Les émissions

17 oct. 2024

Proverbes 1.6-33

Chapitre 1

Introduction

J’ai toujours été frappé par le nombre impressionnant d’expressions imagées, de citations et proverbes à la fois pratiques et poétiques, qui existent dans les cultures orientales. La raison tient peut-être à ce qu’ils vivent plus proches de la nature que les Occidentaux. Il me semble que dans l’un des pays du continent asiatique, peut-être la Chine, les gens appellent un fleuve : « une route qui marche ». Je trouve ça bien dit et charmant.

Le livre des Proverbes de l’Ancien Testament a cette même dimension propre à frapper l’imagination, mais dans le style poétique qui est typique à la culture hébraïque. En prime, les idées sont parfois exprimées par des sentences nébuleuses et au premier abord incompréhensibles et insaisissables.

Verset 6

Je continue à lire dans le premier chapitre.

Ces proverbes sont destinés à faire comprendre les maximes et les paraboles et à pénétrer les propos des sages et leurs paroles énigmatiques (Proverbes 1.6).

Tous les mystères cachés de l’univers sont d’abord et en premier lieu l’apanage de Dieu, ce qui se conçoit facilement puisque comme Créateur, c’est lui qui est à l’origine de tout ce qui existe. Plus loin, au chapitre 25 de ce livre, on lit :

La gloire de Dieu est de cacher les choses ; mais la gloire des rois est de sonder les choses (Proverbes 25.2).

Certaines vérités des Écritures sont clairement exposées, surtout celles qui concernent la condition de l’homme devant Dieu et son besoin de rédemption. Mais à côté de ces révélations précises et faciles à comprendre, beaucoup de textes ne sont pas du tout simples à saisir, ce que reconnaît d’ailleurs le grand apôtre Pierre lui-même puisque dans sa seconde épître, il écrit :

Comprenez bien que la patience du Seigneur est le salut des hommes. Paul, notre frère bien-aimé, vous l’a aussi écrit avec la sagesse que Dieu lui a donnée. Il l’a fait comme dans toutes ses lettres, où il aborde ces sujets. Certes, il s’y trouve des passages difficiles à comprendre, dont les personnes ignorantes et mal affermies déforment le sens, comme elles le font aussi, pour leur propre ruine, des autres textes de l’Écriture (2Pierre 3.15-16).

Tous les passages énigmatiques des Textes Sacrés renferment des vérités précieuses qui, comme des pépites d’or ou des diamants, doivent être extraites de leur veine, lavées, polies ou taillées afin de révéler leur éclat. C’est aussi le cas des proverbes. Pour frapper davantage les esprits et piquer la curiosité de leurs lecteurs, les sages ont souvent recours au langage figuré, à des énigmes ou à l’allégorie. Mais avec le temps, l’auditeur persévérant développe ses capacités de comprendre et de déchiffrer les passages difficiles, et de choisir entre plusieurs interprétations possibles, laquelle est la plus plausible. Il faut rappeler que la Parole de Dieu mérite toute l’attention et le soin que je peux lui donner parce qu’elle parle de Jésus, le Sauveur. D’ailleurs, le Seigneur lui-même a dit aux Juifs :

Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! Je suis le chemin, la vérité et la vie (Jean 5.39-40 ; 14.6).

Il est malheureusement possible de lire et d’étudier les Textes Sacrés, et même de devenir un spécialiste, un savant des Écritures sans pour autant posséder la vie éternelle. Au niveau spirituel et moral, Jésus est le diamant d’exception, un peu comme celui qui a été appelé : « le diamant du centenaire » et qui comporte pas moins de 247 facettes. Un célèbre joaillier (Gabi Tolkowsky) s’est donné beaucoup de peine à tailler ce gros caillou (599 carats brut) et en faire ressortir toute la beauté. Il est certes magnifique, mais ce n’est jamais qu’un caillou de carbone. À plus forte raison devrions-nous étudier sérieusement les Écritures afin d’y découvrir les multiples facettes du Christ, seule source de la vie éternelle.

Plus que tout autre, Thomas Edison mérite le titre d’inventeur. Il a conçu toutes sortes d’appareils qui sont les ancêtres de ceux que nous utilisons aujourd’hui. C’est en Floride (Fort Myers) qu’on peut visiter son laboratoire transformé en musée ; il contient des centaines d’éprouvettes qu’il utilisait dans ses recherches. Il consacre d’innombrables heures dans ce lieu à tester ceci et cela, mais pour lui le temps ne compte pas ou plutôt il n’existe pas parce qu’il veut absolument découvrir les secrets du monde matériel. Moi je me demande combien d’heures il a passées à sonder les vérités spirituelles. Jésus a dit :

Que servira-t-il donc à l’homme de gagner le monde entier, s’il perd son âme ? (Matthieu 16.26).

Dame Sagesse nous invite à étudier et à sonder les Textes Sacrés, et les Proverbes en particulier, afin d’en retirer les joyaux qu’ils contiennent.

Verset 7

Je continue le texte des Proverbes.

La clé de la sagesse, c’est de révérer l’Éternel, mais les insensés dédaignent la sagesse et l’instruction (Proverbes 1.7).

Le maître a volontairement choisi le nom « Éternel » parce qu’il représente l’être absolu sage et bon par excellence ; c’est l’Éternel qui s’est révélé à Israël et lui a donné sa Loi. L’affirmation comme quoi la plus grande révérence lui est due sert d’épigraphe et de devise à tout le livre. D’ailleurs, le maître réaffirme cette sentence deux fois (9.10; 15.33) car c’est le fondement sur lequel repose toute sagesse.

Révérer l’Éternel, littéralement : « craindre l’Éternel », c’est avoir envers lui une crainte respectueuse, le plus profond respect, et c’est reconnaître qu’il est l’autorité suprême, ce qui implique évidemment le devoir d’obéissance. La crainte respectueuse s’exprime par une attitude d’humilité qui rend l’homme attentif à la volonté de Dieu et dépendant de lui. Qui ne révère pas l’Éternel est incapable d’acquérir la sagesse et la vraie connaissance.

Un homme se déplace sur une départementale quand il est soudainement victime d’une crevaison. Il se gare le long de la route au bord du parc d’un asile de fous. Un des pensionnaires qui se trouve de l’autre côté du grillage l’aperçoit et vient voir ce qui se passe. Il observe l’automobiliste sans dire un mot tandis que ce dernier démonte la roue et place les boulons de serrage un à un dans l’enjoliveur. Mais il a un mouvement brusque qui envoie tout le bazar en bas du talus et dans une bouche d’égout fermée d’une grille. Ne pouvant pas récupérer un seul boulon, il fait la moue tout en se grattant la tête ; il se demande visiblement ce qu’il peut bien faire. À ce moment, le fou prend la parole : « Mais prenez donc un boulon des 3 autres roues pour mettre celle de secours en place. Ça suffira pour aller dans une station service où vous achèterez les boulons manquants. » L’automobiliste le regarde abasourdi et dit : « Mais vous avez raison, comment n’y ai-je pas pensé ? » Sur quoi, l’autre répond : « Je suis peut-être fou, mais je ne suis pas stupide. » Eh bien voilà l’objectif du livre des Proverbes ; il a pour but de nous mettre du plomb dans la tête, de nous rendre intelligent selon Dieu. Ce livre s’adresse à ceux qui se reconnaissent insensés afin qu’ils cessent d’être stupides et deviennent sages. Selon les Écritures, l’insensé ne fait aucun cas de Dieu et de sa Parole ; il méprise ses lois, et déteste le conseil des sages et la vraie connaissance pour vivre comme bon lui semble.

Ici, comme dans l’ensemble des Textes Sacrés, les termes qui désignent la folie, l’absence de sagesse expriment également l’impiété et une vie dissolue éloignée de Dieu. Dans les proverbes, l’instruction n’a pas pour but d’acquérir des connaissances abstraites, mais une intelligence d’ordre moral et spirituel.

Versets 8-9

Je continue le texte.

Mon fils, sois attentif à l’instruction que tu reçois de ton père et ne néglige pas l’enseignement de ta mère, car elles seront comme une belle couronne sur ta tête et comme des colliers à ton cou (Proverbes 1.8-9).

« Sois attentif » ou « écoute » signifie toujours « obéis ». L’introduction étant terminée, à partir d’ici, on entre dans le vif du sujet. Dans cette première partie du livre, le maître alterne entre des avertissements concernant le chemin de la folie, et les exhortations que dicte la Sagesse.

À l’époque de l’Ancien Testament, les maîtres appellent leurs disciples : Mon fils ! L’auteur ne cherche pas à se substituer aux parents, mais seulement à les seconder. En effet, c’est d’abord dans le cadre de sa famille que le jeune homme doit acquérir la sagesse et pour cette raison, le maître rappelle l’importance des instructions reçues dans la maison paternelle. Quand l’enfant accepte l’éducation parentale ainsi que la discipline corrective qui l’accompagne, l’instruction devient pour lui un diadème de sagesse. Dans son évangile, Luc nous rapporte l’exemple de Jésus quand il écrit :

Il était obéissant à ses parents… grandissait et progressait en sagesse, et il se rendait toujours plus agréable à Dieu et aux hommes (Luc 2.51-52).

Et Paul écrit aux Philippiens (2.8) que Jésus s’est rendu obéissant à Dieu son Père jusqu’à la mort.

Verset 10

Je continue le texte.

Mon fils, si des gens malfaisants veulent t’entraîner, ne leur cède pas (Proverbes 1.10).

En Palestine, le vol organisé avec violence était endémique, même sous les Romains.

Tous les jeunes gens sont appelés à quitter le cocon familial et être confrontés aux tentations du monde extérieur. Qu’est ce que le jeune va trouver sur sa route ? Des mauvais bougres qui voudront l’entraîner à mal faire et à le détourner du droit chemin. Mais Dame Sagesse ordonne : « Ne leur cède pas ! » Il est vital de se préserver des mauvaises compagnies qui, comme on dit, corrompent les bonnes mœurs.

Avec mes copains d’enfance, nous n’avons jamais commis l’irréparable, mais quand même fait quelques mauvais coups dont je ne suis pas fier. Par exemple, un jour au lance-pierres alors qu’on essayait d’atteindre l’une des ampoules qui éclaire une rue du village, c’est moi qui l’ai eue.

Versets 11-13

Je continue le texte.

S’ils te disent : Viens avec nous, dressons une embuscade pour tuer quelqu’un, tendons, pour le plaisir, un piège à l’innocent : nous l’engloutirons tout vif comme le séjour des morts, il disparaîtra tout entier comme ceux qui descendent dans la tombe. Nous ferons main basse sur un tas d’objets précieux, nous remplirons nos maisons de butin (Proverbes 1.11-13).

La scène est brutale mais se joue tous les jours en d’innombrables points du globe. L’essence de la méchanceté est de considérer les autres comme une matière première à exploiter. On tue pour voler, et si l’ordre règne, on trompe son prochain, mais toujours dans le but de s’emparer de ses biens. Les proverbes mettent souvent le lecteur en garde contre l’appât du gain et la fascination des richesses.

Verset 14

Je continue le texte.

Avec nous tu tireras ta part au sort, nous ferons tous bourse commune ! (Proverbes 1.14).

En d’autres mots : « Nous mettrons en commun tout le gâteau, ce que le pillage produira ; puis on tirera au sort les parts de chacun. Tu auras droit au butin simplement en te joignant à nous ».

Voilà une offre alléchante ! Ce passage est la règle des bandits de grand chemin. Ils forment une bande de criminels qui attaquent les pauvres gens, les tuent, les détroussent et se partagent leurs dépouilles. Aujourd’hui, les gangs de malfaiteur agissent également ainsi. C’est un peu différent de la commune qui consiste à vivre ensemble et à tout mettre en commun. Cette façon de vivre, courante durant la période hippie des années soixante, se retrouve encore dans des sectes religieuses bizarres et dangereuses.

Quoi qu’on en dise, la vie communautaire n’est pas une panacée. L’être humain étant corrompu, il y a toujours des tiraillements, des envieux, des tire-au-flanc qui se la coulent douce pendant que les autres bossent, et des chefs qui se prennent pour des pachas et exploitent le système qu’ils dirigent. De plus, il n’est pas rare qu’il y ait aussi des meurtres, des suicides réels ou provoqués, des rapts, des viols et choses semblables, ce qui prouve que ceux qui vivent en communes sont esclaves de Dame Folie.

Versets 15-16

Je continue.

Mon fils, ne te mets pas en route avec ces gens-là, évite d’emprunter les mêmes chemins qu’eux, car leurs pieds se précipitent vers le mal, ils ont hâte de répandre le sang (Proverbes 1.15-16).

On trouve un passage similaire dans le livre d’Ésaïe (59.7). Celui qui honore Dieu doit se séparer des impies et de tous ceux qui font le mal. Dans sa seconde épître aux Corinthiens, Paul écrit :

Sortez du milieu d’eux, Séparez-vous d’eux, dit le Seigneur. N’ayez pas de contact avec ce qui est impur, alors je vous accueillerai (2Corinthiens 6.17).

Versets 17-18

Je continue.

Mais il est vain de vouloir tendre un filet pendant que tous les oiseaux t’observent. En vérité, c’est pour répandre leur propre sang que ces gens-là dressent des embûches, c’est à eux-mêmes qu’ils tendent des pièges (Proverbes 1.17-18).

Comme l’oiseau qui aperçoit le filet du chasseur s’envole, le jeune homme averti évite les pièges des méchants qui de toute façon finissent souvent par se retourner contre ceux qui les ont tendus.

Verset 19

Je continue.

C’est à cela qu’aboutiront tous ceux qui cherchent à s’enrichir par des voies malhonnêtes : un gain mal acquis fait périr celui qui le détient (Proverbes 1.19).

La richesse mal acquise est une malédiction pour celui qui la détient, au point où elle peut même ôter la vie au lieu de la garantir.

Versets 20-22

Je continue.

La Sagesse crie bien haut dans les rues, sa voix résonne sur les places publiques. Dominant le tumulte, elle appelle. Près des portes de la ville, elle fait entendre ses paroles, disant : Jusqu’à quand, stupides, vous complairez-vous à des sottises ? Et vous, moqueurs, jusqu’à quand prendrez-vous plaisir à vous moquer ? Et vous, insensés, jusqu’à quand détesterez-vous la connaissance ? (Proverbes 1.20-22).

Ici commence le second discours de la Sagesse (1.20-33). Elle est personnifiée sous les traits d’une femme prophétesse qui lance un appel urgent, et pour être entendue de tous, elle va dans les endroits les plus fréquentés.

Nous ne sommes plus dans la maison paternelle ; l’enfant a grandi et ce sont les envoyés de Dieu qui remplacent les parents. Mais ils sont inspirés de la même sagesse, celle qui vient de l’Éternel.

Ici, la Sagesse s’adresse à trois catégories de personnes : les stupides sont les gens influençables, les moqueurs sont arrogants, cyniques et provocateurs, et les insensés, qu’ils soient obtus ou négligents, sont ceux qui haïssent la vraie connaissance.

Quelqu’un qui était accroché à la drogue depuis plusieurs années se lamentait : « Mais qu’est-ce que j’ai pu être stupide ! » Bon d’accord, mais la question qui demeure est celle-ci : « Pendant combien de temps encore vas-tu continuer dans ta stupidité, quand vas-tu entendre raison et écouter les paroles de la Sagesse ? »

Verset 23

Je continue le texte.

Écoutez mes avertissements, voici : je répandrai sur vous mon Esprit et je vous ferai connaître mes paroles (Proverbes 1.23).

Littéralement : « tournez vous pour écouter ». Cette expression est souvent utilisée par les prophètes dans le sens de : « repentez-vous, revenez dans le droit chemin ».

La Sagesse s’exprime ici comme l’Éternel lui-même. L’Esprit de Sagesse se rapporte au Messie (Ésaïe 9.2), et plus tard, les prophètes annonceront le don de l’Esprit (Ézéchiel 36.26-27 ; Joël 3.1).

Plus loin dans le texte, le rejet de la sagesse est assimilé au mépris de Dieu, ce qui est logique puisque la vraie sagesse est contenue dans la Parole de Dieu. Alors, soit on accepte l’une et l’autre, soit on les rejette toutes deux en bloc, ce qui est l’attitude de l’insensé.

Versets 24-28

Je continue.

J’ai appelé et vous m’avez résisté, j’ai tendu la main et personne n’y a prêté attention. Vous avez rejeté tous mes conseils et vous n’avez pas voulu de mes avertissements. C’est pourquoi, lorsque le malheur fondra sur vous, je rirai, quand la terreur vous saisira, je me moquerai. Quand l’épouvante, comme une tempête, viendra sur vous, que le malheur fondra sur vous comme un ouragan, et que la détresse et l’angoisse vous assailliront, alors ils m’appelleront, mais je ne répondrai pas. Ils me chercheront, mais ne me trouveront pas (Proverbes 1.24-28).

Comme les insensés refusent l’invitation de Dame Sagesse, le ton change. Le moment viendra où ces personnes stupides seront confrontées à une tragédie ; ils auront alors d’amers remords en constatant que dans le malheur il est primordial de posséder la sagesse, c’est-à-dire la connaissance de Dieu, mais ce sera trop tard. Cela semble cruel, mais dans les Écritures, l’Éternel ou le Saint-Esprit appelle le pécheur à la repentance pendant un temps et souvent à plusieurs reprises, mais une fois qu’il a dépassé le point de non-retour, l’appel cesse à tout jamais. Ce principe s’applique autant sous l’Ancienne que sous la Nouvelle Alliance, car ce même jugement irrévocable marque plusieurs paraboles du Royaume prononcées par le Seigneur. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit trois fois (3.8,15; 4.7) :

Si, aujourd’hui, vous entendez la voix de Dieu, n’endurcissez pas vos cœurs (Hébreux 4.7).

Versets 29-33

Je finis de lire le premier chapitre du livre des Proverbes.

Puisqu’ils ont détesté mon enseignement et qu’ils n’ont pas choisi de révérer l’Éternel, qu’ils n’ont pas voulu de mes conseils et qu’ils ont dédaigné tous mes avertissements, eh bien, ils récolteront les fruits de leur conduite et ils se repaîtront jusqu’à ce qu’ils en aient plus qu’assez de leurs propres projets. Car la présomption des stupides causera leur mort, et l’assurance des insensés les perdra. Mais celui qui m’écoute habitera en sécurité, il vivra tranquille, sans avoir à redouter le malheur (Proverbes 1.29-33).

Ici encore, la vraie science est liée à la crainte respectueuse de l’Éternel. Ceux qui n’ont pas de respect pour le Créateur, choisissent délibérément d’ignorer les réalités spirituelles. Mais ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ce qui prouve bien qu’ils sont dénués de sagesse. L’ayant rejetée, ils sont obligés de la remplacer par autre chose. Alors, ils mettent leur espérance et leur assurance dans la science et le savoir de l’homme. Ils inventent des théories dont le but est à la fois spirituel et moral et qui consiste à écarter Dieu de leur route. Mais ils sont tellement aveuglés qu’ils ne se rendent pas compte de leur propre manège. Pourtant, le jour viendra où ils seront confrontés au jugement, mais alors il sera trop tard car les dés seront jetés.

Refuser d’écouter la sagesse est un acte de rébellion contre l’Éternel, un crime à main levée de lèse-majesté qui est punissable de mort. Le sage par contraste est vraiment en sécurité parce qu’il a fait la paix avec Dieu. Dans son évangile, Jean écrit :

Celui qui met sa confiance dans le Fils de Dieu n’est pas condamné, mais celui qui n’a pas foi en lui est déjà condamné, car il n’a pas mis sa confiance en la personne du Fils unique de Dieu (Jean 3.18).

Ce contraste entre les conséquences de la folie et de la sagesse donne le ton à l’ensemble du livre des Proverbes.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

nov. 14 2024

Émission du jour | Proverbes 20.1-30

La vie dans la société (suite)

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