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05 nov. 2024

Proverbes 12.23 – 13.20

Chapitre 12

Introduction

Je trouve toujours très enrichissant de regarder travailler quelqu’un qui réalise une œuvre quelconque, une construction ou même une réparation, quelque chose que je ne suis personnellement pas capable de faire. Je peux dire que j’aime l’art et apprécie l’artiste. Dans le même ordre d’idée, j’ai le plus grand respect pour celui qui sait de quoi il parle et qui s’exprime bien. Par contre, ceux qui font étalage de leur science, quand c’est des bêtises, ça me chauffe vite les oreilles. C’est à cette sorte de gens que dans le chapitre 12 du livre des Proverbes, s’adresse la maxime :

Verset 23

L’homme avisé cache son savoir, mais l’insensé proclame bien haut sa sottise (Proverbes 12.23).

Plus on sait, moins on dit. Celui qui connaît son sujet n’a rien à prouver et il est conscient des limites de son savoir. Dans mon cercle de connaissances, il y a quelqu’un à qui on peut parler de n’importe quoi, il sait déjà tout d’avance et va même vous en apprendre. Il confond des vessies pour des lanternes, mais il ne s’en rend pas compte. Au moins, si cette personne se taisait, on pourrait peut-être penser qu’elle est sage. Malheureusement, elle se rend ridicule en loupant toutes les bonnes occasions de se taire.

Verset 24

Je continue.

Ceux qui travaillent beaucoup s’assurent la direction des affaires, mais les nonchalants seront réduits à l’esclavage (Proverbes 12.24).

Cette maxime a déjà été citée au chapitre 10 sous une forme à peine différente quand le maître a dit :

La main nonchalante appauvrit, mais la main active enrichit (Proverbes 10.4).

Tout au long du livre, la paresse est condamnée par plusieurs proverbes qui expriment le principe selon lequel les bosseurs parviennent à leur fin tandis que les fainéants n’arrivent à rien (Proverbes 12.11 ; 13.4). Ça me fait penser et dire que j’ai bien de la chance d’avoir des amis sur lesquels je peux compter parce qu’ils n’ont pas peur de se salir les mains. Bien sûr, ça marche dans les deux sens. Il faut que je sois moi-même dévoué et prêt à rendre service. Dans l’évangile selon Matthieu (25.21-26), Jésus établit un contraste entre la paresse et la fidélité envers lui, et dans sa seconde épître à Timothée, Paul écrit :

Si nous persévérons, nous régnerons aussi avec Jésus-Christ (2Timothée 2.12 ; Apocalypse 20.6).

Dans l’éternité, les croyants n’auront pas tous le même statut. Chacun sera récompensé en fonction de ce qu’aura été sa fidélité au Seigneur pendant sa vie terrestre (Luc 16.10-11 ; 1Corinthiens 4.2 ; 3.12).

Verset 25

Je continue.

Le souci au fond du cœur déprime un homme, mais une bonne parole lui rend la joie (Proverbes 12.25).

La médecine et la psychologie ont bien démontré que l’anxiété génère toute sorte de troubles aussi bien physiques que psychiques. Moi, quand quelque chose me tracasse, je vois la vie en gris et même en noir ; je ne fonctionne pas comme il faut et je dors mal. Mais le plus grave est que les soucis nous fragilisent en déprimant le système immunitaire, ce qui nous rend davantage susceptibles aux maladies. C’est dans ces moments difficiles qu’une expression de sympathie et d’encouragement redonne l’espoir, à condition que ce qui nous est dit soit sincère.

Après que le pauvre Job ait subi une terrible série de tragédies, des amis viennent le voir pour le consoler. Mais au lieu de le réconforter, ils ne font que le critiquer en inventant des fautes qu’il aurait soi-disant commises et qui expliquent ses malheurs. Mail il leur a répondu : « J’ai souvent entendu de pareils discours ; vous êtes tous des consolateurs fâcheux (Job 16.2). »

Celui qui est aigri ou tourmenté a besoin de chaleur humaine et pas qu’on l’enfonce davantage, ce qui est cruel. Parfois, il suffit seulement d’une tape sur l’épaule ou d’un sourire pour changer un état d’âme.

Verset 26

Je continue le texte.

Le juste est un guide pour autrui, mais la conduite des méchants les égare (Proverbes 12.26).

Ceux qui vivent de rapine ou qui cassent du sucre sur le dos d’autrui se moquent bien des conséquences de leurs mauvaises actions. Les malfaiteurs croient pouvoir échapper à la justice humaine et souvent ils y parviennent, mais en faisant le mal, ils amoncellent sur leur tête des châtiments éternels car ils ne veulent pas savoir qu’ils devront rendre des comptes à Dieu. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement (Hébreux 9.27).

Par contre, celui qui se conduit en fonction des règles morales des Écritures suit le bon chemin. Étant juste au sens humain du terme, il sait discerner entre le bien et le mal et désire naturellement conduire son prochain dans la bonne voie, et s’il le voit commettre une action répréhensible, il le reprend.

Le roi David avait pour ami intime le prophète Nathan, et pourtant, c’est ce dernier qui a pointé son doigt accusateur sur son monarque et a dit : « Tu t’es rendu coupable d’adultère et de meurtre. »

Celui qui fait moralement fausse route a besoin d’un ami qui n’a pas peur de le confronter, de lui dire la vérité en face et de le mettre devant ses responsabilités.

Il est fréquent pour un jeune d’essayer de se grandir devant les copains en adoptant un comportement, un langage et même un accoutrement qui ne lui corresponde pas. Même s’il se couvre de ridicule, il est bien rare que quelqu’un lui dise quoi que ce soit parce qu’en réalité, aucun n’est vraiment son ami. C’est bien dommage parce que comme dit Job : « les paroles vraies sont persuasives ! » (Job 6.25).

Une fois, je me suis embringué dans une affaire risquée, mais j’étais dans le brouillard le plus complet jusqu’à ce que quelqu’un que je respectais beaucoup vienne me trouver pour me frictionner les oreilles. Son intervention, quoique douloureuse, fut providentielle.

Verset 27

Je continue le texte.

Le paresseux ne fait pas rôtir son gibier, mais ce que l’homme diligent a acquis, lui est précieux (Proverbes 12.27).

À l’époque où ces proverbes sont écrits, la chasse n’est pas un sport mais une nécessité pour survivre.

Cet homme a donc pris son arc et ses flèches et a même tué un chevreuil ou quelque autre animal, mais il a la flemme de le dépecer et de faire cuire la viande. Aujourd’hui, de plus en plus de gens ne font plus de plats sains et nourrissants parce que c’est pénible et ça pend trop de temps. Ils choisissent la solution de facilité en achetant du fast-food ou un plat cuisiné dont la qualité laisse souvent à désirer.

Ce proverbe suggère aussi qu’un paresseux ne termine pas ce qu’il commence et accorde peu ou pas de valeur à ce qu’il possède tandis que l’homme diligent apprécie et maintient en bon état ce qui est à lui.

Dans l’histoire de Ruth, cette femme moabite va glaner derrière les moissonneurs toute une journée, du petit matin au grand soir, sous un soleil de plomb et amasse ainsi une énorme quantité d’épis. Elle aurait alors pu demander à sa belle-mère Naomi de faire le reste du travail ; après tout ne serait-ce pas la moindre des choses ? Mais pas du tout ! C’est encore Ruth qui a tout décortiqué parce que ce travail, pourtant long et pénible, ne lui faisait pas peur. Cette femme est un exemple à suivre. Vous n’êtes peut-être pas bon cuisinier, mais tout le monde peut participer aux tâches ménagères ; faire la vaisselle ou passer l’aspirateur ne devrait pas être l’exclusivité de la gente féminine.

Verset 28

Je finis de lire le chapitre 12.

La vie est dans le sentier de la justice ; la mort est absente dans le chemin qu’elle trace (Proverbes 12.28).

L’expression « al maveth », littéralement « Absence de mort », ne se trouve nulle part ailleurs dans les Écritures. Sous l’Ancienne Alliance, « la vie » ne veut pas dire la félicité éternelle comme c’est souvent le cas dans le Nouveau Testament, mais des bénédictions temporelles qui dépendent de l’obéissance à la Loi. « L’absence de mort » signifie que l’Israélite fidèle à Dieu ne subira pas de jugement terrestre comme une maladie ou une vie écourtée. Pourtant, il semble aussi qu’avec l’expression « al maveth », le maître sous-entend ici la notion d’immortalité de l’âme.

Chapitre 13

Verset 1

Nous arrivons au chapitre 13 qui continue simplement le précédent. Je commence à le lire.

Par sa conduite, le fils sage reflète la correction qu’il a reçue de son père, mais le moqueur n’accepte jamais les reproches (Proverbes 13.1).

Le moqueur rejette les valeurs morales ; il méprise une vie de vertus et de piété. Salomon a été instruit selon les préceptes de la Loi et les a acceptés. En cela il est un fils sage. Par contre, son frère Roboam est la caricature type de l’insensé au comportement infantile qui ne veut en faire qu’à sa tête. Cet homme n’a tenu aucun compte de l’enseignement moral et religieux qu’il avait reçu de ses précepteurs. Son comportement stupide fut le prétexte de la scission du royaume d’Israël.

Verset 2

Je continue.

Grâce à ses paroles, on peut se nourrir de bonnes choses, mais les traîtres n’ont d’appétit que pour la violence (Proverbes 13.2).

Le bien qu’on fait par des paroles bienveillantes et des discours inspirés par de bons sentiments, on le retrouve ; c’est l’effet boomerang. Par contre, les gens perfides utilisent leur langue comme un poignard, pour faire du mal à leur prochain mais ils ne l’emporteront pas au paradis.

Verset 3

Je continue.

Qui veille sur ses paroles préserve sa vie, mais celui qui ouvre grand la bouche court à sa ruine (Proverbes 13.3 ; comparer Proverbes 12.14).

« Ouvrir grand la bouche » suggère une grimace vulgaire.

Le pouvoir positif ou négatif de la parole est souvent mis en avant dans les Proverbes et dans l’ensemble des Écritures. La maîtrise de la langue est peut-être bien la meilleure preuve de sagesse. Celui qui est intelligent sait se taire tandis qu’un insensé parle inconsidérément, ce dont il pâtira tôt ou tard. Il fait des promesses qu’il ne peut tenir ou divulgue des informations confidentielles, ou bien il dit des demi-vérités. Et puis, il y a ceux qui jurent comme des charretiers ou qui se complaisent dans leur purin à raconter des histoires et des plaisanteries de mauvais goût.

Toutes les chaînes de radio populaires, petites et grandes, sont lubriques; on y entend très souvent des propos graveleux, égrillards, qui évidemment tournent autour du sexe. Non seulement c’est scandaleux, mais cette immoralité contribue aussi à des graves problèmes sociaux et familiaux de notre époque.

Verset 4

Je continue le texte.

Le paresseux éprouve des désirs qu’il ne peut satisfaire, alors que les souhaits des gens actifs seront comblés (Proverbes 13.4).

Revoilà le flemmard et le bosseur face à face ! Quand l’apôtre Paul écrit aux Thessaloniciens pour la seconde fois, il est obligé de corriger certains chrétiens oisifs qui au lieu de travailler, ne font qu’attendre le retour de Jésus-Christ tout en se mêlant des affaires des autres. Paul leur dit alors : « Que celui qui refuse de travailler renonce aussi à manger ! (2Thessaloniciens 3.10) ». Et plus tard, il écrit, toujours dans la même épître : « Nous invitons ces personnes-là à travailler dans la paix et à gagner eux-mêmes leur pain (2Thessaloniciens 3.12). »

Versets 5-6

Je continue le texte.

Le juste déteste les mensonges, mais le méchant répand la honte et la confusion (ou odeur infecte). La justice protège la voie intègre, mais le péché cause la ruine du pécheur (Proverbes 13.5-6).

Ces deux proverbes sont très pratiques. Tout petits, mes enfants ont commencé à mentir ; c’est venu comme ça, tout seul sans qu’on ait à leur apprendre parce que tromper le monde fait intégralement partie de la nature humaine. Mais Dieu a en horreur le mensonge qui engendre méfiance et injustice.

Le répertoire du juste, par contre, consiste à avoir un comportement vertueux et dire la vérité en toute circonstance. Celui qui adopte un tel style de vie se préserve d’innombrables problèmes.

Verset 7

Je continue.

Tel joue au riche et n’a rien du tout, tel autre fait le pauvre et possède de grands biens (Proverbes 13.7).

Ce proverbe est le parallèle d’un autre au chapitre 12 qui dit :

Mieux vaut être méprisé et avoir un serviteur que de faire l’homme important et n’avoir rien à manger (Proverbes 12.9).

L’auteur se borne ici à énoncer ce qu’il a observé sans tirer de conclusion morale. Mais il n’est pas nécessaire d’avoir fait les Hautes Écoles pour savoir que l’homme aime à se déguiser comme s’il allait au carnaval ; c’est un acteur né qui cherche à se faire mousser. Mais le tape-à-l’œil est onéreux à plus d’un titre. Combien font étalage de richesses, possèdent une maison ou une voiture qu’ils n’auraient raisonnablement pas dû acquérir. Mais qu’à cela ne tienne, et quitte à faire de gros sacrifices, il faut à tout prix impressionner la galerie et surtout ne pas paraître moins fortuné que son voisin. Il y a aussi le riche qui est chiche envers Dieu, qui se plaint du coût de la vie et dit être sur la paille. Dieu n’aime pas ces hypocrites. Par contre, le sage apparaît tel qu’il est ; il vit selon ses moyens et se moque bien des apparences.

Verset 8

Je continue.

La fortune du riche sert de rançon pour sa vie, mais le pauvre n’entend pas de menaces (Proverbes 13.8).

On épie le riche et parfois des malfaiteurs le rançonnent, ou bien sous un faux prétexte quelconque, le despote de service le fait mettre en prison pour lui prendre sa fortune. Voilà au moins un souci qui ne concerne pas le pauvre.

Verset 9

Je continue.

Les justes rayonnent comme une lumière joyeuse, mais le flambeau des méchants s’éteindra (Proverbes 13.9).

Dans les Écritures, la lumière représente la vie et la prospérité qui viennent de Dieu. Elle garde un éclat permanent tandis qu’un flambeau émet une lueur artificielle et passagère.

Durant les deux siècles de son histoire, le royaume israélite nord n’a que des mauvais rois. Ils brillent un temps puis finissent souvent assassinés par celui qui prend leur place; c’est le juste sort des tyrans.

Je continue. Les justes rayonnent comme une lumière joyeuse, mais le flambeau des méchants s'éteindra (Proverbes 13.9). Dans les Écritures, la lumière représente la vie et la prospérité qui viennent de Dieu. Elle garde un éclat permanent tandis qu'un flambeau émet une lueur artificielle et passagère. Durant les deux siècles de son histoire, le royaume israélite nord n'a que des mauvais rois. Ils brillent un temps puis finissent souvent assassinés par celui qui prend leur place; c'est le juste sort des tyrans.

Je continue.

Toutes les querelles proviennent de l’orgueil, mais ceux qui sont sages acceptent les conseils (Proverbes 13.10).

Quelqu’un d’arrogant force son entourage à adopter son point de vue sur n’importe quel sujet, et bien sûr, il se moque éperdument des avis des autres qu’il les méprise.

Verset 11

Je continue.

Une richesse mal acquise se dissipe, amassée peu à peu, elle se multiplie (Proverbes 13.11).

Ceux qui engrangent l’argent sale n’apprécient pas la valeur du travail, alors cet argent leur coule entre les doigts comme de l’eau ; ils le dépensent sans compter. Par contre, celui qui gagne sa vie à la sueur de son front, essaie de tirer le maximum de son labeur. C’est en tout cas ce qu’ont fait mes parents. Les Écritures nous mettent souvent en garde contre l’argent, car il peut vite être un piège. C’est pourquoi il faut toujours garder à l’esprit qu’un linceul n’a pas de poche; nul n’emporte sa fortune quand il meurt.

Verset 12

Je continue.

Un espoir différé rend le cœur malade ; un désir exaucé est comme un arbre de vie (Proverbes 13.12).

Peut-être est-ce de ce proverbe que nous avons le dicton : « Un “ tiens ” vaut mieux que deux “ tu l’auras. » Un désir qui se réalise procure un bien-être immédiat, mais s’il tarde trop, il fait place à la désillusion. C’est pourquoi, tout en attendant que ses rêves deviennent une réalité, le sage s’adapte à ses circonstances et situations de vie.

Verset 13

Je continue.

Celui qui méprise la Loi le paiera, mais celui qui respecte le commandement en sera récompensé (Proverbes 13.13).

Le prophète Ésaïe écrit que Dieu a dit : « Voici sur qui je porterai un regard favorable : sur celui qui est humilié, et qui a l’esprit abattu, sur celui qui respecte ma Loi (Ésaïe 66.2). » Mais celui qui rejette les préceptes divins contracte vis-à-vis d’eux une dette qu’il devra rembourser sous la forme d’un châtiment qui punira son arrogance.

Verset 14

Je continue.

L’enseignement du sage est une fontaine de vie, il fait éviter les pièges de la mort (Proverbes 13.14).

Dans le chapitre 14, on a déjà lu que :

La crainte respectueuse de l’Éternel est une source de vie qui fait échapper aux pièges de la mort (Proverbes 14.27).

Il arrive parfois que quelqu’un meure prématurément parce qu’il a violé un commandement de Dieu.

Verset 15

Je continue.

Une raison saine procure la faveur, mais la voie des traîtres est interminable (Proverbes 13.15).

Le bon sens fait l’unanimité, mais celui qui rejette Dieu ne changera ni d’avis ni de conduite.

Verset 16

Je continue.

Tout homme avisé agit en connaissance de cause, mais l’insensé fait étalage de sa sottise (Proverbes 13.16).

On a déjà vu une maxime semblable dans le chapitre 12 (v.23). Chacun se comporte conformément à ce qu’il est. Ainsi, le sage agit prudemment après avoir soigneusement étudié la situation tandis que le sot parle dans le vide et sans réfléchir.

Verset 17

Je continue.

Un messager roublard tombera dans le malheur, mais la fidélité absolue apporte la guérison (Proverbes 13.17).

Ce proverbe s’applique aussi bien aux coursiers qu’à tous ceux qui ont une responsabilité envers les autres. Les hautes personnalités de l’état ou de l’économie devraient être d’une intégrité absolue afin que le pays prospère, mais souvent ils veulent le pouvoir pour paraître ou pour se remplir les poches, ou pour les deux. Et s’ils se font prendre la main dans le sac, ils s’en tirent avec une petite tape sur les doigts parce que notre système de justice est franchement défectueux.

Verset 18

Je continue.

Misère et honte à qui rejette l’instruction, mais celui qui accepte la correction sera honoré (Proverbes 13.18).

Ce proverbe a plusieurs corollaires qui ont déjà été cités ou qui le seront (Proverbes 10.17 ; 12.1 ; 13.1 15.5, 32).

Verset 19

Je continue.

Il est agréable de voir ses désirs réalisés, mais les insensés ont horreur de se détourner du mal (Proverbes 13.19).

Ce n’est pas en persévérant dans sa mauvaise voie qu’un insensé réalisera ses désirs.

Verset 20

Je continue.

Fréquente les sages et tu deviendras sage, mais celui qui fraie avec les insensés va au devant du malheur (Proverbes 13.20).

Le compagnon des insensés subit le mal et devient lui-même mauvais. Dans le même ordre d’idées, nous avons les dictons : « Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es ! », et encore : « Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. » Qu’on se le dise !

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

nov. 14 2024

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