Néhémie 8.1-18
Chapitre 8
Introduction
Presque tous les peuples ou groupes ethniques sont identifiés à quelque chose ou à quelqu’un qui leur appartient en propre. Ce peut être un type d’architecture comme les grandes pyramides pour les Égyptiens, une langue très particulière, une ville comme La Mecque pour les Musulmans, ou une personne comme le Bouddha ou encore la tour Eiffel pour les Français. Les Israélites ou plus exactement les Hébreux, ont pour ancêtre Abraham, comme les Arabes d’ailleurs, par contre c’est le seul peuple à qui l’Éternel a donné la Loi de Moïse ; voilà ce qui les différencie plus que n’importe quoi d’autre des autres groupes ethniques. Cependant, au cours de leur histoire mouvementée, ils ne l’ont pas souvent mise en pratique, ce qui leur a valu un certain nombre de jugements divins particulièrement sévères. Après un exil de 70 ans en Babylonie, une colonie juive est à nouveau installée dans Juda au sud de la Palestine, mais toutes les fautes d’Israël qui ont été à l’origine du châtiment de ce peuple, n’ont pas disparu pour autant et c’est ainsi que resurgit le vieux problème de la méconnaissance, du non-respect et de la non application de la loi de Moïse. Ce manquement aux ordonnances divines fait que, d’une part, le prêtre Esdras réapparaît, et d’autre part, il prend désormais les devants de la scène. Jusque-là, il est probablement retourné en Perse tandis que Néhémie dirige la reconstruction des murailles. Il semble donc qu’il revient juste au bon moment quand la reconstruction s’achève. En tout cas, à partir d’ici, les rôles sont renversés et c’est Esdras qui domine le récit.
Verset 1
Je commence à lire le chapitre 8 du livre de Néhémie en compressant le texte.
Tout le peuple s’assembla comme un seul homme sur la place située devant la porte des Eaux. Ils demandèrent à Esdras, qui était spécialiste de la Loi, d’apporter le livre de la Loi de Moïse donnée par l’Éternel à Israël (Néhémie 8.1).
Le livre d’Esdras relate également qu’un grand rassemblement a eu lieu au début du 7e mois pour célébrer la fête des Trompettes qui signale aussi le commencement de l’année civile.
Dans les villes antiques, les places étaient généralement situées près des portes ; c’est là que les habitants se rassemblaient. Tout le peuple s’amasse donc devant la porte des Eaux ainsi nommée parce qu’elle est à proximité de la principale source alimentant Jérusalem. Et puis tout d’un coup et sans prévenir, Esdras refait surface. Il avait été chargé par l’empereur Artaxerxès d’un ordre de mission à Jérusalem 14 ans avant Néhémie. Mais quand il arrive en Juda, les conditions morales et spirituelles des colons juifs sont déplorables. Assumant alors pleinement sa fonction de prêtre, il leur enseigne la loi de Moïse ce qui fait que la situation générale s’améliore considérablement. C’est d’ailleurs sous son mandat que l’autel des holocaustes puis le Temple sont restaurés. Cette reconstruction est suivi d’une première tentative de relever les murailles, mais elle suscite une telle levée de boucliers de la part des populations environnantes que le projet capote. Ce qui est partiellement reconstruit est démoli par les Samaritains et même des portes d’entrée à la ville qui étaient encore en bon état sont brûlées. C’est l’arrivée de Néhémie qui relance le projet de reconstruction tandis qu’Esdras, comme je l’ai déjà dit, est sans doute allé rendre compte de sa mission à l’empereur en Babylonie, où il a probablement repris ses activités auprès des exilés jusqu’à ce qu’il décide de revenir en Juda où nous le retrouvons.
Peu après la fin de la reconstruction des murailles, le premier jour du 7e mois, à l’occasion de la fête des Trompettes, le peuple prend l’initiative et demande à Esdras de lui enseigner à nouveau les commandements de Dieu. A cette époque, les textes de la Loi de Moïse sont recopiés à la main par des scribes qui sont d’une méticulosité considérable car ils comptent et recomptent toutes les lettres. Il y a donc très peu de copies en circulation et il n’est pas dit qu’il y en ait une dans la colonie juive. En tout cas, Esdras en a une en sa possession qu’il a peut-être rapportée avec lui dans ses bagages. Tout comme Néhémie, c’est un homme d’une intégrité à toute épreuve qui jouit d’une grande autorité auprès des colons juifs. Ces deux hommes, l’un prêtre et l’autre laïque, se complètent admirablement bien.
Versets 2-4
Je continue le texte.
Le premier jour du septième mois, Esdras, qui était aussi prêtre, apporta la Loi devant l’assemblée composée d’hommes et de femmes et de tous ceux qui étaient en âge de comprendre ce qu’ils entendaient. Il leur lut dans le livre, depuis l’aube jusqu’à midi, sur la place qui est devant la porte des Eaux. Tout le peuple était attentif à la lecture de la Loi : hommes, femmes et tous ceux qui étaient en âge de comprendre. Esdras se tenait sur une estrade de bois dressée pour la circonstance (Néhémie 8.2-4).
Ce premier jour du septième mois, on célèbre la plus solennelle des nouvelles lunes. C’est un jour de sainte convocation et de repos sabbatique obligatoire qui est annoncé en grande fanfare par une longue sonnerie de trompettes. C’est donc l’occasion idéale pour Esdras de lire les préceptes divins probablement tirés du Deutéronome. Ce 5e livre de Moïse contient le deuxième énoncé de la Loi qui fut donné à la deuxième génération des Hébreux, juste avant qu’ils ne pénètrent en Terre Promise sous la conduite de Josué.
Plus loin il est dit que la lecture faite par Esdras est commentée par des Lévites spécialistes de l’interprétation de la Loi. D’après un verset que je ne lis pas, 13 hommes, sans doute des prêtres, se tiennent à côté d’Esdras, 6 à sa droite et 7 à sa gauche. D’après le texte, tous ceux capables de comprendre la lecture de la loi sont présents. Sont donc inclus les enfants de plus de 12 ans, puisque c’est à cet âge qu’ils deviennent fils ou fille de la Loi, et donc responsables d’obéir à toutes ses prescriptions. Aujourd’hui, les Juifs célèbrent le rite de passage à l’âge adulte des garçons par une cérémonie qui s’appelle la Bar Mitzvah.
Verset 5
Je continue le texte.
Comme il était placé plus haut que tout le peuple, chacun le vit ouvrir le livre. À ce moment-là, tous se levèrent (Néhémie 8.5).
Quand Esdras a ouvert le livre de la Loi, tout le peuple s’est levé par respect pour Dieu et sa Parole et ils sont restés debout durant toute la lecture et les explications qui leur étaient données. Les Rabbins prétendent que depuis le temps de Moïse la coutume en Israël a toujours été d’écouter ainsi la lecture de la Loi, mais c’est ici la première fois que cela apparaît clairement dans les Écritures. Dans les synagogues aussi, les Juifs se tiennent debout pour la lecture de la Loi. L’homme étant ce qu’il est, s’il est assis sur un coussin moelleux, il y des chances pour qu’il s’endorme, par contre, la position debout aide à rester éveillé et attentif.
Verset 6
Je continue.
Esdras loua l’Éternel, le grand Dieu, et tout le peuple s’écria : Amen ! Amen ! en levant les mains. Puis ils s’inclinèrent jusqu’à terre et se prosternèrent devant l’Éternel pour l’adorer (Néhémie 8.6).
Esdras commence par une prière de bénédiction, à peu près comme David avait fait. Je rappelle ce passage :
David loua l’Éternel devant toute l’assemblée en disant : Loué sois-tu à tout jamais, ô Éternel, Dieu de notre ancêtre Israël ! (1Chroniques 29.10).
En réponse à la louange d’Esdras, tout le peuple lève les mains au ciel et se prosterne à terre en signe d’adoration. Dans l’Ancien Testament, ces gestes accompagnent fréquemment les prières publiques solennelles. C’est notre Créateur qui est le centre de l’univers et la personne la plus importante, et c’est donc à lui que reviennent la gloire et l’honneur. Quand nous prions, nous devons premièrement lui rendre grâces, le remercier et le louer, et ensuite seulement lui faire part de nos requêtes. D’ailleurs, c’est bien ainsi qu’est structurée la prière du « Notre Père » que Jésus a enseignée à ses disciples. Les trois premières paroles concernent la personne de Dieu et ne prennent pas en compte mes petits besoins. Je les rappelle : Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite (Matthieu 6.9-10).
Versets 7-8
Je continue le texte.
Alors les lévites expliquèrent la Loi au peuple qui se tenait debout. Ils lisaient dans la Loi de Dieu et expliquaient au fur et à mesure, de façon posée et distincte, afin que chacun puisse comprendre ce qu’ils avaient lu (Néhémie 8.7-8).
Esdras fait la lecture de la Loi en hébreu, mais elle est certainement traduite en araméen, langue devenue usuelle parmi les Juifs depuis leur exil à Babylone. Ensuite, ce qui a été lu est expliqué et commenté par les Lévites. Cette lecture solennelle de la Loi est la raison du rassemblement d’une foule immense de 30 à 50 000 personnes. Esdras lit une portion du texte, puis des Lévites disséminés parmi le peuple, traduisaient et expliquent ce qui vient d’être dit, chacun à un groupe de personnes qui s’est rassemblé autour de lui. Il y a tout lieu de penser que les gens du peuple ont l’entière liberté de poser les questions qu’ils veulent jusqu’à ce que tous les assistants aient bien compris le passage en question. Ensuite, Esdras lit un nouveau passage de la Loi et le processus recommence. Ce qui s’est passé en ce jour solennel à Jérusalem, sur la place devant la porte des Eaux, est un événement qui a eu des répercussions considérables et à plus d’un titre sur les Juifs de l’après exil. En effet, c’est à cause de ce que le prêtre Esdras a fait et qui nous est raconté ici que sont nés les Targums, c’est-à-dire des traductions paraphrasées du texte hébreu de l’Ancien Testament. Les premiers furent découverts dans les caves de Qumran aux alentours de la Mer Morte et datent du 2e siècle av. J-C. Il existe des Targums sur tous les livres de l’Ancien Testament, sauf sur ceux d’Esdras, Néhémie et du prophète Daniel.
En plus des Targums, les conditions dans lesquelles se sont faites la lecture et l’explication de la Loi par Esdras, ont fourni les éléments essentiels de ce que sont encore aujourd’hui les cultes des Juifs dans les synagogues. Les Israélites se sont fortement inspirés d’Esdras ce qui fait qu’aujourd’hui encore, pendant le culte juif, des portions de l’Ancien Testament sont lues puis expliquées, on lit des formules liturgiques qui appellent une réponse des assistants, les prières sont faites en levant les mains au ciel, et on adore Dieu en se prosternant.
Cette lecture systématique de la Loi haut et fort, verset par verset comme Esdras l’a faite est un moyen pédagogique d’enseignement qui a bien des mérites et qui vaudrait la peine d’être utilisé au moins de temps en temps dans nos églises ; peut-être qu’une telle pratique encouragerait les paroissiens à s’intéresser davantage aux Écritures. Au final, dans une réunion de culte, peu importe la puissance de la voix du soliste, le doigté de l’organiste ou la prouesse littéraire du prédicateur, ce qui compte vraiment est que les gens entendent la Parole de Dieu distinctement, la comprennent et soient motivés pour la mettre ensuite en pratique.
Verset 9
Je continue le texte.
Tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la Loi. Alors Néhémie le gouverneur, Esdras le prêtre et spécialiste de la Loi, et les lévites qui donnaient les explications au peuple dirent à tous : — Ce jour est un jour de fête consacré à l’Éternel votre Dieu. Ce n’est pas le moment de pleurer et de prendre le deuil ! (Néhémie 8.9).
La lecture de la loi a fait son effet. Les Israélites se rendent compte qu’ils ont violé les commandements divins en long en large et en travers, et éprouvent un remord salutaire. Un des buts de la Parole de Dieu est de conduire à la repentance celui qui la lit ou l’écoute. Dans sa seconde épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :
La tristesse selon Dieu produit une repentance (qui mène) au salut et que l’on ne regrette pas (2Corinthiens 7.10).
C’est exactement ce qui est arrivé à la foule massée pour écouter Esdras. La réaction du peuple ressemble en grande partie à ce qui s’est passé en Juda sous le règne de Josias, quand on retrouva le livre de la Loi et qu’il fut lu (comparer 2 Rois 22:8-13).
La fête des Trompettes n’est pas destinée à être une période de lamentations, mais un temps de réjouissances qui aurait dû conduire le peuple à rendre des Actions de grâces à l’Éternel. Mais comme ce jour de fête devient un jour de larmes, les responsables du peuple tentent de le replacer dans son contexte originel qui est de célébrer l’Éternel dans la joie. Dans le livre de l’Ecclésiaste, le roi Salomon écrit :
Il y a un temps pour tout et un moment pour toute chose sous le soleil. Il y a un temps pour naître et un temps pour mourir… Il y a aussi un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour se lamenter et un temps pour danser (Ecclésiaste 3.1, 2, 4).
Versets 10-11
Je continue le texte.
Puis Esdras ajouta : — À présent, allez faire un bon repas, buvez d’excellentes boissons et faites porter des portions à ceux qui n’ont rien préparé, car ce jour est un jour consacré à notre Seigneur. Ne vous affligez donc pas, car la joie que donne l’Éternel est votre force. De leur côté, les lévites calmaient tout le peuple en disant : — Soyez tranquilles, car ce jour est consacré à Dieu, ne vous attristez donc pas ! (Néhémie 8.10-11).
Comme les Orientaux pleurent à grands bruits, la foule qui se lamente doit représenter un mur des Lamentations en elle-même. Mais le moment est mal choisi parce que la loi de Dieu retrouvée est une grâce, donc un sujet de se réjouir et non de se répandre en larmes. Les sentiments de désespoir et même de déprime, sont des forces négatives puissantes, tandis que la joie de l’Éternel est une force de vie. Le Nouveau Testament aussi enseigne que la joie qui vient de Dieu fait partie intégrante de la vie chrétienne. Je lis deux passages :
La communion dont nous jouissons est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. Si nous vous écrivons ces choses, c’est pour que notre joie soit complète. Réjouissez-vous en tout temps de tout ce que le Seigneur est pour vous. Oui, je le répète, soyez dans la joie (1Jean 1.3-4 ; Philippiens 4.4).
L’une des manifestations de la joie que le peuple doit exhiber lors des fêtes du calendrier religieux est le partage des biens matériels avec les démunis, tel qu’il est recommandé dans plusieurs passages de la Loi de Moïse, mais c’est ici dans le livre de Néhémie la première fois qu’on voit cette prescription mise en pratique.
Verset 12
Je continue le texte.
Alors tous allèrent manger et boire, faire porter des parts aux pauvres et organiser de grandes réjouissances. Car ils avaient bien compris les paroles qu’on leur avait enseignées (Néhémie 8.12).
Les Juifs ont accepté l’exhortation de leurs dirigeants et ont banni leur tristesse. Ils ont compris que l’Éternel ne désire pas de la part de son peuple une perpétuelle contrition et de constantes privations, mais qu’il prend plaisir à le voir joyeux, en fête et solidaire.
Versets 13-14
Je continue.
Le lendemain, les chefs de groupes familiaux de tout le peuple, les prêtres et les lévites s’assemblèrent auprès d’Esdras, le spécialiste de la Loi, pour étudier plus attentivement les enseignements de la Loi. Ils trouvèrent écrit dans cette Loi que l’Éternel avait donnée aux Israélites par l’intermédiaire de Moïse, que les Israélites devaient habiter des cabanes pendant la durée de la fête du septième mois (Néhémie 8.13-14).
Cette assemblée, bien plus restreinte que celle de la veille, est constituée par les responsables du peuple qui veulent continuer à étudier la loi. C’est ainsi que le second jour du 7e mois, ces fidèles apprennent comment Dieu veut que son peuple célèbre la fête des Cabanes ou Tabernacles. Cette découverte tombe à pic parce que ça leur laisse exactement deux semaines pour la préparer comme il se doit. La description de cette fête se trouve bien dans le livre du Deutéronome mais de manière très succincte ; par contre, les détails sont donnés ailleurs dans le Pentateuque (Lévitique 23.37-43). En tout cas cette étude approfondie à laquelle se sont livrés les chefs du peuple, montre que la colonie ou tout au moins Esdras, avait à sa disposition la totalité des écrits de Moïse et pas seulement le Deutéronome.
Verset 15
Je continue le texte.
Alors ils firent publier dans toutes leurs villes et à Jérusalem la proclamation suivante : — Sortez dans la montagne et rapportez-en des branches d’olivier cultivé et d’olivier sauvage, de myrte, de palmier et d’arbres touffus, pour faire des cabanes comme cela est écrit (Néhémie 8.15).
Le peuple doit se rendre sur les hauteurs boisées pour y chercher des branches feuillues de toute sorte d’arbres, y compris du myrte qui est un buisson odoriférant au feuillage persistant.
Versets 16-17
Je continue.
Le peuple partit et rapporta des branchages. Ils se construisirent des cabanes, sur la terrasse de leur maison, dans leurs cours, dans les parvis du Temple, sur la place de la porte des Eaux, ou encore sur la place de la porte d’Éphraïm. Toute la communauté des anciens déportés revenus de l’exil construisit des cabanes et se mit à les habiter. Les Israélites n’avaient plus célébré cette fête depuis le temps de Josué, fils de Noun. Ils se livrèrent à de grandes réjouissances à cette occasion (Néhémie 8.16-17).
Cette fête était bien célébrée depuis l’époque de Josué (Esdras 3:4 ; 1Rois 8:65 ; 2Chroniques 7:9), mais du bout des lèvres pour ainsi dire. Elle n’avait jamais pris tant d’ampleur ni donné lieu à des réjouissances comme c’est le cas ici.
Assez curieusement, rien n’est dit du Jour des Expiations ou Iom Kippour, qui aurait dû avoir lieu le dixième jour du septième mois, juste avant la fête des Tabernacles. En fait elle est reportée sans qu’on sache pourquoi.
Verset 18
Je finis ce chapitre 8.
Chaque jour, du premier jusqu’au dernier, Esdras lut une portion du livre de la Loi de Dieu. On célébra la fête pendant sept jours, et le huitième jour, conformément aux prescriptions de la Loi, il y eut une assemblée cultuelle (Néhémie 8.18).
Normalement, cette lecture de la Loi doit avoir lieu l’année sabbatique, donc tous les sept ans, à l’occasion de la fête des Cabanes (Deutéronome 31.10-11). Les chefs du peuple avaient dû constater que l’ignorance des commandements de la Loi de Moïse justifiait sa lecture cette année-là même si elle n’était pas sabbatique. De plus, le rétablissement du culte de l’Éternel et la restauration des murs de Jérusalem n’ont de sens que si les Israélites son fidèles à leur Dieu.
Ce chapitre 8 de Néhémie souligne combien il est important de connaître l’enseignement de la Parole de Dieu afin de savoir exactement ce que le Créateur exige de nous pour s’y conformer. Comme je le dis parfois : « À bon entendeur, salut ».
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.