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04 déc. 2024

Philippiens 1.10-14

Chapitre 1

Introduction

Bien que d’origine judéo-chrétienne, l’une des caractéristiques de notre culture est d’avoir, d’une part, supprimé l’idée d’absolu, et d’autre part, relativisé les notions du bien, du vrai et du beau. Néanmoins, la plupart des gens qui ont reçu un minimum d’instruction civique ou qui sont allés au catéchisme et à l’église savent à peu près faire la différence entre ce qui est moralement juste et ce qui est mal. Pour ce qui est de la vérité, c’est déjà moins évident parce qu’à cause de la publicité, des masses médias et du système éducatif, beaucoup de gens y perdent leur latin et prennent des vessies pour des lanternes.

Verset 10

Je continue de lire dans le premier chapitre de l’épître aux Philippiens.

(Je demande que votre amour abonde de plus en plus) pour que vous puissiez distinguer ce qui est excellent (Philippiens 1.10a).

Un peu plus loin dans cette épître, Paul complète cette idée en disant :

Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées (Philippiens 4.8).

Le croyant peut assez facilement distinguer le bien du mal ou le vrai du faux. Par contre, être capable de choisir entre ce qui est bien et ce qui est mieux est beaucoup plus difficile. En fait, la meilleure façon de faire cette différence est de se placer selon la perspective divine, c’est-à-dire de considérer et de filtrer la situation ou les informations au travers de l’enseignement des Écritures. Ailleurs Paul écrit :

L’homme spirituel juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne (1Corinthiens 2.15).

Dans sa prière pour les Philippiens, l’apôtre présente trois requêtes à Dieu. Premièrement il demande que leur amour aille en grandissant. Toutefois, ce sentiment en action ne doit pas être un enthousiasme aveugle et sans jugement ; il faut qu’il soit nourri par un discernement sensible à la vérité et aux réels besoins de ses frères. Paul veut que ces croyants sachent distinguer ce qui est excellent.

Le mot traduit par « distinguer » signifie « subir un test ». Ce terme est utilisé pour évaluer des matériaux ou des pièces d’argent sur un banc d’essai afin de savoir s’ils sont purs et authentiques ou de la pacotille, du toc. Ce qui résiste aux épreuves est considéré excellent et on le garde, mais les scories sont jetées. Dans l’évangile selon Luc, Jésus utilise ce mot quand il dit à la foule qui l’écoute :

Hypocrites ! Vous êtes capables d’interpréter correctement les phénomènes de la terre et les aspects du ciel, et vous ne pouvez pas comprendre en quel temps vous vivez ? (Luc 12.56).

Les Juifs du premier siècle et d’aujourd’hui sont des hypocrites parce qu’ils refusent de faire une investigation sérieuse et de considérer sincèrement la personne de Jésus pour savoir si oui ou non il est le Messie qu’ils attendent. Par contre, ils savent bien évaluer les événements naturels comme prédire le temps qu’il va faire.

Paul se fait un peu de souci pour les Philippiens parce qu’ils semblent manquer de discernement spirituel. Dans leur spontanéité et cordialité, ils risquent donc d’accueillir des faux frères prêts à détruire l’œuvre que Dieu a réalisée en eux. La requête de l’apôtre est donc qu’ils soient capables de discerner si quelque chose ou une personne est de Dieu, si quelqu’un qui se dit croyant est véridique.

Dans la pratique et face à plusieurs possibilités, comment faire pour trouver la meilleure solution ? Il n’est pas rare dans la vie de se trouver à une croisée de chemins et il faut aller d’un côté ou de l’autre. Par exemple, quel appartement, quelle vocation, quel travail ou encore quel conjoint choisir? Dans ces situations, on doit tester les différentes voies qui se présentent à nous. Pour cela, je dois d’abord obéir à l’enseignement moral des Écritures. Ensuite, il me faut glaner la sagesse de certains passages spécifiques comme ceux du livre des Proverbes par exemple, puis chercher conseil auprès de personnes avisées et dignes de confiance : des parents, des amis, un guide spirituel. Finalement, il y a le bon sens et sa propre expérience, même si elle est limitée.

Verset 10

Je continue de lire la deuxième partie du verset 10.

Ainsi vous serez purs et irréprochables au jour du Christ (Philippiens 1.10b).

La troisième requête de l’apôtre pour les Philippiens est que le jour où dans un avenir lointain, ils comparaîtront devant le Christ, ils seront devenus des chrétiens exemplaires. Le mot grec pour « pur » est composé de « juger et de soleil ». Il s’agit donc d’une pureté testée à la lumière du soleil.

Dans la Rome antique, la poterie de qualité est très mince et donc fragile, ce qui fait que souvent elle se fend pendant la cuisson. Les commerçants indélicats remplissent ces fissures de cire dure qui ne se voit pas une fois que l’objet est peint ou verni. Oui, mais si la maîtresse de maison verse un liquide chaud, comme de la soupe, dans le récipient, la cire fond et c’est le désastre dans la cuisine. Si la poterie défectueuse est laissée à la chaleur du soleil, le même phénomène se produit et les fissures ressortent. La seule façon de détecter ces vices cachés est d’exposer l’objet aux rayons du soleil qui seuls peuvent révéler les fentes remplies de cire. Déjà à cette époque, les artisans honnêtes estampillent leurs œuvres avec les mots « sine cera », qui veulent dire « sans cire », qui a donné en français « sincère », et qui est l’équivalent latin du mot grec traduit par « pur ». Et l’opposé de la sincérité et de la pureté de cœur, c’est l’hypocrisie.

Les Écritures jouent dans la vie du croyant le même rôle que la lumière du soleil sur la poterie antique ; elles révèlent les failles, les anomalies, et les vices cachés. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

La Parole de Dieu est vivante et efficace. Elle est plus tranchante que toute épée à double tranchant et, pénétrant jusqu’au plus profond de l’être, jusqu’à atteindre âme et esprit, jointures et moelle, elle juge les dispositions et les pensées du cœur (Hébreux 4.12).

Quand Jésus était sur terre, il a beaucoup condamné l’incrédulité des Juifs, mais tout de suite après ce défaut, il a violemment attaqué l’hypocrisie, mentionnée 15 fois dans l’évangile selon Matthieu et en particulier la fourberie des chefs religieux qui s’autoproclament justes devant Dieu.

Paul exhorte donc les Philippiens à être en permanence sincères et authentiques dans toute leur conduite. Le croyant pieux et aimable le dimanche qui est une peste les autres jours de la semaine, n’est pas pur, mais mesquin et un hypocrite.

En même temps que sincères, les Philippiens, comme tous les croyants, doivent être « irréprochables ». Personne ne doit pouvoir les incriminer dans quoi que ce soit. Ça ne veut pas dire qu’ils doivent plaire à tout le monde et n’offenser personne comme les politiciens qui font des contorsions dans tous les sens pour obtenir les suffrages du plus grand nombre. L’annonce de la personne de Jésus-Christ et la condamnation de certains styles de vie vont forcément froisser les pécheurs, mais Paul demande aux Philippiens d’être intègres sur le plan moral et de ne pas scandaliser inutilement. Ailleurs Paul écrit :

Soyez sans reproches à l’égard des Juifs, des Grecs et de l’Église de Dieu (1Corinthiens 10.32).

Pour un croyant, l’amour du prochain, l’intégrité morale et une conduite irréprochable ne sont pas des comportements optionnels, car ils sont exigés par Dieu. En effet, même si la vie éternelle est gratuite dans le sens qu’elle ne dépend ni des œuvres ni de rites, tous les croyants comparaîtront devant Jésus pour que leur vie soit évaluée et possiblement récompensée. Ce jugement aura lieu quand le Seigneur reviendra pour chercher tous les membres de son Église éparpillés sur terre. Aux Corinthiens, Paul écrit :

Mais le jour du jugement montrera clairement la qualité de l’œuvre de chacun et la rendra évidente. En effet, ce jour sera comme un feu qui éprouvera l’œuvre de chacun pour en révéler la nature (1Corinthiens 3.13). Car nous aurons tous à comparaître devant le tribunal du Christ, et chacun recevra ce qui lui revient selon les actes, bons ou mauvais, qu’il aura accomplis par son corps (2Corinthiens 5.10).

Verset 11

Je continue le texte.

Ainsi, au jour du Christ, vous paraîtrez devant lui étant chargés d’œuvres justes, ce fruit que Jésus-Christ aura produit en vous, à la gloire et à la louange de Dieu (Philippiens 1.11).

Littéralement : « remplis du fruit qui est par Jésus-Christ ». « Fruit » est au singulier et désigne « une vie juste selon Dieu. » Tous les croyants qui par la foi ont été revêtus de la justice du Christ doivent porter ce fruit dans leur vie pour Dieu. Dans son évangile, Jean rapporte que Jésus a dit :

Je suis le cep de la vigne, vous en êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, portera du fruit en abondance, car sans moi, vous ne pouvez rien faire (Jean 15.5).

Ce fruit consiste en toutes sortes de bonnes œuvres. Aux Éphésiens, Paul écrit :

Par notre union avec le Christ, Jésus, Dieu nous a créés pour une vie riche d’œuvres bonnes qu’il a préparées à l’avance afin que nous les accomplissions (Éphésiens 2.10 ; comparez Éphésiens 5.9).

Après les bonnes oeuvres, ce fruit inclut l’annonce de la Bonne Nouvelle, ce qui suscite en certaines personnes la repentance et la foi en Jésus-Christ. Aux Colossiens, Paul écrit :

Cette Bonne Nouvelle est parvenue jusqu’à vous, comme elle est aussi présente dans le monde entier où elle porte du fruit et va de progrès en progrès (Colossiens 1.6).

Finalement, ce fruit comprend un ensemble de traits de caractère produit dans le croyant par le Saint-Esprit. Aux Galates, Paul écrit :

Le fruit de l’Esprit c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, l’amabilité, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi (Galates 5.22-23).

La volonté de Dieu pour tous ses enfants est qu’ils portent des fruits et contribuent ainsi à sa gloire. L’évangile selon Jean rapporte que Jésus a dit à ses disciples :

Mon père est glorifié si vous portez beaucoup de fruits et devenez mes disciples (Jean 15.8).

Verset 12

Je continue le texte.

Je tiens à ce que vous le sachiez, frères : ce qui m’est arrivé a plutôt contribué à l’avancement de l’Évangile (Philippiens 1.12).

Paul change de sujet car il veut maintenant rassurer les Philippiens concernant son ministère. En effet, malgré ses circonstances difficiles, sur lesquelles il ne s’attarde pas, il n’est ni amer ni découragé ; il veut au contraire profiter de cette occasion pour enseigner à ses chers amis qu’avec Dieu, rien n’arrive jamais par hasard. Dans les coulisses, c’est lui qui dirige tous les événements.

Quand Épaphrodite, leur pasteur, est arrivé à Rome pour rendre visite à Paul, c’était évidemment pour l’encourager et lui apporter de l’argent. On peut imaginer que les deux hommes se sont embrassés puis Épaphrodite a dû dire quelque chose comme : « Mon pauvre frère Paul, nous sommes tellement affligés par ce qui t’arrive. Maintenant que tu es en prison, tous tes projets sont tombés à l’eau et l’annonce de l’Évangile est compromise. » Mais j’imagine que l’apôtre lui a répondu : « Attends, vous n’y êtes pas ! Malgré les obstacles, non seulement la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ continue à se propager, mais ma situation, au lieu de la freiner, a même contribué à sa progression. » Paul est un être tout à fait exceptionnel qui n’a qu’une passion dans la vie : répandre la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus-Christ. Aux responsables de l’église d’Éphèse, il dit :

Ma vie m’importe peu, je ne lui accorde aucun prix ; mon but c’est d’aller jusqu’au bout de ma course et d’accomplir pleinement le service que le Seigneur m’a confié c’est-à-dire de proclamer la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu (Actes 20.24 ; comparez 1Corinthiens 9.16).

Pour l’apôtre, seul compte ce qui a une incidence sur les progrès de l’Évangile ; le reste est sans importance. À son disciple Timothée, il dit :

La Parole de Dieu, elle, n’est pas enchaînée. Je supporte donc patiemment toutes ces épreuves, à cause de ceux que Dieu a choisis, pour qu’eux aussi parviennent au salut qui est en Jésus-Christ, et à la gloire éternelle qui l’accompagne (2Timothée 2.9-10).

Verset 13

Je continue le texte.

En effet, toute la garde prétorienne et tous les autres savent que c’est parce que je sers le Christ que je suis en prison (Philippiens 1.13).

C’est l’empereur César Auguste qui a créé cette armée d’élite composée de 10 000 hommes. Ils sont répartis dans tous les endroits stratégiques de Rome pour y maintenir la paix. 800 d’entre eux assurent la sécurité de l’empereur et de sa famille. Ce sont ces légionnaires qui se relaient pour surveiller Paul, qui par ailleurs n’est pas enfermé dans un cachot mais habite une maison qu’il loue (Actes 28.16, 30).

Il n’empêche qu’il est quand même enchaîné à un soldat romain ; il ne bénéficie donc d’aucune intimité quand il fait sa toilette, mange, dort, écrit, parle, enseigne ou reçoit de la visite. Et cet emprisonnement a duré deux ans. Envisagé comme ça, c’est une galère, mais vu sous un autre angle, ce sont les soldats qui sont enchaînés à Paul et qui ne peuvent pas éviter, d’une part, d’entendre la Bonne Nouvelle sous toutes les coutures, et d’autre part d’être témoins de l’attitude noble de leur prisonnier : sa patience sans limite, une sagesse remarquable, son humilité, ses convictions profondes, sa bienveillance et son amour sincère pour eux. Par ailleurs, ces légionnaires doivent aussi savoir que l’apôtre est dans cette situation à cause de fausses accusations, et qu’il a fait le choix périlleux d’en appeler à la justice impériale. Les paroles et les faits et gestes de Paul ont forcément un impact sur ces brutes épaisses. On peut aussi imaginer que certains légionnaires en ont marre d’être obligé d’entendre la Bonne Nouvelle chaque fois qu’ils sont de garde. Par contre, d’autres ont dû l’écouter avec intérêt, ce qui fait qu’au bout de quelques temps, ceux-là doivent en savoir long, aussi bien sur la théologie que sur la vie chrétienne pratique. Il faut aussi savoir que l’emprisonnement de Paul a fait le tour des chrétiens de Rome et que beaucoup viennent lui rendre visite. Dans le livre des Actes, Luc écrit :

Paul resta deux années entières dans le logement qu’il avait loué. Il y recevait tous ceux qui venaient le voir. Il proclamait le règne de Dieu et enseignait, avec une pleine assurance et sans aucun empêchement, ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ (Actes 28.30-31).

Avant de rencontrer Jésus-Christ, Paul, appelé Saul de Tarse est une brute assoiffée de sang qui persécute les croyants. Au moment de sa conversion, le Seigneur est apparu à un disciple du Seigneur appelé Ananias pour l’envoyer aider le futur apôtre Paul. Mais comme ce dernier a entendu parler de Saul, il n’est pas chaud du tout pour la mission, mais Dieu lui a répondu :

Va ! car j’ai choisi cet homme pour me servir : il fera connaître qui je suis aux nations étrangères et à leurs rois, ainsi qu’aux Israélites (Actes 9.15).

Paul a commencé son ministère en annonçant la Bonne Nouvelle aux Juifs. Emprisonné à Jérusalem, il est enfermé à Césarée sur la côte méditerranéenne où il a déjà eu l’occasion de parler aux gouverneurs de la Judée Félix puis Festus ainsi qu’au roi Agrippa, petit-fils d’Hérode le Grand (Actes 24-25), qui devient plus tard gouverneur de toute la Palestine. A Rome, Paul a l’opportunité de pénétrer dans l’antre de la bête, au cœur même de l’empire.

Il est probable que les officiers qui commandent la garde prétorienne appartiennent à la haute aristocratie romaine (Patriciens) et certains font sûrement partie de la famille impériale. Or il est quasi certain qu’ils entendent parler de Paul et vont même le voir. D’ailleurs, nous savons qu’un certain nombre de soldats ainsi que du personnel ou des membres de la famille impériale (Philippiens 4.22) se sont convertis à Jésus-Christ. En effet, à la fin du second siècle de notre ère, l’auteur chrétien Tertullien écrit que le pouvoir impérial s’est ému de découvrir que beaucoup de hauts fonctionnaires de l’empire sont chrétiens. Ils sont alors persécutés et certains meurent martyrs.

L’emprisonnement de l’apôtre, qui au premier abord semble une catastrophe aux yeux de tous, est devenu une occasion en or de faire connaître Jésus-Christ au cœur même de l’empire romain.

Verset 14

Je continue le texte.

De plus, mon emprisonnement a encouragé la plupart des frères à faire confiance au Seigneur ; aussi redoublent-ils d’audace pour annoncer sans crainte la Parole de Dieu (Philippiens 1.14).

Les premiers chrétiens furent rapidement persécutés, d’abord par les autorités juives puis par les païens qui voient dans l’Évangile une menace pour leur religion et leur façon de vivre (Actes 19.23-41). Avant que Paul ne soit emprisonné, beaucoup de croyants restent donc bouche cousue. Il se peut aussi que certains soient intimidés par le savoir et la grande élocution de Paul. Mais par le biais des voies romaines, les croyants ont rapidement appris comment Dieu se sert des circonstances affligeantes de l’apôtre et combien il demeure courageux et fidèle à Jésus-Christ. Alors, ils reçoivent comme un coup de fouet et leur timidité s’évanouit. C’est un double paradoxe : alors que Paul est enchaîné, la Bonne Nouvelle jouit d’une grande liberté et les chrétiens sont libérés de leurs craintes.

Le troisième bienfait de l’emprisonnement de Paul est que nous avons en notre possession les 4 épîtres de la captivité où sont développées certaines doctrines chrétiennes ainsi que leur application pratique. Au milieu d’une situation tragique, l’apôtre est un exemple de joie, de contentement et de paix. Ces qualités ne dépendent évidemment pas de son confort, sa liberté, ses possessions, sa réputation ou son prestige. Le bonheur et la satisfaction de Paul reposent sur l’essor de la Bonne Nouvelle et surtout sur sa confiance en un Dieu souverain et bienveillant.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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