Nahoum 1.4-9
Chapitre 1
Verset 4
La prochaine fois que vous devrez balayer chez vous, pensez aux faits suivants. Au siècle précédent, on a découvert que la beauté et même l’existence des nuages sont dues à la présence de petites particules de poussière dans l’atmosphère. La vapeur d’eau se condense à leur contact ce qui la rend visible sous forme de nuages. En d’autres mots et si je comprends bien, sans ces poussières il n’y aurait tout simplement pas de pluie. Or, et bien que le prophète Nahoum ne possède pas cette connaissance, il écrit : « les nuées ou les nuages sont la poussière que soulèvent les pieds de l’Éternel » (Nahoum 1.3).
Je continue de lire dans le premier chapitre de son livre.
Il menace la mer et il la met à sec, il fait tarir les fleuves (Psaumes 107.33). Le Basan comme le Carmel deviennent des déserts, la flore du Liban se fane (Nahoum 1.4).
Nahoum emprunte ces images à la Galilée qu’il connaît personnellement puisque de toute évidence, il y est né et y a passé au moins une partie de son enfance. Il mentionne les trois endroits de Palestine où la végétation est la plus luxuriante et qui constituent les frontières d’Israël, à l’est, à l’ouest et au nord.
« Le Basan » est une région fertile réputée pour ses pâturages, et située à l’est de la mer de Galilée et au nord-est du fleuve Jourdain.
« Le Carmel » est une chaîne de montagnes à l’ouest de la Galilée, proche du port actuel de Haïfa. Surplombant la plaine de Megiddo, il est propice aux jardins et vergers.
A cette époque, « le Liban » est une région très fertile au nord de la Palestine qui est célèbre pour ses cèdres mais aussi pour ses vignes et ses fleurs (Osée 14.7 ; Cantique des cantiques 4.11). Quand on voyage de Beyrouth à l’ancienne ville de Tyr, on traverse une contrée magnifique qui au printemps est couverte d’arbres fruitiers en fleurs, et au loin on peut apercevoir la chaîne de montagnes de l’anti-Liban couverte de neige.
Cependant, ces trois endroits idylliques qui constituent alors les principaux paniers à pain de la Palestine, le prophète les voit dévastés par la violente tempête qui émane de Dieu et qui symbolise son jugement. La capacité de l’Éternel à dessécher ces régions verdoyantes, s’il le veut et quand il le veut, prouve qu’il peut juger Ninive de la même manière et la réduire en ruines.
La mer ainsi que les fleuves desséchés représentent aussi un jugement divin, mais en même temps, c’est une allusion directe à la libération d’Israël de l’esclavage égyptien, un rappel très fréquent dans l’Ancien Testament. C’est en asséchant la mer Rouge aussi appelée « mer des roseaux » que l’Éternel a délivré son peuple des griffes du pharaon. Dans le livre de l’Exode, on lit :
Moïse étendit sa main sur la mer. Et l’Éternel refoula la mer par un vent d’orient, qui souffla avec impétuosité toute la nuit ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. Les enfants d’Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche (Exode 14.21-22 ; LSG).
Et dans le psaume 106 qui est un hymne de louanges, le psalmiste rappelle que l’Éternel « apostropha la mer des Roseaux qui s’assécha ; il les (les Hébreux) conduisit à travers les flots, comme à travers un désert (Psaumes 106.9).
Pour bien montrer à ses disciples qui il est vraiment, Jésus a ordonné aux éléments déchaînés de se calmer. Dans l’évangile selon Luc (8.24), on lit que le Seigneur « parla sévèrement au vent et aux flots tumultueux : ils s’apaisèrent, et le calme se fit ». Suite à cet événement sensationnel, le texte dit que les disciples « étaient saisis de crainte et d’étonnement, et ils se disaient les uns aux autres : Qui est donc cet homme ? Voyez : il commande même aux vents et aux vagues, et il s’en fait obéir ! » (Luc 8.25). Jésus dispose de la même puissance et de la même autorité que l’Éternel Dieu de l’Ancien Testament.
Ici, au moyen d’une description symbolique, le prophète Nahoum enseigne l’omnipotence de l’Éternel, sa toute-puissance, et donc qu’il n’existe aucun refuge où l’homme puisse se protéger contre ses jugements. Dans le livre du Deutéronome, on lit que Moïse dit aux Israélites :
L’Éternel votre Dieu est comme un feu qui consume, un Dieu qui ne tolère aucun rival (Deutéronome 4.24).
Nahoum décrit d’abord la colère de Dieu en termes généraux et l’appliquera à Ninive par la suite.
Verset 5
Je continue le texte.
Les montagnes vacillent à son approche, les collines s’effondrent, la terre se soulève devant ses pas, tout l’univers est bouleversé avec ceux qui l’habitent (Nahoum 1.5).
Nahoum décrit un tremblement de terre d’une très forte magnitude accompagné d’éruptions volcaniques.
Si on y tient vraiment, on peut considérer l’Éternel comme le responsable des cataclysmes naturels qui de temps en temps font la manchette des journaux et qui malheureusement causent parfois beaucoup de dommages et font de nombreuses victimes. Par contre, on ne peut pas accuser Dieu si les gens qui ont péri ont bâti leurs maisons dans des zones dangereuses. L’homme a suffisamment d’intelligence et de connaissance pour savoir qu’il ne doit pas construire une ville sur une faille sismique, au pied d’un volcan, au bord d’un fleuve qui sort périodiquement de son lit ou sur une colline qui risque de glisser suite à des pluies diluviennes. Dans ces cas-là, c’est la stupidité humaine alliée à sa convoitise qui tue.
Bien que « les montagnes » symbolisent la stabilité, Nahoum les aperçoit qui tremblent devant l’apparition de l’Éternel. C’est aussi ce qui est arrivé au mont Sinaï lorsque la Loi fut donnée au peuple hébreu. Dans le livre de l’Exode, Moïse écrit :
La montagne de Sinaï était toute en fumée, parce que l’Éternel y était descendu au milieu du feu ; cette fumée s’élevait comme la fumée d’une fournaise, et toute la montagne tremblait avec violence (Exode 19.18 ; LSG).
Tous les chamboulements que décrit Nahoum sont provoqués par la nature inanimée qui est saisie d’effroi parce qu’elle partage le sort de ses habitants, qui eux sont terrorisés parce qu’ils sont conscients de leur culpabilité devant Dieu.
Verset 6
Je continue le texte.
S’il se met en colère, qui pourra subsister ? Et qui tiendra quand son courroux s’enflamme ? Car sa fureur se répand comme un incendie, les rochers se renversent à son approche (Nahoum 1.6)
Les deux questions de rhétorique : « Qui pourra subsister ; qui tiendra quand son courroux s’enflamme » affirment avec force et majesté que nul ne peut résister à l’Éternel quand il déclenche ses jugements contre les hommes méchants (comparez Psaumes 76.8 ; Malachie 3.2 ; Apocalypse 6.17). Dans le second livre des Rois, on lit que le général du roi assyrien Sennachérib lance un défi à Ézéchias, roi de Juda en lui demandant :
Quels sont, parmi tous les dieux des pays, ceux qui ont délivré leur pays de ma main, pour que l’Éternel délivre Jérusalem de ma main ? (2Rois 18.35 ; BBA).
Suite à cette diatribe, Sennachérib et ses mignons n’ont pas tardé à découvrir de quel bois l’Éternel se chauffe, qu’il est le grand patron et que sa fureur est aussi destructrice qu’un incendie qui détruit tout sur son passage. Le livre de la Genèse nous donne l’exemple typique d’un tel jugement. Je lis le passage :
Alors l’Éternel fit tomber sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de soufre enflammé par un feu qui venait du ciel, de l’Éternel. Il fit venir une catastrophe sur ces villes ainsi que sur toute la région. Toute la population de ces villes périt ainsi que la végétation (Genèse 19.24-25).
Ce feu est probablement du bitume enflammé.
La question : « S’il se met en colère, qui pourra subsister », est d’abord adressée aux habitants de Ninive mais elle est aussi d’actualité pour vous et pour moi. En effet, un jour nous devrons comparaître devant Dieu et être jugés. Alors comment celui qui ne possède pas Jésus comme Sauveur subsistera-t-il dans la présence du Dieu trois fois saint qui a le péché en horreur et qui a bien l’intention de le juger ? Beaucoup pensent naïvement qu’ils sont au moins aussi méritants que leurs voisins et donc qu’ils n’ont pas de souci à se faire. Mais ils sont grandement dans l’erreur.
L’auteur anglais C. S. Lewis, qui est surtout connu pour avoir écrit « les chroniques de Narnia », a composé bien d’autres histoires. Dans l’une d’elles, il raconte un voyage très particulier puisqu’il s’agit d’un autobus qui se rend du séjour des morts au paradis. Comme on aurait pu s’y attendre, il est plein à craquer. Une fois arrivé, le conducteur dit aux voyageurs : « Nous retournons chez nous, c’est-à-dire en enfer, à 16 heures ». À l’heure dite le car est plein ; il ne manque pas une âme. Alors, le conducteur dit : « Ceux qui veulent rester peuvent le faire ». Personne ne bouge. Pourquoi donc ? Tout simplement parce que les voyageurs portent encore leurs péchés ce qui les met particulièrement mal à l’aise au paradis. Si vous mettez devant un porc une surface bien propre et un trou de boue, lequel pensez-vous qu’il va choisir ?
Verset 7
Je continue le texte de Nahoum.
Mais l’Éternel est bon, il est un sûr abri au jour de la détresse, et il prend soin de ceux qui se confient en lui (Nahoum 1.7).
Cette brève déclaration interrompt abruptement la description de la colère de Dieu ; cette colère n’est pas une force aveugle qui ravage tout sur son passage sans distinction ; l’Éternel connaît les siens et il est lui-même pour son peuple un abri, un rempart, une forteresse au milieu de la tourmente. Dans sa seconde lettre à Timothée, l’apôtre Paul écrit :
Le solide fondement posé par Dieu demeure ; il porte, en guise de sceau, les inscriptions suivantes : Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent (2Timothée 2.19).
La population mondiale a dépassé les 7 milliards d’individus. Au milieu de cette masse humaine je ne suis qu’une petite poussière de rien du tout. Si on considère qu’il y a entre deux et trois cents millions de personnes qui appartiennent à Dieu, je suis toujours une petite poussière et je pourrais me dire : « J’espère que Dieu ne m’oubliera pas ». Mais c’est tout à fait impossible parce que « le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent. » Il me connaît et il a l’œil sur moi de façon à ce que je ne me perde pas en cours de route.
« L’Éternel est bon » est un axiome universel. Dans le psaume 107, le psalmiste écrit :
Célébrez l’Éternel, car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours ! (Psaumes 107.1 ; NEG).
Dieu est bon pour tous ceux qui lui font confiance. Cette bonté s’exprime par sa fidélité et sa miséricorde. Tôt ou tard, le malheur atteint chacun de nous parce que ça fait partie de notre condition de pécheur. Mais celui qui a placé son espérance en Jésus-Christ trouve en lui un refuge et le réconfort dont il a besoin pour continuer sa route. Le prophète Jérémie écrit :
Éternel, toi ma force, mon rempart, toi, mon refuge, au temps de la détresse (Jérémie 16.19 ; comparez Psaumes 27.1).
Les habitants de Ninive se croient en sécurité dans leur ville fortifiée mais c’est pure illusion, un mirage, car Dieu est furieux contre eux comme il l’est d’ailleurs contre tous ceux qui s’opposent à lui. Or, il n’est pas nécessaire de lever le poing au ciel pour être son ennemi ; il me suffit de ne rien faire, de l’ignorer, de me conformer à ma nature première qui est en révolte contre le Créateur et d’agir comme bon me semble. Tous ceux qui sont indifférents à ce que Dieu demande sont des rebelles. C’est vrai pour le dernier des mécréants mais aussi pour celui qui est religieux jusqu’au bout des ongles.
Je peux bien aller dans un lieu de culte tous les jours, au milieu de la nuit, en marchant sur les genoux, mais ça ne servira à rien parce que ce n’est pas ce qui changera ma nature de rebelle ni ce que Dieu demande. Je peux construire une cathédrale avec mes propres deniers, peindre des tableaux magnifiques au plafond d’une église, travailler des années à sculpter un personnage biblique, écrire de la musique sacrée, et faire les plus grands sacrifices pour Dieu, mais aucune de ces bonnes actions ne m’ouvrira les portes du paradis.
Il faut accepter que Dieu ne me demande rien, aucune contrepartie, avant de me recevoir dans son royaume. C’est trop facile me direz-vous. Oh que non, car c’est bien là que le bât blesse, parce que cette démarche est très humiliante. Les hommes préfèrent nourrir leur orgueil en marchant la tête haute, et même sur la tête s’il le faut, tant qu’ils n’ont pas à courber l’échine devant leur créateur.
Les deux brigands qui ont été crucifiés avec Jésus étaient de vulgaires criminels. Celui qu’on appelle « le bon larron » ne devait pas être très assidu à la synagogue et n’avait probablement pas accompli grand-chose pour Dieu. La seule bonne œuvre qu’il a faite et la meilleure qu’un être humain puisse faire, a été de remettre son âme au Seigneur en lui disant : « Je suis un criminel ; je sais qui tu es ; souviens-toi de moi » (Luc 23.40-42 ; auteur). Le grand et seul accomplissement de la vie de cet homme a été de se jeter aux pieds du Seigneur, pour ainsi dire, et d’implorer sa miséricorde. C’est tout ; rien d’autre. Quelques heures plus tard, il est mort et il est allé tout droit au paradis.
Verset 8
Je continue le texte de Nahoum.
Par un flot qui déborde, il (l’Éternel) détruira Ninive totalement, et il repoussera ses ennemis dans les ténèbres (Nahoum 1.8).
« Un flot qui déborde » a deux significations. Tout d’abord, cette expression est une métaphore qui représente une invasion ennemie. C’est ainsi que les prophètes Ésaïe (8.7-8), Jérémie (47.2) et Daniel (9.26 ; 11.40) décrivent respectivement l’armée assyrienne submergeant le royaume de Juda, l’armée du pharaon envahissant le territoire des Philistins, et les guerres qui caractériseront la fin des temps.
En second lieu, « un flot qui déborde » décrit littéralement ce qui s’est passé et a contribué à la chute de Ninive. En effet, selon plusieurs historiens antiques (Ctésias, Diodore de Sicile, Xénophon [Anabase 3.4.12]), c’est en l’an 614 avant Jésus-Christ que les armées des Mèdes et des Babyloniens arrivent dans la plaine de Ninive. Elles doivent tout d’abord livrer deux batailles contre l’armée assyrienne qu’elles massacrent. Ensuite elles font la conquête des villes fortifiées des environs de Ninive avant de faire le siège de la capitale. Elles concentrent leurs attaques sur le nord-ouest des murailles de Ninive parce que c’est là que se trouve la vanne de régulation d’un affluent du fleuve Tigre, appelé Khoser, qui pénètre dans la ville et la traverse en faisant une boucle autour du palais royal.
Cela dit et humainement parlant, Ninive est imprenable car très bien protégée par 13 km de remparts munis de 15 portes fortifiées, et en plus elle est entourée d’un fossé de 45 m de large. Voyant cela, pourrait-on dire, Dieu vient prêter main-forte aux assaillants. Il déclenche des pluies diluviennes qui gonflent le Khoser et le Tigre. Ce dernier se jette alors avec furie contre les fortifications du nord de la ville et les renverse, ce qui ouvre Ninive aux assaillants qui s’en emparent et la pillent avant de la réduire en cendres.
L’expression, « l’Éternel repoussera ses ennemis dans les ténèbres », signifie qu’il les fera disparaître de la surface de la terre. Or, c’est exactement ce que rapportent les inscriptions assyriennes concernant la défaite d’un roi. Elles se terminent par : « et depuis, personne n’a jamais plus vu une trace de lui ». Le jugement qui a frappé Ninive et l’empire assyrien n’a pas été une épreuve passagère qui fut suivie par un temps de répit, car leur ruine fut complète et définitive.
Dans les Écritures, l’affirmation : « l’Éternel repoussera ses ennemis dans les ténèbres » a une autre signification encore plus sinistre que la précédente. Dans son évangile, Matthieu rapporte qu’à trois reprises, Jésus compare le jugement éternel aux « ténèbres du dehors où il y aura des pleurs et des grincements de dents » (Matthieu 8.12 ; 22.13 ; 25.30 ; LSG). Imaginez être seul avec vous-même dans le silence absolu et dans le noir le plus opaque tandis que vous êtes rongé par le remords pour l’éternité. Vous regrettez amèrement tous les péchés qui défilent sans arrêt devant vous et par lesquels vous avez offensé le Dieu trois fois saint. Il s’agit de toutes les actions mauvaises que vous avez commises et qui sont condamnées par sa loi morale ainsi que les bonnes actions que vous n’avez pas voulu faire. Pour ce qui est de ces fautes-là, je suis dans le même bateau que n’importe qui, à la différence que j’ai placé ma confiance en Jésus et en sa mort sacrificielle sur la croix pour moi.
Le pire des jugements sera le regret incommensurable qu’éprouveront pour l’éternité ceux qui n’auront pas voulu entendre l’annonce de la Bonne Nouvelle de Jésus, ou qui l’ayant entendue, ont refusé son offre de salut.
Verset 9
Je continue le texte de Nahoum.
Que pensez-vous de l’Éternel ? C’est lui qui est l’auteur de destructions totales, et la détresse ne reparaîtra pas une seconde fois (Nahoum 1.9 ; auteur).
La question est adressée autant aux Israélites qu’aux Assyriens. Parce que au moment de la prophétie de Nahoum, les Assyriens sont les maîtres absolus du Moyen-Orient, nul n’aurait pu se douter qu’ils mordraient la poussière d’une façon complète et irréversible. Mais comme chacun sait, les apparences peuvent être trompeuses surtout quand on sait que le Seigneur fait exactement ce qu’il dit et nul ne peut l’en empêcher.
La déclaration : « L’Éternel… est l’auteur de destructions totales », confirme ce que Nahoum a déjà dit, c’est-à-dire que « il détruira Ninive totalement » (Nahoum 1.8). Cette répétition est une façon d’affirmer avec certitude que la fin de Ninive est arrêtée et aura bien lieu.
« La détresse ne reparaîtra pas une seconde fois » est une promesse adressée aux habitants de Juda qui ont souffert de l’invasion assyrienne sous le règne de Manassé (2Chroniques 33.11). En effet, dans la 4e année de son règne, Esar-Haddôn conquit la plus grande partie de la Palestine et parmi les vaincus se trouvait Manassé, roi de Juda, parce qu’il est accusé de complot contre l’Assyrie. Cette attaque est en fait un jugement de Dieu contre Juda à cause de l’attitude abjecte du roi et de ses grands qui se livrent à une idolâtrie grotesque et à d’horribles crimes de sang. Certes, ils ont bien mérité l’attaque assyrienne, mais malgré tout, l’Éternel assure son peuple que cette invasion qu’il a subie est la dernière. Il est réconfortant de savoir que malgré nos fautes, Dieu agit à notre égard selon sa grande miséricorde.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.