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03 déc. 2024

Philippiens 1.7-9

Chapitre 1

Introduction

Tout le monde sait que devant un verre à demi rempli, l’optimiste dit qu’il est à moitié plein tandis que le pessimiste se lamente de ce qu’il est à moitié vide. Pareillement, très rares sont les détenus qui discernent un aspect positif dans leur emprisonnement. Pourtant, l’apôtre Paul qui est enchaîné à deux légionnaires romains jour et nuit voit dans ses circonstances difficiles une occasion de se réjouir. En effet, tous les soldats qui le gardent ont l’ordre de l’empêcher de s’enfuir, mais pas de le faire taire. Au contraire, en tant que citoyen romain, Paul jouit de certaines libertés et il en profite au maximum. Alors, vous pensez bien que ces braves légionnaires qui ont la charge de surveiller l’apôtre, ont tous entendu la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus-Christ sous toutes les coutures.

Verset 7

Je continue à lire dans le premier chapitre de l’épître aux Philippiens.

(J’en suis fermement persuadé : celui qui a commencé en vous son œuvre bonne la poursuivra jusqu’à son achèvement au jour de Jésus-Christ.) Tels sont mes sentiments envers vous tous ; et il est juste que je les éprouve ; en effet, vous occupez une place particulière dans mon cœur, car vous prenez tous une part active à la grâce que Dieu m’accorde, aussi bien quand je suis enchaîné dans ma cellule que lorsque je défends l’Évangile et que je l’établis fermement (Philippiens 1.7).

Paul parle ici de son état mental, de son attitude qui est droite, sincère et pure devant Dieu et devant les hommes, aussi bien au niveau moral que spirituel. L’apôtre éprouve les meilleurs sentiments possibles envers les Philippiens qu’il chérit en Jésus-Christ, et il profite de cette lettre pour renouveler l’expression de son affection envers eux. Il dit littéralement qu’ils sont « en communion ensemble » dans la grâce de Dieu. Cette union intime entre le futur roi David et l’Éternel est décrite dans une prophétie du premier livre de Samuel. Je lis le passage :

Et si quelqu’un se lève pour te persécuter, l’âme de mon seigneur sera liée dans le faisceau de la vie auprès de l’Éternel ton Dieu (1Samuel 25.29).

Ici, Paul dit que les Philippiens et lui sont des partenaires intimes pour l’Évangile, un peu comme les doigts de la main ou des compagnons d’armes à la vie à la mort, pour ainsi dire. Paul est très tendre à l’égard de ces croyants qu’il porte vraiment dans son cœur, comme il le dit lui-même. Or, quand les Écritures parlent du cœur, c’est généralement une référence à la personne en tant qu’être pensant doué de raison et doté d’une volonté agissante. Il existe entre Paul et les Philippiens une fraternité spirituelle, une affinité, une chaleur respective et une communion fraternelle intense. L’apôtre se sent plus proche de cette église que de toutes les autres qu’il a fondées.

Quand Paul dit : « je défends l’Évangile et je l’établis fermement », il utilise deux termes techniques propres au domaine judiciaire. Le mot grec pour « défends », qui a donné en français « apologie », sert à décrire le discours d’un accusé qui affirme publiquement son innocence. Et l’expression « j’établis fermement » est un serment par lequel on atteste formellement de dire la vérité.

Quand le prisonnier Paul comparait devant la cour impériale de Rome, l’annonce de la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus fait partie de sa défense. Or, selon la procédure alors suivie à Rome, tous ceux qui sont présents sont tenus d’écouter dans le plus grand silence la totalité du discours, non par politesse, mais parce que la vie de l’accusé est en jeu. Il ne fait aucun doute que Paul se réjouit de cette fleur que Dieu lui a faite de pouvoir présenter la personne du Christ, sa mort et sa résurrection, non seulement à ses gardiens, mais aussi aux magistrats romains et peut-être à l’empereur lui-même.

Verset 8

Je continue le texte.

Oui, Dieu m’en est témoin : je vous aime tous de l’affection que vous porte Jésus-Christ (Philippiens 1.8).

Paul affirme comme s’il était sous serment qu’il a une profonde affection pour les Philippiens. L’amour de Dieu l’a tellement envahi qu’il les aime avec le même tendre amour que celui de Jésus-Christ. Le cœur de Paul bat au rythme du cœur du Christ.

Je vais maintenant vous choquer avec la traduction littérale du passage, car l’apôtre dit : « je vous aime tous avec les tripes de Jésus-Christ ». La bienséance veut qu’on arrondisse les angles, mais je ne peux pas changer le texte ; c’est Paul ou plutôt le Saint Esprit, qui a choisi ce mot. On peut aussi traduire par : « je vous aime tous avec le ventre de Jésus-Christ », que je trouve tout autant choquant. Quand j’étais enfant, je me plaignais assez souvent d’avoir mal au ventre, mais jamais aux intestins parce que de toute façon je ne savais pas ce que c’était. Alors pour me guérir, et ça, je m’en rappelle bien, on me donnait quelques grains de cassis trempés dans du kirsch, et je trouve toujours ce remède très bon.

De toute façon, dans le passage cité, Paul n’est ni grossier, ni brutal, car les gens de son époque croient que les tripes sont le siège de l’affectivité et des sentiments. En fait, dans tout le Nouveau Testament, les intestins désignent une seule fois l’organe physique, en parlant du suicide de Judas ; partout ailleurs, les intestins désignent la compassion et l’amour désintéressé. En hébreu aussi, on utilise le mot « tripes » de la même manière.

En Occident, et surtout depuis la montée en puissance du rationalisme du 17e siècle, il est admis que nos actions suivent logiquement la pensée et que tout est décidé par le cerveau. En réalité, notre tête n’est qu’un grand centre de réception, d’analyse instantanée et de transmission d’informations. Par exemple si par mégarde, je touche mon poêle en hiver quand il est brûlant, aussitôt un message sensoriel part de ma main à travers le système nerveux et atteint le cerveau où un réseau de neurones et de synapses détermine que ça brûle. Instantanément, un ordre qui part en sens inverse est donné au système moteur de retirer immédiatement la main. Ce réflexe spontané ne fait pas intervenir la réflexion, sinon je risquerais fort de brûler vif.

Dans la vie courante, nous agissons très souvent machinalement et sans prendre conscience de ce que nous faisons. Même, la conduite automobile est en grande partie automatique, d’où la nécessité d’avoir de bons réflexes.

Souvenez-vous quand vous êtes tombé amoureux ! Où avez-vous ressenti ce sentiment indescriptible ? Dans votre tête ? Certainement pas ! Les émotions et l’intuition se vivent au niveau du ventre. Le romancier Dorgelès écrit : « Mes tripes me disaient que tout n’était pas fini ».

On dit aussi : « Ça me fait mal au ventre », c’est-à-dire : je suis profondément affligé ou ça me dégoûte. Et puis il y a l’expression « mettre du cœur au ventre », qui veut dire agir avec énergie et détermination. Et encore : « je me demande ce qu’il a dans le ventre », c’est à dire : quelles sont ses intentions, qu’est ce qu’il mijote ? Si on considère toutes ces expressions bien françaises, le ventre et les tripes sont bel et bien le siège des émotions, mais aussi du zèle, de l’enthousiasme et des propos réfléchis. Eh bien, c’est de cette manière que Paul aime les Philippiens. Il éprouve à leur égard des pensées positives, de la passion et des sentiments tendres. L’apôtre qui est parfaitement maître de lui n’essaie jamais de cacher ce qu’il ressent, au contraire, et dans cette épître, il veut proclamer haut et fort et de manière solennelle, puisqu’il prend Dieu comme témoin, que les Philippiens lui sont immensément chers.

Verset 9

Je continue le texte.

Et voici ce que je demande dans mes prières : c’est que votre amour gagne de plus en plus en pleine connaissance intelligente et en parfait discernement (Philippiens 1.9).

Ce passage, qui donne le contenu de la prière de Paul, fait logiquement suite au verset précédent dans lequel il a dit : « je prie pour vous tous en toute occasion, et c’est toujours avec joie que je le fais ». Ici, comme dans toutes les prières du Nouveau Testament, l’apôtre ne mentionne pas de besoins physiques et ne demande pas à ce que l’église grandisse en nombre ; ça ne veut pas dire que ces requêtes n’ont pas leur place, mais les besoins spirituels sont d’une plus grande importance.

Paul n’est pas différent de nous ; il se soucie du confort physique, du sien (Actes 16.33 ; 2Corinthiens 12.8), mais surtout de celui des autres (1Timothée 5.23). Voilà pourquoi il guérit des maladies et des infirmes, et il chassé des démons (Actes 14.8-10 ; 19.11-12 ; 20.9-12), tout comme Jésus et les apôtres (Actes 3.6). Cependant, la préoccupation primordiale de l’apôtre est le bien-être spirituel des croyants ; c’est aussi ce qui explique pourquoi il intercède pour eux avec tant de ferveur.

La prière, voyez-vous, est un devoir. Luc rapporte que : « pour montrer qu’il est nécessaire de prier constamment, sans jamais se décourager, Jésus a raconté à ses disciples » la parabole de la veuve et du juge inique (Luc 18.1-7). Dans son épître aux Romains, Paul exhorte les croyants à la persévérance dans la prière (Romains 12.12). Et plus loin dans cette épître aux Philippiens, il dit :

Ne vous inquiétez de rien ; mais, en toutes choses, par la prière et la supplication, avec des actions de grâces, faites connaître à Dieu vos demandes (Philippiens 4.6).

De son côté, dans sa première épître, l’apôtre Pierre écrit :

Menez donc une vie équilibrée et ne vous laissez pas distraire, afin d’être disponibles pour prier (1Pierre 4.7).

La prière fervente selon Dieu n’émane pas seulement d’un sens du devoir, c’est plutôt un besoin spirituel, une passion intérieure et un feu sacré qui brûle. L’apôtre Paul est motivé par son amour pour Dieu et pour les autres, croyants et païens. Il prie pour ceux qui persécutent les chrétiens et il exhorte ces derniers à faire de même (1Timothée 2.1-2 ; Romains 13.1-7 ; comparez 1Pierre 2.13-17). Il agonise dans la prière pour les Juifs, ses compatriotes, parce qu’ils refusent de reconnaître Jésus comme leur Messie (Romains 10.1). Cependant, la majorité des requêtes de Paul sont adressées à Dieu pour les croyants (Romains 1.9 ; 2Timothée 1.3 ; Éphésiens 6.18 ; Colossiens 1.3 ; 1Thessaloniciens 5.17 ; 2Thessaloniciens 1.11-12). Dans notre texte, Paul demande à Dieu que l’amour qu’il a versé dans le cœur des Philippiens augmente comme le feraient les eaux d’une rivière. Toutefois, il précise que cet amour doit dépasser le cadre des sentiments et être fondé « en pleine connaissance intelligente et en parfait discernement ».

L’amour est un sujet intarissable qui suscite des commentaires à l’infini, mais qui souvent n’ont rien d’édifiant. Pour savoir ce qu’est l’amour, il faut consulter les Écritures. Dans sa première épître aux Corinthiens, Paul écrit que l’amour véritable « pardonne tout, croit tout, espère tout, supporte tout » (1Corinthiens 13.7). Et Jésus-Christ a enseigné à ses disciples d’aimer ses leurs ennemis (Matthieu 5.44). Mais ces exhortations sont seulement vraies au niveau personnel. En effet, quand Jésus s’adresse aux chefs religieux qui le haïssent, il n’a pas mâché ses mots c’est le moins qu’on puisse dire, quand il leur a déclaré :

Serpents, race de vipères ! Comment pouvez-vous penser que vous éviterez le châtiment de l’enfer ? (Matthieu 23.33). Vous avez le diable pour père et ce sont les désirs de votre père que vous voulez accomplir. Il a été meurtrier dès le commencement… il est menteur et père du mensonge (Jean 8.44).

Jésus n’a que des paroles de jugement à l’égard de ceux dont la responsabilité est de tourner le peuple vers Dieu et qui au lieu de cela le conduisent à la perdition. Jésus dresse contre eux une longue liste cinglante d’accusations à vous faire dresser les cheveux sur la tête, mais il a mille fois raison d’être aussi sévère à l’égard des chefs religieux de son époque (Matthieu 23.13-36). Je lis ce qu’il a dit :

Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites ! Parce que vous barrez aux autres l’accès au royaume des cieux. Non seulement vous n’y entrez pas vous-mêmes, mais vous empêchez d’entrer ceux qui voudraient le faire. Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites ! Vous parcourez terre et mer pour amener ne fût-ce qu’un seul païen à votre religion, et quand vous l’avez gagné, vous lui faites mériter l’enfer deux fois plus que vous. Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites ! Vous êtes comme ces tombeaux crépis de blanc, qui sont beaux au-dehors. Mais à l’intérieur, il n’y a qu’ossements de cadavres et pourriture. Vous de même, à l’extérieur, vous avez l’air de justes aux yeux des hommes, mais, à l’intérieur, il n’y a qu’hypocrisie et désobéissance à Dieu (Matthieu 23.13, 15, 27-28).

Selon leur perspective, les serpents à sonnettes qui composent la classe politique et religieuse de cette époque a eu gain de cause et le dernier mot puisque ces pestes ont réussi à faire crucifier le Christ. Ils étaient des ennemis personnels de Jésus mais sur la croix, il a mis en pratique ce qu’il avait enseigné quand dans sa prière, il a dit à son Père :

Pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font (Luc 23.34).

Voilà vraiment une démonstration d’amour pur !

Dans sa lettre aux Philippiens, Paul leur demande que leur amour abonde. Que ce soit sous l’Ancienne ou la Nouvelle Alliance, l’amour est la vertu qui surpasse toutes les autres. Un religieux qui voulait coincer Jésus lui demanda un jour :

Maître, quel est, dans la Loi, le commandement le plus grand ? (Matthieu 22.36).

En réponse, le Seigneur a cité deux textes de l’Ancien Testament. Je lis sa réponse :

Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le commandement le plus grand et le plus important. Et il y en a un second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce que la Loi et les prophètes enseignent, est contenu dans ces deux commandements (Matthieu 22.37-40 ; Comparez Deutéronome 6.5; Lévitique 19.18).

L’amour chrétien est en tête de la liste des dons de l’Esprit (Galates 5.22-23) et il prend sa source en Dieu. Dans son épître aux Romains, Paul écrit :

Dieu a versé son amour dans nos cœurs par l’Esprit Saint qu’il nous a donné (Romains 5.5).

La seconde loi de la thermodynamique déclare que la matière et l’énergie contenues dans l’univers sont en dégradation continuelle. Le même phénomène de détérioration a lieu dans la vie des croyants. Ils doivent faire face à une sorte d’entropie spirituelle dont la parade est d’être sans cesse renouvelé par Dieu qui verse son amour dans leurs cœurs. Contrairement au soleil qui finira pas s’épuiser, cette énergie spirituelle ne tarira jamais.

Les croyants sont appelés à aimer tous les hommes et en premier lieu leurs frères et sœurs dans la foi. Or, il faut bien reconnaître que certaines personnes sont moins aimables que d’autres. C’est sans doute pourquoi nous avons le dicton : « Il est plus facile d’aimer de loin que de près. » L’amour véritable n’est pas aveugle. Il ne dit pas : « tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil ». Tout comme une rivière est canalisée par son lit et ses berges, l’amour a ses limites, Voilà pourquoi Paul prie pour que l’amour des Philippiens soit fondé premièrement « en pleine connaissance intelligente ». Il ne s’agit donc pas d’un ressenti émotionnel, mais d’une volonté sincère d’aimer qui vient du cœur, qui se nourrit de la vérité des Écritures et qui se conforme à son haut niveau de moralité. Dans sa première épître, l’apôtre Pierre écrit :

Par votre obéissance à la vérité, vous avez purifié votre être afin d’aimer sincèrement vos frères. Aimez-vous donc ardemment les uns les autres de tout votre cœur (1Pierre 1.22).

L’amour selon Dieu inclut l’obéissance à sa Parole. Jésus a dit à ses disciples :

Si vous m’aimez, vous suivrez mes enseignements (Jean 14.15 ; comparez Jean 14.21, 23 ; 15.10 ; 1Jean 3.24).

Paul prie aussi pour que l’amour des Philippiens soit fondé « en discernement/. Curieusement, le terme grec ainsi traduit, et qui n’apparaît qu’ici dans le Nouveau Testament, a donné en français « esthétique », un mot, qui exprime la beauté selon des goûts et préférences personnels. Mais à l’origine, ce terme décrit la perspicacité spirituelle, la capacité de savoir quelle est la bonne conduite à tenir, et comment utiliser son vécu et ses connaissances dans une situation donnée. Ce discernement s’apprend par l’étude des Écritures et l’expérience de la vie. Aux Thessaloniciens, Paul écrit :

Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon, et éloignez-vous de ce qui est mauvais, sous quelque forme que ce soit (1Thessaloniciens 5.21-22).

À un niveau très pratique, il faut par exemple se méfier des profiteurs qui prennent les croyants pour des vaches à lait. Depuis quelques années, à l’entrée des églises catholiques et des temples protestants, les places sont chères depuis que les traîne-misère se les disputent. Encore là, les choses sont relativement claires ; ces personnes sont des professionnels de la manche ; ils savent comment faire pitié afin de culpabiliser les braves paroissiens de manière à les alléger de quelques euros. Là où ça se complique, c’est quand ils assistent à un office et ensuite vont voir le célébrant en prétendant vouloir se convertir ou devenir bon chrétien.

J’en ai connu plusieurs qui m’ont fait perdre un temps considérable et quelque argent. Car voyez-vous, ils sont prêts à vous écouter avec la plus grande attention, à lire devant vous n’importe quel texte que vous leur présentez, et même à pleurer des larmes de crocodile. Puis une fois qu’ils ont ferré le poisson, vous ou moi, ils racontent une histoire à vous arracher les tripes qui se termine toujours de la même façon : il leur faut un peu d’argent rapidement. Même quand je sais que je me fais rouler dans la farine, je n’arrive jamais à m’en sortir sans y laisser quelques plumes. Remarquez, ce n’est pas bien grave et au final, même si ces traîne-misère abusent de notre bonté, ce sont des malheureux qui méritent notre pitié.

 

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

févr. 14 2025

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