majeur gauches, des bandelettes de cuir ou de parchemin (thephillim) portant des inscriptions sacrées, généralement tirées de l’Ancien Testament.

Versets 4-5

Je continue.

Considère la sagesse comme ta sœur, accueille l’intelligence comme une amie, pour qu’elles te préservent de la femme d’autrui, de l’inconnue aux paroles enjôleuses (Proverbes 7.4-5).

Dans l’Ancien Testament, le mot « sœur » veut également dire « bien-aimée » (Cantique 4.9-10, 12 ; 5.1-2). Le jeune homme doit être très intime avec Dame Sagesse afin qu’elle le préserve de Dame Folie.

Versets 6-9

Je continue.

Un jour, je regardais à travers le treillis de ma fenêtre, et je vis, parmi les stupides, j’observais, parmi les jeunes, un jeune homme dépourvu de sens. Il passait dans la rue près du coin où se tenait l’une de ces femmes, se dirigeant vers sa maison. C’était au crépuscule, au cœur de la nuit et de l’ombre (Proverbes 7.6-9).

Le jeune homme est « insensé et stupide » dans le sens moral, c’est à dire qu’il ne sait pas faire la différence entre le bien et le mal.

Dans les pays chauds, les fenêtres sont souvent fermées par des persiennes dont les lattes tamisent les rayons du soleil tout en permettant de voir sans être vu. L’auteur observe le manège d’un rendez-vous galant. Dès la nuit tombée, un jeune homme se dirige vers la maison de cette femme qui traîne au coin de la rue. Il n’a pas écouté Dame Sagesse quand elle lui a dit quelque chose du genre : « Si tu ne veux pas rencontrer le diable, ne va pas dans son quartier. »

Versets 10-12

Je continue.

Or, voici que cette femme vint à sa rencontre, mise comme une prostituée et le cœur faux. Elle parlait fort et sans retenue, et ses pieds ne tenaient pas en place chez elle. Tantôt dans la rue, tantôt sur les places, elle faisait le guet à tous les carrefours (Proverbes 7.10-12).

Le portrait précis de cette femme semble indiquer qu’il s’agit d’une histoire vécue et que le maître la connaît personnellement. Cette femme, dit l’auteur, a « le cœur faux »; littéralement qu’elle est « gardée de cœur », c’est-à-dire qu’elle en est la maîtresse, ne l’ayant donné à personne et donc qu’elle ne nourrit que des sentiments hypocrites à l’égard des hommes, des ses amants bien sûr mais aussi de son mari car elle en a certainement un. Elle a un air effronté et elle est dépourvue de pudeur. Son accoutrement séducteur façon « Moulin Rouge », prouve qu’elle est tombée au plus bas.

Versets 13-14

Je continue.

Elle attrapa le jeune homme, l’embrassa et, le regardant droit dans les yeux, elle lui dit : J’avais à faire un sacrifice de reconnaissance, je viens, aujourd’hui même, de m’acquitter de mes vœux (Proverbes 7.13-14).

Quand les Israélites sacrifient un animal à l’Éternel, une part revient aux prêtres et lorsque l’adorateur fait un vœu, l’animal doit être mangé le jour même. Tout ça pour dire que le jeune homme est convié à participer au festin qui fait suite au vœu et au sacrifice de cette femme à l’Éternel. Cette invitation de la séductrice est plutôt incongrue, mais montre qu’à l’époque où cette histoire est écrite, on observe la lettre de la Loi et les offrandes ont un caractère très profane.

Versets 15-18

Je continue.

Voilà pourquoi je suis sortie à ta rencontre, je cherchais à te voir, et je t’ai trouvé. J’ai garni mon lit de couvertures et d’étoffes multicolores brodées en fils d’Égypte. J’ai parfumé mon lit de myrrhe, d’aloès et de cinnamome. Viens, grisons-nous d’amour jusqu’au matin, livrons-nous aux délices de la volupté (Proverbes 7.15-18).

Cher et prisé, le lin d’Égypte est un signe de richesse. Les trois aromates mentionnés ici figurent avec d’autres dans un hymne à l’amour écrit par Salomon (Cantique 4.14). Ils sont brûlés sur des brasiers ce qui produit une épaisse fumée qui sert à parfumer les tissus.

La myrrhe est la résine d’un arbuste qui pousse en Afrique orientale et en Arabie. On la transforme en petits-grains bruns, rouges ou jaunes plus ou moins transparents. C’est l’un des parfums les plus appréciés de l’Antiquité. Elle était utilisée au temps de Jésus (Jean 19.1) et les Égyptiens s’en servaient dans leur culte religieux et pour embaumer les momies.

L’aloès est le bois d’un arbre originaire de l’Inde et le cinnamome est l’écorce d’une espèce de laurier qu’on trouve dans le Sud-Est asiatique et qui est proche du camphrier.

Versets 19-23

Je continue.

Car l’homme n’est pas à la maison : il est parti pour un long voyage. Il a emporté une bourse pleine d’argent, il ne rentrera qu’à la pleine lune. Par son éloquence, elle le fit fléchir ; par ses doux propos, elle l’entraîna. Alors il se mit soudain à la suivre comme un bœuf qui va à l’abattoir, comme un homme garrotté, jusqu’à ce qu’une flèche lui transperce le foie, comme un oiseau qui se précipite dans le filet sans se douter qu’il y va de sa vie (Proverbes 7.19-23).

La séductrice donne au jeune homme des renseignements destinés à dissiper ses craintes puis l’enjôle par des paroles onctueuses. La tentation est diablement forte et je pèse mes mots. Le malheureux y cède et marche dans la combine. Il se met à la suivre dans son boudoir comme une bête va à l’abattoir ne voulant pas tenir compte des conséquences de son acte.

Versets 24-25

Je continue.

Et maintenant, mes fils, écoutez-moi ! Prêtez attention à mes paroles ! Que votre cœur ne se laisse pas entraîner par une telle femme ! Ne vous égarez pas dans ses sentiers (Proverbes 7.24-25).

La racine du problème de ce jeune homme est dans son cœur. Il est allé là où il n’aurait pas dû, et il n’était évidemment pas préparé à résister à une telle tentation. Alors, voyant et entendant cette femme de rêve, il s’est laissé aller à ses fantasmes sexuels. Il faut dire que même pour un jeune homme d’une moralité exemplaire, s’il est normalement constitué, la partie aurait été dure. Il vaut donc beaucoup mieux éviter comme la peste de se trouver dans une telle situation.

Versets 26-27

Je finis de lire le chapitre 7.

Car nombreuses sont ses victimes blessées à mort, et ceux qu’elle a fait périr comptent parmi les plus robustes. Sa maison est sur les chemins qui aboutissent au séjour des morts, ils descendent dans les demeures de la mort (Proverbes 7.26-27).

Le maître élargit son application à toutes les femmes séductrices et racoleuses. Un tel jeune homme qui s’est laissé prendre peut mourir ruiné ou aux mains d’un mari jaloux, ou d’une maladie vénérienne, ou même d’angoisse émotionnelle due au remords. Bref, le jeu n’en vaut vraiment pas la chandelle.

Alors que ce chapitre parle de l’adultère au sens propre du terme, il en existe un autre qui est spirituel ; c’est l’idolâtrie sous toutes ses formes. En effet, l’image de la femme adultère est souvent utilisée dans l’Ancien Testament pour dépeindre l’Israël infidèle et Jacques l’applique au chrétien mondain.

Dans l’Apocalypse, le dernier livre du Nouveau Testament, il est question d’une prostituée qui n’est pas une femme à proprement parler, mais qui représente les systèmes de croyances, philosophique ou religieuse, qui rejettent la suffisance de l’œuvre du Christ sur la croix. Cette prostituée est elle aussi une grande séductrice. Revêtue de toutes sortes d’accoutrements qui la rendent attrayante, elle aguiche le passant et flatte sa vanité en cherchant à l’entraîner dans un système qui conduit son âme à la perdition.

Selon l’Épître de Paul aux Galates, l’homme obtient la vie éternelle par la foi en Jésus + absolument rien d’autre. Ce n’est pas que la Loi de Moïse est déficiente et nécessitait son remplacement. Non! Elle est bonne et parfaite ; le problème, c’est nous, c’est vous et moi qui sommes mauvais et incapables de lui obéir. Voilà pourquoi vous et moi devons exclusivement nous confier en Jésus et à son sacrifice sur la croix.

Chapitre 8

Introduction

Tous les jeunes qui veulent faire des études supérieures consultent les différents programmes qui s’offrent à eux. Pour mener ma barque dans cette vie, je suis également convié à choisir entre deux écoles fort différentes. Dans l’une, on enseigne la folie et dans l’autre, la sagesse ; c’est elle qui a la parole dans le chapitre 8 du livre des Proverbes. Elle explique tout ce qu’elle peut offrir afin de me persuader de m’inscrire à son école. Pour être le plus efficace possible, elle s’est personnellement déplacée et entre sur scène où elle fait fortement sentir sa présence. Avec le plus grand sérieux et une autorité incontestable, elle fait tout pour se faire entendre.

Versets 1-3

Je commence à lire le chapitre 8.

La sagesse ne crie-t-elle pas, et l’intelligence ne fait-elle pas entendre sa voix ? Elle est postée sur les hauteurs, le long des routes, aux carrefours. Tout près des portes de la ville, là où l’on passe pour entrer, elle fait retentir sa voix (Proverbes 8.1-3).

Ces questions de rhétorique sont en hébreu un moyen d’affirmer des faits catégoriques.

La femme adultère et trompeuse n’est pas la seule à appeler dans les rues. Face à elle et à ses propositions qui mènent à la honte et à la mort, voici que se dresse la femme vertueuse et intègre qui annonce la suprême vérité qui conduit au bonheur et à la vie.

Alors que Dame Folie agit en secret sous le couvert des ténèbres, Dame Sagesse s’adresse d’une voix tonitruante à tous ceux qui veulent bien lui prêter attention. Elle agit en plein jour en se rendant visible sur les places publiques, sur les parties hautes et aux entrées principales. Dame Sagesse choisit les endroits les plus propices pour atteindre tout le peuple, les grands et les petits. Qui veut bien l’écouter ?

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

Émission du jour | Éphésiens 6.13-16

Prendre les armes de Dieu (suite)

Nos partenaires