Osée 9.10 – 10.8
Chapitre 9
Verset 10
Partout où nous avons habité avec un bout de terrain, j’ai planté des arbres fruitiers. Cette manie doit tenir de mon patrimoine génétique parce que mon grand-père maternel possédait des forêts, plusieurs vergers et il aimait les arbres. J’ai eu un abricotier qui donnait des fruits délicieux et un prunier aussi. Par contre, je trouve difficile d’obtenir des bonnes poires et je ne réussis pas bien avec la vigne et le figuier, deux arbustes qui sont très prisés par les Israélites depuis qu’ils se sont installés en Terre promise. Je continue de lire dans le chapitre neuf du livre d’Osée.
J’ai trouvé Israël comme un plant de raisins au milieu du désert, et j’ai vu vos ancêtres comme les premiers fruits sur un jeune figuier. Mais eux, lorsqu’ils sont arrivés à Baal-Peor, ils se sont consacrés à cette idole infâme et ils sont devenus abominables comme l’objet de leur adoration (Osée 9.10).
Trouver des raisins en plein désert est une surprise très agréable et les premiers fruits du figuier sont irrésistibles. C’est par cette comparaison touchante que Dieu exprime son plaisir et son affection pour Israël naissant, quand il est sorti d’Égypte. Mais sa joie fut de courte durée, car dès que les Hébreux arrivent à la frontière de la Terre promise, ils refusent d’y entrer par peur des Cananéens alors que l’Éternel leur garantit la victoire. Leur châtiment est alors de mourir dans le désert. Puis, après bien des péripéties, la génération suivante arrive aux portes de la Palestine. Mais alors qu’ils campent face au Pays promis, des jolies femmes moabites et madianites viennent les aguicher. Alors en leur compagnie, ils font une bringue à tout casser qui aurait fait rougir de honte un légionnaire romain. Mais le pire est que cette orgie a aussi un fondement religieux, car elle est associée à un rite de fertilité en l’honneur de Baal-Peor (Nombres 25), « l’idole infâme », le Baal habituel mais localisé. Le prophète Osée choisit cet événement parce qu’il montre que durant toute son histoire, la principale caractéristique d’Israël est son infidélité à l’Éternel.
C’est ainsi que du temps du prophète Osée, dans le territoire des X tribus, c’est Baal-Peor revisité. Afin d’obtenir la prospérité, les Israélites se courbent bien bas devant l’idole et participent aux rites de fertilité en compagnie galante, celle des prostituées sacrées (comparez Osée 4.13-14).
Verset 11
Je continue le texte.
La gloire d’Éphraïm fuira à tire-d’aile comme un oiseau. Il n’y aura plus de naissances, plus de grossesses et plus de conceptions (Osée 9.11).
Le châtiment d’Israël est à la mesure de ses péchés. « Éphraïm » signifie « fécond », mais puisqu’il s’est donné corps et âme aux idoles, ses nombreux fils qui font sa gloire disparaîtront, tués ou déportés. Ainsi, Éphraïm va perdre la fécondité que Dieu lui a donnée (comparez Osée 4.10 avec Deutéronome 7.14).
Verset 12
Je continue.
Et même s’ils élevaient des enfants, je les en priverais avant que ceux-ci soient adultes. Oui, quel malheur pour eux quand je serai loin d’eux ! (Osée 9.12).
Le peu d’enfants qui naîtront périront jeunes ou se dilueront dans la masse des peuples païens parce que l’Éternel ne les protégera plus. Et en effet, que sont devenus ces Israélites des X tribus exilés en Assyrie ? On n’en a jamais retrouvé la moindre trace. Cette prophétie s’est donc accomplie à la lettre. Il faut dire aussi que les Israélites ont fait tout ce qui est en leur pouvoir pour contrecarrer la promesse que Dieu a faite à leur ancêtre Abraham quand il lui a dit :
Je te comblerai de bénédictions, je multiplierai ta descendance et je la rendrai aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que les grains de sable au bord de la mer. Ta descendance dominera sur ses ennemis (Genèse 22.17).
C’est à contrecœur que l’Éternel doit juger son peuple et l’envoyer en exil, cependant, la promesse qu’il a faite à Abraham tient toujours et à la fin des temps, elle s’accomplira à la lettre.
Verset 13
Je continue.
Éphraïm, je le vois, a fait de ses fils une proie (ancienne version grecque Septante), Éphraïm va devoir envoyer ses enfants vers celui qui massacre (Osée 9.13).
Le prophète utilise un nouveau parallélisme poétique afin de bien enfoncer le clou pour ainsi dire. Encore qu’ici, il s’agit plutôt d’un glaive. « Éphraïm » qui représente « Israël Nord » est personnifié en un père qui conduit ses enfants à la mort, car ses habitants vont devenir de la chair non pas à canon, mais à épée face aux Assyriens.
Verset 14
Je continue.
Donne-leur, Éternel Que leur donneras-tu ? Un ventre qui avorte et des seins desséchés (Osée 9.14).
Les prophètes de l’Éternel n’ont pas peur de choquer par leurs propos. Osée est indigné par la conduite des Israélites du Nord et il s’accorde avec l’Éternel pour demander leur châtiment.
« Un ventre qui avorte et des seins desséchés » ne produisent évidemment pas d’enfants. Cette tournure à la fois poétique et brutale exprime une fois de plus la fin du royaume des X tribus. Que les Israélites conçoivent ou pas des enfants en terre d’exil, c’est du pareil au même puisque aucun d’entre eux ne reviendra au pays.
Contrairement aux habitants de Juda déportés par les Babyloniens, ceux qui furent exilés par les Assyriens ont entièrement disparu.
Verset 15
Je continue.
Or, toute leur méchanceté s’est montrée à Guilgal et c’est là que j’ai pris ce peuple en aversion. Leurs actions sont mauvaises, c’est pourquoi je les chasserai de mon pays. Je cesserai de les aimer, car tous leurs chefs sont des rebelles (Osée 9.15).
Les mots « chefs et rebelles » font assonance en hébreu (sarehem/sorerim), ce qui souligne la culpabilité des responsables du peuple.
L’Éternel est très fâché avec son épouse Israël parce qu’elle est infidèle et a commis l’adultère avec les idoles. Pour cette raison, il l’a prise en aversion, la répudie et la chasse de sa maison qui est la Terre promise, et il ne l’aimera plus, ce qui veut dire qu’il lui retire sa tendresse et sa protection.
La nation rebelle a manifesté ses œuvres mauvaises à Guilgal, un sanctuaire idolâtre proche du Jourdain et très fréquenté par les Israélites du Nord. Comme ils ont pratiqué les mêmes péchés que les Cananéens, ils subiront le même sort qu’eux et seront donc expulsés de Palestine.
Versets 16-17
Je finis de lire le chapitre neuf.
Éphraïm est frappé et sa racine est desséchée, ils ne produiront plus de fruit, et même si leurs femmes ont des enfants, j’enverrai à la mort les enfants qu’ils chérissent. Dieu les rejettera, car ils ne l’ont pas écouté, et ils seront errants au milieu des nations (Osée 9.16-17).
Les arbres fruitiers meurent souvent une branche ou deux à la fois jusqu’à ce que toutes se dessèchent ainsi que la racine. C’est ce qui arrivera à Israël Nord qui était pourtant un bel arbre produisant des fruits en abondance ; il disparaîtra, car aucun de ses enfants ne reviendra en Terre d’Israël. La sentence de l’exil : « Ils seront errants au milieu des nations », résume bien tout le chapitre neuf.
Chapitre 10
Verset 1
Nous arrivons au chapitre dix où le prophète continue à montrer que la destruction imminente d’Israël Nord est justifiée par ses nombreux péchés. Je commence de le lire.
Israël est semblable à une vigne luxuriante qui portait beaucoup de fruits. Mais plus ses fruits abondaient et plus il a multiplié les autels. Plus son pays était prospère, plus il embellissait les stèles pour ses divinités (Osée 10.1 ; Autre).
Comme on plante une vigne, l’Éternel a établi la nation d’Israël dans le pays de Canaan. Dans le psaume 80, on lit :
Tu avais arraché de l’Égypte une vigne, puis tu as chassé des nations, et tu l’as replantée. Tu avais déblayé le terrain devant elle et elle a pris racine profondément en terre, puis elle a rempli le pays. Son ombre couvrait les montagnes, ses sarments ressemblaient aux plus grands cèdres. Elle étendait ses vrilles vers la mer et ses rejets allaient jusqu’à l’Euphrate (Psaumes 80.9-12 ; comparez Jérémie 2.21 ; Ézéchiel 19.10-11).
L’opulence dont parle le prophète Osée correspond à la situation d’Israël Nord sous le règne de Jéroboam II. Le peuple dans son ensemble jouit alors d’une relative prospérité suite aux victoires militaires de son roi contre ses voisins. Mais cette bonne fortune est un piège pour Israël parce que le peuple et ses chefs l’attribuent aux idoles, Baal en tête, au lieu de l’Éternel. Pourtant, par la bouche de Moïse, Dieu avait sévèrement averti les Hébreux de ne pas commettre cette faute. Je lis un passage du livre du Deutéronome :
(Quand) tu jouiras de ces biens, tu mangeras à satiété, et tu béniras l’Éternel ton Dieu pour le bon pays qu’il t’aura donné. Garde-toi d’oublier l’Éternel, ton Dieu, et de négliger d’obéir à ses commandements, à ses ordonnances et à ses lois que je te donne aujourd’hui. Prends donc garde de ne pas te dire : C’est par mes propres forces et ma puissance que j’ai acquis toutes ces richesses. Souviens-toi au contraire que c’est l’Éternel ton Dieu qui te donne la force de parvenir à la prospérité… Mais si vous en venez à oublier l’Éternel votre Dieu, et à rendre un culte à d’autres dieux, à les servir et à vous prosterner devant eux, je vous avertis aujourd’hui que vous périrez totalement (Deutéronome 8.10-11, 17-19 ; rsm).
Quand Jésus dit : « Je suis le vrai plant de vigne » (Jean 15.1), il enseigne que sa venue sur terre a tout changé. Au lieu de s’associer à Israël, ses disciples doivent désormais s’identifier à lui parce que pendant un temps, la nation juive est supplantée par l’Église que Jésus est en train d’établir et dont il est le chef. Une fois celle-ci constituée, elle sera enlevée dans les cieux. Mais en attendant, l’accès à Dieu ne se fait plus par le biais des rites et des sacrifices offerts au temple mais par le Christ, au travers de son sacrifice sur la croix.
Verset 2
Je continue le texte.
Leur cœur est faux, mais ils vont maintenant devoir payer leurs fautes. Lui, l’Éternel, brisera leurs autels et il renversera leurs stèles (Osée 10.2).
Les Israélites se sont spécialisé dans le syncrétisme religieux le plus vil. D’une part, ils adorent les idoles les plus grotesques au point de leur sacrifier de jeunes enfants, et d’autre part, ils leur associent l’Éternel, le Dieu unique et vrai, à qui ils offrent une coquille vide, un culte formaliste hypocrite, stérile et vain dénué de toute dévotion provenant d’un cœur sincère (Osée 6.6 ; 8.11-13). Il n’est donc pas étonnant que le jugement va tomber sur Israël Nord avec violence.
Verset 3
Je continue.
Et alors ils diront : Nous n’avons pas de roi ! C’est parce que nous n’avons pas révéré l’Éternel. Et puis si nous avions un roi, que ferait-il pour nous ? (Osée 10.3).
Suite à l’invasion d’Israël Nord par les Assyriens, sa structure politique s’effondre et son dernier roi, qui s’appelle Osée comme le prophète, est exilé. Suite à ce malheur, les Israélites réalisent enfin que leur infidélité à l’Éternel est la raison du châtiment qu’ils subissent. De toute façon, une fois Israël dispersé en Assyrie, un roi lui est tout à fait inutile puisqu’il ne peut strictement rien faire pour aider son peuple.
Verset 4
Je continue.
Ils donnent leur parole, ils font de faux serments, ils concluent des alliances, et les procès se multiplient comme une plante vénéneuse dans les sillons des champs (Osée 10.4).
Les Israélites du Nord ne sont loyaux ni à l’Éternel ni à leur prochain. D’une part, ils ne manifestent aucune révérence sincère envers Dieu et ne le vénèrent pas. D’autre part, ils se rendent coupables de parjures en n’honorant pas leur parole donnée devant témoins. Il s’en suit qu’ils sont devenus très procéduriers, au point où le prophète poète qui se veut aussi poète dit que leurs nombreux procès sont « comme une plante vénéneuse qui se multiplie dans les sillons des champs ».
Verset 5
Je continue.
Ils ont peur pour les veaux de Beth-Aven, les habitants de Samarie. Et à cause de lui, ses prêtres et son peuple prennent le deuil à cause de la gloire qui lui a été enlevée ! (Osée 10.5 ; Autre).
Ici, le mot pour « prêtre » (camarim) est de langue syriaque. Transposé en hébreu, il veut toujours dire « faux prêtre » et plus spécifiquement de l’idole Baal (comparez 2Rois 23.5 ; Sophonie 1.4).
Dans une vision prophétique, Osée voit ce qui se passe lorsque les Assyriens envahissent le pays, détruisent tout sur leur passage et emmènent les veaux d’or. Il y en a deux et ils sont situés, l’un tout au nord dans la ville de Dan et l’autre au sud, proche de la frontière avec Juda, à Béthel qui veut dire « maison de Dieu », mais que le prophète dénigre en l’appelant « Beth-Aven » qui signifie « maison de néant ».
À cette époque, après une guerre, les vainqueurs emportent avec eux les idoles des nations conquises et les détruisent ou les placent dans leur temple, afin de bien montrer que leurs dieux sont plus puissants que ceux des vaincus.
Littéralement, Osée dit que « les habitants de Samarie ont peur pour les génisses de Beth-Aven », et non pas pour les veaux. En effet, outre le veau d’or que Jéroboam Ier a fait ériger dans ce sanctuaire, il y a certainement d’autres idoles du même gabarit. Voilà pourquoi le prophète donne le nom de « génisses » à toute cette faune. En tout cas, à l’annonce de l’arrivée des Assyriens, le peuple superstitieux et ses prêtres redoutent le sort qui attend ce pauvre veau qui va devoir partir en exil. Nous ne manquerons pas de verser une grosse larme pour lui à titre posthume sachant que les Assyriens iconoclastes vont brûler l’idole et faire fondre l’or pour le récupérer. Cela dit, un peuple qui se fait du souci pour la sécurité de ses dieux a un gros problème, mais les Israélites sont tellement incrédules vis à vis de l’Éternel qu’ils n’en sont pas conscients, ce qui montre combien la crédulité des incrédules, ceux qui rejettent le Dieu créateur, est un puits sans fond.
Le 12 février 2009, on a commémoré de par le monde le deux centième anniversaire de la naissance de Darwin. Or, tous les jours et je n’exagère pas, on fait de nouvelles découvertes qui révèlent la complexité stupéfiante du corps humain et de la nature. Mais peu importe, les évolutionnistes transformistes clament haut et fort que tout s’est fait tout seul comme ça par le plus grand coup de chance, et dans leur arrogance ils n’en démordront pas jusqu’à leur dernier souffle, du moins officiellement.
Verset 6
Je continue le texte du chapitre 10.
Lui (le veau) aussi sera emporté bientôt en Assyrie et sera offert au roi batailleur et Éphraïm récoltera la honte, Israël rougira de ses desseins (Osée 10.6).
Une fois attaqués et envahis par les Assyriens, les Israélites réaliseront enfin la stupidité de leur politique étrangère et en particulier leurs alliances qui alternent tantôt avec l’Assyrie et tantôt avec l’Égypte (comparez Osée 7.11), car au final, ils ouvrent tout grand la porte de la Terre promise à leurs ennemis.
Ça me rappelle l’histoire proverbiale du chameau qui lors d’une violente tempête de sable dans le désert, a pointé son museau à l’intérieur de la tente de son maître qui néglige de le repousser. Alors, l’animal continue avec la tête ce qui déclenche la fureur de son maître, mais c’est trop tard. Le chameau entre alors avec toute sa masse à l’intérieur de la tente et c’est son maître qui est obligé de sortir dehors. En concluant une alliance indécise avec l’Assyrie, Israël fait un pacte avec le diable ; il joue avec le feu et s’est brûlé.
Verset 7
Je continue.
Samarie est détruite, son roi est comme une brindille emportée par les eaux (Osée 10.7).
En hébreu, le mot pour « emporté » signifie « détruit ». Le roi d’Israël Nord subit le même sort que le veau d’or ; il est arraché de son trône et balayé comme un fétu de paille. L’histoire dit qu’il a effectivement été emmené en Assyrie mais pas ce qu’il est devenu, sinon qu’il est mort en terre d’exil.
Verset 8
Je continue.
Les hauts-lieux criminels [hébreu : de (Beth) Aven] où péchait Israël seront détruits. Les chardons et les ronces croîtront sur leurs autels. Alors ils diront aux montagnes : Recouvrez-nous ! Et aux collines : Tombez sur nous ! (Osée 10.8).
La mention de la destruction des « hauts-lieux criminels » parce que idolâtres est ironique et aussi l’accomplissement d’une des nombreuses malédictions prévues par la Loi qui, comme je l’ai déjà dit, est un contrat d’alliance entre l’Éternel et son peuple. Dans le livre du Lévitique on lit que Dieu avait alors mis en garde les Hébreux en disant :
Si vous me résistez, je vous résisterai avec fureur (Lévitique 26.27-28). Je dévasterai vos lieux de culte sur les hauteurs, j’abattrai vos stèles vouées au dieu du soleil et j’entasserai vos cadavres sur les cadavres de vos idoles, et je vous rejetterai. Je réduirai vos villes en ruines, je ravagerai vos sanctuaires et j’en ferai des lieux déserts, je ne me laisserai pas apaiser par le parfum de vos sacrifices et de vos offrandes. Je dévasterai moi-même le pays, de sorte que vos ennemis venus l’occuper en seront stupéfaits (Lévitique 26.30-32).
La destruction des sanctuaires idolâtres d’Israël Nord par les Assyriens est ironique parce que quand les Hébreux ont pénétré en Terre promise, l’Éternel leur a ordonné d’abattre tous les hauts-lieux idolâtres des Cananéens (Nombres 33.52 ; Deutéronome 12.2-3). Mais selon leur habitude, ils n’ont pas scrupuleusement obéi à l’ordre de Dieu. Non seulement ils n’en ont détruit qu’une partie, mais dès qu’ils sont installés dans le pays que Dieu leur donne, ils s’engagent dans la même voie que les Cananéens. Alors, l’Éternel utilise une nation étrangère et idolâtre pour finir le travail que plusieurs siècles plus tôt les Hébreux ont bâclé.
À l’approche des armées assyriennes, les Israélites diront aux montagnes : « Recouvrez-nous ! Et aux collines : Tombez sur nous ! » Ce cri de terreur provient de la réalisation que cette invasion est un châtiment de l’Éternel et qu’il signifie la fin politique du royaume des X tribus. Ce cri donne froid dans le dos, car il montre qu’il est préférable d’être englouti par les montagnes qu’être atteint par le jugement de Dieu.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.