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09 déc. 2024

Philippiens 2.7

Chapitre 2

Introduction

Il paraît qu’une carrière professionnelle réussie consiste à gravir tous les échelons afin d’arriver le plus haut possible sur l’échelle sociale et surtout des salaires. Tout le monde est dans la course et la compétition est rude. Alors, imaginez un grand patron qui choisit délibérément de revêtir un bleu de travail pour devenir un simple ouvrier pour quelques années ; ça ferait la manchette des journaux.

Eh bien, c’est un peu ce que Jésus a fait, mais dans la plus grande discrétion. Il est descendu de la position la plus élevée de l’univers ; il s’est humilié et humilié encore. La première marche vers le bas pour ainsi dire fut de quitter la gloire des cieux.

Verset 7

Je continue de lire dans le second chapitre de l’épître de Paul aux Philippiens.

Lui qui, dès l’origine, était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu, Mais il s’est dépouillé lui-même, prenant la condition du serviteur. Il se rendit semblable aux hommes en tous points, et tout en lui montrait qu’il était bien un homme (Philippiens 2.7).

Puis l’apôtre décrit la seconde étape de l’humiliation de Jésus-Christ.

Jésus ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même (Philippiens 2.6-7).

Littéralement, Jésus « s’est vidé », mais de quoi ? Certains théologiens disent que lorsqu’il est venu sur terre, il s’est défait de sa divinité, et qu’il l’a reprise au moment de l’ascension. Et la secte gnostique du premier siècle prétendait que Jésus était devenu Dieu au moment de son baptême et qu’il ne l’était plus sur la croix. Mais s’il est possible à Dieu de ne plus être Dieu, cela veut dire qu’il peut aussi devenir mortel, mais alors, il n’est ni éternel ni Dieu, ce qui est absurde. Cette théorie biscornue parmi d’autres, n’a pas le moindre fondement nulle part, rien qui puisse la justifier. Si l’Éternel est Dieu, il lui est impossible de ne pas être Dieu. Si Jésus a cessé d’être lui-même, c’est à dire le Tout-Puissant, sa mort n’a pas pu effacer les péchés des hommes et il serait resté dans la tombe. Mais même dans sa mort, il fallait que Jésus soit Dieu afin de conquérir la mort pour nous, à notre place.

Jésus a donc simplement revêtu une nature humaine par-dessus son véritable état qui divin depuis toute éternité et il est resté entièrement et parfaitement Dieu.

Quand l’Éternel s’est présenté à Moïse, il a simplement dit : « Je suis », au sens absolu et éternel du mot, ce qui veut dire qu’il ne pouvait pas être autre chose que ce qu’il est. Jésus a affirmé exactement la même chose aux Juifs quand il leur a dit :

Avant qu’Abraham n’apparût, moi je suis (Jean 8.58).

Jésus étant la seconde personne de la Trinité, il est Dieu et rien ne peut jamais modifier son essence. Il n’y a jamais eu un instant où il n’était pas Dieu. Quand bébé il est sur les genoux de Marie, quand il prend le sein maternel ou quand sa mère change ses langes, il est autant la seconde personne de la Trinité que lorsqu’il était dans la gloire assis à la droite de la majesté divine. L’apôtre Jean écrit :

Au commencement était celui qui est la Parole de Dieu. Il était avec Dieu, il était lui-même Dieu. Au commencement, il était avec Dieu. Tout a été créé par lui ; rien de ce qui a été créé n’a été créé sans lui (Jean 1.1-3).

D’ailleurs sur terre, Jésus a toujours à sa disposition la puissance de Dieu grâce à laquelle il fait d’innombrables miracles et guérisons. Il peut aussi pardonner les péchés et il connaît les pensées de ceux qui l’entourent. Certes, il a vécu avec des limitations qu’il s’est lui-même imposées, mais il n’est jamais passé d’un Dieu supérieur à un Dieu inférieur. Quand Jésus a quitté les cieux, il a volontairement laissé de côté certains attributs divins ainsi que sa gloire (2Corinthiens 8.9), mais il était toujours Dieu.

En premier lieu, il a abandonné la relation unique, intime et intense qui le liait au Père de toute éternité. Bien que Jésus ait toujours été en communion avec le Père, sur terre, elle est limitée par le fait que d’une part, il possède un corps de chair soumis aux besoins typiquement humains, et d’autre part, il a des tâches spécifiques qu’il doit accomplir tout en étant persécuté. Par contre, cette communion qu’il entretient avec le Père a été complètement interrompue sur la croix. Alors qu’il porte les péchés du monde en son âme, il connaît la séparation totale d’avec Dieu le Père. Cet état d’aliénation passager l’a fait s’écrier :

Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (Matthieu 27.46).

Non seulement Jésus s’est défait de la communion absolue et parfaite dont il jouissait avec son Père, mais en second lieu, il a aussi laissé sa gloire dans les cieux. Sur terre, au lieu d’être adoré par les anges, il est soumis à l’incompréhension, au rejet, à l’incrédulité et à toutes sortes d’insultes de la part d’hommes impies. Il est bien vrai que quand Jésus est né à Bethlehem, il a été adoré par quelques pâtres et une multitude d’anges, puis quelques années plus tard par les rois mages. Mais ces quelques marques sporadiques de respect et d’adoration sont peu de chose pour rendre hommage au Fils de Dieu. A côté des bergers et des rois mages, on remarque qu’il manque beaucoup de monde. En effet, tout l’univers, toutes les créatures intelligentes de Dieu auraient dû venir pour adorer leur Seigneur. Tous les rois et princes de la terre, tous les astrologues de tous les pays et pas seulement ceux de Babylone auraient dû être présents. Et si les dirigeants juifs d’Israël avaient eu la moindre jugeote, ils auraient fermé le Temple et se seraient déplacés pour assister à la naissance de leur Messie et l’adorer. Mais toutes ces personnes ont brillé par leur absence et seule une poignée de bergers méprisés s’est déplacée cette nuit-là pour rendre gloire au Sauveur.

Si Jésus n’a forcé personne à venir lui rendre hommage, c’est parce qu’il s’est dépouillé des privilèges de sa divinité. Il a accepté de naître dans une étable crasseuse à côté de la bouse et du crottin. Au lieu d’un berceau en or, il a eu droit à une mangeoire. Il a grandi dans une ville de garnison romaine appelée Nazareth, un endroit corrompu par toutes sortes de vices un peu comme Saïgon au temps de la guerre du Vietnam. Il est devenu simple charpentier et ne portait pas une auréole de lumière comme on voit sur les tableaux de maîtres. N’étant pas baigné de lumière, il n’est pas différent de ses disciples. D’ailleurs, la nuit où il est trahi et arrêté, Judas doit l’embrasser afin que la troupe qui l’accompagne sache qui est Jésus de Nazareth qu’ils doivent traîner devant les chefs juifs. Jésus est Dieu manifesté dans la chair, totalement humain. Ce n’est qu’à la fin de son ministère sur terre la nuit avant qu’il ne soit exécuté qu’il a préparé son retour dans la gloire des cieux. Il rassemble alors ses 11 apôtres autour de lui, puis adresse une longue prière à son Père dans laquelle il dit :

Et maintenant, Père, revêts-moi de gloire en ta présence, donne-moi cette gloire que j’avais déjà auprès de toi avant les origines du monde (Jean 17.5).

Il demande à son Père de lui rendre sa gloire ; il ne prie pas pour que sa divinité lui soit rendue parce qu’il n’a jamais cessé d’être Dieu. Mais maintenant qu’il retourne dans les cieux, il veut reprendre la gloire qui est sienne de droit divin et de toute éternité. Sur terre, seuls quelques-uns de ses proches ont pu voir une parcelle de cette gloire lors de la transfiguration, de la résurrection et de l’ascension.

Jésus a renoncé à sa gloire et à sa communion parfaite et absolue avec le Père; en troisième lieu, quand il quitte les cieux, Jésus abandonne aussi la possibilité d’agir indépendamment de son Père. Il a dit :

Je ne peux rien faire de moi-même (Jean 5.30 ; 8.28). Si je suis descendu du ciel, ce n’est pas pour faire ce qui me plaît, mais pour accomplir la volonté de celui qui m’a envoyé (Jean 6.38).

Et l’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Bien qu’étant Fils de Dieu, il apprit l’obéissance par tout ce qu’il a souffert (Hébreux 5.8).

En quatrième lieu, en quittant les cieux, Jésus abandonne le plein exercice de ses attributs divins pour n’en conserver qu’une partie qu’il utilise de manière sélective. Par exemple, selon ce qu’écrit Jean dans son évangile, Jésus sait où se trouve et ce que fait son futur disciple Nathanaël (Jean 1.47 ; comparez Jean 2.25) avant de l’avoir rencontré. Par contre, d’après l’évangile selon Matthieu, il ignore quand il reviendra sur terre pour y régner en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs (Matthieu 24.36).

  • La première étape de l’humiliation de Jésus a donc été de quitter la gloire céleste.
  • La deuxième fut de se dépouiller.
  • La troisième étape est qu’il « a pris la condition d’esclave » (Philippiens 2.7).

Bien que Jésus soit d’essence divine, il a volontairement choisi d’épouser la condition la plus basse de l’échelle sociale. Non seulement il s’est humilié en venant vivre parmi nous, mais il n’est ni roi ni noble; c’est un homme tout simple, humble et sans aucun statut. Alors que dans les cieux il est le Tout-Puissant, sur terre il est le serviteur d’autrui ou plutôt l’esclave.

Dans la société antique, l’esclave ne possède absolument rien; il n’a aucun droit et les vêtements qu’il porte ne sont pas à lui; tout ce qu’il a, y compris sa vie appartient à son maître.

Lors de son entrée dite triomphale dans Jérusalem, Jésus a dû emprunter un ânon. Pour célébrer la Pâque avec ses disciples, il a dû demander qu’on lui prête une chambre. Et après sa mort, il est enterré dans une tombe qui appartient à quelqu’un d’autre, à un certain Joseph d’Arimathée (Matthieu 27.60). Jésus-Christ, le Maître de l’univers qui « au commencement, était avec Dieu et par qui tout a été créé et sans qui rien n’a été créé » (Jean 1.2-3) est non seulement démuni de tout, mais devient le serviteur des gens ordinaires, des laissés-pour-compte, des moins que rien. S’il avait voulu, Jésus aurait pu naître dans la maison de César, et devenir son héritier, mais il a choisi le statut le plus humble qui soit.

De droit, parce qu’il est de la lignée de David, Jésus est roi des Juifs, mais il n’a jamais demandé l’honneur qui lui est dû. D’ailleurs, il n’a révélé publiquement sa royauté qu’au moment de son entrée triomphale, et devant Pilate, il a aussi dit : « je suis roi » (Matthieu 27.11). Mais la mission principale de Jésus était d’accomplir la volonté de son Père céleste en devenant le Sauveur des hommes.

Dans l’antiquité, l’une des tâches de l’esclave est de porter des fardeaux, de l’eau, du bois et tout ce qui est lourd. Eh bien Jésus s’est chargé de ce que personne d’autre ne pouvait porter, des péchés de tous les hommes de tous les temps et plus particulièrement de ceux qui croiraient en lui (Ésaïe 53.6). La dernière fois qu’il s’est rendu à Jérusalem, il a dit :

Le Fils de l’homme n’est pas venu pour se faire servir, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup (Matthieu 20.28).

Pour gagner sa vie, Jésus suit les traces de Joseph, son père adoptif, et devient charpentier ; il se met ainsi au service des membres de son village comme le fait n’importe quel artisan. Il a probablement un petit atelier et les gens viennent lui demander de venir réparer une porte qui ne ferme plus ou un volet qui s’affaisse. Ses parents sont tous deux descendants du roi David par deux lignées différentes, mais ce sont des petites gens qui vivent et travaillent à Nazareth, une ville minable de garnison romaine.

L’une des prophéties de l’Ancien Testament qui annoncent la venue du Messie surprend parce qu’elle ne dit pas qu’il est issu du grand roi David, mais d’Isaï (Ésaïe 11.10), père de David, qui lui est un simple agriculteur. Mais il se trouve que Marie, la mère de Jésus, est, elle aussi une simple paysanne. C’est donc pour souligner l’origine humble de Jésus que la prophétie fait remonter sa généalogie jusqu’à son ancêtre Isaï, l’agriculteur, et non pas David, le roi. Quand Jésus reviendra dans la gloire pour régner sur terre en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs, alors il se déclarera descendant de David. Mais lors de sa première venue, il a pris la condition la plus humble qui soit, celle d’un esclave.

Alors qu’il est si facile de glisser dans la médiocrité de son égoïsme, la vie de Jésus m’interpelle et ce rappel à l’ordre est brusque. Les évangiles rapportent que Jésus a dit à ses disciples :

Si moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous devez, vous aussi, vous laver les pieds les uns aux autres. Je viens de vous donner un exemple, pour qu’à votre tour vous agissiez comme j’ai agi envers vous (Jean 13.14-15). Le plus grand parmi vous sera votre serviteur (Matthieu 23.11).

  • La quatrième étape de l’humiliation du Christ est qu’il « se rendit semblable aux hommes en tous points, et reconnu à son aspect comme un homme » (Philippiens 2.7).

Par sa conception miraculeuse et sa naissance d’une vierge, Jésus est un homme dans le plein sens du terme. Sans l’intervention d’un père humain, il est né d’une femme avec un corps de chair (Galates 4.4 ; Colossiens 1.22). Jésus n’rdt pas un clone, un extra-terrestre déguisé, un humanoïde ayant seulement une apparence humaine. Il est autant un homme que n’importe quel homme avec la plupart de nos limitations, problèmes et souffrances. La différence est qu’il n’a pas notre nature pécheresse

Bambin, Jésus a eu besoin des soins d’une mère et d’une famille et s’est développé comme les autres enfants (Luc 2.40-52). Comme nous tous, il sent la fatigue et a besoin de repos ; il connaît la faim, la soif, la douleur et la tristesse. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Puisque les enfants sont unis par la chair et le sang, lui aussi, de la même façon, a partagé leur condition (Hébreux 2.14).

Bien qu’il n’ait jamais commis de péchés, Jésus a été tenté comme nous le sommes (Hébreux 4.15 ; Matthieu 4.1-11). Maintenant, on pourrait se dire : « Bon d’accord, Jésus est devenu homme, mais est-ce si humiliant que ça ? Pour moi, non, mais pour lui oui ! Je vais illustrer mes dires. Quand nous habitions la région lyonnaise, dès le printemps venu on découvrait comme ça d’un seul coup un petit chemin de terre improvisé à l’allure d’une autoroute et fréquenté par des milliers de fourmis qui allaient et venaient de leur nid quelque part dehors jusque dans notre cuisine. Je ne sais pas vous, mais moi je n’aime pas trouver des bestioles dans le garde-manger ou le sucrier, et je ne suis pas du genre à tuer pour le plaisir non plus. En fait, même du temps où je chassais les moineaux et les lézards au lance-pierre, ça me faisait toujours un peu mal au cœur d’atteindre mon but. Et si je pêche un poisson, c’est pour le manger. Par contre, quand je suis envahi de fourmis, je pars aussitôt en guerre. J’utilise d’abord des procédés doux pour leur faire comprendre qu’elles doivent déguerpir au plus vite, mais si je les vois se tordre de rire alors je vois rouge et j’utilise l’arsenal complet des armes chimiques lourdes jusqu’à ce que l’ennemi soit vaincu. C’est ainsi qu’à force de persévérance j’arrivais à faire disparaître les fourmis.

Puis après quelques années, nous avons déménagé assez loin et dans un endroit entouré d’arbres et d’une végétation luxuriante. Tout est bien vert, et en été il fait très chaud. Ce climat tempéré agréable est partagé par tout le monde animal environnant, y compris les insectes. La preuve est que les fourmis nous ont suivis et sont maintenant encore plus nombreuses que dans la région lyonnaise. J’ai donc dû à nouveau ouvrir les hostilités. Le combat fut féroce et recommençait année après année.

Je ne peux pas le prouver, mais je crois bien que lorsque les fourmis noires, rouges, volantes, grosses et petites tiennent leur conciliabule, elles parlent de moi et je suis quasi certain qu’elles sont persuadées que je les déteste. Mais elles se trompent, car je n’ai aucune haine envers elles. Si je pouvais, je leur dirais : « Écoutez, je n’ai rien contre vous, vous pouvez gambader librement dans mon pré, mais ne venez pas dans mon sucrier et puis si vous devez élever des pucerons, choisissez plutôt les roses de mon voisin. Je vous en serai reconnaissant et je mettrai même un bol de sucre dehors avec de l’eau, mais ne rentrez pas chez moi. » Oui, mais mon dilemme est que je ne sais pas comment leur communiquer ce message et mes instructions. La seule solution est que je me transforme en fourmi, alors nous pourrons tenir le même langage. Je dis ça, mais en réalité, si je le pouvais je ne le ferais pas parce que c’est sûr, certains en profiteraient pour me marcher dessus.

En tout cas, si d’un être humain je devenais un insecte, ce serait la pire dégradation et je me sentirais terriblement dévalorisé. Pensez donc, les fourmis vivent tout le temps au niveau du sol, dans la poussière et à longueur de journée, elles transportent des fardeaux dix fois plus lourd qu’elles. Je me demande aussi si elles chantent : « T’as fait quinze tonnes, ça te donne quoi, un jour de plus vers quatre planches de bois », sauf que quand elles meurent, elles n’ont pas droit à un enterrement de première classe, mais deviennent des protéines pour d’autres insectes. Non, je ne veux vraiment pas devenir fourmi. Pourtant, ce ne serait rien du tout comparé à l’humiliation que Jésus a subie quand il s’est abaissé pour naître petit bébé humain qui dépend totalement des grandes personnes pour sa survie. Et ce n’est pas le pire. Supposez en effet que je devienne fourmi, les autres fourmis ne me croiront pas quand je leur dirais que je suis le propriétaire du terrain où elles se trouvent, où elles se nourrissent et font leur nid, et elles me chasseront. Eh bien, c’est ce qui est arrivé à Jésus. Il est tellement homme que ni sa famille, ni ses disciples ne se doutent de sa véritable identité. Il faut que les anges, Dieu le Père et enfin, Jésus lui-même leur prouvent qu’il est d’essence divine.

Après être devenu homme, le Christ doit encore subir les outrages des Juifs qui le considèrent comme un simple mortel prétentieux. Les hommes ont rejeté sa vraie nature, sa mission et son message. Dans son évangile, Jean écrit :

Le monde ne l’a pas reconnu. Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas accueilli. (Jean 1.10-11).

et les Juifs disaient de lui :

Voyons, n’est-ce pas Jésus, le fils de Joseph ? Nous connaissons bien son père et sa mère ! Comment peut-il prétendre qu’il est descendu du ciel ? (Jean 6.42).

Malgré ses innombrables miracles, ses ennemis rejettent son origine divine, l’accusent de blasphème (Jean 5.28 ; 10.33) et d’être possédé d’un démon (Jean 7.20 ; 8.48). Jésus, la seconde personne de la Trinité, s’est dépouillé de sa gloire et s’est fait sans réputation pour prendre la forme d’un serviteur tout en gardant la forme de Dieu. Il vécut comme un homme parmi les hommes, mais aussi comme le serviteur des serviteurs. Quel exemple d’humilité !

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 04 2024

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