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07 nov. 2024

Proverbes 15.1-33

Chapitre 15

Introduction

Presque tout le monde a vu « La Belle et la Bête » sur les écrans de cinéma. Le film est d’abord réalisé en noir et blanc par Jean Cocteau puis par Walt Disney. On peut presque se demander si ce conte écrit par Mme Leprince de Beaumont ne s’inspire pas de deux personnages, Nabal et Abigaïl, qui sont mêlés à l’histoire de David avant qu’il ne devienne roi d’Israël. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, Abigaïl est une jeune femme des plus charmante mais elle a été mariée par ses parents à un insensé riche mais dur et méchant du nom de Nabal. Ses troupeaux sont protégés des pillards par David et ses guerriers, mais quand ces derniers viennent trouver Nabal pour lui demander quelques subsistances, cet homme stupide les insulte (1Samuel 25.10-11). Il va sans dire que ses paroles blessantes mettent David hors de lui et dans une colère noire. Alors, à la tête de 400 hommes armés jusqu’aux dents qui respirent le meurtre, il prend le sentier de la guerre. Apprenant comment son mari a agi, Abigaïl comprend tout de suite la gravité de la situation; elle rassemble en toute hâte une grande quantité de nourriture, va au-devant de David, se jette à ses pieds et lui dit :

Mon seigneur, fais comme si tout cela était ma faute ! Permets à ta servante de t’adresser quelques mots d’explication, et daigne écouter ses paroles (1Samuel 25.24).

Devant l’humiliation de cette charmante jeune femme, la fureur de David s’évapore et il répond :

Rentre chez toi en paix. Je t’ai entendue et j’agirai comme tu me l’as demandé (1Samuel 25.35).

Verset 1

Cette histoire d’Abigail a peut-être inspiré Salomon quand il écrit le proverbe :

Une réponse douce apaise la fureur, mais une parole blessante excite la colère (Proverbes 15.1).

Parmi les différentes façons de s’attirer des ennuis, la langue est un moyen infaillible, efficace et ultrarapide, et tout le monde a fait cette expérience. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le livre des Proverbes adresse si souvent ce sujet. Plus loin dans le chapitre 25, une autre maxime dit :

Par la patience, on peut fléchir un prince, Et une langue douce peut briser des os (Proverbes 25.15).

En effet, une parole apaisante a le pouvoir de désamorcer une bombe, c’est à dire quelqu’un qui est sur le point d’exploser. Pourtant, il faut parfois être cassant. Jésus-Christ s’est montré extrêmement dur avec les religieux juifs qu’il a même maudits (Matthieu 23), mais il était tendre avec les pêcheurs ; il a dit : « Je suis le bon berger qui donne sa vie pour ses brebis », et à la femme adultère : « Je ne te condamne pas. Va, et désormais, ne pèche plus » (Jean 10.11 ; 8.11).

Verset 2

Je continue le texte.

Celui qui enseigne avec sagesse rend le savoir attrayant, mais la bouche des sots dégorge la folie à gros bouillons (Proverbes 15.2).

La qualité et la quantité des paroles est mise en contraste avec le flot des fadaises de l’insensé. Les Écritures condamnent tous les péchés, mais le mauvais usage de la langue plus souvent que les autres. L’apôtre Jacques écrit :

La langue est un feu ; c’est tout un monde de mal. Elle contamine notre être entier. Allumée au feu de l’enfer, elle enflamme toute notre existence (Jacques 3.6).

La langue révèle qui je suis. Le sage sait la maîtriser et faire bon usage de la parole ; il possède la connaissance selon Dieu qu’il est capable de transmettre aux autres en éveillant en eux le désir de découvrir qui est Jésus-Christ.

Verset 3

Je continue.

L’Éternel voit ce qui se passe en tout lieu ; il observe tous les hommes, méchants et bons (Proverbes 15.3).

Nos vies sont un livre ouvert devant Dieu (2 Chroniques 16.9) et nos fautes qu’on croit cachées sont un scandale retentissant qui fait la une de la gazette de l’Au-Delà.

Verset 4

Je continue.

Des paroles douces sont comme un arbre de vie, mais la langue malfaisante brise l’esprit (Proverbes 15.4).

Les paroles ont le pouvoir d’encourager, d’apaiser et de guérir, mais aussi de blesser comme un glaive.

Verset 5

Je continue.

Seul un insensé méprise ce que son père lui a enseigné, celui qui tient compte des avertissements est un homme avisé (Proverbes 15.5).

Par définition, l’insensé est imperméable à toute correction. On peut bien lui dire ce qu’on veut, il s’en moque. Le maître est particulièrement sévère envers ceux qui refusent l’instruction de leurs parents.

Verset 6

Je continue.

Il y a de nombreux trésors dans la maison du juste, mais les profits du méchant sont troubles (Proverbes 15.6).

Le maître de sagesse mentionne souvent que l’homme avisé devient prospère parce qu’il mène une vie juste (Proverbes 3.16 ; 8.18, 21 ; 14.24 ; 22.4), et ses biens honorablement acquis lui reviennent de droit. Mais l’argent de celui qui s’est enrichi par des moyens malhonnêtes est pourri.

On peut aussi lire ce proverbe au sens figuré, alors le trésor du juste est l’amour, la paix, la joie, et les autres fruits de l’Esprit mentionnés dans le Nouveau Testament dont le livre des Galates (5.22-23).

Verset 7

Je continue.

Il y a de nombreux trésors dans la maison du juste, mais les profits du méchant sont troubles (Proverbes 15.6).

Le maître de sagesse mentionne souvent que l’homme avisé devient prospère parce qu’il mène une vie juste (Proverbes 3.16 ; 8.18, 21 ; 14.24 ; 22.4), et ses biens honorablement acquis lui reviennent de droit. Mais l’argent de celui qui s’est enrichi par des moyens malhonnêtes est pourri.

On peut aussi lire ce proverbe au sens figuré, alors le trésor du juste est l’amour, la paix, la joie, et les autres fruits de l’Esprit mentionnés dans le Nouveau Testament dont le livre des Galates (5.22-23).

Versets 8-9

Je continue.

L’Éternel a en horreur les sacrifices offerts par les méchants, mais les prières des hommes droits lui sont agréables. L’Éternel a en horreur la conduite du méchant, mais il aime celui qui recherche ce qui est juste (Proverbes 15.8-9).

Plus loin, dans le chapitre, il est dit :

Les machinations des méchants sont en horreur à l’Éternel, mais les paroles aimables sont pures (Proverbes 15.26).

Ces proverbes énoncent un principe fondamental. Celui que les Écritures désignent comme méchant ne peut rien faire de bien. Ses pensées, ses actions et même ses actes religieux répugnent à l’Éternel.

Alors que la prière est une expression personnelle libre et spontanée, le sacrifice n’est jamais qu’une cérémonie, une forme extérieure de culte qui chez les hypocrites est une formalité vide de sens. Celui qui a la plus infime foi en ses bonnes œuvres ou des rites est hors de la grâce de Dieu. Tant que je ne reconnais pas humblement mon état dégénéré, je ne peux pas plaire à Dieu ni obtenir la vie éternelle.

Verset 10

Je continue.

Une dure leçon attend celui qui s’écarte du droit chemin ; celui qui déteste être repris périra (Proverbes 15.10).

Ceux qui refusent la correction sont souvent dans la ligne de mire du maître de la sagesse (Proverbes 1.7 ; 10.17 ; 12.1 ; 13.1, 13, 18 ; 15.5, 12, 32).

Verset 11

Je continue.

L’Éternel connaît le séjour des morts et l’abîme, combien plus le cœur des humains est-il à découvert devant lui ! (Proverbes 15.11).

Le séjour des morts et l’abîme sont mentionnés au chapitre 27 (20) et dans le livre de Job (26.6). Le séjour des morts ou Shéol, désigne l’endroit où vont tous les défunts, et l’abîme (Abaddon) en est la partie la plus profonde, l’enfer en quelque sorte. La plupart des gens ne croient pas en l’existence de ce lieu du silence et de ténèbres. S’il y avait dans l’univers un endroit qui soit totalement éloigné de Dieu ce serait bien l’abîme ; et pourtant, il sait ce qui s’y passe. À combien plus forte raison, Dieu voit tout ce qu’il y a dans les cœurs des vivants. Le prophète Jérémie écrit :

Moi, l’Éternel, moi, je sonde les cœurs, je scrute le tréfonds de l’être pour donner à chacun ce que lui auront valu sa conduite et les effets de ses agissements (Jérémie 17.10).

Et l’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Nulle créature n’échappe au regard de Dieu, tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte (Hébreux 4.13).

Cela fait maintenant presque 2 000 ans que Jésus est venu. Il est mort, il est descendu dans le séjour des morts, mais il est ressuscité, puis s’est montré pendant 40 jours à ses disciples. Ensuite, il est retourné dans la gloire et a envoyé sur terre l’Esprit Saint qui permet aux hommes de croire en lui et de savoir que le monde invisible est bien réel (Jean 16.13,14).

Verset 12

Je continue le texte.

Le moqueur n’aime pas qu’on le reprenne, c’est pourquoi il ne demande pas l’avis des sages (Proverbes 15.12).

Le moqueur n’a pas l’intention de devenir sage (Proverbes 13.20) et il ne fréquente pas non plus ceux qui mènent une vie droite, car ils sont sa mauvaise conscience et vont lui reprocher sa conduite.

Verset 13

Je continue.

Un cœur joyeux rend le visage aimable, mais quand le cœur est triste, l’esprit est abattu (Proverbes 15.13).

La même idée est répétée un peu plus loin dans le verset 15 où on lit :

Pour l’affligé, tous les jours sont mauvais, mais celui qui a le contentement dans son cœur est toujours en fête (Proverbes 15.15).

Le cœur est comme le ressort de tout l’organisme, physique, mental et spirituel. La vie est faite d’événements positifs et négatifs, mais comme je les perçois, la façon dont je les envisage et les prend, a bien davantage d’impact sur mon ressenti que ma situation réelle et actuelle. La médecine a prouvé qu’une tristesse prolongée sape la force intérieure d’une personne, tandis que la gaieté de cœur est un élément fondamental de la santé psychique et physique, et bien sûr de la qualité de la vie.

Verset 14

Je continue.

L’homme intelligent cherche toujours à apprendre, mais la bouche des sots se repaît de sornettes (Proverbes 15.14).

Une personne sage cherche constamment à s’améliorer, non pas seulement au niveau intellectuel, mais surtout dans le domaine du discernement, du savoir-faire; elle essaie de vivre ce qu’on pourrait appeler « le bon sens sanctifié ». Par contre, l’insensé dont la vision du monde est très primaire tourne en rond autour de son nombril.

Versets 16-17

Je continue.

Mieux vaut avoir peu et révérer Dieu que de posséder une grande fortune avec du tracas. Mieux vaut un plat de légumes avec l’amour pour hôte qu’un bœuf gras assaisonné de haine (Proverbes 15.16-17).

En Israël, un bœuf engraissé est un plat réservé aux grandes occasions. Mais l’amour est beaucoup plus important parce qu’il sécurise, ce qui est un besoin fondamental de l’être humain. Révérer l’Éternel donne un ancrage et un sens à la vie. Dans sa première épître à Timothée, l’apôtre Paul écrit :

La véritable foi en Dieu est une source de richesse quand on sait être content avec ce qu’on a (1Timothée 6.6).

Jeune homme, Daniel est exilé à Babylone. Formés pour devenir hauts fonctionnaires, Daniel et quelques compagnons demandent à manger kascher parce qu’ils ont de l’Éternel et de sa Loi une crainte respectueuse. Dieu honore leur consécration. Daniel devient prophète de l’Éternel tout en occupant un des plus hauts postes de l’administration de Nabuchodonosor, premier leader mondial ; et quand les Perses prennent le pouvoir, Daniel continue au service du roi Darius.

Verset 18

Je continue.

L’homme irascible suscite des querelles, mais celui qui garde son sang-froid apaise les disputes (Proverbes 15.18).

Ce proverbe nous ramène au premier de ce chapitre 15 qui dit :

Une réponse douce apaise la fureur, mais la parole dure excite la colère (Proverbes 15.1).

Cette même pensée est citée plusieurs fois dans le livre (Proverbes 14.17, 29 ; 29.22). Cela dit, on peut dire des choses qui fâchent, sans pour autant être colérique. Comme je l’ai déjà dit, c’est ce que Jésus a fait. Lui et son message sont mal reçus parce qu’il est la lumière du monde et que la plupart des hommes préfèrent le couvert des ténèbres (Jean 1.5).

Si après la tombée de la nuit, vous entrez dans une grange avec une lanterne, il se passe deux choses. Les rats affolés détalent à toute vitesse et les oiseaux perchés sur les poutres se mettent à chanter. La Parole de Dieu a le même effet ; elle effraie les impies et réjouit les croyants.

Verset 19

Je continue.

Le chemin du paresseux est une haie de ronces, mais le sentier des hommes droits est une route bien aplanie (Proverbes 15.19).

L’homme droit accomplit son devoir sans difficulté tandis que le fainéant invente des faux-fuyants pour échapper à ses responsabilités, mais au final il emprunte une voie ornée d’épines.

Versets 20-21

Je continue.

Un fils sage fait la joie de son père ; seul un homme insensé a du mépris pour sa mère. La folie fait la joie de l’homme dépourvu de sens ; un homme intelligent marche droit (Proverbes 15.20-21).

On a déjà rencontré des proverbes similaires au chapitre 10 (Proverbes 10.1, 23). La possession de la sagesse implique un comportement juste et le respect des parents en fait évidemment partie.

Verset 22

Je continue.

Quand on ne consulte personne, les projets échouent, mais lorsqu’il y a beaucoup de conseillers, ils se réalisent (Proverbes 15.22).

L’importance de chercher conseil a déjà été mentionnée et le sera encore deux autres fois dans les chapitres 20 et 24 (Proverbes 11.14 ; 20.18 ; 24.6).

Comme je ne possède pas la connaissance suprême et ne suis pas infaillible, je suis stupide si je me lance dans une opération risquée sans avoir préalablement consulté des personnes avisées et dignes de confiance. Malheureusement, je ne l’ai pas toujours fait, et donc, j’ai été stupide.

Verset 23

Je continue.

Savoir donner la bonne réponse est une source de joie, et combien est agréable une parole dite à propos (Proverbes 15.23).

Il y a des gens qui ont des choses valables à dire, mais elles ne parlent pas quand il le faut. Par contre, j’ai souvent fait l’expérience de quelqu’un qui m’a dit exactement les paroles que j’avais besoin d’entendre, juste au bon moment. Que ce soit un avis judicieux, un encouragement, une médiation ou même un reproche, une parole appropriée fait du bien à celui qui l’a reçoit, mais aussi à qui la donne, car ça fait toujours plaisir de se savoir utile.

Verset 24

Je continue.

L’homme avisé suit le sentier qui mène en haut vers la vie et qui le fait échapper au séjour des morts en bas (Proverbes 15.24).

Comme je l’ai déjà dit, la sagesse a le pouvoir de me garder d’une mort prématurée. Cette déclaration est répétée plusieurs fois dans les Proverbes (Proverbes 3.2, 16 ; 4.10 ; 9.11 ; 10.27 ; 14.27).

Il n’est pas rare en effet que des gens, riches pour la plupart, meurent subitement à cause de leur style de vie. Leur argent les a rendus arrogants, alors se croyant tout permis, ils font des mauvais choix ou pratiquent ce qu’on appelle « des sports extrêmes » sans s’etre préalablement suffisamment entraîné.

Verset 25

Je continue.

L’Éternel renverse la maison des orgueilleux, mais il protège la propriété de la veuve (Proverbes 15.25).

Dans le monde antique, les veuves sans un fils sont dans une situation très précaire. Comme la terre est un bien précieux, une veuve attire toujours les requins. Selon le livre du Deutéronome (19.14 ; 27.17), en Israël, les lois agraires protègent la propriété foncière en garantissant l’intégrité du domaine patrimonial et en punissant le voisin sans scrupule qui déplace les bornes afin d’empiéter sur la voisine qu’il veut croquer. De plus, dans le livre de l’Exode, l’Éternel se déclare le protecteur des veuves et des orphelins (Exode 22.22).

Verset 27

Je continue.

Celui qui veut s’enrichir à tout prix entraîne sa famille dans le malheur, mais qui déteste les pots-de-vin vivra longtemps (Proverbes 15.27; comparez Ésaïe 1.23).

 

Les dessous de table, les bakchichs et les combines pour échapper au fisc sont des moyens déshonnêtes qui pervertissent la justice. L’appât du gain est un vice dangereux parce que celui qui s’y livre est tenté de se compromettre toujours davantage par des actions illégales ou des opérations financières hasardeuses qui tôt ou tard l’exposeront à un revers de fortune.

Verset 28

Je continue.

Le juste réfléchit bien avant de répondre, mais la bouche des méchants répand le mal (Proverbes 15.28).

Ce proverbe est à rapprocher du verset 23 où on lit :

Savoir donner la bonne réponse est une source de joie, et combien est agréable une parole dite à propos (Proverbes 15.23).

Avant de donner un conseil, le sage s’interroge et considère toutes les facettes du problème qui lui a été exposé. Il ne dit pas n’importe quoi en déballant la première pensée qui lui vient à l’esprit. L’insensé, par contre, ou celui qui a un fond méchant, parle sans réfléchir et utilise sa langue essentiellement pour satisfaire ses passions et ses vices comme celui de paraître, par exemple.

Verset 29

Je continue.

L’Éternel se tient loin des méchants, mais il entend la prière des justes (Proverbes 15.29).

Dans les Psaumes et dans la première épître de Pierre, on retrouve ce principe. Je les lis :

Les yeux de l’Éternel se tournent vers les justes, son oreille est tendue pour écouter leurs cris. Mais l’Éternel s’oppose à ceux qui font le mal, pour ôter de la terre jusqu’à leur souvenir (Psaumes 34.16-17). Les yeux du Seigneur se tournent vers les justes : il tend l’oreille à leur prière. Mais le Seigneur s’oppose à ceux qui font le mal (1Pierre 3.12).

Verset 30

Je continue.

Un regard lumineux met le cœur en joie ; une bonne nouvelle fortifie jusqu’aux os (Proverbes 15.30).

Rien qu’à voir l’air satisfait d’une personne qui vous aborde, on se réjouit d’avance, parce que même avant qu’elle ne parle, ses yeux pétillants disent que ce qu’elle vient vous annoncer est une bonne nouvelle. Littéralement, le texte dit qu’une bonne nouvelle « engraisse les os », c’est-à-dire qu’elle fait du bien à tout le corps. L’opposé est également vrai. Beaucoup de gens dépriment et maigrissent suite à une tragédie, car la vie a perdu son attrait; l’appétit n’y est plus et manger devient une corvée.

Versets 31-32

Je continue.

Qui prête une oreille attentive aux critiques constructives habitera parmi les sages. Qui refuse d’être repris se méprise lui-même, mais qui écoute les avertissements acquiert du bon sens (Proverbes 15.31-32).

Accepter la correction est une condition nécessaire pour obtenir la sagesse et tous les avantages qu’elle procure. L’orgueil, par contre, est une attitude suicidaire qui mène beaucoup de gens à passer à l’acte.

Verset 33

Je finis de lire le chapitre 15.

Révérer l’Éternel, c’est se mettre à l’école de la sagesse ; avant d’être honoré, il faut savoir être humble (Proverbes 15.33).

Un autre proverbe du chapitre 22 met en parallèle « révérer l’Éternel » et l’humilité. Je le cite :

Sois humble et révère l’Éternel, tu seras riche et honoré, et tu recevras la vie (Proverbes 22.4).

La sagesse est une combinaison de vertus. La première et la plus importante, c’est la crainte respectueuse de l’Éternel. De cette pieuse révérence découlent l’humilité et l’acceptation de la correction qui sont des traits éminents de la sagesse.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 04 2024

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