Matthieu 10.24 – 11.11
Chapitre 10
Introduction
Beaumarchais a bien cerné la nature humaine qu’il met en scène dans l’opéra comique Le barbier de Séville avec une insolence piquante. Au cours d’une discussion avec le comte Almaviva, Figaro lui dit : Aux vertus qu’on exige d’un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d’être valets ? En d’autres mots, les patrons sont rarement capables d’accomplir ce qu’ils exigent de ceux qui les servent. Il y a des exceptions bien sûr et la plus notable est Jésus-Christ. Il n’a jamais demandé à ses disciples d’aller là où il n’était pas préalablement passé. Jésus a été un tel exemple qu’en lui se vérifia le proverbe : Tel maître, tel valet, puisque ses disciples le suivirent jusqu’au sacrifice ultime. Dix apôtres connurent le martyre ainsi que Paul.
Versets 24-27
Je continue à lire dans le chapitre 10 de Matthieu en compressant.
Le disciple n’est pas plus grand que celui qui l’enseigne, ni le serviteur supérieur à son maître. S’ils ont qualifié le maître de la maison de Béelzébul, que diront-ils de ceux qui font partie de cette maison ? — N’ayez donc pas peur de ces gens-là ! Ce que je vous dis en secret, répétez-le en plein jour. Ce qu’on vous chuchote dans le creux de l’oreille, criez-le du haut des toits (Matthieu 10.24-27).
Avant d’envoyer les apôtres pour leur première mission, Jésus les avertit qu’ils affronteront l’adversité, mais ne doivent pas la craindre. Il va d’ailleurs utiliser quatre fois ce verbe. La vie de celui qui veut être fidèle au Christ n’est pas comme un long fleuve tranquille qui s’écoule paisiblement sur un lit de roses. Il y a beaucoup d’épines. Les croyants seront outragés, persécutés, calomniés et certains, mis à mort à cause de leur Maître. Cependant, il a promis :
Celui qui perdra sa vie à cause de moi, la retrouvera pour la vie éternelle (Matthieu 16.25).
Le disciple ne doit pas avoir peur des injustices, car c’est Dieu qui est le juge de toute la terre. Un jour, dans l’au-delà, aura lieu le jugement dernier devant le tribunal suprême. Alors seront mises en lumière toutes les sournoiseries qui auront été manigancées contre les fidèles du Christ et tous les impies qui les auront perpétrées seront punis. Puisqu’un jour justice sera faite, les disciples doivent proclamer sans retenue et sans peur sur tous les toits, la bonne nouvelle du royaume que Jésus leur a fait connaître.
Verset 28
Je continue le texte.
— Ne craignez donc pas ceux qui peuvent tuer le corps, mais qui n’ont pas le pouvoir de faire mourir l’âme. Craignez plutôt celui qui peut vous faire périr corps et âme dans l’enfer (Matthieu 10.28).
Le Nouveau Testament mentionne régulièrement ces deux dimensions de l’être humain : le corps et l’âme. Jésus fait remarquer que même les persécuteurs les plus terribles ont une action qui se limite au corps qu’ils peuvent effectivement tuer. Mais la destruction de cette enveloppe charnelle est en soi peu importante puisque de toute façon elle est mortelle et tôt ou tard retournera à la terre. La perte de l’âme par contre est la plus grande des catastrophes inimaginables. C’est pourquoi nous devons plutôt craindre Dieu le maître de l’univers, car c’est lui qui en dernier recours décide la vie et la mort aussi bien du corps que de l’âme de chaque être humain. Le roi Hérode mentionné dans le Nouveau Testament est une bonne illustration de quelqu’un qui se moquait de Dieu et qui a payé le prix fort. Je lis le passage :
Au jour fixé, Hérode, revêtu de ses vêtements royaux, prit place sur son trône et leur adressa un discours en public. Le peuple se mit à crier : — Ce n’est plus un homme qui parle. C’est la voix d’un dieu. Au même instant, un ange du Seigneur vint le frapper parce qu’il n’avait pas rendu à Dieu l’honneur qui lui est dû. Dévoré par les vers, il expira (Actes 12.22-23).
C’est vrai qu’il n’est pas dit qu’il alla au châtiment éternel, mais quand on connaît un peu ce tyran et les persécutions qu’il organisa contre les premiers chrétiens, le doute n’est pas permis. Selon Jésus, seul Dieu est digne d’être craint et révéré, et je ne dois pas être effrayé par ceux qui voudraient ma peau à cause de mon engagement pour le Christ. On peut bien sûr perdre des batailles et même la vie, mais au dernier jour la victoire appartiendra à Jésus-Christ, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs ainsi qu’à tous ceux qui lui ont été fidèles. L’apôtre Paul écrit :
Si Dieu est pour nous, qui se lèvera contre nous ? (Romains 8.32).
Versets 29-31
Je continue le texte.
Ne vend-on pas une paire de moineaux pour un sou ? Et pourtant, pas un seul d’entre eux ne tombe à terre sans le consentement de votre Père. Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. N’ayez donc aucune crainte ; car vous, vous avez plus de valeur que toute une volée de moineaux (Matthieu 10.29-31).
Les moineaux étaient ce qu’on pouvait acheter de moins cher et pourtant aucun d’entre eux n’échappe au contrôle du Tout-Puissant. Or, aux yeux de Dieu par rapport à ces oiseaux insignifiants, les disciples ont infiniment plus de valeur. Ils peuvent donc avoir pleine confiance en un Créateur qui s’occupe d’eux. Le soin que Dieu prend de ceux qu’il reconnaît comme siens va bien au-delà de ce que je peux imaginer. Je n’en connaîtrai l’étendue que lorsque je serai passé de l’autre côté. Aucun détail n’échappe à Dieu comme nous l’assurent les passages suivants :
Toi, tu tiens le compte de chacun des pas de ma vie errante, et mes larmes même tu les gardes dans ton outre. Leur compte est inscrit dans ton livre. Tu sais quand je marche et quand je me couche, et tous mes chemins te sont familiers. Bien avant qu’un mot vienne sur mes lèvres, Éternel, tu sais déjà tout ce que je vais dire (Psaumes 56.9 ; 139.3-4).
Verset 32
Je continue le texte.
C’est pourquoi, tous ceux qui se déclareront pour moi devant les hommes, je me déclarerai moi aussi pour eux devant mon Père céleste (Matthieu 10.32).
Jésus fait référence à ceux qui durant leur cheminement ici-bas ont résolument pris parti pour Lui. Ils sont devenus chrétiens au plein sens du mot comme cela est décrit dans le passage suivant :
Si de ta bouche, tu déclares que Jésus est Seigneur et si dans ton cœur, tu crois que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé, car celui qui croit dans son cœur, Dieu le déclare juste ; celui qui affirme de sa bouche, Dieu le sauve (Romains 10.9-10).
Je ne deviens pas croyant en passant par un rituel quelconque, mais en décidant en mon âme et conscience de suivre le Christ, ce qui va complètement changer l’orientation de ma vie.
Verset 33
Je continue le texte :
Mais celui qui aura prétendu ne pas me connaître devant les hommes, je ne le reconnaîtrai pas non plus devant mon Père céleste (Matthieu 10.33).
Voilà un avertissement sévère. Beaucoup refusent de s’identifier à Jésus par peur du Qu’en dira-t-on ? L’apôtre Jean mentionne certains chefs juifs qui craignaient de confesser le Christ, car ils redoutaient de se voir exclus de la synagogue. Je lis ce triste commentaire :
Même parmi les dirigeants beaucoup crurent en lui ; mais, à cause des pharisiens, ils n’osaient pas le reconnaître ouvertement de peur d’être exclus de la synagogue. Car ils tenaient davantage à l’approbation des hommes qu’à celle de Dieu (Jean 12.42-43).
Cela dit, même un vrai disciple peut renier son Maître momentanément comme l’a fait l’apôtre Pierre après que Jésus ait été arrêté. Cependant, il s’est rapidement et amèrement repenti de sa conduite lamentable, a été pardonné pour son écart grave et fut réhabilité.
Versets 34-37
Je continue le texte.
Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur terre : ma mission n’est pas d’apporter la paix, mais l’épée. Oui, je suis venu opposer le fils à son père, la fille à sa mère, la belle-fille à sa belle-mère : on aura pour ennemis les membres de sa propre famille. — Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi. Celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi (Matthieu 10.34-37).
Le coût à payer pour suivre le Christ peut-être considérable à bien des points de vue et conduire à des scissions familiales. Jésus demande une allégeance qui transcende toutes les relations humaines. Par contre, ceux qui ont personnellement foi en lui connaissent spontanément entre eux une unité d’esprit et une harmonie de cœur même s’ils n’ont autrement rien en commun ou sont ennemis héréditaires.
Versets 38-39
Je continue.
Et celui qui ne se charge pas de sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. Celui qui cherche à sauver sa vie la perdra ; et celui qui l’aura perdue à cause de moi la retrouvera (Matthieu 10.38-39).
Jésus fait allusion aux condamnés à mort qui devaient porter eux-mêmes l’instrument de leur exécution. Ici, la croix représente le rejet social dont souffre le croyant comme conséquence de sa foi. Cet enseignement de Jésus vise le problème central de tout homme, son ego qu’il veut préserver à tout prix. La solution qu’il prône est radicale : la mort à soi-même. On a fait de la croix une décoration qu’on porte autour du cou, qui pend sur un mur ou même un porte-bonheur. En réalité, c’est un instrument de mort bien pire que la guillotine.
Dans une de ses paraboles, Jésus compare l’ego de tout homme à un grain de blé qui doit mourir en terre afin de porter du fruit. Sauver sa vie c’est vivre pour soi, pour satisfaire son moi, en faisant ce que je veux et en suivant mes petites ambitions. Jésus me demande de me charger de ma croix et de le suivre, ce qui revient à perdre ma vie à cause de Lui. Par cette démarche, je trouverais une autre existence, la vie éternelle qui commence ici-bas et se poursuit dans l’éternité en présence du Dieu et Père tout-puissant.
Versets 40-41
Je continue.
Si quelqu’un vous accueille, c’est moi qu’il accueille. Or celui qui m’accueille, accueille celui qui m’a envoyé. Celui qui accueille un prophète parce qu’il est un prophète recevra la même récompense que le prophète lui-même. Et celui qui accueille un juste parce que c’est un juste aura la même récompense que le juste lui-même (Matthieu 10.40-41).
Celui qui accueille un disciple du Christ le reçoit indirectement ainsi que le Père qui l’a envoyé. Ceux qui feront preuve de bonté envers les porte-parole de Dieu recevront la même récompense que le messager lui-même. D’accord, mais au vu des nombreuses voix discordantes qui se proclament de la vérité, on peut se demander comment distinguer les vrais représentants de Dieu des faux prophètes. Jésus a déjà répondu en disant que les bons et les mauvais arbres se distinguent par les fruits qu’ils portent. Plus loin, il précisera davantage sa pensée. Le Nouveau Testament nous exhorte à discerner les esprits et être très prudent, car effectivement les eaux sont troubles et les suppôts du diable nombreux.
Verset 42
Je finis ce chapitre 10 :
Si quelqu’un donne à boire, ne serait-ce qu’un verre d’eau fraîche, au plus insignifiant de mes disciples parce qu’il est mon disciple, vraiment, je vous l’assure, il ne perdra pas sa récompense (Matthieu 10.42).
Dieu tient compte des moindres choses comme offrir un glaçon par une journée torride à un porte-parole du Christ. Ce n’est pas l’importance du don qui est prise en compte, mais l’état d’esprit, la raison pour laquelle on le fait. Ainsi s’achève le 2e grand discours que Jésus adresse aux disciples. Après avoir lui-même sillonné la Galilée pour annoncer le royaume, Il les a envoyés parcourir Israël pour qu’ils prolongent sa mission. Dans les directives qu’il leur adresse, il met l’accent sur la nécessité d’entreprendre cette tâche en comptant sur Dieu pour leurs besoins quotidiens. Comme lui, qui n’avait pas d’endroit où reposer sa tête, ils doivent s’attendre au Père.
Jésus ne cache pas les difficultés de la mission d’annoncer la venue du royaume. Ce que le Maître a souffert, la haine et la persécution accompagneront le travail des disciples, mais ils bénéficieront aussi de l’assistance du Saint-Esprit. Trois enseignements ont conclu ce discours de préparation des apôtres. D’abord, le rejet de la crainte et la détermination à se déclarer pour Jésus ; puis les divisions inévitables que suscitera l’annonce du royaume ; et enfin, plus positif, l’accueil et les récompenses célestes parce que la mission des apôtres portera du fruit !
Chapitre 11
Introduction
Les 10 premiers chapitres de cet Évangile ont été presque entièrement consacrés à une présentation du Christ comme Roi d’Israël. Les prophéties de l’Ancien Testament qu’il accomplit, les divers témoignages qu’il reçoit, ses paroles et ses actes surnaturels prouvent sa royauté. Jésus va continuer à se présenter comme le Messie venu pour régner sur la nation juive. Mais au fur et à mesure que son offre du royaume sera rejetée, il s’adressera davantage à ses disciples.
Versets 1-3
Je commence à lire le chapitre 11 de Matthieu.
Quand Jésus eut achevé de donner ces instructions à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et prêcher dans les villes de la région. Du fond de sa prison, Jean apprit tout ce que faisait le Christ. Il envoya auprès de lui deux de ses disciples. Ils lui demandèrent : — Es-tu celui qui devait venir ou bien devons-nous en attendre un autre ? (Matthieu 11.1-3).
Jean-Baptiste avait reconnu Jésus comme le Messie, mais sa foi est mise à rude épreuve par son emprisonnement. Il apprend les œuvres du Seigneur : Il guérit les maladies et exerce la miséricorde. Or il pensait que le Christ exercerait des jugements, qu’il établirait son royaume et donc que lui serait libéré de prison. Rien de tout cela. Jean-Baptiste constate plutôt que les choses traînent en longueur et que Jésus n’a toujours pas pris le pouvoir. Alors, il a des doutes. Comme tous les prophètes de l’Ancien Testament qui l’ont précédé, il avait une juste compréhension de l’œuvre du Messie, mais non de la chronologie des événements.
Versets 4-5
Je continue.
Et Jésus répondit aux deux disciples de Jean-Baptiste : — Retournez auprès de Jean et racontez-lui ce que vous entendez et ce que vous voyez : les aveugles voient, les paralysés marchent normalement, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres (Matthieu 11.4-5).
Sans répondre directement à la question des fidèles de Jean-Baptiste, Jésus les invite à considérer ce qu’il fait à la lumière des prophéties qui le concernent, par exemple :
À ceux qui sont troublés dites : Prenez courage, n’ayez aucune crainte. Il viendra lui-même et vous sauvera. Ce jour-là s’ouvriront les oreilles des sourds et les yeux des aveugles. Et alors le boiteux bondira comme un cerf, et le muet criera de joie. L’Esprit de l’Éternel, du Seigneur, est sur moi, car l’Éternel m’a oint pour annoncer aux humiliés une bonne nouvelle. Oui, il m’a envoyé afin de panser ceux qui ont le cœur brisé, d’annoncer aux captifs leur délivrance et à ceux qui sont prisonniers leur mise en liberté (Ésaïe 35.5-6 ; 61.1).
C’est par les Écritures que Jésus répond aux doutes de Jean-Baptiste, car elles prouvent qu’Il est bien celui qui était attendu et qu’Il est revêtu de la puissance du Saint-Esprit.
Verset 6
Je continue le texte :
Heureux celui qui ne perdra pas la foi à cause de moi (Matthieu 11.6).
Tous ceux qui proclameront leur allégeance au Christ seront confrontés à l’adversité. J’aurais des difficultés dans ma vie à cause de ma foi en Jésus. À ce moment-là, je peux soit tout abandonner parce que je ne comprends pas ce qui se passe, ou bien, à l’image de Jean-Baptiste, chercher une explication auprès du Seigneur. Si je me confie en lui, Il répondra à mes craintes, car comme dit un passage :
Il sait de quelle pâte nous sommes façonnés, il se rappelle bien que nous sommes poussière (Psaumes 103.4).
Versets 7-8
Je continue le texte.
Comme les envoyés s’en allaient, Jésus saisit cette occasion pour parler de Jean-Baptiste à la foule : — Qu’êtes-vous allés voir au désert ? leur demanda-t-il. Un roseau, agité çà et là par le vent ? Oui, qui donc êtes-vous allés voir ? Un homme habillé avec élégance ? Généralement, ceux qui sont élégamment vêtus vivent dans les palais royaux (Matthieu 11.7-8).
Rude et l’air sauvage, vêtu de poils de chameau, on est sûr que Jean-Baptiste ne fut pas invité au dernier défilé de mode de Jérusalem. Les roseaux, qui poussaient sur les rives du Jourdain où il prêchait, se pliaient au moindre souffle de vent. Mais lui, prédicateur courageux, il n’était pas homme à se laisser aller au gré des influences du moment. Au contraire, il était une tempête qui avec son message percutant secouait tout le monde autour de lui.
Versets 9-11
Je continue.
Mais qu’êtes-vous donc allés voir au désert ? Un prophète ? Oui, assurément, et même bien plus qu’un prophète, c’est moi qui vous le dis. Car c’est celui dont il est écrit : J’enverrai mon messager devant toi, il te préparera le chemin. Vraiment, je vous l’assure : parmi tous les hommes qui sont nés d’une femme, il n’en a paru aucun de plus grand que Jean-Baptiste. Et pourtant, le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui (Matthieu 11.9-11).
Jean-Baptiste, comme je l’ai déjà dit, fut le dernier prophète de l’Ancien Testament à annoncer la venue du Christ. Son éloge n’a pas son pareil dans l’Écriture à cause de sa bravoure et de sa fidélité dans son rôle de précurseur du Messie. Mais aussi grand soit-il, la position qui sera accordée au plus insignifiant membre du royaume à venir est immensément plus grande, car contrairement à ce que Jean-Baptiste n’a pu qu’entrevoir le plus petit disciple verra Dieu face à face.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.