Proverbes 4.10 – 5.14
Chapitre 4
Introduction
Il existe bon nombre de théories sur la meilleure façon d’inculquer la connaissance à un élève. De mon temps, il fallait tout apprendre par cœur, et comme apparemment ça ne suffisait pas, une fois par semaine, on devait encore se coltiner une récitation. Je me souviens avoir appris la fable du « lièvre et de la tortue » et surtout que l’un des écoliers n’arrivait pas à dire « gageons » ; il bégayait et disait : « ageons » et bien sûr, on se moquait de lui. C’est tout ce qu’il me reste de La Fontaine, alors je me demande si la répétition est une méthode efficace d’enseignement. Pourtant, c’est le procédé utilisé par les maîtres de sagesse qui n’ont pas peur de se répéter sans arrêt sous une forme ou sous une autre.
Versets 10-13
Je continue à lire dans le chapitre 4 du livre des Proverbes.
Mon fils, écoute-moi et reçois mes paroles, ainsi tu prolongeras ta vie. C’est la voie de la sagesse que je t’enseigne. Je te guide vers de droits chemins. Si tu y marches, tes pas ne seront pas gênés, et si tu y cours, tu ne trébucheras pas. Tiens-toi fermement à l’éducation qui t’a été donnée, ne la rejette pas. Restes-y attaché, car ta vie en dépend ou car la sagesse est tout en tout pour toi (Proverbes 4.10-13).
Le sage se sent chez lui et à l’aise dans les sentiers de la droiture. Et si dans son ardeur il presse le pas en appliquant à la lettre les enseignements qu’il a reçus, il s’en trouve bien. Le maître rappelle ce qu’il a déjà dit ; il exhorte une nouvelle fois son disciple à poursuivre assidûment les voies de la sagesse et il faut que cette quête devienne la priorité de sa vie parce qu’il en retirera beaucoup d’avantages.
Versets 14-15
Je continue.
Ne t’engage pas dans la voie des méchants, ne suis pas l’exemple de ceux qui font le mal. Éloigne-toi de leur sentier, ne t’y aventure pas, écarte-toi d’eux et passe outre (Proverbes 4.14-15).
Afin que le disciple ne se retrouve pas en compagnie de malfaiteurs, le maître de sagesse lui donne six ordres pressants : « Ne t’engage pas, ne suis pas, éloigne-toi, ne va pas, écarte-toi, et passe outre ». Si par mégarde, le juste s’aventure sur ce sentier, qu’il revienne sur ses pas au plus vite.
Depuis le début du livre des Proverbes, le jeune homme est souvent mis en garde contre deux dangers : les impies qui font le mal et la femme séductrice.
Versets 16-17
Je continue.
Car ces gens-là ne s’endorment pas avant d’avoir commis le mal ; ils perdraient le sommeil s’ils n’avaient causé la chute de quelqu’un. Ils se nourrissent du pain de la perversité et boivent le vin de la violence (Proverbes 4.16-17).
Pour les mauvais lurons, mal faire est leur pain quotidien, une nécessité pour continuer à vivre. Le danger d’être en leur compagnie provient de notre cœur mauvais qui nous incite à dévier du droit chemin, ce qui est malheureusement un comportement spontané et naturel. Si le sage s’attarde sur la voie des méchants, il risque de les envier et de penser comme eux, que cette façon de vivre est la meilleure voie du bonheur.
Alors que la plupart des gens ont une conscience qui les empêche de dormir quand ils ont mal agi, les mécréants sont satisfaits et trouvent le repos une fois qu’ils ont commis quelque larcin. On lit dans les faits divers des journaux ou même parfois en première page des crimes atroces, et on se dit : « Mais comment quelqu’un peut-il commettre un tel acte et vivre avec sa conscience ? » C’est très simple, il n’en a pas, ou plus exactement elle a cessé de fonctionner et d’émettre des avertissements parce que le cœur de cette personne est devenue dur comme du roc.
Malheureusement, il n’y a aucun acte vil et abject que l’homme ne puisse pas commettre, car sa méchanceté est incommensurable et un puits sans fond. En fait, pour ce qui est de faire le mal, l’homme est un génie. Il n’y a qu’à penser au marquis de Sade qui prenait plaisir à la souffrance d’autrui, ou aux despotes tristement célèbres qui ont conçu l’extermination systématique de certains groupes ethniques. Staline a fait massacrer tous ceux qui l’ont simplement connu dans son enfance, et pour lui l’exécution de tout un village était comme faucher l’herbe d’un champ, rien qui vaille la peine de s’y attarder.
On ne reconnaît pas les monstres au premier coup d’œil ou même en les dévisageant, parce qu’ils ne portent pas de cornes, au contraire, souvent ce sont des gens qui présentent plutôt bien. Alors, il faut se méfier des apparences, de ses fréquentations et surtout de celles de ses enfants. « Dis moi qui tu fréquentes et je te dirais qui tu es. » exprime une profonde vérité.
Le sage qui a du discernement perçoit intuitivement, sans effort et sans savoir comment, que quelqu’un est dangereux, du genre à vous poignarder avec un couteau ou avec la langue dès que vous avez le dos tourné. Les Arabes disent de quelqu’un qu’il sent bon ou bien au contraire qu’il ne sent pas bon, c’est-à-dire qu’il est de mauvais augure. Ils ont l’esprit très pratique et reconnaissent qu’il existe deux catégories de gens sans cesse présentes autour de nous. Ça ne veut pas dire qu’il faille être cynique et se méfier de tout le monde, mais seulement se montrer prudent, ce qui est un trait de la sagesse.
Versets 18-19
Je continue le texte.
Le sentier des justes est comme la lumière de l’aurore dont l’éclat ne cesse de croître jusqu’en plein jour. La route des méchants, elle, est plongée dans l’obscurité : ils n’aperçoivent pas l’obstacle qui les fera tomber (Proverbes 4.18-19).
Le maître compare le sentier des justes qui est la voie de la sagesse, à la route que suivent les impies.
Au fur et à mesure que l’après-midi avance, la lueur du jour décline ; c’est l’ordre naturel des choses. Mais il n’en est pas ainsi pour le juste, car il voit toujours le sentier qu’il doit suivre. C’est comme s’il était éclairé par les premiers rayons du soleil qui augmentent en intensité jusqu’à ce que le soleil parvienne à son zénith et jette une luminosité éclatante qui se répand partout. Cet éclairage intérieur et spirituel émane de Dieu qui est lui-même lumière et qui habite une lumière éternelle. Par contraste, la voie des méchants est jonchée de ténèbres pour mener finalement à leur destruction. Dans le chapitre 16, un proverbe dit :
Bien des hommes pensent être sur le bon chemin, et pourtant, ils se trouvent sur une voie qui, finalement, mène à la mort (Proverbes 16.25).
Cette comparaison entre les sentiers du juste et du malfaiteur rappelle les deux chemins de la parabole de Jésus. Je lis le passage :
Entrez par la porte étroite ; en effet, large est la porte et facile la route qui mènent à la perdition. Nombreux sont ceux qui s’y engagent. Mais étroite est la porte et difficile le sentier qui mènent à la vie ! Qu’ils sont peu nombreux ceux qui les trouvent ! (Matthieu 7.13-14).
A l’entrée de la voie de la perdition se trouvent d’immenses lampadaires ainsi que Dame Folie qui invite tous les passants à la prendre. Et effectivement, cette route est empruntée par l’immense majorité des êtres humains quelles que soient leurs croyances. Il importe peu qu’on soit bouddhiste ou musulman, catholique ou protestant ; adepte du Nouvel Âge ou intégriste ; ces étiquettes n’ont aucune importance.
La route qui mène à la perdition est comme une grande kermesse perpétuelle où tous les styles de vie possibles et imaginables, tout ce qui peut satisfaire les mauvais penchants du cœur des hommes est en étalage et offert au public. Chacun y trouve son compte, exactement ce qui lui convient, qu’il soit spartiate et austère ou libertin et fêtard. Une fois bien engagé sur cette mauvaise route, Monsieur Tout le monde ne s’aperçoit pas que peu à peu la clarté disparaît pour laisser la place aux ténèbres, un peu comme le légendaire homard qu’on met à la casserole sur le feu ; il ne sent rien jusqu’à ce qu’il soit cuit à point. Par contraste, la porte étroite qui mène à un sentier en pente est difficile à trouver. Ce chemin est rocailleux et tellement exigu qu’il se limite à une seule personne. Vous ne pouvez pas trouver un sentier plus étroit que ça. Jésus a dit :
C’est moi qui suis la porte. Celui qui entre par moi sera sauvé : il pourra aller et venir librement, il trouvera de quoi se nourrir. Je suis le chemin (Jean 10.9 ; 14.6).
Mais qui veut choisir le Christ ? Déjà de son vivant, avant qu’il ne soit crucifié, il ne payait pas de mine, car le prophète Ésaïe écrit de lui :
Il n’avait ni prestance ni beauté pour retenir notre attention ni rien dans son aspect qui pût nous attirer (Ésaïe 53.2).
Pourtant, de toute éternité et bien avant la création de l’univers, c’est Jésus qui a été choisi pour être le Sauveur des hommes. Dans le livre des Actes, aux responsables d’Israël, l’apôtre Pierre dit de lui :
C’est en lui seul que se trouve le salut. Dans le monde entier, Dieu n’a jamais donné le nom d’aucun autre homme par lequel nous devions être sauvés (Actes 4.12).
Versets 20-22
Je continue de lire dans le chapitre 4 du livre des Proverbes.
Mon fils, sois attentif à mes paroles, prête l’oreille à ce que je dis, ne perds pas de vue mes conseils. Garde-les au fond de ton cœur, car ils apportent la vie à ceux qui les accueillent, et ils assurent la santé du corps (Proverbes 4.20-22).
Les Écritures ont le pouvoir de préserver l’homme du mal et de lui donner la vie. Dans le psaume 119, David écrit :
Je garde ta parole tout au fond de mon cœur pour ne pas pécher contre toi (Psaumes 119.11).
Précédemment, dans le chapitre 3, le maître de sagesse a dit :
Ne te prends pas pour un sage, révère l’Éternel et détourne-toi du mal. Ce sera une bonne médecine qui t’assurera la santé du corps et la vitalité de tout ton être (Proverbes 3.7-8).
Il va sans dire que la santé est essentielle, mais pour la plupart des gens, elle est secondaire jusqu’à ce qu’ils la perdent. Alors subitement, plus rien d’autre ne compte.
On sait qu’une bonne hygiène de vie, une nourriture équilibrée et un programme régulier d’exercice physique contribuent au bien-être du corps et à l’équilibre mental. Cependant, la sagesse est aussi source de santé, mais de l’être tout entier, le cœur, l’âme, l’esprit et même le corps physique.
Verset 23
Je continue le texte.
Par-dessus tout : veille soigneusement sur ton cœur, car il est à la source de tout ce qui fait ta vie (Proverbes 4.23).
Dans les Écritures, le cœur d’une personne est l’essence de tout son être, le siège de sa personnalité, de l’intelligence, des sentiments, des désirs et de la volonté. Le cœur renferme aussi les convictions et les valeurs d’une personne. C’est du cœur que proviennent les bonnes et mauvaises dispositions, ce que je pense, ce que je dis et ce que je fais. Luc et Matthieu rapportent que Jésus a dit :
L’homme bon tire le bien du bon trésor de son cœur ; celui qui est mauvais tire le mal de son mauvais fonds. Ce qu’on dit vient de ce qui remplit le cœur (Luc 6.45). Car c’est du cœur que proviennent les mauvaises pensées qui mènent au meurtre, à l’adultère, à l’immoralité, au vol, aux faux témoignages, aux blasphèmes (Matthieu 15.19).
Comment constituez-vous votre échelle de valeurs et choisissez-vous vos priorités? Sont-elles dictées par la sagesse? Telle est la question. La plupart des hommes et surtout des femmes de notre temps ont misé sur le mauvais numéro. Ils consacrent beaucoup de temps et d’argent au culte du corps qui est pourtant une denrée très périssable comme le rappelle chaque jour la page nécrologique de nos quotidiens. Même Apollon et Miss Monde finiront cadavres. Par contre, l’âme est immortelle, mais où sera-t-elle pendant l’éternité ?
Le cœur qui bat est la source de notre vie physique et la première cause de mortalité quand il tombe en panne. Mais ce n’est qu’au début du 17e siècle qu’un médecin anglais découvre le rôle du cœur qui pompe le sang dans tout le corps. Pourtant, 3 000 ans plus tôt, dans le Lévitique, l’Éternel dit à Moïse :
Le sang, c’est la vie de toute créature (Lévitique 17.11).
Aujourd’hui, ce verset apparaît parfois apposé sur un pare-choc sur un autocollant qui dit : Sang=Vie.
Verset 24
Je continue de lire dans le chapitre 4.
Garde-toi de prononcer des paroles mauvaises : rejette les propos méchants (Proverbes 4.24).
Le cœur est la source de ce qui fait la vie, mais elle jaillit de la bouche comme l’eau d’une fontaine. Puisque l’homme se révèle par ce qu’il dit, le sage veille sur ses lèvres. Dans le chapitre 17, on lit :
Même l’insensé passe pour sage quand il se tait, et celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent (Proverbes 17.28).
C’est peut-être de cette parole que vient le dicton populaire : « La parole est d’argent, mais le silence est d’or. »
Versets 25-27
Je finis de lire le chapitre 4 du livre des Proverbes.
Que tes yeux regardent en face et que ton regard soit dirigé droit devant toi. Aplanis la route par où tu passes, et emprunte des routes sûres. Ne t’en écarte ni à droite ni à gauche, détourne ton pied du mal (Proverbes 4.25-27).
Le maître exhorte son disciple à ne pas se laisser distraire en cours de route, mais à concentrer son attention et ses efforts à choisir le bon chemin. En pratique, le croyant doit écarter de son sentier tout ce qui pourrait l’entraîner à une chute morale, et donc à faire tout ce qu’il peut pour éviter les voies hasardeuses de la tentation qui mettent en péril sa marche avec Dieu. Les proverbes donnent à l’homme le but à atteindre qui est une vie réussie, et ils expliquent qu’il y parvient en recherchant la sagesse.
Chapitre 5
Introduction
Nous arrivons au chapitre 5 qui est un cours sur le mariage et la sexualité. Après avoir mis le jeune homme en garde contre les malfrats, le maître de sagesse l’avertit à nouveau des dangers que pose pour son âme la femme adultère séductrice. Dame Folie a déjà été décrite comme « la femme d’autrui, l’inconnue aux paroles enjôleuses qui a quitté l’époux de sa jeunesse et qui a oublié l’alliance conclue au nom de son Dieu » (Proverbes 2.16-17).
Selon la loi de Moïse, les prostituées israélites doivent être exécutées. Les travailleuses du sexe proviennent donc des nations voisines. Mais plus le peuple élu s’éloigne de Dieu et des ordonnances de la Loi, et plus l’idolâtrie et l’immoralité sous toutes ses formes gagnent du terrain, ce qui fait que même des femmes juives se prostituent.
Pour prévenir le jeune homme de tomber entre les mains de Dame Folie, le maître de sagesse va établir un contraste entre la gratification immédiate du péché et ses conséquences tragiques à long terme. L’insensé ne voit pas plus loin que le bout de son nez tandis que le sage, lui, voit au-delà du moment.
Versets 1-2
Je commence à lire le chapitre 5 du livre des Proverbes.
Mon fils, sois attentif à la sagesse que je t’inculque. Prête l’oreille à mes paroles qui t’enseignent la raison, pour que tu aies de la clairvoyance et que tes lèvres gardent la connaissance (Proverbes 5.1-2).
Les tentations des sens constituent un piège redoutable parce qu’elle sont très fortes et obscurcissent la capacité de réfléchir à ce qu’on est sur le point de faire. Celui qui se laisse prendre rationalise la situation et perd la capacité de discerner entre le bien et le mal. Seule une obéissance sans faille aux enseignements de Dame Sagesse permet au jeune homme de garder une raison saine.
Versets 3-4
Je continue.
Car les lèvres de la femme adultère distillent des paroles mielleuses, et sa langue est plus onctueuse que l’huile, mais la fin qu’elle te prépare est amère comme l’absinthe, cruelle comme une épée à deux tranchants (Proverbes 5.3-4).
Aux lèvres du sage qui s’applique à garder la vraie science sont opposées les lèvres de la femme adultère qui cherche à attirer le jeune homme insensé. Dans l’ancien Israël, le miel est la plus sucrée et l’huile la plus onctueuse des mets connus. Ici, ils représentent la tentation avec sa gratification instantanée. Mais le maître les contraste avec le fil de l’épée et l’absinthe qui est une plante très amère et empoisonnée au point où en arabe, « absinthe » a valeur de malédiction. Si le jeune homme se laisse séduire, il connaîtra l’affliction et la détresse.
Versets 5-6
Je continue.
Ses pieds descendent vers la mort : ses pas aboutissent au séjour des morts. Pour que tu ne prennes pas le sentier de la vie, ses voies sont mouvantes et tu ne t’en rends pas compte (Proverbes 5.5-6).
Celui qui manque de sagesse se laisse fasciner par la femme séductrice qui l’aguiche. Séduit, il est pris comme par des sables mouvants dans lesquels on s’enfonce inexorablement. C’est ainsi que l’insensé est entraîné vers la mort, tandis que l’homme avisé ne tombe pas dans le piège de la femme adultère.
Versets 7-8
Je continue.
Maintenant donc, mon fils, écoute-moi, ne rejette pas ce que je te dis : éloigne-toi d’une telle femme, et ne t’approche pas de l’entrée de sa maison (Proverbes 5.7-8).
Une femme adultère représente un tel danger pour un jeune homme normalement constitué qu’il ne devrait pas s’approcher d’elle, ni même lui parler parce qu’il risque de se laisser séduire.
Versets 9-14
Je continue.
De peur que ta vigueur ne devienne la proie de la femme impudique, et les années de ta vie celles d’un homme cruel, que des étrangers ne se rassasient de ce que tu as produit par tes efforts, et que le fruit de ton travail ne se retrouve dans la maison d’un autre, de peur que, près de ta fin, tu ne gémisses, alors que ton corps tout entier sera épuisé, et que tu ne dises : “ Comment donc ai-je pu haïr l’éducation ? Pourquoi ai-je dédaigné les avertissements ? Pourquoi n’ai-je pas écouté ceux qui m’ont enseigné ni prêté attention à ceux qui m’instruisaient ? Peu s’en est fallu que je ne sois dans le pire des malheurs au milieu de l’assemblée du peuple ” (Proverbes 5.9-14).
Le jeune homme insensé a tout à perdre dans cette affaire : la paix intérieure rongée par les remords, ses biens, la santé et même la vie, car le mari floué par sa femme peut se venger ou exiger l’application de la Loi dans laquelle il est écrit :
Quand un homme commet adultère avec une femme mariée, cet homme adultère et la femme adultère seront mis à mort (Lévitique 20.10).
Le mari peut choisir de ne rien dire si le coupable lui verse une forte indemnité ou une rente exorbitante mais le jeune homme devient alors victime d’un chantage. Comme l’écrit l’apôtre Paul aux Galates :
On récolte ce qu’on a semé (Galates 6.7).
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.