Les émissions

19 déc. 2025

Osée 4.6-19

Chapitre 4

Verset 6

Un petit enfant s’avance sur la glace qui recouvre le lac et je sais que son épaisseur est insuffisante pour soutenir son poids. J’ai alors le choix entre l’avertir pour l’empêcher de sombrer dans l’eau, ou bien jouer à l’indifférent et le laisser faire. Mais comme je possède une connaissance qu’il n’a pas, ma responsabilité morale est engagée, et si je ne l’assume pas, je me rends coupable d’un acte malveillant envers cet enfant. Je continue de lire dans le chapitre quatre du livre du prophète Osée.

Oui, mon peuple périt faute de connaissance parce que vous, les prêtres, vous avez rejeté la connaissance. Je vous rejetterai et vous ne serez plus mes prêtres. Vous avez oublié la Loi de votre Dieu ; moi aussi, à mon tour, j’oublierai vos enfants (Osée 4.6).

« Mon peuple périt » est au parfait prophétique, un temps qui considère l’avenir comme déjà accompli.

Il est probable que ces prêtres n’ont pas été nommés à leur fonction par le roi Jéroboam II, mais sont de la lignée d’Aaron, le premier grand-prêtre ; ils sont donc légitimes. Ces hommes seuls ont le droit d’exercer le sacerdoce devant l’Éternel et ils sont fort respectés par le peuple. Or, l’une des fonctions des prêtres est d’enseigner la Loi contenue dans les 5 livres de Moïse (le Pentateuque). Dans le Deutéronome, on lit :

Moïse mit cette Loi par écrit et la confia aux prêtres… Il leur donna cet ordre : Tous les sept ans, au moment où commencera l’année de la remise des dettes, lors de la fête des Cabanes… Vous rassemblerez tout le peuple, les hommes, les femmes, les enfants et les étrangers qui résident chez vous, afin qu’ils entendent la lecture de la Loi, qu’ils apprennent à révérer l’Éternel votre Dieu, à obéir à toute cette Loi et à appliquer toutes ses ordonnances (Deutéronome 31.9-10, 12 ; comparez Jérémie 18.18 ; Malachie 2.7).

Quand le roi Josaphat monte sur le trône, il envoie des lévites et des prêtres dans tout son territoire, et dans le second livre des Chroniques, on lit que « ils enseignèrent en Juda, ayant avec eux le livre de la Loi de l’Éternel. Ils parcoururent toutes les villes de Juda pour enseigner le peuple » (2Chroniques 17.9).

Après son retour de l’exil babylonien, le peuple est sous l’autorité du prêtre Esdras dont il est écrit que « il prenait grand soin d’étudier la Loi de l’Éternel et de l’appliquer, ainsi que d’enseigner les lois et le droit aux Israélites » (Esdras 7.10). Si sous le règne de Jéroboam II, le peuple est tout orienté vers l’idolâtrie, c’est en grande partie la faute des prêtres qui n’ont pas fait leur devoir. En conséquence, ils subiront un double châtiment, l’un contre leur personne et l’autre contre leurs enfants qui n’hériteront pas la prêtrise de leur père puisqu’ils périront ou seront déportés par les Assyriens.

Verset 7

Je continue le texte.

Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi : Je changerai leur gloire en ignominie (Osée 4.7 ; SER).

Ce passage pourrait s’appliquer au peuple, car plus il devient prospère et plus son comportement laisse à désirer. Cependant, selon le contexte, ce sont plutôt les prêtres qui sont visés. Plus ils deviennent nombreux et plus les transgressions de la Loi de Moïse deviennent graves. Comme ces prêtres servent les fausses divinités des sanctuaires du roi, ils participent aux péchés du peuple qui vient adorer les idoles et se livrer à des pratiques abominables. En fait, les prêtres se conduisent aussi mal que les Israélites ordinaires, mais à cause de leur position d’autorité, leur faute est plus grave que celle des petites gens.

Ces prêtres me font penser aux pasteurs et évangélistes qui de temps en temps défraient la chronique parce qu’ils se font prendre en galante compagnie, ainsi que certains prêtres catholiques qui eux aussi ont des écarts sexuels divers et variés.

À cause de leurs fautes, les prêtres d’Israël perdront l’honneur dû à leur rang. Et effectivement, quand les Assyriens ont vaincu le royaume des X tribus du Nord, ils ont déporté tous ceux qui avaient une quelconque position d’autorité, dont les prêtres, mais ils ont permis aux plus pauvres du peuple de rester dans le pays.

Verset 8

Je continue.

Les prêtres se repaissent du péché de mon peuple, et leurs désirs se portent vers ses iniquités (Osée 4.8).

Comme tout politicien qui se respecte, les prêtres se lèchent les babines ; ce sont des profiteurs qui tirent parti de leur fonction d’une manière scandaleuse. En effet, comme une partie de leurs revenus provient des offrandes aux idoles, pour arrondir leurs fins de mois, ils encouragent le peuple dans la voie de l’idolâtrie.

Versets 9-10a

Je continue.

Aussi il en sera des prêtres comme des gens du peuple, je les ferai payer pour leur conduite, je rendrai à chacun selon ce qu’il a fait. Ils mangeront sans être rassasiés, ils se prostitueront mais n’auront pas d’enfants (Osée 4.9-10a).

Osée fait ici allusion aux repas qui accompagnent les orgies organisées autour de la prostitution sacrée. Il énonce de nouveaux châtiments contre les prêtres, premiers responsables de la situation morale dépravée qui règne en Israël Nord. Le châtiment des prêtres suivra le principe de la stricte rétribution, c’est-à-dire qu’il sera directement proportionnel à la gravité de leurs fautes. Non seulement ils ne profiteront pas de leur gain mal acquis, mais leur participation aux rites de fertilité avec les prostituées sacrées n’aboutira à rien. Alors que les prêtres espèrent une descendance nombreuse, leurs enfants seront tués ou exilés en Assyrie.

Versets 10b-11

Je continue.

Car ils ont abandonné l’Éternel pour s’adonner à la prostitution. Le vin et le moût leur ont fait perdre la raison (Osée 4.10b-11 ; Autre).

Le vin vieux et le moût sont utilisés pour stimuler les sens et parvenir à l’état hypnotique de délire sacré très prisé par les Cananéens. La culpabilité des prêtres est donc très grande, car non seulement ils se sont détournés de l’Éternel, mais ils ont remplacé son alliance par la prostitution sacrée.

Verset 12

Je continue.

Ce sont ses dieux de bois que mon peuple consulte, et voilà que c’est son bâton qui lui répond. Car un vent de prostitution les fait errer, ils s’égarent loin de leur Dieu en se prostituant (Osée 4.12).

Au lieu de consulter l’Éternel leur Dieu, les Israélites pratiquent une forme de divination qui est un peu comme le jeu du mikado. On jette des bâtons à terre et leur position est censée prédire l’avenir, ce qui permet de prendre la bonne décision ; c’est en tout cas ce qu’on croit. Les Israélites sont habités par un esprit de prostitution qui les pousse à offrir un culte aux idoles, surtout Baal, qu’ils adorent dans le but d’obtenir la fertilité du sol, des animaux et des femmes.

Verset 13

Je continue de lire dans le chapitre 4.

Ils vont offrir des sacrifices au sommet des montagnes et brûler des parfums sur les collines, sous le chêne et le peuplier et sous le térébinthe dont l’ombrage est si doux. Voilà pourquoi vos filles vont se prostituer, pourquoi vos belles-filles commettent l’adultère (Osée 4.13).

Les Israélites construisent des sanctuaires sur tous les sommets des collines et ils transforment l’ombre des grands arbres en lieux sacrés. Dans le second livre des Rois, on lit :

Ils avaient dressé des stèles et des poteaux sacrés pour la déesse Achéra sur chaque colline élevée et sous chaque arbre verdoyant. Et là, sur ces hauts-lieux, ils avaient fait brûler des parfums, comme les nations que l’Éternel avait chassées devant eux. Ils s’étaient adonnés à des pratiques coupables par lesquelles ils avaient irrité l’Éternel. Ils avaient rendu un culte aux idoles alors que l’Éternel leur avait ordonné de ne pas le faire (2Rois 17.10-12).

Parce qu’ils ont rejeté la révélation que l’Éternel leur a donnée, les Israélites deviennent incrédules à l’égard du Dieu unique et crédules à l’égard des idoles. Alors, comme les animistes, ils adorent la nature. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit qu’on reconnaît l’empreinte de Dieu dans sa création ce qui fait que

les hommes n’ont aucune excuse, car alors qu’ils connaissent Dieu, ils ont refusé de lui rendre l’honneur que l’on doit à Dieu et de lui exprimer leur reconnaissance. Ils se sont égarés dans des raisonnements absurdes et leur pensée dépourvue d’intelligence s’est trouvée obscurcie. Ils se prétendent intelligents, mais ils sont devenus fous. Ainsi, au lieu d’adorer le Dieu immortel et glorieux, ils adorent des idoles, images d’hommes mortels, d’oiseaux, de quadrupèdes ou de reptiles. C’est pourquoi Dieu les a abandonnés aux passions de leur cœur qui les portent à des pratiques dégradantes, de sorte qu’ils ont avili leur propre corps. Oui, ils ont délibérément échangé la vérité concernant Dieu contre le mensonge, ils ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, lui qui est loué éternellement. Amen ! (Romains 1.20-25).

Le prophète Osée dit que l’idolâtrie explique « pourquoi vos filles vont se prostituer, pourquoi vos belles-filles commettent l’adultère ». Les fausses croyances religieuses conduisent à la déchéance morale. Les femmes israélites s’accouplent avec des hommes prostitués et les jeunes filles aussi, offrant ainsi leur virginité aux idoles. Ces pratiques abominables dont le but est d’assurer la fécondité de la terre, des hommes et des bêtes, étaient monnaie courante chez les Cananéens. Pour cette raison, dans le livre du Deutéronome, un texte de la loi de Moïse ordonne :

Il n’y aura pas de prostituées sacrées parmi les filles d’Israël, ni d’homme qui se livre à la prostitution sacrée parmi les Israélites (Deutéronome 23.18).

Et pourtant, dans le premier livre des Rois, on lit :

Il y eut même, dans le pays, des hommes et des femmes se livrant à la prostitution sacrée. Le peuple reprit toutes les pratiques abominables des nations païennes que l’Éternel avait dépossédées en faveur des Israélites (1Rois 14.24).

Verset 14

Je continue de lire le texte du chapitre 4.

Je ne punirai pas vos filles pour leurs prostitutions et vos belles-filles à cause de leurs adultères, car les hommes aussi vont à l’écart avec des courtisanes, et, avec des prostituées sacrées, ils partagent leurs sacrifices. Ainsi court à sa ruine un peuple sans intelligence (Osée 4.14 ; Autre).

Tout le monde y va de bon cœur et à fond la caisse : les femmes bien sûr, mais aussi leurs pères et leurs maris qui s’envoient en l’air non seulement avec les prostituées sacrées mais aussi avec les courtisanes, c’est-à-dire les prostituées ordinaires. Tout le peuple se comporte en insensé car il est sans discernement c’est-à-dire dans les ténèbres morales et spirituelles. Mais la vraie tragédie d’une telle situation est que ceux qui ne sont pas éclairés par Dieu n’en sont pas conscients. Ils ressemblent aux hommes que décrit Platon dans le mythe de la caverne. Ayant toujours vécus au fond d’une grotte avec pour seule lumière un brasier, leur seule réalité sont les ombres que projettent les objets. Ils ne savent pas qu’ils sont dans les ténèbres et que leur vie est misérable, comparée à ce qu’elle serait à l’air libre, au soleil et sous un ciel d’azur.

Les Israélites ne seront pas jugés à cause de leurs prostitutions mais parce qu’ils ont abandonné l’Éternel. Ce rejet de Dieu est à la racine de leur idolâtrie et des pratiques abominables qui l’accompagnent.

Dans le même ordre d’idée, ce n’est pas le fait d’être pécheur et de mal agir qui entraîne le châtiment éternel, mais c’est de ne pas accepter la perche que Dieu nous tend en Jésus notre refuge et notre Sauveur.

Verset 15

Je continue le texte.

Si tu te prostitues, ô Israël, que Juda ne se rende pas coupable ! N’allez pas à Guilgal, ne montez pas à Beth-Aven, et ne jurez pas en disant : “L’Éternel est vivant” (Osée 4.15).

Le prophète pense que l’heure est trop avancée, qu’Israël Nord est désormais trop corrompu pour se repentir. Alors, il se tourne vers Juda, le royaume du Sud à qui il veut épargner le jugement divin.

« Guilgal » est un sanctuaire situé dans la plaine du Jourdain, proche de Jéricho. Son emplacement a été découvert en 1865 dans une colline (appelée Tell-Djeldjoul). Guilgal est le premier campement des Hébreux après leur traversée du Jourdain (Josué 4.19-24). C’est aussi là que le peuple a été circoncis et a célébré la première Pâque dans la Terre promise. Mais cet endroit comme bien d’autres est devenu un site idolâtre pour Israël Nord (Osée 9.15 ; 12.12 ; 1Samuel 11.13-15 ; Amos 4.4 ; 5.5).

« Beth-Aven » signifie littéralement « maison de néant ou de méchanceté ». Comme le prophète Amos avant lui (Amos 5.5), Osée donne le surnom de « maison de néant » à Béthel qui veut dire « maison de Dieu ». C’est le patriarche Jacob qui a donné à ce lieu le nom de Béthel parce que c’est là que l’Éternel lui est apparu (Genèse 28.10-19). Mais plus tard, le roi Jéroboam I y fit installer un veau d’or (Osée 8.5 ; 13.2 ; 1Rois 12.28).

Osée demande à ses concitoyens de ne pas dire : « L’Éternel est vivant » (Deutéronome 6.13 ; 10.20 ; Juges 8.19 ; Ruth 3.13 ; 1Samuel 14.39 ; 26.10, 16 ; Jérémie 4.2 ; 38.16), parce que c’est une formule solennelle de serment et un acte d’adoration réservé à l’Éternel seul. Or les Israélites qui ont rejeté le Dieu de leurs pères l’appliquent au veau d’or et aux idoles, dont Baal. Comme je l’ai déjà dit, l’incrédulité des Israélites les ayant rendus crédules, la plus grande confusion règne dans leur esprit et dans leur cœur.

Verset 16

Je continue le texte.

Parce qu’Israël a été rétif comme une génisse rétive, l’Éternel le fera paître comme un agneau dans de vastes plaines (Osée 4.16 ; Autre).

Le mot « rétif » veut dire « qui s’arrête et refuse d’avancer ». D’habitude, on l’utilise pour un animal qu’on essaie de faire monter dans un véhicule. Peut-être avez-vous déjà été témoin de la scène ; en tout cas ça vaut le détour. Le scénario est bien rôdé. L’éleveur décide d’emmener quelques-unes de ses bêtes au marché. Il arrive donc avec son camion à bestiaux, installe un plateau qui fait pont jusqu’à l’arrière du véhicule. Ensuite, il cherche les animaux. Les premiers entrent dans le camion sans problème, puis il y en a un qui commence à monter quand soudainement, en plein milieu du plateau, il semble comprendre que cette histoire sent le roussi. Alors il se plante là sans bouger et il n’y a pas moyen de le faire monter, ni descendre d’ailleurs. Ce manège peut durer longtemps et même se compliquer parce que si l’animal reste cabré, il commencera à redescendre lentement en glissant. Eh bien cet animal rétif décrit les Israélites du Nord qui sont acariâtres et persistent à refuser de revenir à l’Éternel. Mais indirectement, Osée lance aussi un avertissement à Juda afin qu’il ne devienne pas rétif comme Israël Nord.

« L’Éternel va le faire paître comme un agneau dans de vastes plaines », c’est-à-dire en terrain découvert qui n’offre aucun refuge. En d’autres mots, Dieu ne gardera plus son peuple dans sa bergerie, mais lui retire sa protection et le place dans une situation où il sera la proie de ses ennemis.

Verset 17

Je continue.

Le peuple d’Éphraïm s’est lié aux idoles. Qu’il aille son chemin ! (Osée 4.17).

« Éphraïm » est mentionné 36 fois dans le livre d’Osée ; c’est la principale tribu du royaume du Nord et une autre appellation pour le royaume des X tribus du Nord qui se donne le nom d’Israël. En réalité, c’est une nation bâtarde parce qu’elle est née d’une scission malheureuse avec Juda, le peuple légitime de Dieu.

Israël Nord est tellement lié aux idoles que son état spirituel et moral est désespéré. Alors, dit le prophète, comme on ne peut plus rien faire pour lui, qu’il poursuive son chemin vers le jugement.

Ce qui est arrivé au royaume des X tribus, et plus tard à Juda peut également se produire pour n’importe quel individu. En effet, il est malheureusement facile à quelqu’un de s’endurcir vis-à-vis de Dieu au point où le Saint-Esprit cesse tout appel et alors ce n’est plus qu’une question de temps avant que ne tombe l’épée de Damoclès, avant que cette personne soit irrémédiablement jugée.

Verset 18

Je continue.

A-t-il cuvé son vin, le voilà qui se vautre dans la prostitution, et ses chefs sont épris de ce qui fait leur honte (Osée 4.18).

Le mot pour « chefs » est littéralement « boucliers » ce qui met l’accent sur le rôle protecteur que devraient remplir ces personnes haut placées. Dans plusieurs passages des Psaumes, Dieu est décrit comme un bouclier pour son peuple. Par exemple dans le psaume 84, on lit :

L’Éternel Dieu est pour nous comme un soleil, il est comme un bouclier (Psaumes 84.12 ; comparez 84.12 ; 89.18, LSG).

L’accusation du prophète Osée contre Israël Nord se termine par une nouvelle référence aux orgies, c’est-à-dire à l’ivrognerie et la débauche que pratiquent le peuple dans son ensemble mais aussi les chefs, tant religieux (Osée 4.11) que politiques. Par conséquent, il est évident que les responsables d’Israël Nord n’assument pas leur devoir de pasteur des brebis. Au contraire, ils profitent un maximum de leur fonction puisque les scandales sont leur pain quotidien. L’état d’esprit de ces dirigeants indignes me fait penser à la situation présente de notre pauvre monde et au trait de génie de Salomon quand, dans l’Ecclésiaste, il dit :

Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera : il n’y a rien de nouveau sous le soleil (Ecclésiaste 1.9).

Verset 19

Je finis de lire le chapitre quatre.

Le vent l’a enveloppée avec ses ailes. Ils connaîtront la honte à cause de leurs sacrifices (« autels » dans l’ancienne version grecque Septante) (Osée 4.19 ; Autre).

C’est un vent de tempête, une tourmente provoquée par les armées assyriennes qui enveloppent Israël Nord. Le prophète utilise un temps du passé pour indiquer que le jugement du royaume des X tribus est tellement certain qu’il le voit comme un fait accompli. Une fois exilés, les Israélites se souviendront des sacrifices qu’ils ont offert aux idoles, et ils réaliseront enfin qu’ils étaient vains, puérils et inefficaces. Alors et conformément à la culture orientale, leurs visages se couvriront de honte. C’est aussi l’expérience tragique de tous ceux qui entrent dans l’éternité et qui n’ont pas accepté le salut que leur offre Dieu en son Fils Jésus-Christ.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 26 2024

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