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13 juil. 2026

Nahoum

Livre du prophète Nahum

Introduction

Encore aujourd’hui, Paris Ville lumière, occupe une place importante dans l’imaginaire de beaucoup de gens et les touristes ne manquent pas. Dans l’antiquité aussi, il y a des capitales qui prennent tout le devant de la scène mais elles sont répulsives, car elles inspirent la terreur. Avant Rome et Babylone, il y eut Ninive la cruelle. On rencontre cette ville pour la première fois dans la Genèse où il est écrit :

Kouch eut aussi pour fils Nimrod qui se mit à exercer un grand pouvoir sur la terre. Les capitales de son royaume furent Babel, Erek, Akkad et Kalné au pays de Chinéar (en Babylonie). De ce pays-là, il passa en Assyrie et bâtit Ninive, Rehobot-Ir, Kalah, etc. (Genèse 10.8, 10-11).

Après avoir érigé plusieurs villes dans le sud de la Mésopotamie sur l’Euphrate, Nimrod remonte dans le nord et bâtit Ninive sur le fleuve Tigre. On a retrouvé certaines inscriptions qui déclarent que cette ville aurait été fondée en l’an 2300 avant Jésus-Christ. Au 18e siècle avant Jésus-Christ, Hammourabi, le sixième roi de la première dynastie de Babylone, mentionne l’existence de Ninive. C’est vers 900 avant Jésus-Christ que se constitue le grand empire assyrien, ce qui débouche sur trois siècles de guerres sanglantes avec les peuples voisins. C’est surtout dans la seconde moitié du 8e siècle que cet empire connaît une grande expansion.

Plusieurs rois commencent à séjourner à Ninive une partie de l’année. Salmanasar III (859-824) fait de la ville la base de ses opérations militaires expansionnistes. Il écrit qu’il fait la guerre au roi d’Israël Nord Achab (874-853) et que Jéhu, le fondateur de la 4e dynastie des rois d’Israël Nord (842-821) lui est soumis. Osias (Azaria) roi de Juda (790-739) et Ménahem (744-735 ; 2Rois 15.14-23) roi d’Israël Nord, sont tributaires du roi assyrien Tiglath Piléser III (ou Poul : 745-727) qui envahit aussi la Syrie. Plus tard, Ahaz (732-715) roi de Juda devient tributaire des Assyriens (en 731 de Tiglath Piléser III) et adopte les dieux de son nouveau maître (2Rois 16.18).

Le roi assyrien Salmanasar V (727-722) envahit Israël Nord et fait le siège de Samarie sa capitale qui tombe comme un fruit mûr dans sa besace en 722 avant Jésus-Christ (2Rois 17.3-6 ; 18.9-10). Vingt et un ans plus tard, le roi Sennachérib (705-681) fils de Sargon (722-705) fait de Ninive sa capitale et envahit Juda qui alors a Ézéchias pour roi. Il détruit 46 villes (701), mais après avoir encerclé Jérusalem, 185 000 de ses soldats sont mis à mort pendant la nuit par l’Ange de l’Éternel et le roi tout confus doit lever le siège et retourner chez lui (2Rois 18.17-18 ; 19.32-26 ; Ésaïe 37.36).

Manassé (698-642), roi de Juda, adopte une tout autre politique que son père Ézéchias ; il préfère se soumettre car pour lui toute tentative de résistance aux Assyriens lui paraît désespérée. Seulement cette initiative n’est pas sans conséquence néfaste car par la même occasion, Manassé adopte les dieux assyriens ainsi que bien d’autres (2Rois 21.3-5) comme s’il ne voulait en offenser aucun. À certains de ces cultes s’associent les abominables sacrifices d’enfants, et on sait que Manassé a sacrifié au moins l’un de ses fils (2Rois 21.6). Il fait aussi la promotion des pratiques occultes bien sûr interdites par la Loi (Deutéronome 18.9-13) et se rend coupable de nombreux crimes de sang (2Rois 21.16).

Sennachérib, le roi assyrien qui encercla Jérusalem mais échoua, a plusieurs fils dont un qui s’appelle Esar-Haddon. Bien qu’il ne soit pas l’aîné, c’est son favori. Cette partialité rend tellement furieux les deux autres frères (Adrammélek et Saretser) qu’ils assassinent leur père (en 681 avant Jésus-Christ) puis s’enfuient en Arménie (2Rois 19.36, 37 ; 2Chroniques 32.21 ; Ésaïe 37.37, 38). Au moment de ce crime, Esar-Haddon est à la tête d’une expédition au nord-ouest de l’empire. Il rentre aussitôt à Ninive et devient roi (681-669). C’est un bon général et un habile administrateur.

La première année de son règne, il mène une expédition militaire dans le sud de la Babylonie et remporte la victoire contre le roi des Chaldéens (fils de Merodak-Baladân), puis il reconstruit la ville de Babylone que Sennachérib son père avait détruite parce qu’elle se rebellait constamment contre la domination assyrienne. Dans la 4e année de son règne, Esar-Haddon s’empare de Sidon en Phénicie, la pille et déporte ses habitants. Ensuite il fait la conquête de la plus grande partie de la Palestine. Parmi les vaincus, on compte les rois d’Édom, de Moab, d’Ammon et de toutes les villes-états de la Philistie, ainsi que Manassé, roi de Juda, parce qu’il est accusé de complot contre l’Assyrie.

Esar-Haddon réussit même à envahir le désert d’Arabie et la Médie, pourtant fort éloignée, un peuple qui refera parler de lui. Dans sa 11e année (en 671), il assiège Tyr et envahit l’Égypte qu’il pille. On a retrouvé sur un bâtiment une inscription qui date de son règne et qui dit : « J’ai convoqué les rois du pays des Hittites et ceux de l’autre côté de la mer, Ba’lu, roi de Tyr, Manassé, roi de Juda » (John F. Walvoord, Bible Knowledge Commentary, page 1493). Esar-Haddon est succédé par son fils aîné, Assourbanipal (669-626) tandis qu’un autre de ses fils (Chamach-Choum-Oukin) devient gouverneur de Babylone, mais sous la suzeraineté de son frère Assourbanipal. En l’an 663, ce dernier s’empare de Thèbes capitale de la Haute-Égypte et première cité de l’Orient, ce qui lui assure une suprématie totale. C’est au début du règne de ce roi que l’Assyrie parvient au faîte de sa puissance.

Comme les rois précédents, Assourbanipal se lance dans des conquêtes et rapporte des trésors d’Égypte, de Suse capitale d’Élam à l’est de la Babylonie, et de Babylone où il va combattre son frère qui veut son indépendance. Mis à part guerroyer à droite et à gauche, Assourbanipal aime les lettres et se constitue une énorme bibliothèque à Ninive.

Cependant, dès le milieu du 7e siècle avant Jésus-Christ, l’empire commence à rencontrer quelques difficultés. Le royaume de Babylone, assujetti depuis longtemps, a déjà essayé plusieurs fois de reconquérir son indépendance. Le roi de Babylone fait une nouvelle tentative (652) mais sans succès. Les troubles continuent. Une révolte de Suse capitale d’Élam, finit dans un immense bain de sang et la destruction de la cité (640). Babylone se rebelle à nouveau et c’est un certain Nabopolassar qui pour Assourbanipal mâte la révolte (630). Mais Nabopolassar, dont le fils n’est autre que Nabuchodonosor, profite de la mort du roi assyrien (626) pour fonder un nouvel empire.

Un an plus tard, une première attaque des Mèdes contre l’Assyrie est repoussée (625), mais l’Assyrie a déjà amorcé un déclin qui s’accentue. En 618, Nabopolassar est vainqueur de Assour, la deuxième grande ville assyrienne, puis il remonte le fleuve Tigre allant de victoire en victoire. De leur côté, les Mèdes attaquent à nouveau et rejoignent les Babyloniens dans la ville d’Assour (617). Babyloniens et Mèdes concluent alors une alliance et sont rejoints par les Scythes dont les hordes déferlent sur l’empire le mettant à sac. Quatorze ans après la mort du puissant roi Assourbanipal, Ninive est conquise par les nouveaux alliés qui rasent la ville (612).

En 606, il ne reste plus rien de l’empire assyrien, et les Mèdes et les Babyloniens se partagent son territoire. Deux siècles plus tard, le général grec Xénophon (430-355 avant Jésus-Christ) traverse les ruines de Ninive sans même savoir le nom de la ville ou du peuple qui l’avait habitée. Le site de l’ancienne Ninive n’a été découvert que récemment, en 1845.

Voilà pour l’arrière-plan historique. C’est vraiment de l’histoire ancienne, mais elle est importante pour comprendre la prophétie de Nahoum qui ne concerne qu’un seul sujet : le jugement de Ninive.

Dans l’ancienne version grecque de l’Ancien Testament, le livre de Nahoum vient juste après Jonas comme si c’était la suite. En effet, environ un siècle avant Nahoum, Jonas a prêché la repentance aux habitants de Ninive qui l’ont écouté, mais ce revirement ne dure guère et très vite, cette ville retombe dans ses travers habituels qui sont l’orgueil, la cruauté (Nahoum 3.1 ; 19) dont tous les rois se vantent, une idolâtrie épouvantable et surtout une arrogance démesurée à l’égard de la souveraineté de l’Éternel le Dieu des Hébreux. Le dernier grand roi assyrien a déclaré : « Je suis Assourbanipal, le grand roi, le roi puissant, roi de l’univers, roi d’Assyrie. Les grands dieux… élèvent mon nom ; ils ont rendu mon pouvoir puissant ». Esar-Haddon son père est encore pire. Il a dit : « je suis puissant, je suis tout-puissant, je suis un héros, je suis gigantesque, je suis colossal, je suis honoré, je suis élevé, je suis sans égal parmi tous les rois, je suis choisi par (les dieux) Assour, Nabu et Mardouk » (ibid., page 1494).

Les Textes sacrés ne permettent pas de préciser l’identité du prophète Nahoum dont le nom signifie « celui qui réconforte », car il n’est pas mentionné ailleurs que dans son livre, et celui-ci ne nous apprend rien d’autre à son sujet que sa localité d’origine, Elqoch, dont on ne connaît pas la localisation avec certitude. Cependant, Jérôme (347-420), père de l’Église, affirme que ce village est bien connu des Juifs car il se trouve en Galilée, mais que de son temps, il n’en reste aucune trace.

Capernaüm, souvent mentionné dans les évangiles signifie « village de Nahoum ». Même si ce n’est pas son lieu de naissance, l’existence de ce village semble confirmer que Nahoum est bien Galiléen, surtout que ce prophète montre un intérêt particulier pour le nord de la Palestine déplorant que « le Basan comme le Carmel deviennent des déserts, la flore du Liban se fane » (Nahoum 1.4). Il est probable que quand le roi assyrien Esar-Haddon a importé des populations païennes en Galilée, la famille de Nahoum ainsi que beaucoup d’autres Israélites du Nord ont émigré en Juda.

Le ministère de Nahoum a lieu entre la chute de Thèbes en Égypte en 663 avant Jésus-Christ, puisqu’il y fait référence comme d’un événement passé (Nahoum 3.8-10), et la chute de Ninive en 612, qu’il prophétise. Cependant, certains indices permettent de préciser davantage la date de sa prophétie. L’empire assyrien exerce encore une sanglante tyrannie sur toute la région (Nahoum 3.1), sous l’égide d’un roi puissant (Nahoum 1.11), et paraît à l’apogée de sa grandeur (Nahoum 2.10 ; 3.4, 15-17). Rien ne semble alors menacer sa domination (Nahoum 1.12 ; 3.8-12) car Nahoum ne parle ni des Mèdes ni des Babyloniens.

Quand Nahoum émet sa prophétie, le royaume de Juda est soumis à l’Assyrie (Nahoum 1.13), ce qui n’est plus le cas à partir de l’an 630. En outre, on sait que neuf ans après avoir été mise à sac, la cité de Thèbes retrouve son indépendance (654). Cependant, la manière dont Nahoum rappelle la chute de Thèbes, pour montrer que celle de Ninive sera similaire, suppose que la cité égyptienne ne s’est pas encore relevée de sa défaite (Nahoum 3.8).

Le livre apocryphe de Tobit (Tobit 14.4) laisse entendre que Nahoum prophétise bien avant la chute de Ninive, mais il est difficile de savoir quelle validité accorder à cette information. Ce qui est sûr est que Nahoum prophétise entre la chute de Thèbes en 663 et l’indépendance retrouvée de Juda en 630 ce qui correspond au règne du roi assyrien Assourbanipal (669-626) et du roi Manassé (698-642), une période très sombre de l’histoire de Juda.

Nahoum mentionne aussi une défaite que les Assyriens viennent d’infliger au royaume de Juda, et il annonce que ce sera la dernière (Nahoum 1.9, 12 ; 2.1). Or, vers l’an 648, le livre des Chroniques rapporte une incursion assyrienne dans Juda. Je lis ce passage :

Alors l’Éternel fit venir contre eux les généraux du roi d’Assyrie, qui capturèrent Manassé. Ils lui mirent des crochets au nez, l’attachèrent avec des chaînes de bronze et l’emmenèrent à Babylone (2Chroniques 33.11).

En combinant tous les faits historiques mentionnés, il semble que Nahoum ait prophétisé aux alentours de l’an 645 avant Jésus-Christ.

On sait aussi que prisonnier en Assyrie, Manassé implore le secours de l’Éternel et s’humilie profondément. Alors Dieu lui fait grâce et le roi peut retourner chez lui. Les Écritures ne précisent pas les raisons ni de l’emprisonnement de Manassé ni de sa libération. On sait par contre que de retour à Jérusalem, il supprime de sa capitale les autels païens et rétablit le culte de l’Éternel (2Chroniques 33.11-17).

De toute évidence, la repentance de Manassé est sincère et Nahoum veut encourager les changements que Manassé a engagés, et en particulier l’abandon des faux dieux. On peut quand même se demander comment le roi Manassé a pu tomber aussi bas surtout quand on sait que de tous les souverains de Juda, son père Ézéchias (727-715 ; 715-686) fut le plus fidèle à l’Éternel.

Idolâtre jusqu’au bout des ongles et couvert de sang, parmi les rois de Juda, Manassé fut pire que son grand-père Ahaz (735-732 ; 732-715) et au moins égal à la reine Athalie épouse du faible Yoram (854-849 ; 849-842) qui régna au siècle précédent. Non seulement Manassé sacrifie l’un de ses fils à un faux dieu, mais selon la tradition, c’est lui qui aurait tué le prophète Ésaïe en le faisant scier en deux à l’intérieur d’un tronc d’arbre. Et pourtant, quand dans sa détresse il crie à l’Éternel, Dieu lui fait grâce, ce qui confirme bien les paroles que l’apôtre Paul écrit aux Romains :

Quant à la Loi, elle est intervenue pour que le péché prolifère. Mais là où le péché a proliféré, la grâce a surabondé (Romains 5.20).

La miséricorde accordée à cet horrible roi me fait penser que même s’il existe un point de non-retour, comme on ne peut pas le connaître, il n’est jamais trop tard pour invoquer l’Éternel.

La prophétie de Nahoum n’adresse pas directement les fautes pourtant graves commises par le peuple de Juda sous la royauté de Manassé, mais il reproche simplement à ses dirigeants d’avoir adopté une ligne de conduite qui fait d’eux des rebelles à l’Éternel (Nahoum 1.9). Comme je l’ai dit, Nahoum veut plutôt encourager Manassé dans ses réformes religieuses, et sa prophétie est d’abord dirigée contre Ninive qui sera totalement et définitivement anéantie, ce qui conduit Nahoum à dire que Juda n’aura plus rien à craindre des Assyriens.

La prophétie de Nahoum s’ouvre majestueusement par un psaume ou hymne (Nahoum 1.2-8) qui célèbre l’Éternel comme un Dieu de grâce mais juste. Il est patient envers ceux qui se rebellent contre son autorité mais finit par faire payer leurs crimes aux coupables. Il intervient alors de manière puissante et redoutable pour assouvir sa colère. Pour cette raison, il détruira Ninive. Cependant, il prend soin de ceux qui mettent en lui leur confiance.

Dans une deuxième section (Nahoum 1.9–2.1), et comme je l’ai déjà dit, le prophète assure ses compatriotes que, si les Assyriens viennent de leur infliger une cuisante défaite, cela ne se reproduira plus. Au contraire, le tyran qui règne à Ninive disparaîtra et l’Éternel libérera son peuple de la domination assyrienne. Une troisième section (Nahoum 2.2–3.19) comporte sept tableaux qui, à l’aide de diverses images, décrivent la ruine à venir de Ninive et qui présentent les raisons de ce jugement : la violence, la cruauté, la duperie au service de la volonté insatiable de domination des autres peuples.

Ninive ne résistera pas mieux à ses ennemis que Thèbes, une ville au site bien protégé, qui comptait de nombreux alliés, et qui pourtant est tombée aux mains des Assyriens. Ninive sera complètement dévastée et vidée de ses habitants. La conclusion du livre de Nahoum (3.19) souligne le caractère définitif du désastre qui va fondre sur Ninive. Beaucoup de villes antiques détruites furent reconstruites mais Ninive ne l’a jamais été.

La prophétie de Nahoum est un poème rythmique presque chantant et bien ordonné. Ses différentes sections sont bien arrangées et contribuent à l’unité de l’ensemble. Tout au long du livre, Nahoum s’exprime dans un style dynamique et vivant avec des couleurs brillantes et des descriptions pittoresques. La première section accumule les images de bouleversements de la terre et de destructions pour faire sentir le caractère terrible de l’intervention divine. Dans la deuxième section, le prophète s’adresse alternativement à Juda et a Ninive, comme si les Assyriens, aux côtés des habitants de Juda, faisaient partie de ses auditeurs.

La troisième section multiplie les images suggestives : Ninive est tour à tour « bassin qui se fissure » (Nahoum 2.9), « antre du lion » (Nahoum 2.12-14), « prostituée » (Nahoum 3.4-7), « figuier secoué » (Nahoum 3.12), « abri d’un essaim grouillant de sauterelles soudain délaissé » (Nahoum 3.15-17). Nahoum sait décrire ce qui va arriver de telle sorte que ses lecteurs ont l’impression que ces événements se déroulent devant leurs yeux.

Comme chez bien d’autres prophètes, l’Éternel apparaît comme celui qui dirige l’histoire. C’est lui qui produit la ruine de Ninive pour libérer son peuple, ainsi que d’autres nations, du joug de la tyrannie. Nahoum souligne aussi que les événements de l’histoire ont un sens : la ruine de Ninive ne survient pas par hasard, car elle a pour cause les crimes dont cette capitale s’est rendue coupable.

Le livre de Nahoum est un message de jugement, mais qui s’accorde avec la signification du nom du prophète parce qu’il réconforte et encourage ceux qui sont victimes de l’oppression, puisqu’il enseigne que Dieu finit toujours par intervenir, déjà en ce bas monde, même quand il semble tarder. Le livre de Nahoum est donc porteur d’un message d’espérance pour celui qui se confie en l’Éternel. Nahoum écrit :

L’Éternel est bon, il est un sûr abri au jour de la détresse, et il prend soin de ceux qui se confient en lui (Nahoum 1.7).

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 19 2024

Émission du jour | Esther 8.1-17

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