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17 juin 2026

Michée 4.6-13

Chapitre 4

Verset 6

6

On entend souvent quelqu’un dire : « Un jour je vais aller ici ou là, ou bien je ferai ceci ou cela ». Mais dans la grande majorité des cas, une telle imprécision signifie : « J’aimerai bien… mais je sais bien que ça n’arrivera sans doute pas ». Par contre, si c’est l’Éternel qui dit : « Voici ce qu’un jour je vais faire » ceux qui entendent doivent bien prêter attention, parce que quand Dieu dit que « En ce jour là », dans l’avenir il va agir d’une certaine manière, on peut être certain qu’il le fera. Il s’agit de l’accomplissement messianique.

Je continue maintenant de lire dans le chapitre quatre du livre de Michée.

En ce jour-là, l’Éternel le déclare, je rassemblerai les brebis, celles qui boitent et celles qui sont exilées et que j’ai maltraitées (Michée 4.6 ; comparez Sophonie 3.19).

Il s’agit des Israélites mis à mal par le jugement divin et qui sont boiteux et misérables dans leur âme, malheureux à cause des châtiments de l’Éternel et des afflictions de l’exil.

Les visions prophétiques concernent souvent un court ou moyen terme et un long terme. Ici, « en ce jour-là » fait référence à la fois au retour de l’exil babylonien qui est à relativement court terme, et au début du millénium quand les Juifs reviendront de la diaspora qui est à très long terme. Michée reprend ici une idée qu’il a déjà exprimée quand il a dit :

Descendants de Jacob, je vous rassemblerai, oui, Jacob tout entier, et je vais réunir les restes d’Israël, l’Éternel le déclare, je les ferai venir ensemble comme un troupeau d’agneaux dans un enclos. Ils seront comme des brebis au milieu de leurs pâturages : on entendra le bruit d’une foule humaine en tumulte (Michée 2.12).

Le salut futur d’Israël est destiné à seulement un petit reste du peuple élu, et qui est composé de rescapés ayant souffert du jugement de Dieu. En effet, c’est l’Éternel qui a blessé et dispersé les brebis, c’est-à-dire qui a châtié rudement son peuple et qui l’a jeté en captivité. Mais un jour, les Israélites qui se repentissent en rejetant délibérément les péchés commis par leurs ancêtres et qui se tourneront humblement vers l’Éternel, seront rétablis en tant que peuple de Dieu. Mais ce salut est précédé par la dispersion des israélites au milieu des nations païennes.

Si on compte à partir de Michée, il y a eu plusieurs exils massifs : celui d’Israël Nord dont nul n’est revenu (722-721 avant Jésus-Christ), un exil partiel des populations de Juda par les Assyriens (en 701), un exil total ou presque, par les Babyloniens 115 ans plus tard (en 587-586 ; Michée 4.10), un autre par les Romains (en l’an 70) et il y en aura au moins encore un qui sera dû à l’Antichrist.

Verset 7

Je continue le texte.

Je ferai de celles qui boitent un reste qui subsistera ; de celles qui sont exilées je ferai un peuple puissant. L’Éternel régnera sur eux, sur la montagne de Sion, dès lors et à jamais (Michée 4.7).

« Dès lors » est l’apparition du Messie qui viendra, d’une part, pour délivrer son peuple des griffes de l’Antichrist, et d’autre part, pour établir son règne « à jamais ». Ces brebis sont le petit reste rescapé israélite qui accepte l’offre de salut en Jésus-Christ. Dans son épître aux Romains, l’apôtre Paul écrit :

Et pour ce qui concerne Israël, Ésaïe déclare de son côté : Même si les descendants d’Israël étaient aussi nombreux que les grains de sable au bord de la mer, seul un reste sera sauvé (Romains 9.27 ; comparez Ésaïe 10.22). Il en est de même dans le temps présent : il subsiste un reste que Dieu a librement choisi dans sa grâce (Romains 11.5).

Depuis toujours, Dieu préserve un petit reste. La totalité de la nation d’Israël n’a jamais été fidèle à l’Éternel. De tous ceux qui sont sortis d’Égypte sous la conduite de Moïse, seulement deux hommes, Caleb et Josué, sont entrés en Terre promise ; les autres âgés de 20 ans et plus, ont tous eu le privilège de voir leurs os blanchir sous le soleil du désert. Même Moïse et Aaron n’ont pas eu droit à entrer en Terre promise.

À la suite de ses trois ans de ministère, Jésus est mis à mort sur l’ordre des chefs religieux de son peuple et avec l’assentiment de la foule en colère qui s’égosille à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » (Luc 23.21). Cependant, un petit nombre de Juifs a foi en lui. Certes, ils détalent comme des lapins quand leur maître est arrêté puis crucifié, mais au final, les véritables croyants sortent des bosquets et portent courageusement le flambeau du Christ au péril de leur vie.

Dans toutes les nations, on trouve des hommes et des femmes qui ont une foi personnelle en Jésus-Christ. Ils ne sont peut-être que quelques-uns et ne font pas partie d’une église établie surtout quand le christianisme est interdit, mais ils existent quand même. Dieu possède un petit troupeau partout dans le monde.

Le millénium ne sera peuplé que par ceux qui sont déclarés justes par leur foi en Jésus-Christ et ils seront nombreux et puissants. Le prophète Ésaïe écrit :

Ton peuple sera tout entier composé d’hommes justes et ils posséderont le pays pour toujours. Ils sont les rejetons que j’ai plantés moi-même, l’ouvrage de mes mains pour manifester ma splendeur. Le plus petit d’entre eux deviendra un millier, le plus insignifiant, une nation puissante. C’est moi, moi l’Éternel, qui hâterai en leur temps, ces événements (Ésaïe 60.21-22).

Par ailleurs, c’est l’Éternel en personne, c’est-à-dire Jésus le Messie, qui de Jérusalem, régnera sur son peuple. Ésaïe écrit :

La lune sera humiliée, et le soleil couvert de honte car l’Éternel, le Seigneur des armées célestes, règne sur le mont de Sion et à Jérusalem. Il fera resplendir sa gloire devant les responsables de son peuple (Ésaïe 24.23 ; comparez Ésaïe 52.7 ; Abdias 21 ; Zacharie 14.9).

Verset 8

Je continue le texte.

Et toi, tour du troupeau, toi, citadelle de Sion, ta souveraineté d’antan te reviendra, la royauté que possédait Jérusalem (Michée 4.8).

Nous arrivons à la seconde strophe du chapitre quatre dans laquelle le regard du prophète revient au présent, pour s’arrêter avec le calme de la foi sur les temps de souffrances et d’angoisses qui séparent la situation actuelle d’Israël du brillant avenir qu’il vient de mentionner (Michée 4.1-7).

Michée commence par renouveler la promesse du futur glorieux qui est réservé au peuple de Dieu afin d’établir un contraste encore plus saisissant avec les châtiments terribles à venir. Mais au tableau idyllique qu’il a dressé, il ajoute un coup de crayon : le rétablissement à Jérusalem de la « souveraineté d’antan », c’est-à-dire la royauté issue de David et transmise à Salomon. Ce règne était un avant-goût de la félicité des temps messianiques qu’Israël a perdue par l’exil, mais elle sera rétablie quand l’Éternel régnera à Jérusalem.

Michée mentionne une « tour du troupeau ». Elle fait penser à ces tours du Moyen-Orient d’où les bergers veillent sur leur troupeau (2Chroniques 26.10) prêts à le défendre contre un prédateur homme ou bête. Cette image suggère aussi l’histoire de David que Dieu éleva de simple berger de troupeaux à la fonction de conducteur de son peuple (2Samuel 7.8).

Dans la prophétie de Michée, « la tour du troupeau » est une périphrase pour Jérusalem qui est comparée à une tour de garde où le roi veille sur son peuple depuis sa capitale. Mais on peut être plus précis parce qu’il existait bel et bien une tour de garde, une sorte de donjon, que le prophète Ésaïe appelle simplement « la tour » (Ésaïe 32.14 ; comparez Néhémie 3.25) et qui se trouvait à l’extrémité sud de la colline du temple à côté du palais royal.

A l’époque, cette tour fait partie d’un ensemble de constructions qui s’appelle « Ophel », le nom d’origine de la colline même. « Ophel » fut fortifié par les rois Yotam et Manassé (2Chroniques 27.3 ; 33.13). Cette tour, qui domine tout le pays environnant, sera peut-être reconstruite pour devenir le symbole de la domination que le Messie, second David et descendant du premier David, exercera sur le peuple entier. Alors, Israël, le troupeau dispersé de l’Éternel, sera réuni sous la houlette de son Roi-Messie.

Verset 9

Je continue le texte.

Et pourquoi maintenant, pousses-tu de tels cris ? N’as-tu donc plus de roi ? Ton conseiller (le roi) a-t-il péri pour que les douleurs t’aient saisie comme une femme qui enfante ? (Michée 4.9).

La comparaison des souffrances de la nation aux douleurs de l’enfantement est fréquente chez les prophètes (Ésaïe 13.8 ; Jérémie 6.24 ; 50.43 ; Osée 13.13).

Dans sa vision prophétique, Michée voit déjà la calamité qu’il a prédite ; il entend les cris de détresse que pousse Jérusalem et lui demande pourquoi ces cris. C’est une manière dramatique d’annoncer la fin politique de Juda, car une fois que chez une femme les contractions et les douleurs surviennent, rien ne peut plus les arrêter, hormis des mesures extrêmes (comme certains médicaments puissants).

Le jugement final de Juda prendra la forme d’un exil (à Babylone ; Michée 4.10), ce qui implique évidemment la déchéance du descendant de David. Il s’agit des deux derniers rois Yehoyakîn et Sédécias son oncle (2Rois 24-25). Il faut garder à l’esprit que pour Juda, la perte du roi est plus douloureuse que pour tout autre peuple, à cause des magnifiques promesses attachées à la dynastie de David. De plus, la disparition du roi, le représentant politique de l’Éternel, signifie le retrait de la protection divine. Après la chute de Jérusalem, le prophète Jérémie se lamente disant :

Notre roi à qui l’Éternel a conféré l’onction, lui dont dépendait notre vie, a été capturé grâce à leurs pièges, alors que nous disions : “ Nous vivrons sous sa protection au milieu des nations ” (Lamentations 4.20 ; comparez Osée 13.9-11 pour Israël Nord).

Quand Nabuchodonosor envahit Juda et détruit Jérusalem ainsi que le temple, ce fut le plus grand désastre que les Israélites ont jamais subi et ce fut brutal. Une partie de la population est alors massacrée et une autre emmenée en captivité ce qui fait que la nation est rayée de la carte. Quand les Romains détruisirent Jérusalem (an 70), ce fut aussi une catastrophe mais moindre que le châtiment infligé par les Babyloniens parce que au premier siècle, Israël n’est déjà plus une nation souveraine ; elle a pour roi Hérode, un Édomite, qui est lui-même à la solde de Rome.

Cependant, tout n’est pas perdu car si l’image des douleurs de l’enfantement évoque une grande souffrance, elles sont limitées dans le temps et elles précèdent un événement heureux qui est le retour de captivité. En réalité, la fin politique de Juda n’a eu que des effets positifs parce que le reste rescapé de la nation est revenu métamorphosé, guéri de l’idolâtrie, une plaie que le peuple hébreu a contracté en Égypte. C’est aussi pendant les 70 années de captivité que s’est crée cette société juive, unique dans l’histoire du monde, du sein de laquelle devait sortir le christianisme.

Pendant la captivité babylonienne, le peuple de Dieu subit une transformation radicale. Avant l’exil, il a toujours vécu refermé sur lui-même, enfermé dans les étroites limites de son pays, sans jamais créer la moindre colonie au-dehors. Après l’exil, il se répand dans le monde entier et, à la suite des conquérants perses, grecs ou romains, il fonde des colonies dans toutes les grandes villes. Avant l’exil, il est exclusivement voué à l’agriculture ; après l’exil, il se donne tout entier au commerce. Avant l’exil, il est inlassablement entraîné vers l’idolâtrie des peuples voisins ; après l’exil il en est complètement guéri.

Bien que sous la domination perse, la Palestine n’est rien d’autre qu’un district d’une des grandes provinces de l’empire, les Juifs, mus par une indomptable énergie, arrivent à maintenir leur identité nationale. Loin de se fondre dans les nations voisines dont ils partagent le sort et dont ils parlent la langue qui est l’araméen, ils remplacent leurs frontières politiques par des frontières religieuses ; c’est leur culte qui les distingue de tous les autres peuples, c’est le temple de Jérusalem qui devient leur capitale, et par un prosélytisme militant, ils entreprennent à leur tour la conquête du monde.

Alors que leurs ancêtres ont continuellement résisté aux appels des prophètes, la nouvelle génération recueille pieusement les enseignements de ces anciens serviteurs de Dieu. Lorsque après Aggée, Zacharie et Malachie, l’esprit prophétique ne se manifeste plus, la nation s’attache avec un soin méticuleux à l’étude de la parole écrite et tout spécialement de la loi de Moïse.

Cette Loi fait l’objet d’études constantes de la part des docteurs de la loi et des scribes, les spécialistes de la loi qui l’enseignent au peuple. C’est cette Loi que la tradition développe en l’appliquant à toutes les facettes de la vie politique et privée ; c’est cette Loi qui devient l’ancre, la sauvegarde et la raison d’être de la nation et qui lui imprime son caractère unique et indélébile. C’est le prêtre Esdras, secondé par le gouverneur Néhémie qui après l’exil fait promulguer la Loi et jurer au peuple de l’observer.

Cependant, tout n’est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes car certaines tendances fâcheuses apparaissent et vont en s’accentuant pour constituer les grands défauts des Pharisiens, les contemporains de Jésus, et qui se sont autoproclamés les gardiens de la Loi. Ils sont caractérisés par un exclusivisme farouche à l’égard des étrangers, par le culte de la lettre de la Loi et la disposition à en exagérer les prescriptions.

Verset 10 a, b

Je continue de lire le chapitre 4 du livre de Michée.

Oui, tords-toi de douleur, gémis, comme une femme qui enfante, toi qui habites dans Sion ! Car tu devras quitter la ville et camper en pleins champs, tu iras jusqu’à Babylone (Michée 4.10 a, b).

Michée passe d’une image de la catastrophe qui attend Juda à sa description concrète. Les habitants de Jérusalem sortiront de leur ville captifs, les fers aux pieds pour traverser les champs et y passer la nuit sur le chemin de l’exil. La captivité en terre étrangère et donc l’abandon de la Terre promise à laquelle sont attachées toutes les promesses de l’Éternel, est la malédiction qui résume toutes celles dont la Loi menace Israël en cas d’infidélité (Lévitique 26.28-33).

Bien que le prophète Ésaïe annonce aussi l’invasion babylonienne (Ésaïe 39.3-8), c’est probablement Michée le premier prophète à la mentionner. Il est d’ailleurs plus précis que son contemporain puisqu’il dit que Babylone mettra fin à la souveraineté politique de Juda et déportera sa population. De plus, Michée prédit également la libération des captifs ainsi que leur retour dans la Terre Promise.

Cette prophétie est tout à fait remarquable et ne peut être qu’inspirée par le Saint-Esprit, car à l’époque de Michée, c’est l’Assyrie qui domine sur tout le Moyen Orient, alors que Babylone n’est qu’une province soumise à l’Assyrie et va encore le rester environ un siècle jusqu’en l’an 625 avant Jésus-Christ. Treize ans plus tard, Babylone alliée aux Mèdes met fin à l’Empire assyrien en prenant Ninive, leur capitale (en 612). Sept ans plus tard, Nabuchodonosor écrase l’Égypte (à Karkémich ; en 605) et devient le seul maître du Moyen-Orient.

Verset 10 c

Cependant, et selon son habitude, Michée ne reste pas focalisé sur la fin politique de Juda car il fait suivre l’annonce de l’exil par :

Mais là, tu seras délivré, car l’Éternel te sauvera du pouvoir de tes ennemis (Michée 4.10 c).

Israël ne peut disparaître car l’Éternel le sauvera. Après une captivité de 70 ans, Cyrus, roi des Perses et le nouvel homme fort du Moyen-Orient, signe un décret qui autorise les Juifs à retourner chez eux et à reconstruire leur capitale (Ésaïe 44.28 ; 2Chroniques 36.22-23 ; Esdras 1.1-4).

Verset 11

Je continue le texte.

Mais pour l’instant, de nombreuses nations se sont rassemblées contre toi disant : Qu’elle soit profanée, et que nos yeux contemplent la ruine de Sion ! (Michée 4.11).

Avec l’invasion babylonienne, Michée annonce des événements lointains. Les mots « mais pour l’instant » signalent une vision prophétique nouvelle, et c’est encore une circonstance douloureuse. Il s’agit de l’invasion assyrienne de Juda (en 701 avant Jésus-Christ) dont le prophète Ésaïe est témoin.

Cependant, cette attaque est endiguée par l’Ange de l’Éternel (2Rois 18-19 ; Ésaïe 36-37) qui fait périr en une seule nuit 185 000 hommes (Ésaïe 37.36). Selon les annales assyriennes, c’est une épidémie de peste qui a décimé l’armée assyrienne. C’est plausible parce que dans les Écritures, Dieu se sert très souvent de la peste comme moyen de jugement.

Cette agression assyrienne et la cuisante défaite des ennemis d’Israël anticipent la dernière invasion de la Palestine par des armées étrangères avant que Jésus-Christ n’établisse son royaume sur terre. Il s’agit de la bataille d’Harmaguédon qui aura lieu à la fin de sept années de Tribulation (Apocalypse 16.16 ; 19.19). Le monde païen rempli de haine envers l’Éternel, le Dieu d’Israël, envoie alors ses armées contre Jérusalem dans le but de l’investir et d’en finir une fois pour toutes avec les Juifs. De toute évidence, Dieu permet aux rebelles de se constituer des forces armées afin que toute la haine contenue dans le genre humain puisse s’exprimer et être éradiquée.

Verset 12

Je continue le texte.

Mais elles (ces nombreuses nations) ne connaissent pas les plans de l’Éternel et elles ne comprennent pas ses intentions : il les a rassemblées comme des gerbes pour battre le blé sur une aire (Michée 4.12).

Ici encore, cette déclaration pourrait correspondre à l’invasion des Assyriens parce que leur armée comprenait des membres de tous les peuples vassaux de l’Assyrie. Cependant, Michée a également et surtout en vue ce qui se passera à la fin des temps. Cette attaque de toutes les nations alliées contre l’Éternel aboutit à leur perte car cette révolte sert son objectif qui est de rassembler devant Jérusalem tous les rebelles de la terre et de les éliminer d’un coup d’un seul (Ésaïe 33.3 ; 46.7) en les broyant « comme on foule les gerbes, comme on bat le blé sur une aire » (comparez Ésaïe 21.10 ; 41.15-16 ; Jérémie 51.33).

Verset 13

Je continue.

Debout, foulez le blé, habitants de Sion, je rendrai vos cornes d’acier et vos sabots de bronze, et vous écraserez de nombreux peuples ; vous vouerez exclusivement leurs biens à l’Éternel, et vous offrirez leurs richesses au Seigneur de toute la terre (Michée 4.13).

L’instrument du jugement des nations païennes est Jérusalem elle-même que Michée compare au bœuf employé à fouler le grain de ses sabots (Deutéronome 25.4), selon la coutume encore en vogue aujourd’hui au Moyen-Orient. Seulement ce sont des « sabots d’airain », c’est à dire qu’ils sont durs et destructifs. Quant aux « cornes d’acier », c’est l’image habituelle d’une armée qui attaque comme les cornes d’un taureau qui charge.

Suite à cette victoire éclatante sur la coalition de tous les peuples contre lui, Israël consacre les puissances et toutes les richesses du monde au Seigneur de toute la terre (Psaumes 97.5 ; Zacharie 4.14 ; 6.5), et à la gloire du royaume de Dieu. Puisque tous ces événements vont avoir lieu, assurez-vous que vous ferez bien partie du royaume à venir.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 26 2024

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