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09 janv. 2023

Nombres 8.5 – 10.4

Chapitre 8

Introduction

A votre avis, quel est l’attribut, la caractéristique dominante de l’Éternel ? Je vous entends réfléchir. Eh bien non, ce n’est pas l’amour; c’est la sainteté. La loi de Moïse comprend des centaines de commandements, mais la majorité ont trait à des purifications d’ordre rituelle. Tout doit être constamment purifié, même les circonstances naturelles de la vie comme la naissance et la mort, la guérison d’une maladie, ou encore les fonctions normales du corps. Dans le chapitre 8 du livre des Nombres, il est à nouveau question de la purification rituelle des Lévites. Ça revient sans cesse encore et toujours. Avant que cette tribu sacerdotale puisse avoir accès au service sacré de l’Éternel, il faut que tous ses membres se rendent purs de manière cérémonielle, afin d’être agréés par le Dieu trois fois saint.

Aujourd’hui, rien de tout cela n’existe plus parce que Jésus-Christ est venu accomplir la loi sous tous ses aspects, parfaitement et une fois pour toutes. La vraie question que je peux me poser est donc celle-ci : Ai-je, moi, accès auprès de Dieu et ai-je reçu le pardon de mes fautes ? Tel était aussi le but, pour les Juifs, de tous les rites contraignants et complexes du système lévitique de l’Ancien Testament, du moins en attendant la venue et le sacrifice parfait de Jésus. Il faut en effet rappeler qu’absolument personne ne peut obtenir le salut en dehors du Christ, pas plus Abraham ou Moïse que moi. Nous sommes tous des pécheurs et il n’y a pas d’exception, ce qui veut dire que nous avons tous besoin de la rédemption qui se trouve en Jésus seul. En attendant qu’il accomplisse toute la loi de Moïse, autant l’aspect moral que cérémoniel, l’Éternel enseigne à son peuple comment lui rendre un culte, ce qui fait intervenir les Lévites. Cette tribu est divisés en trois clans qui sont chargés de démonter, transporter et remonter le tabernacle. Maintenant a lieu leur investiture, leur entrée en fonction officielle.

Versets 5-7

Je continue à lire dans le chapitre 8 du livre des Nombres.

L’Éternel parla à Moïse en ces termes : — Sépare les lévites du reste des Israélites et purifie-les. Voici comment tu procéderas pour les purifier : tu les aspergeras d’eau purificatrice, puis ils se raseront tout le corps et laveront leurs vêtements. Alors ils seront rituellement purs (Nombres 8.5-7).

Cette purification est réalisée au moyen des trois actes qui sont énumérés ici. Les Lévites sont tout d’abord aspergés d’une eau dont la composition nous est donnée un peu plus loin et que je lis :

Un homme rituellement pur recueillera les cendres de la vache et les déposera hors du camp dans un endroit pur où elles seront conservées pour la communauté des Israélites pour la préparation de l’eau de purification (Nombres 19.9).

On peut se demander comment les cendres d’une vache brûlée en holocauste purifie, mais la question n’est pas là. Si Dieu dit de fabriquer une eau purificatrice de cette manière, on le fait.  C’est lui le patron et donc lui qui décide. Ensuite, le Lévite doit raser tous les poils du corps et laver ses vêtements. Évidemment, tous ces rites ne changent strictement rien, que ce soit au niveau physique, chimique, moral ou spirituel. Ce qui compte, c’est que l’Éternel l’ordonne et demande obéissance, un point c’est tout. Ce genre de rite qui de mon point de vue n’accomplit rien du tout, me fait poser une question. Si je ne comprends pas comment Dieu mène le monde ou ma vie, ou bien si je trouve que ça n’a pas de sens, comment devrais-je réagir ? Est-ce que je me soumets quand même à lui ou est-ce que je me rebelle ? À chacun de répondre.

Les Lévites sont aspergés, ont les poils rasés et leurs vieux vêtements lavés. En fait cette cérémonie est bien moins imposante que celle requise pour les prêtres qui sont d’abord oints d’huile, puis prennent un bain, reçoivent de nouveaux habits et doivent offrir un sacrifice pour leur investiture, au cours duquel on leur applique du sang de l’animal égorgé. Cette différence s’explique par le fait que les prêtres sont proches de l’Éternel dans le service du culte et du sanctuaire, alors que les Lévites ne sont que leurs aides de camp en quelque sorte. Cependant, que ce soient les uns ou les autres, le même principe prévaut. Avant de pouvoir servir Dieu, je dois être purifié de mes fautes. C’est exactement ce que Jésus a communiqué à ses apôtres lorsqu’il leur a lavé les pieds. Je lis le passage.

Jésus versa de l’eau dans une bassine et commença à laver les pieds de ses disciples. Quand vint le tour de Simon Pierre, celui-ci protesta : — Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ? Jésus lui répondit : — Ce que je fais, tu ne le comprends pas pour l’instant, tu le comprendras plus tard. Mais Pierre lui répliqua : — Non ! Tu ne me laveras pas les pieds ! — Sûrement pas ! Jésus lui répondit : Si je ne te lave pas, il n’y a plus rien de commun entre toi et moi. — Dans ce cas, lui dit Simon Pierre, ne me lave pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête (Jean 13.5-9).

Verset 8

Je continue le texte.

Ils prendront un jeune taureau, avec l’offrande correspondante, c’est-à-dire de la fleur de farine pétrie à l’huile. Tu prendras un second taureau comme sacrifice pour le péché (Nombres 8.8).

Le premier taureau mentionné est offert en holocauste, ce qui veut dire qu’il symbolise la consécration des Lévites au service de l’Éternel. Le second mentionné est un sacrifice pour couvrir leurs fautes, car comme tous les hommes ils transgressent la Loi et se rendent coupables devant Dieu. Dans les faits, l’ordre des sacrifices de taureaux est inversé; c’est celui pour le péché qui est offert en premier. Si l’holocauste est mentionnée avant c’est parce que le but de toute la cérémonie est la consécration des Lévites à Dieu.

Toutes ces immolations d’animaux dont il est constamment question dans les écrits de Moïse, ont été remplacées par la mort expiatoire de Jésus-Christ qui est suffisante pour expier tous les péchés de tous les hommes de tous les temps. Aujourd’hui pour s’approcher et se consacrer à Dieu, il n’y a plus besoin de supprimer une vie en versant le sang d’un animal. La croix a joué ce rôle une fois pour l’éternité. Il me suffit simplement d’un acte de foi pour être accepté par Dieu et avoir accès au trône de sa grâce.

Versets 9-11

Je continue le texte.

Tu feras avancer les lévites devant la tente de la Rencontre et tu convoqueras toute la communauté des Israélites. Tu feras avancer les lévites devant l’Éternel, et les Israélites poseront les mains sur eux. Alors Aaron fera devant l’Éternel le geste de présentation pour m’offrir les lévites de la part des Israélites et ils seront affectés à mon service (Nombres 8.9-11).

Cette imposition des mains par les anciens et représentants du peuple signifie que les Israélites acceptent le principe de substitution ordonné par l’Éternel. Par ce geste, ces pères de famille transmettent aux Lévites la charge de servir au tabernacle, ministère qu’auraient dû remplir tous les premiers-nés du peuple. Toute l’assemblée d’Israël doit assister à la cérémonie, car tous sont concernés par le service des Lévites. Le geste de présentation est un geste balancé symbolique qui signifie que les Lévites sont une offrande que le peuple présente à l’Éternel, mais Dieu les rend à Israël afin qu’ils soient à son service pour tout ce qui concerne le culte. Maintenant la tribu des Lévites est à la disposition des prêtres pour le bénéfice du peuple. Dans la perspective du Nouveau Testament, tous les chrétiens sont un peu comme des Lévites. Je lis une prière de Jésus à son Père à ce sujet.

Je t’ai fait connaître aux hommes que tu as pris du monde pour me les donner. Ils t’appartenaient, et tu me les as donnés : ils ont gardé ta Parole (Jean 17.6).

Les croyants appartiennent à Dieu qui les a donnés au Christ afin qu’ils servent les autres.

Versets 18-19

Je continue le texte.

J’ai pris les lévites en échange de tous les fils aînés israélites, et je les ai donnés à Aaron et à ses fils d’entre les Israélites, pour qu’ils accomplissent le service des Israélites dans la tente de la Rencontre… afin que les Israélites ne soient frappés d’aucun fléau pour s’être approchés du sanctuaire (Nombres 8.18-19).

Les Lévites remplacent et représentent les Israélites dans la garde et le service du sanctuaire. Comme ils appartiennent à l’Éternel, ils sont exempts de tout service militaire et donc de partir à la guerre, de toute corvée et de tout travail dans les champs ou auprès des troupeaux.

Versets 23-26

Je finis le chapitre 8.

L’Éternel parla encore à Moïse en ces termes : — Les lévites âgés de vingt-cinq ans et plus seront recrutés pour accomplir un service dans la tente de la Rencontre. À cinquante ans, ils se retireront du service et n’exerceront plus leurs fonctions ; ils aideront leurs collègues à accomplir le service dans la tente de la Rencontre, mais ils n’auront plus eux-mêmes de service actif. Telles sont les dispositions que tu prendras à l’égard du service des lévites (Nombres 8.23-26).

Une fois qu’il atteint la cinquantaine, le Lévite ne prend plus part aux travaux les plus pénibles liés au montage, au démontage et surtout au transport du tabernacle. Mais ce n’est pas pour cela qu’il partait en villégiature quelque part au bord de la Mer Rouge. Il n’entre pas dans une retraite complète, mais il aide ses plus jeunes frères dans la garde et le soin des meubles sacrés. Les rabbins disent qu’une fois que le voyage dans le désert fut terminé et le sanctuaire devenu fixe, le temple donc, il n’y avait plus d’âge pour partir en retraite, ce qui veut dire qu’un Lévite travaille jusqu’à la tombe.

Chapitre 9

Versets 1-2

Nous arrivons maintenant au chapitre 9 des Nombres où il va être question de la célébration de la Pâque. En fait, elle a précédé les événements rapportés dans les premiers chapitres et donc les recensements. Le moins qu’on puisse dire est que ce livre n’est pas écrit dans un ordre chronologique. Je commence à lire.

Le premier mois de la deuxième année après la sortie d’Égypte, l’Éternel s’adressa à Moïse dans le désert du Sinaï. Il lui dit : — Que les Israélites célèbrent la Pâque à la date fixée (Nombres 9.1-2).

Quand l’Éternel donne cet ordre à Moïse, Israël est encore stationné au pied du mont Sinaï, mais en théorie pas pour longtemps puisque le peuple se prépare à entrer dans le Pays promis. Cette Pâque sera la deuxième que le peuple célébrera depuis sa sortie d’Égypte. Mais il va s’écouler presque 40 ans avant que la génération suivante célèbre la prochaine Pâque, la troisième donc, après son entrée dans le pays de Canaan. En effet, tout le temps que cette première génération rebelle va passer à tourner en rond dans le désert est en réalité une marche de la mort destinée à tuer le temps jusqu’à ce qu’elle-même disparaisse. Pendant la marche dans le désert, ni la Pâque, ni même la circoncision ne furent pratiquées alors que cette dernière est le signe par excellence de l’alliance entre l’Éternel et Israël.

Versets 6-14

Je continue le texte.

Or, il arriva que des hommes qui s’étaient rendus rituellement impurs par le contact avec un mort, ne purent célébrer la Pâque ce jour-là. Ils allèrent trouver Moïse et Aaron ce même jour. L’Éternel dit à Moïse : — Dis aux Israélites : Si quelqu’un d’entre vous maintenant ou dans les générations à venir se trouve en état d’impureté rituelle par son contact avec un mort, ou s’il est en voyage au loin, il pourra quand même célébrer la Pâque en l’honneur de l’Éternel. C’est le soir du quatorzième jour du second mois qu’ils la célébreront, à la nuit tombante, en mangeant l’agneau avec des pains sans levain et des herbes amères. Si un étranger installé chez vous veut célébrer la Pâque de l’Éternel, il se conformera au rituel de la Pâque et aux ordonnances qui s’y rapportent. Il y aura un seul et même rituel pour l’immigré et pour l’autochtone (Nombres 9.6, 9-11, 14).

Suite au contact avec un mort, l’état d’impureté rituelle dure 7 jours. Les Israélites ainsi souillés ne peuvent pas participer à la Pâque avec leur communauté, mais ils le désirent vraiment parce que pour eux c’est un privilège et non une charge. Dans sa bienveillance Dieu fait une entorse au temps réglementaire de cette fête qui leur permet de la célébrer quand même tout en respectant les règles de pureté rituelle. Cette deuxième fête a lieu un mois plus tard jour pour jour. Le rituel doit suivre les ordonnances fixées par la loi et s’applique de façon identique aux Israélites et aux étrangers. Ces derniers devaient bien sûr être circoncis, c’est-à-dire avoir accepté d’entrer dans l’alliance avec l’Éternel.

A cette époque, 6 jours par semaine, les Israélites ramassaient de la manne dont ils se nourrissaient. Mais ici, il est mentionné des « pains sans levain » ce qui laisse supposer que les Israélites avaient un peu de farine, mais on ne sait pas trop d’où elle vient.

Versets 15-16

Je continue.

Le jour où l’on érigea le tabernacle, qui sert de tente aux tablettes de l’acte de l’alliance, la nuée le couvrit ; le soir, cette nuée au-dessus du tabernacle devint comme du feu et resta là jusqu’au matin. Il en fut continuellement ainsi : le jour, la nuée couvrait le tabernacle, et pendant la nuit, elle avait l’apparence d’un feu (Nombres 9.15-16).

Le texte répète ici ce qui a eu lieu le premier jour de la seconde année et qui est raconté dans le livre de l’Exode (40.17-34). Moïse donne quand même quelques détails supplémentaires. Ce passage montre que le tabernacle abrite les tables de la loi. Cette information souligne l’importance attribuée aux 10 Commandements. considérés comme la substantifique moelle de toute la Loi. Ils se trouvent donc à côté de la gloire de Dieu. Ces deux tablettes sont à l’intérieur du coffre dans le lieu très saint du tabernacle derrière le voile qui sépare le sanctuaire en deux parties.

La nuée de jour et l’apparence de feu la nuit sont des théophanies, c’est-à-dire des manifestations visibles de la présence de l’Éternel. Ces témoignages de la présence divine sont une marque distinctive du Dieu d’Israël. L’apôtre Paul dans le Nouveau Testament fait allusion à la présence visible de l’Éternel et ajoute d’autres caractéristiques propres à Israël. Je le cite :

C’est aux Israélites qu’appartiennent la condition de fils adoptifs de Dieu, la manifestation glorieuse de la présence divine, les alliances, le don de la Loi, le culte et les promesses ; à eux les patriarches ! Et c’est d’eux qu’est issu le Christ dans son humanité ; il est aussi au-dessus de tout, Dieu béni pour toujours (Romains 9.4-5).

Versets 17-22

Je continue le texte.

Chaque fois que la nuée s’élevait au-dessus de la Tente, les Israélites levaient le camp ; et là où elle s’arrêtait, ils dressaient leurs campements. Ainsi, c’est au signal de l’Éternel que les Israélites levaient le camp et à son signal qu’ils le réinstallaient. Aussi longtemps que la nuée restait sur le tabernacle, ils ne bougeaient pas de l’endroit. Même si elle s’attardait longtemps sur le tabernacle, ils observaient fidèlement les indications de l’Éternel et ne partaient pas. Parfois la nuée ne s’arrêtait que quelques jours sur le tabernacle ; c’était toujours au signal de l’Éternel qu’ils dressaient le camp, et qu’ils le levaient. Il arrivait même qu’elle ne s’arrête que durant une nuit : lorsqu’elle s’élevait le matin, ils levaient le camp ; ou bien elle s’élevait après un jour et une nuit, aussitôt ils partaient. Qu’elle demeure deux jours ou un mois ou plus longtemps encore sur le tabernacle, les Israélites restaient campés sans partir ; ils levaient seulement le camp lorsqu’elle s’élevait (Nombres 9.17-22).

L’expression « au signal de l’Éternel » est littéralement : « sur la bouche »; c’est comme un ordre verbal donné par Dieu de s’arrêter ou de lever le camp. C’est l’Éternel et pas un comité extraordinaire qui décide combien de temps le peuple reste au même endroit. Supposons que Samuel aime la pêche et il se trouve que le peuple campe à côté d’une rivière à truites. Il aimerait bien y rester quelque temps. Mais ce n’est pas lui, ni son chef de tribu, ni même Moïse qui décide; c’est l’Éternel et personne d’autre. Il indique le moment du départ et de l’arrivée, la direction à suivre et le lieu de chaque campement.

C’est ainsi qu’Israël a passé un an au pied du mont Sinaï, mais je n’ai aucune idée s’il y avait, à cette époque, une rivière poissonneuse à cet endroit. Donc, si en se levant le matin les responsables du peuple voient que la nuée de la gloire de Dieu s’est élevée, ils donnent l’ordre à tout le peuple de plier bagage. Il est possible que les prêtres et les Lévites pouvaient démonter et empaqueter le tabernacle en deux ou trois heures, donc tout se faisait très vite.

Les formes adverbiales : longtemps, quelques jours, une nuit, un jour et une nuit, deux jours, un mois, ou plus longtemps encore, et qui peut s’étendre sur des années, ont pour but de souligner la rigueur avec laquelle les Israélites doivent obéir aux ordres de l’Éternel pour leurs départs et stationnements, et que Dieu ne tient pas compte de leurs préférences.

Verset 23

Je finis le chapitre 9.

C’est sur l’ordre de l’Éternel qu’ils dressaient le camp et le levaient. Ainsi ils observaient ce que l’Éternel indiquait, conformément aux instructions qu’il leur avait données par l’intermédiaire de Moïse (Nombres 9.23).

La manière surnaturelle par laquelle l’Éternel dirigeait son peuple est restée gravée dans sa mémoire collective. Elle est rappelée plusieurs fois par les auteurs de l’Ancien Testament comme preuve de fidélité et de bienveillance de Dieu envers Israël.

Chapitre 10

Versets 1-2

Nous arrivons maintenant au chapitre 10 du livre des Nombres, où ont lieu les dernières préparations avant de lever le camp du mont Sinaï pour prendre la direction de Canaan, le Pays promis. Je commence à lire.

L’Éternel parla à Moïse en ces termes : — Fais fabriquer deux trompettes d’argent martelé. Elles te serviront pour convoquer la communauté et donner le signal du départ aux camps (Nombres 10.1-2).

Selon la loi de Moïse, deux est le minimum de personnes requises pour que dans un procès, leur témoignage soit digne de foi; c’est sur la déposition d’au moins deux témoins que le juge tranche. C’est ici la première fois que sont mentionnées ces trompettes d’argent. Seuls les prêtres avaient le droit de les utiliser. Chaque fils d’Aaron en reçoit une. Droites et d’environ 1 m de long, elles sont battues à partir d’un seul lingot d’argent ce qui donne au son une plus longue portée.

Versets 3-4

Je continue.

Dès que ces deux trompettes sonneront ensemble, toute la communauté se rassemblera auprès de toi à l’entrée de la tente de la Rencontre. Si on ne sonne que d’une trompette, seuls les chefs des corps d’armée d’Israël se réuniront auprès de toi (Nombres 10.3-4).

Chaque trompette a un son distinct de manière à ce que le peuple puisse distinguer si c’est seulement une qui sonne ou les deux qui retentissent ensemble. Elles peuvent aussi être utilisées de deux façons différentes : soit par à coup, en donnant successivement des coups de trompettes, soit en sonnant de manière continue.

Il est plusieurs fois question de trompettes dans le Nouveau Testament, et toujours en relation avec des événements futurs (Matthieu 24.31 ; 1Corinthiens 15.51,52 ; 1Thessaloniciens 4.16).

Quand Israël campe et que soudainement, on entend des coups de trompettes, ils s’adressent à tout le peuple et le convoquent en la personne de ses représentants. Ceux-ci doivent alors se rendre immédiatement devant l’entrée de la tente de la Rencontre où sont Moïse et Aaron, tandis que tout le monde sort de ses tentes et se tient au garde-à-vous le visage tourné vers la nuée pour entendre les ordres de l’Éternel. Quelle belle image de la bonne attitude que nous devrions tous adopter à l’égard du Seigneur !

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

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