Philippiens 4.7-8
Chapitre 4
Introduction
L’argent permet d’acheter tout ce qui se vend, évidemment puisque c’est fait pour ça. Mais certaines choses pourtant fort désirables ne sont pas à vendre et souvent elles sont sans prix, comme une bonne forme physique par exemple ou encore la paix du cœur. On peut contribuer à sa santé de diverses manières, mais comment trouver le repos de l’âme ? On trouve la réponse à cette question dans les Écritures. Je continue de lire dans le 4e chapitre de l’épître de l’apôtre Paul aux Philippiens.
Verset 7
Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera votre cœur et votre pensée focalisés sur Jésus-Christ (Philippiens 4.7).
Cette paix que Dieu donne et qui envahit le cœur s’obtient quand le croyant se confie en Dieu corps et âme tout en obéissant à l’exhortation que Paul a donnée dans le verset précédent et qui est :
Ne vous mettez en souci pour rien, mais en toute chose, exposez vos besoins à Dieu. Adressez-lui vos prières et vos requêtes, en lui disant aussi votre reconnaissance (Philippiens 4.6).
Les Écritures mentionnent plusieurs sortes de paix. Il y a ce qu’on a coutume d’appeler « la paix dans le monde ». Aujourd’hui, on en est très loin et elle ne s’installera ici-bas que lorsque Jésus-Christ, le Prince de la paix, établira son royaume sur terre. Les prophètes Ésaïe et Michée écrivent respectivement :
Il sera l’arbitre des peuples. Oui, il sera le juge de nombreuses nations. Martelant leurs épées, ils forgeront des socs pour leurs charrues, et, de leurs lances, ils feront des faucilles. Plus aucune nation ne brandira l’épée contre une autre nation, et l’on n’apprendra plus la guerre (Ésaïe 2.4 ; Michée 4.3).
En second lieu, il y a la paix entre Dieu et l’homme une fois que ce dernier a placé sa confiance en Jésus et reçu le pardon de ses péchés. Dans son épître aux Romains, Paul écrit :
Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ (Romains 5.1).
Troisièmement, il y a la paix entre les membres de groupes ethniques ou de tribus qui sont des ennemis ancestraux. Une fois que ces individus acceptent personnellement Jésus-Christ, l’antagonisme et la haine d’un clan pour l’autre disparaît de lui-même pour être remplacé par l’amour fraternel. C’est ce qui s’est passé au premier siècle entre les Israélites et les païens qui ont concrétisé leur paix et leur unité en devenant membres des mêmes églises. Aux Éphésiens, Paul écrit :
Nous devons notre paix à Jésus-Christ car il a instauré l’unité entre les Juifs et les non-Juifs et abattu le mur qui les séparait ; en livrant son corps à la mort, il a annulé les effets de ce qui faisait d’eux des ennemis (Éphésiens 2.14).
Quatrièmement, il y a la paix contemplative émotionnelle qu’expérimentent ceux qui croient en un Dieu créateur et qui placent leur foi en Jésus-Christ. Avant d’aller à la croix, Jésus a dit à ses disciples :
Je pars, mais je vous laisse la paix, c’est ma paix que je vous donne. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. C’est pourquoi, ne soyez pas troublés et n’ayez aucune crainte en votre cœur (Jean 14.27).
Nous sommes tous troublés par différentes circonstances de la vie. Mais quand le croyant se focalise sur Dieu et ses œuvres, il expérimente une paix, un bien-être très particulier. Je donne un exemple. Si par une nuit étoilée je regarde le firmament et la majesté de la Voie lactée, comme j’ai la ferme conviction que tout a été créé par l’Éternel à partir de rien, je reste interloqué, sans voix, ému par la grandeur, l’immensité, la sagesse et la puissance de Dieu — même chose quand je contemple la délicatesse d’une fleur et que je hume son parfum.
En cinquième lieu, il y a « la paix de Dieu dont parle l’apôtre, qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir, et qui gardera votre cœur et votre pensée focalisés sur Jésus-Christ ». C’est une quiétude, une tranquillité intérieure qui est à l’opposée de l’anxiété. Le croyant expérimente cette paix quand, tout en étant reconnaissant à Dieu pour les bénédictions passées, il se confie en lui et lui demande son assistance alors qu’il traverse des circonstances qui sont difficiles à gérer. Cette paix est une tranquillité, un contentement intérieur surnaturel accordé par Dieu à l’âme troublée qui se jette dans les bras de son Père céleste. Paul écrit que cette paix « gardera votre cœur ». Le verbe grec ainsi traduit fait partie du langage militaire et veut dire : « protéger, veiller sur quelqu’un ». Les Philippiens comprennent bien cette image puisque des troupes romaines sont stationnées dans leur ville afin de veiller aux intérêts de l’empire.
La paix, dont il est ici question, joue donc le rôle d’une sentinelle qui entoure le croyant et le protège des assauts de l’ennemi qui sont le doute, l’inquiétude, la crainte et l’anxiété. Lorsque la prière remplace le souci, la paix de Dieu qui transcende la compréhension humaine descend dans le cœur du croyant. Cette « paix qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir » dépasse toute logique, compréhension et solutions humaines, à cause de son origine surnaturelle, puisque donnée par Dieu le Saint-Esprit. Dans son épître aux Romains, Paul écrit :
Combien profondes sont ses richesses, sa sagesse et sa science ! Nul ne peut sonder ses jugements. Nul ne peut comprendre ses voies (Romains 11.33).
Le croyant qui se focalise sur Dieu et qui se confie en lui de toute son âme s’élève au-dessus de ses soucis et expérimente la paix alors que normalement, sa situation devrait susciter en lui une grande anxiété.
La vie chrétienne ne consiste pas à éliminer les circonstances difficiles ou douloureuses, mais à s’accrocher au Dieu saint, souverain et tout-puissant, dont le but est mon bien suprême même si ça fait mal et que je ne comprenne pas pourquoi une telle tuile m’est tombée sur la tête.
Ce dernier passage de l’épître que je viens de couvrir a commencé avec : « Ne vous mettez en souci pour rien » et finit par : « Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera votre cœur et votre pensée focalisés sur Jésus-Christ ». Qu’est-ce qui conduit un cœur inquiet à posséder une telle paix ? C’est une prière confiante faite avec reconnaissance. Pourtant, les circonstances n’ont pas changé d’un iota. La tempête fait toujours rage, le vent souffle fort et les vagues de l’adversité continuent à rouler sur le croyant avec autant de fureur qu’auparavant. Bien que sa situation ne s’est pas améliorée, un changement a eu lieu dans son âme et son esprit.
Quand je suis anxieux pour une raison ou pour une autre, je voudrais pouvoir faire cesser tout de suite tout ce qui me perturbe et je demande alors à Dieu de me donner ceci et de ne pas permettre cela, alors que ma prière doit être : « Seigneur, change-moi. » Alors et alors seulement, je peux expérimenter « la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir ; et elle gardera mon cœur et ma pensée focalisés sur Jésus-Christ. »
Verset 8
Je continue le texte.
Ainsi donc, frères, que toutes les choses qui sont vraies, nobles, justes, pures, aimables, qui méritent l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, fassent l’objet de votre considération (Philippiens 4.8).
Ces huit vertus ont été appelées les vitamines du chrétien. Les Philippiens vivent dans un monde de vices, hostile au christianisme, sur lequel Paul les invite à porter un regard critique. Il les exhorte aussi à prendre une part active à leur santé spirituelle en filtrant ce qui pénètre dans leur esprit et donc à n’entretenir que des pensées ayant un haut niveau éthique et comportemental. Cette discipline mentale doit conduire à un style de vie conforme à la pensée de Jésus-Christ. L’apôtre Pierre écrit :
Tenez votre esprit en éveil et ne vous laissez pas distraire (1Pierre 1.13).
Les Écritures enseignent que les pensées influencent le comportement, et ce qui occupe notre esprit détermine nos actions et nos paroles (Éphésiens 4.17-24). Un proverbe dit :
L’homme malveillant est comme les pensées de son cœur (Proverbes 23.6-7).
Et Jésus a dit :
Ce qui sort de l’homme, c’est cela qui le rend impur. Car c’est du dedans, c’est du cœur de l’homme que proviennent les pensées mauvaises qui mènent à l’immoralité, au vol, au meurtre, à l’adultère, l’envie, la méchanceté, la tromperie, le vice, la jalousie, le blasphème, l’orgueil, et à toutes sortes de comportements insensés. Tout ce mal sort du dedans et rend l’homme impur (Marc 7.20-23).
Notre situation d’aujourd’hui n’est pas meilleure que celle des Philippiens. Quand on se promène dans une grande ville occidentale, les occasions d’aguicher la convoitise des yeux et de se salir moralement sont tout autour de nous. Les conversations et les plaisanteries graveleuses de la radio, et les films qui passent à la télé ou au cinéma sont tout aussi scandaleux. Les grandes productions d’Hollywood veulent avant tout faire du fric et pour cela elles cherchent à satisfaire les pulsions les plus viles de l’homme. Même les œuvres à caractère noble sont ficelées avec de la cochonnerie et de la violence gratuite.
Pour contrer ce poison et résister aux tentations, le croyant doit obéir à l’exhortation de l’apôtre Paul. Il doit mener une vie disciplinée et se consacrer à des activités qui « sont vraies, nobles, justes, pures, aimables, qui méritent l’approbation, sont vertueuses et dignes de louange », et fréquenter des gens qui font de même. Le dicton : « Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es », se vérifie toujours. Il est également très important de méditer les Écritures et la personne du Christ. Aux Corinthiens, Paul écrit :
Et nous tous qui contemplons, comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en cette même image dans une gloire dont l’éclat ne cesse de grandir (2Corinthiens 3.18).
Les listes de conduites morales étaient courantes dans la littérature antique, et les vertus, très prisées des moralistes païens. L’apôtre dépeint un idéal qui correspond au summum de ce que les esprits les plus élevés du monde gréco-romain ambitionnent pour l’homme, mais c’est le comportement requis de tout croyant. Ceux qui obéissent à l’exhortation de l’apôtre honorent Dieu en manifestant une bonne conduite dans leur milieu (1Pierre 2.12).
Paul énumère six qualificatifs particuliers relatifs à une vie de l’esprit saine qu’il fait précéder du pronom « tout » au pluriel, ce qui élargit le champ de chacun de ces attributs et qui peut être traduit par « tout ce qui est du domaine de ». Les six traits spécifiques sont suivis de deux caractéristiques d’ordre général.
- Premièrement donc, Paul dit : « Que tout ce qui est du domaine de la vérité fasse l’objet de votre considération ». Juste avant la crucifixion, dans sa prière à Dieu son Père, Jésus a dit :
Ta parole est la vérité (Jean 17.17).
Les Écritures disent vraies parce qu’elles sont inspirées par le « Dieu de vérité » (Psaumes 31.6 ; Ésaïe 65.16).
- Le second trait distinctif est « tout ce qui est noble ou honorable », c’est-à-dire, qui élève l’âme.
- Troisièmement, ce qui est « juste », donc en parfaite harmonie avec les normes divines.
- La quatrième caractéristique est la « pureté » morale, un mot qui décrit aussi la sainteté de Dieu.
- La cinquième vertu est « l’amabilité ». Elle décrit quelqu’un de bienveillant indulgent et patient.
- Sixièmement, ce qui « mérite l’approbation » parce que c’est d’un haut niveau moral ou humain.
- Enfin, les deux dernières caractéristiques ayant une portée plus générale sont tout ce qui est « vertueux et digne de louange ».
Ces qualités à cultiver doivent faire l’objet des pensées de ceux qui se réclament de Jésus-Christ. Comme je l’ai dit, cette liste a été appelée « les 8 vitamines du croyant » ou encore « la petite biographie de Jésus ». En effet, il a dit de lui-même : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14.6). Or, il est aussi « noble » dans tous les sens du mot : de son état, par ses paroles et ses actions.
Jésus est non seulement juste, mais également appelé « Le Juste » (Jacques 5.6 ; 1Jean 2.1), qui est un des titres de Dieu. Jésus est « pur », en fait, il est le seul homme sans péché qui a marché sur la terre. D’ailleurs un jour il a mis au défi ceux qui le connaissaient de le déclarer pécheur. Il a dit :
Qui d’entre vous peut m’accuser d’avoir commis une seule faute ? (Jean 8.46).
Et peu avant son arrestation, il a dit :
Le Prince de ce monde vient ; sur moi il n’a aucun pouvoir (Jean 14.30).
Je ne peux pas en dire autant, car je suis facilement tenté par le diable, et vous ? L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit que Jésus est « saint, pleinement innocent, indemne de tout péché, séparé des pécheurs et élevé plus haut que les cieux » (Hébreux 7.26).
Jésus est également « aimable » ; il accueille tous ceux qui viennent à lui sincèrement sans leur faire de reproches. Finalement, l’enseignement et le comportement de Jésus « méritent l’approbation » et bien entendu, tous les aspects de sa vie sont « dignes de louange ».
Dans notre société où le pragmatisme règne en maître, l’exhortation de Paul à contrôler ses pensées, ses réflexions et son activité cérébrale est très pertinente. En Occident, les gens ne veulent pas savoir si quelque chose est vraie, mais bien plutôt si ça marche ou si ça plaît. La vérité en tant qu’absolu ne présentant plus d’intérêt, elle a été remplacée par ce qui caresse dans le sens du poil et produit des émotions agréables. Quant à ceux qui fréquentent une église, peu s’y rendent pour s’imprégner des Écritures et réfléchir. Ils y vont plutôt par habitude ou par devoir, pour se déculpabiliser, pour satisfaire leur sentiment religieux et pour recevoir une impulsion émotionnelle qui les aidera à mieux vivre.
Dans les religions païennes, le contenu de la foi est réduit à une peau de chagrin, car ce qui compte avant tout est l’accomplissement du rituel. Le christianisme originel est radicalement différent puisque d’une part, l’enseignement de la Parole de Dieu tient la première place, et d’autre part, la pratique s’appuie sur la connaissance de la vérité divine. Dieu a créé des êtres rationnels et même s’ils sont aussi fragiles que des roseaux, ce sont des roseaux pensants, et Dieu veut que j’utilise l’intelligence qu’il m’a donnée. il cherche à établir un dialogue avec sa créature coupable et perdue parce qu’il veut lui pardonner. Le prophète Ésaïe écrit :
Venez maintenant et débattons nos droits, dit l’Éternel. Quand vos péchés seraient comme le cramoisi, ils seront blanchis comme la neige (Ésaïe 1.18).
Aux religieux de son époque, Jésus reproche leur hypocrisie parce qu’ils refusent de réfléchir afin de tirer les conclusions de ses actions et de son enseignement. Dans l’évangile selon Matthieu, on lit :
Quelques pharisiens et sadducéens abordèrent Jésus pour lui tendre un piège. Ils lui demandèrent de leur montrer un signe miraculeux venant du ciel. Il leur répondit : — Au crépuscule, vous dites bien : “ Demain, il fera beau, car le ciel est rouge. ” Ou bien, à l’aurore : “ Aujourd’hui, on aura de l’orage, car le ciel est rouge sombre. ” Ainsi, vous savez reconnaître ce qu’indique l’aspect du ciel ; mais vous êtes incapables de reconnaître les signes de notre temps. Ces gens de notre temps qui sont mauvais et infidèles à Dieu réclament un signe miraculeux ! Un signe, il ne leur en sera pas accordé d’autre que celui de Jonas. Là-dessus, il partit de là (Matthieu 16.1-4).
Jésus quitte les religieux tout en leur donnant une énigme à résoudre afin de les faire réfléchir. À ce sujet, il faut remarquer que le premier pas vers le salut est une compréhension intellectuelle de la venue du Christ sur terre. Tant que Jésus reste pour vous une sorte de personnage mythique, un homme bien ou un fondateur de religion, il ne peut pas être votre Sauveur. Matthieu rapporte qu’il a dit :
Lorsqu’un homme écoute la parole du royaume et ne la comprend pas, le Malin vient et enlève ce qui a été semé dans son cœur (Matthieu 13.19).
Pourquoi Satan fait-il cela ? Parce qu’il ne veut surtout pas que cet homme réfléchisse à ce qu’il a entendu, comprenne, accepte la grâce de Dieu et soit pardonné de ses fautes. Il n’est pas possible de rendre un culte à Dieu sans avoir un minimum de connaissances le concernant. Jésus a dit :
Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent par l’Esprit et en vérité (Jean 4.24).
On ne peut pas entrer en relation avec Dieu en se basant sur ses impressions, ses émotions, sa sensibilité, ses humeurs ou ses sentiments du moment. Quand l’apôtre Paul a visité Athènes, une ville profondément idolâtre, ce qui l’a le plus étonné est l’autel dédié à un dieu inconnu (Actes 17.23). La raison humaine permet seulement de savoir qu’il y a un Dieu, mais elle ne permet pas d’arriver à le connaître. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il s’est révélé dans les Textes Sacrés puis est venu ici-bas.
Contrairement à une idée répandue, la foi n’est pas un saut irrationnel dans le vide, mais une démarche intelligente ; c’est la réponse réfléchie et mûrie face à la vérité des Écritures. Aux Éphésiens, Paul écrit que connaître le Christ c’est être « renouvelé dans l’esprit de son intelligence » (Éphésiens 4.23). Tout comme la foi, la vie chrétienne commence dans la tête. Aux Romains, Paul écrit :
Ne vous laissez pas modeler par le monde actuel, mais laissez-vous métamorphoser par le renouvellement de votre pensée, pour pouvoir discerner la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait (Romains 12.2).
Dans l’ensemble de ses épîtres, l’apôtre utilise au moins 14 fois l’expression « Ignorez-vous », ou « ne savez-vous pas » (Romains 6.3, 16 ; 7.1 ; 11.2 ; 1Corinthiens 3.16 ; 5.6 ; 6.2, 3, 9, 15, 16, 19 ; 9.13, 24 ; comparez Jacques 4.4). Dans l’Ancien Testament aussi, la connaissance de l’Éternel fait intervenir l’intelligence et la réflexion. Dans le livre des Proverbes, on lit :
Si tu prêtes une oreille attentive à la sagesse, en inclinant ton cœur vers l’intelligence, oui, si tu fais appel au discernement, si tu recherches l’intelligence, alors tu comprendras ce qu’est révérer l’Éternel, et tu apprendras à connaître Dieu. Car l’Éternel donne la sagesse, et ce sont ses paroles qui procurent la connaissance et l’intelligence (Proverbes 2.2-6).
Et dans une prière à l’Éternel, le roi David dit :
Donne-moi l’intelligence, et je garderai ta loi (Psaumes 119.34).
Un disciple de Jésus-Christ n’est pas niais et il n’a pas réponse à tout, mais sa foi prouve qu’il s’est posé la question fondamentale : « Qui est donc Jésus » ?
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.