Nahoum 1.1-3
Chapitre 1
Introduction
Nos contemporains sont comme des moutons parce que dans leur immense majorité, ils acceptent sans mot dire, sans se poser de questions, la perspective athée et irrationnelle de la science. Pourtant, dans l’inconscient collectif, ces mêmes moutons croient que s’il y a un Dieu, il ne les condamnera pas. Cette croyance qui est assimilable à celle du Père Noël, leur a été susurrée par le diable et bien que la ficelle soit grosse, la quasi-totalité du troupeau l’avale tout rond. Même si Dieu est amour, tôt ou tard il punit les fautes des hommes ; tel est le message du prophète Nahoum.
Il ouvre son livre par un psaume qui souligne un attribut particulièrement important de Dieu : sa justice. L’Éternel ne laisse pas le mal impuni et rétribue les coupables (Nahoum 1.2-3). Cette affirmation va de pair avec le rappel que Dieu est patient. L’amour de l’Éternel n’est donc pas contraire à sa justice qui doit punir le pécheur. En lui laissant le temps de se repentir afin qu’il reçoive le pardon de ses fautes, l’Éternel manifeste son amour envers tout pécheur, mais si celui-ci persiste dans sa rébellion, alors la justice divine exige qu’il soit jugé.
Dans le cas de l’empire assyrien, l’Éternel l’a laissé agir à sa guise et répandre le sang. Il est intervenu une fois quand il a ordonné au prophète Jonas d’aller à Ninive pour y prêcher le jugement imminent de la ville, et comme un seul homme toute la population s’est repentie. Mais peu de temps après, les rois despotes ont repris leur politique expansionniste brutale. En les laissant faire, l’Éternel a mis à l’épreuve les victimes des exactions assyriennes.
Aujourd’hui c’est pareil ; ceux qui souffrent sous la botte d’un tyran peuvent avoir l’impression que Dieu ne se soucie pas d’eux. Cependant, Dieu finit toujours par faire justice en faisant disparaître les régimes cruels et tyranniques qui imposent leur joug aux hommes.
Les empires commencent souvent d’une manière banale : un groupe de gens est écrasé et dominé. Il est alors animé d’un élan religieux qui lui donne le courage de se battre ce qui finit par le conduire à la victoire et devenir libre. Ce groupe de personne connaît alors la prospérité ce qui les rend égoïstes. Leur vanité leur fait croire qu’ils sont invincibles ; ils deviennent passifs et s’adonnent à tous les plaisirs possibles et imaginables ; ils deviennent alors la proie d’un autre groupe rempli de courage à cause de son élan religieux et le cycle recommence. L’Assyrie, Babylone, la Grèce, Rome, pour ne citer que les anciennes puissances du Moyen-Orient, ont toutes disparu. En les détruisant, l’Éternel a manifesté sa justice envers les victimes de ces dominations despotiques (Nahoum 3.19), et plus particulièrement son amour envers son peuple Israël (Nahoum 1.9–2.2).
Tout comme Nahoum, dans sa seconde épître aux Thessaloniciens (1.5-10) l’apôtre Paul explique qu’il est juste aux yeux de Dieu de juger ceux qui oppriment ou persécutent les croyants, et il ajoute que ces tortionnaires connaîtront une ruine éternelle.
Verset 1
Je commence maintenant de lire la prophétie de Nahoum.
Proclamation sur Ninive. Livre de la révélation reçue par Nahoum, d’Elqoch (Nahoum 1.1).
Ce livre a deux titres. Le deuxième identifie l’auteur par son nom et son origine géographique afin qu’on lui prête attention. Il précise également comment Nahoum a reçu sa révélation. Le mot « révélation » décrit une vision mentale qui s’est déroulée devant lui et qu’il a pu voir en esprit.
Le premier titre du livre qui est littéralement : « Sentence sur Ninive » (comparez Ésaïe 13.1 ; 15.1 ; 17.1), donne l’objectif de la prophétie. Le mot traduit par « sentence » est toujours une menace de jugements et c’est bien le cas ici puisque le livre se termine par :
Ta fracture est sans remède, ta plaie mauvaise. Tous ceux à qui arrivera le bruit de ton sort battront des mains à ton sujet. Car sur qui n’a pas passé ta malice continuellement ? (Nahoum 3.19 ; BBA).
Ce qui rend si terrible une sentence de l’Éternel est le fait qu’il ne prend jamais de décisions sur un coup de tête ou à la va-vite. Au contraire, elles sont toujours mûrement réfléchies pour parler en termes humains. Dieu ne s’emporte pas tout d’un coup, il n’est pas animé d’un esprit vindicatif de vengeance personnelle comme font les hommes. Ses châtiments ne sont pas des réactions émotionnelles incontrôlées ; il ne punit pas parce qu’il est de mauvaise humeur. Non, tous ses actes sont planifiés longtemps en avance pour servir sa Justice. Quand le jugement de l’Éternel est déclenché, rien ne peut l’arrêter sauf Dieu lui-même, et nous avons des exemples où dans sa miséricorde il n’est pas allé jusqu’au bout de son courroux et décide d’arrêter le bras vengeur qui frappait son peuple. Mais il vaut mille fois mieux ne pas provoquer sa colère que de compter échapper à ses justes châtiments.
Il est possible pour un individu ou une nation de continuer à mal faire jusqu’à ce qu’une certaine ligne invisible soit franchie, un point de non-retour en quelque sorte. À partir de ce moment-là, l’Esprit de Dieu ne parle plus à la conscience, le cœur est irrémédiablement endurci et toute repentance est désormais impossible. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :
La seule perspective est alors l’attente terrifiante du jugement et le feu ardent qui consumera tous ceux qui se révoltent contre Dieu (Hébreux 10.27).
Notre monde d’aujourd’hui se porte mal à tous les niveaux. L’écart entre les riches et les pauvres continue de se creuser toujours davantage et le développement d’une classe d’ultras riches qui accapare les ressources disponibles est un scandale sans nom. Nous avons aussi le terrorisme et de sérieux problèmes d’écologie qui mettent à mal notre planète, mais les nations n’ont pas la volonté politique d’y remédier. D’un point de vue humain l’avenir est sombre.
Cependant, il faut bien garder à l’esprit que le Créateur n’est pas assis sur le bord de son trône en train de se ronger les ongles ; il a toujours les deux mains sur le volant et pilote l’univers comme il l’entend. Il est parfaitement serein et déroule son plan comme il l’a prévu de toute éternité.
Avec les mots d’introduction : « Sentence sur Ninive », Nahoum donne le sommaire de son livre. Ce simple homme du petit royaume de Juda va prononcer une sentence de mort sur Ninive, la grande capitale de l’Assyrie. Sa prophétie est consignée par écrit environ 30 ans avant la destruction de Ninive, alors que rien ne laisse présager la fin de l’empire assyrien.
Ninive est située sur le fleuve Tigre à 450 km au nord de Babylone et en face de l’actuelle ville de Mossoul en Irak. À la fin du 7e siècle avant Jésus-Christ, le roi Sennachérib (704-681) en fait la capitale royale et administrative de l’empire assyrien. Cité d’une grande taille, Ninive est renommée pour son système d’adduction d’eau et son temple dédié à la déesse Ishtar.
Mais Ninive devra subir la colère de l’Éternel (Nahoum 1.2-6, 8) parce qu’elle complote contre l’Éternel, essayant d’usurper sa souveraineté (Nahoum 1.9-11). Cependant, sa destruction sera un réconfort pour le royaume de Juda qui vit dans la peur à cause de la menace assyrienne. De plus, et comme va le rappeler Nahoum (1.7), Dieu demeure toujours un refuge pour ceux qui lui font confiance.
Verset 2
Je continue le texte.
L’Éternel est un Dieu jaloux qui ne tolère pas le mal et qui se venge. L’Éternel se venge, sa fureur est terrible et permanente. L’Éternel se venge de ses adversaires, il garde sa rancune contre ses ennemis (Nahoum 1.2 ; auteur).
Dès les premiers mots de la prophétie, Nahoum relève les attributs de l’Éternel qui vont se manifester avec force et fracas au moment du jugement de l’empire assyrien.
La triple répétition du nom « l’Éternel » et du verbe « se venge » a pour but de souligner ce trait particulier du caractère divin. On aimerait bien passer sous silence que « l’Éternel est un Dieu jaloux qui se venge » et donc qu’il juge, mais c’est impossible car ces actions divines sont souvent mentionnées dans toutes les Écritures.
Si « l’Éternel se venge de ses adversaires et garde sa rancune contre ses ennemis », c’est parce que « il est un Dieu jaloux ». Dans le livre du Deutéronome et dans la liste des X commandements de la Loi, Dieu donne à son peuple l’ordre solennel suivant :
Tu n’auras pas d’autre Dieu que moi. Tu ne te feras pas d’idole ni de représentation quelconque… Tu ne te prosterneras pas devant de telles idoles et tu ne leur rendras pas de culte, car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu qui ne tolère aucun rival : je punis les fils pour la faute de leur père, jusqu’à la troisième, voire la quatrième génération de ceux qui me haïssent (Exode 20.3-5 ; comparez Deutéronome 4.24).
Plus tard, Josué ajoute :
Vous ne serez pas capables de servir l’Éternel, car c’est un Dieu saint, un Dieu qui ne tolère aucun rival. Il ne tolérera ni vos révoltes ni vos péchés (Josué 24.19).
Dieu aime toutes ses créatures, même les plus viles, même ceux qui commettent les crimes les plus odieux. Cependant, l’homme peut facilement se mettre dans une situation où il n’expérimente pas l’amour que Dieu lui porte. Celui qui dresse sur sa tête le parasol du péché empêche les rayons de l’amour de Dieu de l’atteindre, et cela bien que ceux-ci soient toujours présents et disponibles. Je peux aussi ouvrir le parasol de l’indifférence ou de la rébellion contre mon Créateur mais il m’aime quand même. Et parce qu’il m’aime, il est jaloux et me veut tout à lui. Il n’a que faire de mes possessions puisque l’univers entier lui appartient, c’est ma dévotion et la tienne qu’il veut.
Dans ces communes de personnes qui naquirent au siècle dernier et dans certains milieux progressistes, on croit que l’amour fraternel entre les hommes consiste à tout partager avec tout le monde y compris son conjoint, et que posséder quoi que ce soit en propre est mal faire. La réalité est exactement l’inverse, car le véritable amour est exclusif. Celui qui dit aimer sa femme mais qui est prêt à l’échanger contre une autre n’aime que lui-même. Ce genre de tractation n’est pas de l’amour mais du vice. Une femme vertueuse ne veut pas partager son mari avec une autre car il lui appartient. Un mari digne de ce nom ne partage pas non plus son épouse car elle est à lui et à lui seul.
L’amour vrai inclut le sentiment de jalousie. Dieu est jaloux parce qu’il aime tous les êtres humains et les veut pour lui et lui seul. Mais si je me donne corps et âme à quelqu’un ou quelque chose d’autre, ce qui est la définition de l’idolâtrie, si je me consacre au péché, si j’utilise mes ressources et passe le plus clair de mon temps à satisfaire mes passions, je rends Dieu jaloux et furieux contre moi.
Selon le dictionnaire (Petit Robert), on est « jaloux » d’une personne quand on lui est particulièrement attaché, quand elle nous tient à cœur. Or, le prophète Zacharie écrit :
Voici ce que dit le Seigneur des armées célestes, lui qui m’a envoyé avec autorité, au sujet des nations qui vous ont dépouillés : celui qui touche à vous, c’est comme s’il touchait à la prunelle de mon œil (Zacharie 2.12).
Il n’est donc pas étonnant que Dieu soit furieux et qu’il veuille se venger des Assyriens à cause du mal qu’ils lui ont fait en s’attaquant à son peuple.
Bien sûr quand les mots « colère, jalousie, vengeance, furie et rancune » sont appliqués à Dieu, il ne faut pas leur donner le sens humain négatif, car chez l’homme, ces sentiments sont le plus souvent des vices et donc des péchés parce qu’ils proviennent de sa vanité et de son égoïsme froissés. Mais comme Dieu est saint et sa justice absolue, il a parfaitement le droit et le devoir de manifester ces caractéristiques. Que ça me plaise ou pas, tout ce que Dieu fait est juste, et j’ai tout intérêt à bien me mettre ça dans le crâne. Et puis qui suis-je pour prétendre lui dire comment il doit se comporter ? Le prophète Ésaïe écrit :
Malheur à qui conteste avec son créateur ! Qu’es-tu de plus qu’un pot de terre parmi des pots de terre ? L’argile dira-t-elle à celui qui la forme : “ Qu’es-tu en train de faire ? ” Ou l’œuvre à son potier : “ Tu n’es qu’un maladroit ! ” (Ésaïe 45.9).
La seule politique gagnante pour l’homme est d’accepter humblement la façon dont Dieu gère le monde et la race humaine, parce que de toute façon il accomplira sa volonté à sa manière et pas autrement. Je sais bien que la terre a toujours dû porter des individus assoiffés de pouvoir et de sang, et qui se prennent pour des dieux mais ils font aussi partie du plan de Dieu, et au regard de l’Histoire ils n’ont jamais fait long feu. Ceux qui aujourd’hui occupent la première page des journaux auront demain une place dans la rubrique nécrologique.
La vengeance de Dieu contre les Assyriens est juste parce qu’il a subi un affront personnel quand ils ont attaqué Juda à plusieurs reprises, massacré son peuple et emmené captif les 10 tribus du Nord (722 avant Jésus-Christ). En détruisant Ninive, l’Éternel est juste, d’une part, en punissant les péchés des Assyriens, et d’autre part, en révélant sa fidélité à l’alliance qu’il a contractée avec les ancêtres d’Israël.
L’Éternel supporte les outrages des hommes pendant un temps mais pas indéfiniment ; « on ne se moque pas de Dieu », écrit l’apôtre Paul aux Galate (6.7 ; SER). Alors, quand ses ennemis le provoquent trop longtemps, il se venge et fait sienne la cause de son peuple. Comme Dieu a personnellement été offensé, il va se venger, ce qui rend certain le jugement annoncé, et Ninive sera détruite.
Si Dieu a le droit et même le devoir de se venger, il n’en est pas de même des croyants auxquels l’apôtre Paul rappelle qu’ils doivent s’en remettre à Dieu. Dans son épître aux Romains, il écrit :
Ne vous faites point justice à vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère ; car il est écrit : “ C’est à moi de faire justice ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur ” (Romains 12.19 ; BBA).
Il arrive qu’on me fasse une crasse et bien évidemment, sur le coup, j’ai envie de me venger. Il y a les petits désagréments de la vie quotidienne : par exemple, quand un malotru me fait une queue de poisson sur la route. Dans ces situations, la moutarde me monte au nez et quelques fois j’aimerais bien avoir à ma disposition la voiture de James Bond, alias 007. Mais je respire profondément et ça va tout de suite mieux. Plus sérieusement, quand quelqu’un me cherche des poux ou veut me nuire sans bonne raison, j’en souffre, bien sûr. Alors, j’essaie de tourner mes pensées vers Dieu et je me dis qu’il a tout vu, qu’il sait tout et que si j’ai besoin d’être vengé, il s’en occupera.
Cette démarche qui consiste à faire confiance à la justice divine n’est pas facile à entreprendre parce que Dieu n’est pas pressé et il est bien rare qu’il agisse immédiatement. Il arrive malheureusement que quelqu’un qui est méchant comme une teigne fasse le mal impunément et de manière répétitive pendant des années avant que Dieu n’intervienne et règle ses comptes avec lui. Et le plus souvent, on ne sait ni quand ni comment il le fait. Je suis content que Dieu soit patient avec moi mais je suis irrité par sa patience à l’égard de ceux qui me font du mal ou qui me truandent.
Verset 3
Je continue le texte de Nahoum.
D’un côté, l’Éternel est lent à la colère, sa puissance est immense, mais il ne laisse pas le coupable impuni. L’Éternel fraie sa route dans l’ouragan et la tempête, et les nuées sont la poussière que soulèvent ses pieds (Nahoum 1.3).
Parce que Dieu aime les êtres humains, il ne châtie pas sur le champ mais donne aux pécheurs du temps pour qu’ils changent leur manière d’agir. Dans sa patience il leur accorde un répit avant de les juger. Ce que Dieu désire n’est pas que les pécheurs meurent mais qu’ils se repentent, qu’ils se tournent vers lui et vivent (Ézéchiel 18.23). La lenteur de Dieu à se mettre en colère explique la liberté des Assyriens d’agir à leur guise. Mais l’apôtre Pierre écrit :
Le Seigneur n’est point en retard pour l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns estiment qu’il y a retard ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas que quelques-uns périssent, mais que tous viennent à la repentance (2Pierre 3.9 ; LSG).
La miséricorde divine n’est pas un signe de faiblesse et de toute façon, elle est limitée dans le temps. La paix dont jouissent les ennemis de Dieu est précaire et trompeuse et ne doit pas les rassurer pour l’avenir, car l’orage se prépare et le moment où il éclatera ne saurait tarder. Si les coupables refusent de se repentir de leurs mauvaises actions, Dieu finit par les punir et manifeste ainsi sa justice. Dans le livre des Nombres, on lit que Moïse a dit :
L’Éternel est lent à la colère et abondant en grâce, il pardonne l’iniquité et le péché ; mais il ne les laisse pas impunis, et il poursuit l’iniquité des pères sur les fils, sur la troisième et la quatrième génération (Nombres 14.18 ; BBA).
Bien que l’Éternel soit patient et lent à la colère, la puissance de son bras est prête à se déployer. Nahoum mentionne les signes habituels qui accompagnent les jugements de l’Éternel, c’est-à-dire « l’ouragan, la tempête et les nuées » dans ce qu’ils ont d’effrayant, de brusque et de violent. Ces images et celles des versets suivants évoquent la puissance de Dieu, sa colère, le caractère terrible de ses interventions et sa force destructrice.
L’Éternel sera le juge et il va punir les habitants de Ninive à cause de leur grande culpabilité. Bien qu’ils se soient repentis environ un siècle plus tôt suite à la prédication de Jonas, ils sont retombés dans leurs péchés habituels : l’arrogance, la cruauté et une idolâtrie grotesque. Nahoum annonce donc que le sablier divin est vide, le douzième coup de minuit a sonné et Ninive sera bientôt rayée de la carte.
Dieu n’a pas changé car aujourd’hui la situation est la même et nul n’échappe au châtiment divin sauf s’il se repent et accepte Jésus comme son Sauveur. Alors seulement Dieu efface son ardoise et le déclare juste à ses yeux.
Moi je dois pardonner à celui qui m’a offensé, que le coupable soit puni ou pas, et bien des hommes riches ou influents évitent que justice leur soit faite, mais avec Dieu il en va tout autrement. Comme l’éternel est le garant moral de l’univers, il est nécessaire que la dette engendrée par le péché de l’homme soit acquittée et elle l’a été par le Fils de Dieu lui-même voilà deux mille ans sur le mont Golgotha. Mais encore faut-il l’accepter.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.