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04 nov. 2024

Proverbes 11.26 – 12.22

Chapitre 11

Introduction

Des fois, on entend quelqu’un dire que pour lui c’est les « vaches maigres » ou plus rarement les « vaches grasses ». Cela signifie qu’il est dans la dèche ou au contraire, dans l’abondance. Mais peu de gens savent que ces expressions proviennent du rêve d’un pharaon, dans lequel « 7 vaches décharnées et laides dévoraient sept vaches grasses ». C’est Joseph, l’un des fils de Jacob, qui alors a donné l’interprétation de cette vision annonciatrice d’une terrible famine.

Verset 26

Je continue à lire dans le chapitre 11 du livre des Proverbes.

Le peuple maudit l’accapareur qui retient son blé, mais il bénit celui qui le vend sans tarder (Proverbes 11.26).

Dans une société agricole, les céréales sont la principale richesse ainsi qu’une monnaie d’échange. L’agriculteur, qui attend une disette pour vendre sa récolte plus cher, est une malédiction pour la communauté. Joseph, que Dieu avait propulsé comme premier ministre et intendant du royaume d’Égypte, fut une bénédiction pour toute la population du Proche-Orient quand arriva la famine particulièrement sévère mais prophétisée. Dans le livre de la Genèse, on lit :

La famine sévissait dans toute la contrée. Joseph ouvrit tous les entrepôts du pays et vendit du blé aux Égyptiens. De tous les pays environnants, on y venait acheter du blé auprès de Joseph (Genèse 41.56-57).

Alors que Joseph est un homme sage et généreux, son contraire s’appelle Nabal. Ce triste personnage apparaît dans le premier livre de Samuel. C’est un homme très riche et le texte précise qu’il « possédait trois mille moutons et mille chèvres. Il était dur et méchant », et j’ajoute, du genre stupide. Alors que ses bergers tondent ses troupeaux, ils sont protégés contre les pillards par les hommes de David qui se tient à l’écart du roi Saül qui veut lui faire la peau. Un jour, David envoie quelques uns de ses hommes pour demander à Nabal quelques subsistances, mais ce dernier les reçoit comme un chien dans un jeu de quilles. Je lis le passage : « Qui est David ? Et vous croyez que je vais prendre de mon pain, de mon eau et de ma viande, pour les donner à des gens venus de je ne sais où ? (1Samuel 25.2-3 ; 10-11 ; 15-16) ». En rendant le mal pour le bien, cet insensé met David dans une colère noire ; il voit rouge et décide une politique de terre brûlée contre Nabal. Mais le massacre est évité par Abigaïl, l’épouse de Nabal, qui est une femme de bon sens et qui me fait penser à un proverbe du chapitre 11 qui dit :

Une femme aimable obtient les honneurs (Proverbes 11.16).

Et c’est ce qui lui est arrivé puisque non seulement elle répare l’affront que David a subi, mais elle devient aussi son épouse après la mort de son mari.

Versets 27-28

Je continue le texte.

Qui recherche assidûment le bien s’attire la faveur, mais qui poursuit le mal tombera dans les griffes du mal. Ceux qui se confient dans leurs richesses tomberont, mais les justes croîtront comme le feuillage (Proverbes 11.27-28).

Le meilleur moyen de se faire bien voir est de bien faire. Par contre, celui qui se laisse diriger par ses mauvais penchants, par le mal moral, sème le malheur autour de lui. C’est une autre façon de dire que « ce qu’un homme sème, il le récoltera aussi », une parole que l’apôtre Paul adresse aux Galates (6.7) et que je rappelle souvent.

L’auteur va illustrer cette vérité de plusieurs façons, et la première concerne les valeurs qu’on adopte comme règles de vie. Il n’y aucun mal à posséder des richesses à condition de ne pas en faire son idole. Jésus a raconté l’histoire d’un riche propriétaire qui, ayant fait une récolte exceptionnelle, décide de démolir ses silos à grain pour en construire de plus grands (Luc 12.16-21). Le problème de cet homme est qu’il ne voit que son nombril ; c’est moi, je, et rien que moi ! Il s’est parlé à lui-même et il s’est dit :

“ Mon ami, te voilà pourvu de biens en réserve pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois et jouis de la vie ! ” (Luc 12.19).

Mais Dieu a dit :

“ Insensé que tu es ! Cette nuit-même, tu vas mourir. Et tout ce que tu as préparé pour toi, qui va en profiter ? ” (Luc 12.20).

Et Jésus, de conclure :

Voilà quel sera le sort de tout homme qui amasse des richesses pour lui-même, au lieu de chercher à être riche auprès de Dieu (Luc 12.21).

Le juste se comporte différemment ; il adopte les valeurs de Dieu. Dans le psaume premier, on lit :

Heureux l’homme qui met toute sa joie dans la Loi de l’Éternel qu’il médite jour et nuit. Il prospère comme un arbre planté près d’un courant d’eau ; il donne toujours son fruit lorsqu’en revient la saison. Son feuillage est toujours vert ; tout ce qu’il fait réussit (Psaumes 1.3).

Verset 29

Je continue le texte.

Celui qui sème le trouble dans sa famille héritera le vent, et l’insensé deviendra l’esclave du sage (Proverbes 11.29).

Cet insensé perd son héritage à cause des dettes qu’il a contractées suite à des dépenses futiles et il finit serviteur d’autrui comme garçon de ferme, ou bien il est déshérité du fait de sa mauvaise conduite. Ce fut le cas de Siméon et Lévi, les deux fils de Jacob parce qu’ils ont massacré tous les hommes d’une ville pour venger leur sœur qui avait été violée par le fils du roi. À cause de leur cruauté, ils n’ont pas droit à leur propre territoire en Israël et leurs descendants sont éparpillés dans les autres tribus (Genèse 34.25-30 ; 49.5-7).

Verset 30

Je continue.

Le fruit que porte le juste est un arbre de vie, et celui qui est sage attire les autres (Proverbes 11.30).

Alors que l’insensé trouble sa maisonnée, ici c’est l’inverse; le juste sème la bénédiction autour de lui.

Quand Jésus a choisi ses apôtres, il leur a dit :

Suivez-moi et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes (Matthieu 4.19).

Et c’est ce qui est arrivé. A l’exception de Judas et avec Paul et d’autres, par leur exemple et leur prédication, les disciples du Seigneur ont gagné d’innombrables personnes à Jésus-Christ.

Sont justes et sages ceux qui obéissent aux préceptes moraux des Textes Sacrés. Ceux qui reçoivent une éducation fondée sur les valeurs judéo-chrétiennes et qui dirigent leur vie en leur obéissant, ont davantage de chances de réussite dans ce monde, et cela, même s’ils ne sont pas croyants, parce que l’enseignement des Écritures est cohérent avec les exigences de la vie ; en d’autres mots, ça marche. Celui qui obéit aux commandements se préserve de bien des problèmes et verra la chance lui sourire.

Verset 31

Je finis de lire le chapitre 11.

Déjà ici-bas, le juste est sanctionné, à plus forte raison, le méchant et le pécheur (Proverbes 11.31).

Dans sa première épître, l’apôtre Pierre cite ce verset d’après l’ancienne version grecque. Il écrit :

Si, comme le dit l’Écriture : le juste n’est sauvé qu’avec peine, que vont devenir le méchant et le pécheur ? (1Pierre 4.18 ; comparez Hébreux 12.6-11).

Chapitre 12

Verset 1

Nous arrivons au chapitre 12 qui couvre des thèmes très variés. Je commence à le lire.

Celui qui aime la connaissance désire être corrigé, mais celui qui déteste les réprimandes n’est qu’une bête (Proverbes 12.1).

Il n’est pas ici question de quantité de connaissances académiques dont on se remplit la tête, mais d’un savoir moral. Le sage discerne ce qui est important dans la vie ; il connaît les vraies valeurs et ses priorités sont dans le bon ordre. Et celui qui aime l’instruction accepte aussi de se faire corriger ; l’un va avec l’autre. Étant donné que le mal habite le cœur de l’homme, le vrai savoir moral ne s’acquiert qu’au prix de froissements douloureux, mais salutaires.

Verset 2

Je continue.

L’homme de bien s’attire la faveur de l’Éternel, mais Dieu condamne celui qui forge des desseins coupables (Proverbes 12.2).

L’homme de bien est celui qui aime son prochain, qui lui témoigne de la bienveillance et qui est charitable envers lui. Dans le psaume premier, on lit :

Les méchants sont pareils à la paille éparpillée par le vent. Aussi, lors du jugement, ils ne subsisteront pas, et nul pécheur ne tiendra au rassemblement des justes (Psaumes 1.4-5).

Verset 3

Je continue le texte.

La méchanceté n’affermit la position de personne, mais celui qui est droit ne sera pas déraciné (Proverbes 12.3).

Ce proverbe rappelle la parabole de Jésus concernant deux hommes qui ont bâti une maison. Le premier, sensé, l’a construite sur le roc et l’autre, stupide, sur du sable. Et ce qui devait arriver est arrivé. La première maison à résisté à la tempête et la seconde s’est effondrée (Matthieu 7.24-27). Le roc représente la solide fondation de la Parole de Dieu et les valeurs qu’elle représente. Celui qui les prend pour appui résiste aux épreuves de la vie.

Verset 4

Je continue.

Une femme au caractère noble est comme une couronne pour son mari, mais celle qui lui fait honte est comme une maladie qui ronge les os (Proverbes 12.4).

Le portrait complet de la femme vertueuse est peint dans le chapitre 31 du livre des Proverbes. Elle accomplit parfaitement toutes ses obligations et commande le respect de son entourage, ce qui fait véritablement d’elle la couronne de gloire de son mari (1Corinthiens 11.7). Les Écritures présentent beaucoup de femmes exemplaires, comme Sarah, la Sunamite, Anne, ou encore Ruth.

Par contre, l’épouse qui fait honte est comme un cancer des os, un mal progressif et insidieux qui finit par tuer la personne atteinte de ce mal. Cette image décrit bien l’influence néfaste qu’exerce sur une famille une femme qui n’accomplit pas ses devoirs de maîtresse de maison et de femme soumise. Elle paralyse l’activité de son mari, mine son autorité et fait de lui un objet de pitié ou la risée du quartier.

Les Écritures donnent plusieurs exemples de telles femmes. Après que Job ait perdu toutes ses richesses et ses enfants, le seul réconfort que lui apporte sa femme est de lui dire de maudire Dieu et de mourir.

Il y a aussi la reine Athalie (2Chroniques 22.10) qui est une teigne idolâtre et cruelle, ce qui n’est guère étonnant puisque sa mère Jézabel (1Rois 16.31-33) est la pire de toutes les femmes des Écritures.

Versets 5-7

Je continue le texte.

Les projets des justes sont orientés vers ce qui est droit alors que les machinations des malfaiteurs ne songent qu’à tromper. Les paroles des malfaiteurs sont des embûches meurtrières, mais celles des hommes droits les délivrera. Renversés, les méchants ne sont plus, mais la maison des justes subsiste (Proverbes 12.5-7).

Le maître établit ici trois contrastes entre le juste et l’impie dans leurs pensées, dans leurs paroles et dans leurs actions. Chez celui qui est droit, tout est simple et limpide, et il vient en aide à ceux qui subissent l’injustice des hommes, comme le bon Samaritain de la parabole (Luc 10).

Verset 8

Je continue.

Un homme est estimé pour son bon sens, mais celui dont le cœur est dépravé sera haï (Proverbes 12.8).

Parmi les personnages bibliques qui illustrent ce proverbe, le juge Gédéon (Juges 6-8) devient un héros parce qu’il est très posé et réfléchi dans ses décisions ; il fait l’admiration en son temps. Par contre, Abimélec, un de ses nombreux fils, est une brute épaisse et cruelle, un meurtrier de gros calibre puisqu’il assassine tous ses frères sauf un ainsi que tous les habitants d’une ville (Juges 9).

Verset 9

Je continue.

Mieux vaut être méprisé et avoir un serviteur que de faire l’homme important et n’avoir rien à manger (Proverbes 12.9).

C’est le premier de 19 proverbes qui utilisent l’expression « mieux que ». Vivre simplement, sans prétention et avoir de quoi manger, vaut mieux que faire le beau et manquer du nécessaire. La réalité compte bien plus que sauver les apparences.

Verset 10

Je continue.

Le juste veille au bien-être de ses bêtes, mais le cœur des méchants est cruel envers elles (Proverbes 12.10).

Plusieurs commandements de la loi de Moïse montrent que Dieu se soucie des animaux (Exode 20.10 ; 23.12 ; Deutéronome 22.6-7 ; 25.4). Le juste a de la compassion pour tous les êtres vivants.

Enfant, j’allais chez mes grands-parents qui habitaient en milieu rural, et je voyais parfois des cultivateurs frapper violemment leurs vaches ou leurs chevaux. Je me souviens que je me méfiais d’eux et que je m’écartais de leur route. Celui qui est cruel envers les animaux l’est aussi envers son prochain; les deux vont de pair car c’est une seule et même attitude.

On sait que les chiens sentent quand quelqu’un a peur d’eux. Eh bien, ils discernent aussi le caractère des gens. Ils vous reniflent et savent instinctivement si vous feriez un bon maître ou pas.

Verset 11

Je continue.

Celui qui travaille sa terre aura du pain en abondance, mais celui qui s’engage dans une course frénétique après des chimères est dépourvu de sens (Proverbes 12.11; comparez Proverbes 14.23 ; 27.18 ; 28.19 ).

Pendant des millénaires, l’agriculture et l’élevage sont les moyens privilégiés pour subvenir à ses besoins. Avec l’ère industrielle, les sphères d’activité ont évolué, mais c’est le même principe : il faut travailler et ne pas dilapider son temps.

Verset 12

Je continue.

Le méchant convoite le coup de filet des hommes mauvais, mais la racine des justes donne du fruit (Proverbes 12.12).

La justice est la seule valeur que Dieu agrée. Les impies sont des parasites qui au lieu de créer des richesses, pillent celles des autres. Comme une tare en appelle une autre, ils s’envient entre eux et de temps en temps, ils s’entre-tuent. Les désirs des méchants les conduisent à la ruine.

Versets 13-14

Je continue.

Le péché des lèvres est un piège pernicieux, mais le juste échappe à ces difficultés. Par ses paroles, on peut recueillir du bien en abondance, et l’on reçoit le salaire de ses œuvres (Proverbes 12.13-14).

La langue exerce un pouvoir qui peut être bienfaisant ou malfaisant et les paroles produisent le même effet qu’une action bonne ou mauvaise car elles plantent des idées qui peuvent être suivies d’actes. La langue utilisée à mauvais escient est un piège qui tôt ou tard se referme sur la mauvaise langue.

Versets 15-16

Je continue.

L’insensé pense toujours qu’il fait bien, mais le sage écoute les avis des autres. L’insensé manifeste immédiatement son irritation, mais l’homme avisé sait ravaler un affront (Proverbes 12.15-16).

Celui qui croit toujours avoir raison est stupide, et s’il est contredit, il s’emporte sans tenir compte des conséquences de ses paroles. Il se couvre de ridicule, produit une joie maligne chez les autres et parfois même, il déclenche une rixe. Le sage, par contre, fait preuve de maîtrise de soi ; il est posé et tourne sa langue 7 fois dans la bouche avant de parler, ce qui lui donne le temps d’écouter et de réfléchir.

Versets 17-19

Je continue.

Celui qui proclame la vérité révèle ce qui est juste, mais le témoin mensonger, la tromperie. Les paroles des bavards blessent comme des coups d’épée, tandis que le langage des sages est comme un baume qui guérit. L’homme véridique subsiste à jamais, mais la langue fausse ne dure qu’un instant (Proverbes 12.17-19).

Le maître établit trois contrastes par les paroles : le témoin véridique ou trompeur; la mauvaise langue dont les paroles blessent ; et la conversation de l’homme avisé qui réconforte. Les paroles véridiques produisent du fruit mais on oublie les mensonges. Les Écritures critiquent beaucoup le mauvais usage de la parole. Dans son épître, Jacques écrit :

La langue est un feu ; c’est tout un monde de mal. Elle est là, parmi les autres organes de notre corps, et contamine notre être entier. Allumée au feu de l’enfer, elle enflamme toute notre existence (Jacques 3.6).

Par ce qu’il dit et la manière dont il le dit, un homme révèle ce qu’il a dans le ventre, c’est à dire sa véritable nature. Jésus a dit que « de l’abondance du cœur la bouche parle » (Matthieu 12.34). Avec les lèvres, je peux dire la vérité ou tromper mon prochain, le consoler ou le blesser. Mais les gens ne sont pas dupes longtemps, ils ont vite fait de repérer les mauvaises langues et préfèrent la compagnie de ceux qui sont bienveillants dans leurs propos.

Verset 20

Je continue.

La tromperie imprègne le cœur des artisans du mal, mais la joie est pour ceux qui donnent des conseils visant à la paix (Proverbes 12.20).

C’est malheureux à dire, mais il y a des gens qui ont le cœur tordu, un fond méchant et le diable au corps, car leur disposition première est de nuire. Ce sont de bien tristes personnages. Par contre, ceux qui sèment la paix récoltent la joie. « Heureux ceux qui procurent la paix » a dit Jésus(Matthieu 5.9).

Verset 21

Je continue de lire dans le chapitre 12.

Aucune calamité n’atteint le juste, mais les méchants sont accablés de maux (Proverbes 12.21).

Salomon a déjà dit que « la justice délivre de la mort et le juste est délivré de la détresse » (Proverbes 11.4, 8). Le maître donne souvent comme règle générale que le châtiment est la conséquence naturelle et normale pour celui qui fait le mal tandis que le bonheur est pour le juste. Ce principe de la rétribution directe est la vision du monde des croyants sous l’Ancienne Alliance. Ils reconnaissent bien les exceptions à cette règle, mais en sont indignés, comme Job, tandis que l’auteur du psaume 73 écrit :

Voilà comment sont les méchants : toujours tranquilles, ils accumulent les richesses. Alors, c’est donc en vain que je suis resté pur, que j’ai lavé mes mains en signe d’innocence ! (Psaumes 73.12-13).

Verset 22

Je continue le texte.

Les lèvres menteuses sont en horreur à l’Éternel, mais ceux qui sont véridiques lui font plaisir (Proverbes 12.22).

Salomon a déjà dit :

L’Éternel a horreur des balances fausses, mais il aime les poids exacts. L’Éternel a horreur de ceux qui ont le cœur tortueux, mais il aime ceux qui se conduisent de façon intègre (Proverbes 11.1, 20).

Dieu déteste le mensonge parce qu’il est à l’opposé de son caractère. Jésus a dit de lui-même qu’il est la vérité (Jean 14.6) et dans la longue prière qu’il a adressée à son Père avant la croix, il a aussi dit :

Ta Parole est la vérité (Jean 17.17).

Le livre des Proverbes condamne très souvent le mauvais usage de la parole. La tromperie est même mentionnée deux fois dans la liste des 7 choses que l’Éternel déteste (Proverbes 6.16-19). On peut mentir effrontément, par omission, en exagérant, par des gestes ou des expressions faciales, et il n’y a pas de « petits mensonges ». C’est à se demander s’il existe quelqu’un qui à tout moment dise toute la vérité et rien que la vérité ; en tout cas, je ne suis pas celui-là.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

sept. 26 2023

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