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27 sept. 2022

Marc 8.27 – 9.34

Chapitre 8

Versets 27-28

On a tout dit de lui. On a écrit des livres et tourné des films sur lui. On le méprise et on l’insulte encore aujourd’hui alors qu’il nous a quitté depuis presque deux mille ans. La question demeure: Qui est Jésus? Je continue à lire dans le chapitre huit de l’évangile selon Marc.

Jésus s’en alla, accompagné de ses disciples, et se rendit dans les villages autour de Césarée de Philippe. En chemin, il interrogea ses disciples : — Que disent les gens à mon sujet ? Qui suis-je d’après eux ? Ils lui répondirent : — Pour les uns, tu es Jean-Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, l’un des prophètes (Marc 8.27-28).

Jésus et ses disciples se rendent dans la ville de Césarée qui se trouve tout au nord de la Palestine près des sources du Jourdain, et qui était connue comme un centre de culte au dieu grec Pan. En cours de route, Jésus pose une question qui oblige les disciples à réfléchir sur sa véritable identité mais les trois réponses qu’ils donnent sont fausses car la plus grande confusion règne à son sujet.

Versets 29-30

Je continue. Alors il leur demanda : — Et vous, qui dites-vous que je suis ? Pierre lui répondit : — Tu es le Messie ! Il leur ordonna de ne le dire à personne (Marc 8.29-30).

Au nom des disciples, Pierre répond correctement. Après avoir passé deux ans et demi avec le Seigneur, ils savent enfin qu’il est le Messie qui devait venir. Par contre, ils n’ont encore pas compris l’objectif de sa mission. Les Juifs avaient toutes sortes de fausses idées à propos de ce que le Messie accomplirait. La plus courante était qu’Il serait un libérateur politique.

Jésus désire que son identité soit fermement établie parce qu’Il va donner aux 12 des révélations additionnelles qui vont avoir pour eux de coûteuses implications.

En attendant, il leur ordonne de rester bouche cousue jusqu’à ce qu’il puisse leur faire comprendre et admettre qu’en tant que Messie, il lui faut mourir en obéissance à la volonté de Dieu. La pilule va être très dure à avaler. À partir de maintenant, Jésus va expliquer la nature et la portée de sa vocation messianique à ceux qui veulent le suivre.

Verset 31

Je continue.

Et il commença à leur enseigner que le Fils de l’homme devait beaucoup souffrir, être rejeté par les responsables du peuple, les chefs des prêtres et les spécialistes de la Loi ; il devait être mis à mort et ressusciter trois jours après. Il leur dit tout cela très clairement (Marc 8.31).

L’annonce de la croix est un point tournant dans l’enseignement du Seigneur. Contrairement aux attentes messianiques populaires, Jésus n’est pas venu pour établir à ce moment-là un royaume terrestre. C’est sans conteste une grosse douche froide pour les disciples qui ne s’attendaient pas du tout à une telle annonce. Quant aux responsables du peuple, ils constituent le tribunal juif suprême appelé sanhédrin. C’est aussi à partir de maintenant que Jésus va se désigner « Fils de l’homme », une expression messianique qui n’a pas de connotation politique.

Versets 32-33

Je continue.

Alors Pierre le prit à part et se mit à lui faire des reproches. Mais Jésus se retourna, regarda ses disciples et reprit Pierre sévèrement : — Arrière, « Satan » ! Éloigne-toi de moi ! Car tes pensées ne sont pas celles de Dieu ; ce sont des pensées tout humaines (Marc 8.32-33).

Pierre est durement corrigé. Il a compris ce que Jésus a dit mais ne peut l’accepter. Alors Satan se sert de lui pour essayer de détourner le Seigneur de sa mission de sauveur. Le chemin de la croix est la volonté de Dieu ce qui du point de vue des disciples n’a aucun sens. Suite à cet incident, Jésus va enseigner à l’aide de courtes formules ce qu’Il exige de ceux qui veulent être ses disciples. Contrairement à une idée reçue, suivre le Christ n’est pas pour les mauviettes car le coût est exorbitant.

Verset 34

Je continue :

Là-dessus, Jésus appela la foule ainsi que ses disciples et leur dit : — Si quelqu’un veut me suivre, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il continue à me suivre (Marc 8.34).

Ces paroles font partie de la formation destinée aux apôtres et à ses disciples à venir, afin de les préparer à leur futur ministère. Renoncer à soi-même c’est refuser d’orienter sa vie selon ses petits intérêts personnels. Se charger de sa croix c’est démontrer publiquement sa soumission et son obéissance au Christ. D’ailleurs, la croix n’est pas uniquement une méthode d’exécution, mai aussi une humiliation publique. Maintenant le Seigneur va étayer sa déclaration.

Verset 35

Je continue :

En effet, celui qui est préoccupé de sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera (Marc 8.35).

Celui qui vit centré sur lui-même et poursuit ses propres ambitions, refuse Jésus, son amour et son pardon; en fin de compte il perdra sa vie à tout jamais. Par contre, celui pour qui le Christ est sa raison d’être, le point d’ancrage de son passage sur terre, vivra éternellement.

Versets 36-37

Je continue.

Si un homme parvenait à posséder tous les plaisirs et les biens terrestres, à quoi cela lui servirait-il, s’il perd son âme ? Et que peut-on donner pour racheter sa vie ? (Marc 8.36-37).

Rien !, est la réponse à ces 2 questions. Parce que la mort efface pour toujours ma gloire et mes possessions terrestres, au final, il ne me reste absolument rien. Jésus emploie des questions percutantes et des termes économiques pour enseigner la valeur suprême de la vie éternelle.

Verset 38

Je finis le chapitre 8.

Si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles au milieu des hommes de ce temps, qui sont infidèles à Dieu et qui transgressent sa Loi, le Fils de l’homme, à son tour, aura honte de lui quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges (Marc 8.38).

Avoir honte de Jésus c’est le désavouer. Quand il reviendra comme juge, ceux qui n’auront pas pris ouvertement position pour Lui seront rejetés. Il faut savoir qu’il est impossible de suivre le Seigneur à moins d’avoir personnellement expérimenté sa grâce et l’amour de Dieu. C’est ainsi que commence la vie de disciple.

Chapitre 9

Verset 1

Nous arrivons au chapitre 9 de l’évangile selon Marc qui est une autre portion de texte chargée de dynamite. Jésus termine abruptement mais sur une note positive un enseignement qu’il vient de donner. Je commence à lire :

Et il ajouta : — Vraiment, je vous le déclare, quelques-uns de ceux qui sont ici présents ne mourront pas avant d’avoir vu le règne de Dieu venir avec puissance (Marc 9.1).

Certains parmi ceux qui l’écoutaient verront de leurs yeux une puissante manifestation du royaume de Dieu. Ce qu’ils vont vivre est un avant-goût de la future venue en gloire du Messie.

Versets 2-3

Je continue.

Six jours plus tard, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmena sur une haute montagne, à l’écart, eux seuls. Là, il fut transfiguré devant eux : ses vêtements devinrent éblouissants et si parfaitement blancs que personne sur la terre ne peut produire une telle blancheur (Marc 9.2-3).

Le mot pour “transfiguré” a donné “métamorphosé” en français. Sous les yeux ébahis de trois de ses disciples, Jésus redevient pour quelques instants ce qu’il est vraiment de toute éternité. C’est sous cette forme glorifiée qu’Il reviendra un jour sur cette terre avec une grande puissance pour y établir son royaume. La blancheur éblouissante de ses vêtements était une manifestation de sa gloire; elle émanait de son être.

Cet événement confirme la confession de Pierre, Tu es le Messie, et accomplit la prédiction de Jésus comme quoi certains verraient la manifestation du règne de Dieu. Mais c’est la croix d’abord et la couronne ensuite. Les souffrances du présent seront suivies de la gloire autant pour le Seigneur que pour les disciples. Cependant, Jésus aurait pu remonter au ciel quand il voulait, et il serait redevenu le maître souverain de l’univers. Mais alors aucun être humain n’aurait pu recevoir la vie éternelle et nous aurions tous fini au rebut.

Le choix délibéré de prendre avec Lui Pierre Jacques et Jean son frère ne nous est pas précisé. Jésus a déjà emmené ces trois-là dans la chambre de la petite fille de 12 ans qui était morte, afin qu’ils assistent à sa résurrection.

Verset 4

Je continue le texte.

Alors Élie leur apparut, avec Moïse ; ils parlaient tous deux avec Jésus (Marc 9.4).

Ces deux personnages significatifs de l’Ancien Testament apparaissent miraculeusement. Moïse, en tant que législateur, représente la Loi. Élie est le défenseur du culte de l’Éternel et le porte-parole de tous les prophètes. Tous deux furent de grands médiateurs entre Dieu et le peuple d’Israël et leur présence atteste la venue du Fils de Dieu, le médiateur par excellence. L’Évangile selon Luc précise que ces deux hommes :

parlaient de la manière dont Jésus allait achever sa mission en mourant à Jérusalem (Luc 9.30-31).

Versets 5-6

Je continue le texte :

Pierre s’adressa à Jésus et lui dit : — Maître, il est bon que nous soyons ici. Nous allons dresser trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. En fait, il ne savait ce qu’il disait, car ils étaient tous les trois épouvantés (Marc 9.5-6).

Pierre, toujours aussi impétueux, perd pied encore une fois et dit n’importe quoi. Croyant que le royaume de Dieu est arrivé, il veut prendre la direction des opérations en main.

Versets 7-8

Je continue.

Une nuée se forma alors et les enveloppa. Une voix en sortit : — Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le. Aussitôt les disciples regardèrent autour d’eux, et ils ne virent plus personne, sinon Jésus, qui était seul avec eux (Marc 9.7-8).

Dieu le Père se manifeste et confirme la filiation divine de Jésus, et comme lors de son baptême approuve sans réserve son Fils bien-aimé. L’ordre donné à l’impératif est de lui obéir. Il est le nouveau et dernier médiateur du règne de Dieu et cela pour l’éternité. Jésus succède à la fois à Moïse et à Élie, qui disparaissent soudainement en Le laissant Lui seul. Ce n’est plus Moïse, le législateur de la loi, ni Élie, le chef des prophètes, mais Jésus, qui est le véritable porteur de la Parole de Dieu. L’apôtre Pierre fait référence à la transfiguration dans une lettre du Nouveau Testament, où il écrit :

En effet, nous ne nous sommes pas appuyés sur des histoires habilement inventées, lorsque nous vous avons fait connaître la venue de notre Seigneur Jésus-Christ dans toute sa puissance, mais nous avons vu sa grandeur de nos propres yeux. Car Dieu le Père lui a donné honneur et gloire lorsque, dans sa gloire immense, il lui a fait entendre sa voix, qui disait : — Voici mon Fils bien-aimé, qui fait toute ma joie. Or cette voix, qui était venue du ciel, nous l’avons entendue nous-mêmes, puisque nous étions avec lui sur la sainte montagne (2Pierre 1.16-18).

Verset 9

Je continue le texte de Marc.

Pendant qu’ils descendaient de la montagne, il (Jésus) leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils venaient de voir, jusqu’à ce que le Fils de l’homme ressuscite d’entre les morts (Marc 9.9).

La mort et la résurrection du Christ vont de pair avec sa transfiguration. Jésus doit d’abord mourir puis ressusciter et être glorifié. Ses disciples mourront eux aussi, mais grâce à Jésus ils ressusciteront pour la vie éternelle. C’est ici la seule fois où Jésus demande le silence en fixant une limite de temps. Cela sous-entend qu’après la résurrection il y aura un temps de proclamation de la personne et du message du Christ. C’est l’époque que nous vivons actuellement.

Verset 10

Je continue.

Ils obéirent à cet ordre, mais discutaient entre eux sur ce que « ressusciter d’entre les morts » voulait dire (Marc 9.10).

La plupart des Juifs croyaient que les morts ressusciteraient au dernier jour. Le fait que Jésus annonce sa propre résurrection comme imminente, mais aussi le fait qu’elle soit précédée de ses souffrances et de sa mort plongeaient les disciples dans la confusion. Le jour de Pâques, quand les femmes leur déclarèrent qu’elles avaient vu Jésus ressuscité, ils ne les crurent pas.

Versets 11-13

Je continue.

Ils lui demandèrent alors : — Pourquoi les spécialistes de la Loi disent-ils qu’Élie doit venir en premier lieu ? — Oui, leur dit-il, Élie vient d’abord pour remettre toutes choses en ordre. Pourquoi l’Écriture annonce-t-elle aussi que le Fils de l’homme souffrira beaucoup et sera traité avec mépris ? En fait, je vous le déclare : Élie est venu et ils l’ont traité comme ils ont voulu, comme l’Écriture l’a annoncé à son sujet (Marc 9.11-13).

Jésus confirme premièrement que Élie doit venir en tant que précurseur du Messie et fer de lance d’un réveil spirituel afin de rétablir toutes choses comme elles devraient l’être. Deuxièmement, il déclare qu’Élie est déjà venu, sous-entendu en la personne de Jean-Baptiste qui est le second Elie, et qu’il a déjà rempli la fonction que remplira le premier Élie à la fin des temps.

Le Seigneur donne ici à la venue de Jean-Baptiste comme précurseur sa vraie signification. Si Jésus avait été accepté comme Messie, alors Jean-Baptiste aurait été l’accomplissement de la prophétie. Tous deux, Élie et Jean-Baptiste, ont souffert de la persécution. Jean est mort de façon arbitraire et injuste, et c’est aussi ce qui va arriver au Christ.

Nous arrivons maintenant à un changement radical car nous passons d’une scène glorieuse au sommet de la montagne, à un échec complet et cuisant des disciples dans la vallée.

Versets 14-16

Je continue le texte :

Lorsqu’ils (Jésus, Pierre, Jacques et Jean) revinrent vers les disciples, ils virent une grande foule qui les entourait et des spécialistes de la Loi qui discutaient avec eux. Dès que tous ces gens aperçurent Jésus, ils furent très surpris et se précipitèrent à sa rencontre pour le saluer. — De quoi discutez-vous avec eux ? leur demanda-t-il (Marc 9.14-16).

La foule est agréablement surprise de voir Jésus arriver car il y a un gros problème non résolu.

Versets 17-19

Je continue :

De la foule, quelqu’un lui répondit : — Maître, je t’ai amené mon fils car il est sous l’emprise d’un esprit qui le rend muet. Partout où cet esprit s’empare de lui, il le jette par terre, de l’écume sort de la bouche de l’enfant, qui grince des dents ; puis il devient tout raide. J’ai demandé à tes disciples de chasser ce mauvais esprit, mais ils n’ont pas pu le faire. Jésus s’adressa à eux et leur dit : — Peuple incrédule ! Jusqu’à quand devrai-je encore rester avec vous ? Jusqu’à quand devrai-je vous supporter ? Amenez-moi l’enfant ! (Marc 9.17-19).

Ce triste épisode montre la réalité de la vie dans le monde en l’absence de Jésus. Cet homme a bien fait d’amener son fils aux disciples, mais ils ont failli à la tâche. Jésus s’adresse à tous avec une profonde émotion. Il est en peine à cause de l’incrédulité de ses disciples. Le manque de foi en Dieu est la cause de tous les échecs spirituels. Bien sûr, il va régler le problème.

Versets 20-24

Je continue.

On le lui amena (l’enfant). Mais, dès qu’il vit Jésus, l’esprit mauvais agita convulsivement l’enfant et le jeta par terre. Celui-ci se roula sur le sol, de l’écume à la bouche. — Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? demanda Jésus à son père. — Depuis qu’il est tout petit. Souvent même, l’esprit mauvais le pousse à se jeter dans le feu ou dans l’eau pour le faire mourir. Si tu peux faire quelque chose, aie pitié de nous et viens à notre aide ! — Si tu peux ! répliqua Jésus. Tout est possible à celui qui croit. Aussitôt le père de l’enfant s’écria : — Je crois, mais aide-moi, car je manque de foi ! (Marc 9.20-24).

L’état de l’enfant est très grave. L’incapacité des disciples à expulser le démon a ébranlé la foi du père en la capacité de Jésus. Mais le Seigneur le remet sur les rails en lui précisant que ce n’est pas une question de puissance mais de foi. La réponse du père est remarquable. Il est très honnête et tente un jeu d’équilibre disant qu’il veut croire mais reconnaît aussi son manque de foi.

Versets 25-27

Je continue.

Jésus, voyant la foule affluer, commanda avec sévérité à l’esprit mauvais : — Esprit qui rends sourd et muet, lui dit-il, je te l’ordonne, sors de cet enfant et ne rentre plus jamais en lui ! L’esprit poussa un grand cri, secoua l’enfant avec violence et sortit de lui. L’enfant resta comme mort, si bien que la plupart des témoins disaient : « Il est mort. » Mais Jésus, prenant l’enfant par la main, le fit lever, et celui-ci se tint debout (Marc 9.25-27).

L’esprit est fou furieux de devoir quitter cet enfant et le secoue rudement ce qui le laisse inanimé car totalement épuisé. C’est ici la seule fois où un esprit chassé reçoit l’ordre de ne plus revenir. Etant donné que Marc utilise les mêmes termes que lors de la résurrection de la petite fille de 12 ans, soit Jésus a ressuscité ce jeune garçon, soit le fait de rompre la puissance de Satan est comparable à une résurrection.

Versets 28-29

Je continue.

Jésus rentra à la maison ; ses disciples, qui étaient seuls avec lui, lui demandèrent alors : — Pourquoi n’avons-nous pas réussi, nous, à chasser cet esprit ? Jésus leur répondit : — Des esprits comme celui-là, on ne peut les chasser que par la prière (Marc 9.28-29).

Les disciples ont essayé d’expulser ce démon de manière mécanique, par des formules à la manière des exorcistes juifs mais sans une humble soumission à la volonté de Dieu et sans foi véritable. Ils ont décidément encore beaucoup à apprendre.

Versets 30-32

Je continue.

En partant de là, ils traversèrent la Galilée, mais Jésus ne voulait pas qu’on le sache. Car il se consacrait à l’enseignement de ses disciples. Il leur disait : — Le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes ; ils le feront mourir mais, trois jours après sa mort, il ressuscitera. Eux, cependant, ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de lui demander des explications (Marc 9.30-32).

Ils se dirigent du nord d’Israël au sud et vont à Capernaüm. Ce sera la première étape de leur dernier voyage à Jérusalem. Plus que jamais Jésus veut dorénavant se concentrer sur la formation de ses disciples afin de les préparer à sa mort, sa résurrection, et à prendre sa succession. L’annonce de sa mort imminente est désormais un thème constant de son enseignement, mais parce qu’ils se sont fait beaucoup tirer les oreilles, les disciples n’osent pas lui poser de questions.

Versets 33-34

Je continue.

Ils arrivèrent à Capernaüm. Quand ils furent rentrés à la maison, Jésus leur demanda : — De quoi avez-vous discuté en route ? Mais ils se taisaient car, durant le trajet, ils avaient discuté pour savoir lequel d’entre eux était le plus grand (Marc 9.33-34).

Alors que leur Maître leur annonce son assassinat proche, les disciples se préoccupent de leur statut les uns vis à vis des autres. Ils sont désolants. Peut-être que le privilège accordé à deux reprises à Pierre, Jacques et Jean a fait des jaloux. Quoiqu’il en soit, ce sont vraiment des minables.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

nov. 12 2024

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La vie en société (suite)

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