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02 déc. 2024

Philippiens 1.2-6

Chapitre 1

Introduction

Le duc et poète Charles d’Orléans a écrit : « Paix est trésor qu’on ne peut trop louer. Je hais la guerre. Point ne la dois priser. » Cet homme sait de quoi il parle puisque suite à la bataille d’Azincourt (1415), il est fait prisonnier par les Anglais et le reste 25 ans. L’absence de guerre est un bienfait immense surtout pour ceux qui ont dû subir un conflit. Mais il existe une autre forme de paix encore plus précieuse, la paix avec Dieu qui s’obtient simplement en acceptant sa miséricorde qu’il accorde gratuitement à tous ceux qui la veulent bien.

Verset 2

Je continue à lire dans le premier chapitre de l’épître aux Philippiens.

Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous donnent la grâce et la paix (Philippiens 1.2).

Littéralement, Paul dit : « grâce pour vous et paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ. » Les mots « grâce et paix » figurent dans la plupart des salutations des lettres que Paul a écrites. La grâce vient en premier lieu et ensuite, la paix. Cet ordre est important car pour bénéficier d’une paix véritable, il faut accepter personnellement la grâce que Dieu offre à tout pécheur repentant. Grâce et paix ont leur source en Dieu notre Père et en Jésus-Christ notre Seigneur.

Au premier siècle, dans leur correspondance ou bien quand ils se croisent dans la rue, la salutation la plus courante que les Grecs utilisent est « Xarein », qui veut dire « joie », tandis que « Xaris », que l’apôtre emploie, signifie « grâce ». Ces deux mots sont très proches car ils dérivent de la même racine.

Quant aux Hébreux, ils se saluent avec « Shalom », qui veut dire « Paix ». A ce sujet, Jérusalem est une contraction de Jeru-shalom : ville de paix, mais c’est une contradiction, car comme chacun sait, ayant souvent été ravagée par la guerre, cette ville a rarement été paisible. Jérusalem est une épine dans le pied de l’humanité et personne ne sait que faire. Selon les Écritures, il n’y aura de paix durable à Jérusalem et dans le monde que quand Jésus-Christ, le Prince de la paix, viendra sur terre pour y régner. En attendant ce jour, chacun peut quand même bénéficier de la paix avec Dieu. Dans son épître aux Romains, Paul écrit :

Puisque nous avons été déclarés justes en raison de notre foi, nous sommes en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ (Romains 5.1).

Le Christ est mort pour racheter la race humaine. Il a payé le salaire du péché, du vôtre et du mien, et maintenant, tout en restant fidèle à son caractère, c’est en toute justice que Dieu peut nous gracier et nous accorder la vie éternelle qui est un don gratuit. Dans son évangile, Jean rapporte que Jésus a dit :

Oui, vraiment, je vous l’assure : celui qui écoute ma parole et qui croit en celui qui m’a envoyé, possède dès à présent, la vie éternelle et il ne sera pas condamné ; il est déjà passé de la mort à la vie (Jean 5.24).

Heureusement qu’il en est ainsi, parce qu’il n’y a strictement rien que je puisse faire ou apporter à Dieu pour m’amender. Je suis né pécheur coupable et je suis couvert de péchés. Et rien au monde ne peut les ôter, sinon le sang que Jésus a versé sur la croix. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon (Hébreux 9.22).

Dans un monde où il y a de quoi être ébranlé, je peux recevoir la paix de Dieu dans mon cœur si j’accepte d’abord sa grâce en Jésus-Christ. C’est ce que Paul veut dire par cette salutation.

Verset 3

Je continue la lettre aux Philippiens.

J’exprime à mon Dieu ma reconnaissance chaque fois que je pense à vous (Philippiens 1.3).

Selon son habitude, Paul unit la louange à la prière. Ici et llittéralement, l’apôtre dit : « Je remercie mon Dieu toutes les fois que je pense à vous. » Le mot grec traduit par « remercie » est « eucharisteo », qui bien sûr, a donné « eucharistie » en français. Le but de la « communion », que les protestants appellent « la sainte cène », est justement de remercier Dieu en se souvenant du sacrifice de Jésus sur la croix.

Après les salutations d’usage et à l’exception de son épître aux Galates, envers qui il est fâché, tous les écrits de Paul débutent avec des remerciements adressés à Dieu pour ses destinataires. Quand il rédige son épître aux Philippiens, dix années se sont écoulées depuis que l’apôtre a œuvré parmi eux, et pourtant le temps n’a pas émoussé l’amour et l’intérêt que leur porte l’apôtre. En fait, il n’a que de bons souvenirs à leur sujet et chaque fois qu’il pense à eux, il est rempli de joie. Dès le début de cette lettre, on constate que Paul entretient une relation d’affection profonde avec ces croyants.

Verset 4

Je continue le texte.

Je prie pour vous tous en toute occasion, et c’est toujours avec joie que je le fais (Philippiens 1.4).

Paul est vraiment un exemple à suivre; il est l’archétype du croyant modèle. Il pratique une vie de prière intense, et chaque fois qu’il invoque Dieu, il mentionne les Philippiens et d’autres, bien évidemment. Il intercède pour chaque croyant et pas seulement pour certains ou pour les responsables de l’église. Il y a tout à parier qu’il prie aussi pour Évodie et Syntyche, qui, comme je l’ai dit, sont à couteaux tirés.

L’apôtre fait ici une première allusion à la joie, un thème important de cette épître bien que son point focal soit la personne de Jésus. Quand on considère que Paul prononce ces paroles alors qu’il est captif de Rome, c’est plutôt extraordinaire. Il faut en effet savoir que selon le récit du livre des Actes (28.16), il est enchaîné à un et peut-être deux soldats romains jour et nuit. Il a bien le droit de recevoir des visites, mais est privé de liberté et ne peut donc plus annoncer la Bonne Nouvelle comme il le désire.

Cependant le pire, comme il l’explique un peu plus loin (Philippiens 1.12-21), est qu’il traverse un très mauvais moment au niveau de son ministère. En effet, à cette époque, il subit des attaques vicieuses et répétées de la part de prédicateurs qui semblent jaloux de ses succès. Mais malgré tout, il est déterminé à ne pas laisser cette situation fâcheuse écornée sa joie. Au contraire, il se réjouit du fait que ces mauvais coucheurs annoncent quand même la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus-Christ, comme quoi, et aussi étonnant que cela puisse paraître, la méchanceté et les bonnes œuvres peuvent faire bon ménage.

Confiant en la souveraineté de Dieu, Paul sait qu’il est entre ses mains et donc il déborde de joie. Quel exemple ! Au final, les afflictions de l’apôtre ne le rendent pas amer, mais encore meilleur.

Il existe un test, qui de 0 à 10 détermine le degré de dépression nerveuse dont une personne souffre. Eh bien, je suis certain que le score de Paul est 0 sur cette échelle.

Dans notre culture, il est courant de créer des occasions de se réjouir, comme un bon gueuleton, une sortie, ou que sais-je encore. Il n’y a aucun mal à cela, mais ces divertissements ne font pas long feu. Et puis, il y a aussi ceux qui, parce qu’ils souffrent ou s’ennuient à mourir, prennent des drogues ou de l’alcool, ou tentent des expériences ou les sports extrêmes pour se divertir ou se changer les idées. Je ne peux pas les critiquer car je ne suis pas dans leurs souliers. Un proverbe dit :

Il ne convient pas aux rois de boire du vin, ni à ceux qui gouvernent d’aimer les boissons enivrantes, Que l’on donne plutôt les boissons enivrantes à celui qui va périr, et du vin à qui a le cœur malheureux. Qu’il boive et qu’il oublie sa misère, qu’il ne se souvienne plus de son tourment ! (Proverbes 31.4, 6-7 ; comparez Psaumes 104.15).

La joie qui vient de Dieu provient du Saint-Esprit et transcende les circonstances. Ce n’est pas une émotion passagère qui dépend de conditions externes. Un autre proverbe, de Salomon celui-ci, dit :

Le cœur content est un festin perpétuel (Proverbes 15.15).

Verset 5

Je continue de lire le premier chapitre de l’épître aux Philippiens.

Oui, je remercie Dieu car, depuis le premier jour jusqu’à maintenant, par le soutien que vous m’avez apporté, vous avez participé à l’annonce de la Bonne Nouvelle (Philippiens 1.5).

Littéralement, Paul dit : « Je remercie Dieu pour votre partenariat à l’Évangile ». En grec, le mot pour « Évangile », traduit par « Bonne Nouvelle » est « koinonia » qui signifie : « coéquipier dans la communication de l’Évangile, ouvrier ensemble pour la cause de Jésus-Christ, empathie les uns pour les autres, partage réciproque des joies et des fardeaux » et aussi « communion fraternelle ».

Un commentateur biblique (William Hendriksen) dresse la liste de huit aspects qui caractérisent la « koinonia » des croyants, c’est à dire ce qu’ils ont en commun :

Premièrement et en tête de liste on a la grâce de Dieu. Aux Éphésiens, Paul écrit :

C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies (Éphésiens 2.8-9).

La vie éternelle est une pure grâce de Dieu, car il est impossible de l’acquérir par ses propres moyens. Jésus a déclaré :

Personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour (Jean 6.44).

Après la grâce et deuxièmement, les croyants ont en commun une foi personnelle en la personne de Jésus, et comme je l’ai déjà dit, la grâce et la foi sont des dons de Dieu.

Troisièmement, les croyants prient et louent leur Seigneur ensemble. Ailleurs, Paul écrit :

Dans tout ce que vous pouvez dire ou faire, agissez au nom du Seigneur Jésus, en remerciant Dieu le Père par lui (Colossiens 3.17). Priez sans cesse. Remerciez Dieu en toute circonstance : telle est pour vous la volonté que Dieu a exprimée en Jésus-Christ (1Thessaloniciens 5.17-18).

Quatrièmement, les croyants sont en communion dans l’amour. Cette vertu suprême inclut toutes les autres. Jésus a dit à ses disciples :

Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres. Oui, comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres (Jean 13.34).

Et dans sa première épître, l’apôtre Jean écrit :

Mes chers amis, aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est né de Dieu et il connaît Dieu (1Jean 4.7).

Cinquièmement, les croyants participent aux besoins des autres. Dans le Nouveau Testament, le mot « koinonia » est utilisé pour indiquer une contribution financière aux nécessiteux, qu’ils soient croyants ou seulement pauvres (Romains 12.13 ; 15.26 ; 2Corinthiens 8.4). Aux Galates, Paul écrit :

Tant que nous en avons l’occasion, travaillons à faire du bien à tout le monde, et en premier lieu à ceux qui appartiennent à la famille des croyants (Galates 6.10).

Sixièmement, les croyants sont tous engagés à faire connaître la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu en Jésus-Christ. Juste avant l’ascension, le Seigneur a dit :

Par delà vos activités, faites des disciples parmi tous les peuples, en les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et enseignez-leur à obéir à tout ce que je vous ai prescrit (Matthieu 28.19-20).

Septièmement, les croyants ne partagent pas la façon de penser de ce monde et ne participent pas à certaines activités corrompues. L’apôtre Jean écrit :

N’aimez pas le monde ni rien de ce qui fait partie de ce monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour pour le Père n’est pas en lui. En effet, tout ce qui fait partie du monde : les mauvais désirs qui animent l’homme livré à lui-même, la soif de posséder ce qui attire les regards, et l’orgueil qu’inspirent les biens matériels, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde (1Jean 2.15-16 ; comparez Jacques 1.27).

Finalement, tous les croyants sont engagés dans un conflit contre les puissances des ténèbres. Aux Éphésiens, Paul écrit :

Nous n’avons pas à lutter contre des êtres de chair et de sang, mais contre les Puissances, contre les Autorités, contre les Pouvoirs de ce monde des ténèbres, et contre les esprits du mal dans le monde céleste (Éphésiens 6.12).

Tout au long de cette épître, l’apôtre mentionne plusieurs fois la participation des Philippiens à son ministère. L’apôtre leur a communiqué la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, et comme je l’ai déjà dit, en retour, ils ont assisté Paul financièrement au moins à 4 reprises. Dans ce soutien fidèle et généreux, Paul voit la preuve d’un partenariat de cœur entre eux et lui-même. Chaque fois que ces braves croyants apprennent que leur apôtre bien-aimé est dans le besoin, ils se précipitent avec leurs deniers pour lui venir en aide. En agissant ainsi, ils épousent la même cause que Paul, c’est-à-dire Jésus-Christ. De plus, comme ils le portent véritablement dans leur cœur, ils sont pour lui un soutien émotionnel et un encouragement constant. Il n’est donc pas étonnant que chaque fois que l’apôtre pense et prie pour les Philippiens, son cœur se remplit de joie.

Verset 6

Je continue le texte.

Et, j’en suis fermement persuadé : celui qui a commencé en vous son œuvre bonne la poursuivra jusqu’à son achèvement au jour de Jésus-Christ (Philippiens 1.6).

La conjugaison au temps parfait du verbe « persuader » montre que Paul est convaincu que ses lecteurs sont de véritables croyants et donc, que le Saint-Esprit a élu domicile dans leur cœur, ce qui est d’ailleurs confirmé par leur générosité répétée et leur fermeté dans la foi malgré les épreuves qu’ils subissent (Philippiens 1.28). Incontestablement, la certitude que les Philippiens ont un avenir dans les cieux est pour Paul une raison de se réjouir par anticipation.

Quand l’apôtre dit que Dieu a commencé son œuvre chez ces croyants, il sous-entend que c’est aussi lui qui a pris cette initiative, et que c’est une œuvre de la grâce et de la souveraineté divines.

La première personne qui a placé sa foi en Jésus à Philippes est Lydie. Or, le récit de sa conversion précise que c’est Dieu qui a fait le premier pas. En effet, dans le livre des Actes, on lit :

Elle écoutait, et le Seigneur ouvrit son cœur, de sorte qu’elle fut attentive à ce que disait Paul (Actes 16.14).

Aux Éphésiens, Paul écrit :

En Jésus-Christ, bien avant de poser les fondations du monde, il nous avait choisis pour que nous soyons saints et sans reproche devant lui (Éphésiens 1.4 ; comparez Jean 6.44 ; Actes 13.48 ; Romains 5.8-10).

Et dans le chapitre deux de cette épître, il dit :

Car c’est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire selon son dessein bienveillant (Philippiens 2.13 ; comparez 2Thessaloniciens 1.11).

l’homme peut abandonner un ouvrage qu’il a entrepris, Dieu non (Romains 11.29). Quand il commence une œuvre de salut chez quelqu’un, il ne s’arrête pas en cours de route et laisse le travail en plan ; il la poursuit et l’achève. Je lis deux passages :

C’est Jésus-Christ qui vous affermira jusqu’à la fin, pour que vous soyez irréprochables au Jour de notre Seigneur Jésus Christ (1Corinthiens 1.8). Ceux que Dieu a connus d’avance, il les a aussi destinés d’avance à devenir conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit l’aîné de nombreux frères. Ceux qu’il a ainsi destinés, il les a aussi appelés à lui ; ceux qu’il a ainsi appelés, il les a aussi déclarés justes, et ceux qu’il a déclarés justes, il les a aussi conduits à la gloire (Romains 8.29-30).

Cela ne veut pas dire pour autant que les Philippiens peuvent se reposer sur leurs lauriers. Au contraire, ils doivent s’insérer dans le plan de Dieu et participer activement à ce qu’il est en train de parfaire en chacun d’eux (Philippiens 2.12). C’est dans ce sens qu’il faut comprendre les nombreux passages de cette épître qui exhortent les croyants à être disciplinés et à mener une vie chrétienne digne de ce nom.

Finalement, Paul dit : « l’œuvre que Dieu a commencée en vous, il l’achèvera le Jour de Jésus-Christ ». Nous ne vivons pas sous le régime de l’Ancien Testament, ni dans le Millénium, ni dans l’éternité. Nous sommes encore dans le temps de l’Église et de la grâce, qui s’achèvera en apothéose au « Jour de Jésus-Christ ». Aux Éphésiens, Paul écrit :

Dieu vous a marqués de son sceau comme sa propriété pour le jour de la rédemption (Éphésiens 4.30).

Il ne s’agit pas du rachat de l’âme puisqu’il a déjà eu lieu au moment du salut, mais de la rédemption du corps, c’est-à-dire la délivrance du croyant à tout jamais de cette nature pécheresse qui nous habite tous. Ce sera un jour de perfection et de gloire. Aux Thessaloniciens et aux Corinthiens, Paul écrit :

Car voici ce que nous vous déclarons d’après une parole du Seigneur : nous qui serons restés en vie au moment où le Seigneur viendra, nous ne précéderons pas ceux qui sont morts. En effet, au signal donné, sitôt que la voix de l’archange et le son de la trompette divine retentiront, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts unis au Christ ressusciteront les premiers. Ensuite, nous qui serons restés en vie à ce moment-là, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées, pour rencontrer le Seigneur dans les airs. Ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur (1Thessaloniciens 4.15-17). Et comme nous avons porté l’image de l’homme formé de poussière, nous porterons aussi l’image de l’homme qui appartient au ciel. En un instant, en un clin d’œil, au son de la trompette dernière. Lorsque cette trompette retentira, les morts ressusciteront pour être désormais incorruptibles, tandis que nous (les vivants), nous serons changés. En effet, ce corps corruptible doit se revêtir d’incorruptibilité et ce corps mortel doit se revêtir d’immortalité (1Corinthiens 15.49, 52-53).

En attendant ce jour de gloire indescriptible, il faut continuer à vivre ici-bas sur terre avec son lot de problèmes et d’épreuves. C’est autant vrai pour les croyants que pour les autres. Mais il y a néanmoins une très grande différence entre ces deux groupes. Celui qui a placé sa confiance en Jésus peut aller de l’avant et persévérer au travers de n’importe quelle circonstance parce que son avenir est assuré. Cependant, cet état de fait ne veut pas dire que sa vie se déroule comme un long fleuve tranquille. Par moment, le chemin est rocailleux et il y a toutes sortes d’épines ici et là, mais Dieu a fait des promesses à ses enfants auxquelles ils peuvent s’accrocher, ce que je ne fais pas toujours.

En effet, la plupart des croyants se conduisent parfois comme des athées, sans foi et presque sans loi. C’est du moins mon cas. Mais je n’aime pas trop parler de moi et encore moins de mes faiblesses. Prier Dieu et s’attendre à lui quand tout va bien, ça, tout le monde sait faire. Mais s’accrocher, persévérer, et alors qu’il fait nuit noire, apercevoir avec les yeux de la foi la lumière au bout du tunnel, c’est une tout autre affaire. Et pourtant, Dieu a fait cette promesse par la bouche de l’apôtre Paul :

Celui qui a commencé en vous, en nous en moi, cette œuvre bonne, en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour du Christ-Jésus.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 26 2024

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