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17 nov. 2026

Malachie 3.9-12

Chapitre 3

Verset 9

Les personnes bien éduquées ont des bonnes manières, c’est très connu. Ils évitent de dire quoi que ce soit qui puisse blesser ; ils ne sont jamais brusques et toujours compréhensifs. Ils savent danser autour de la vérité qui fâche et bien l’arrondir afin de la rendre digeste. Cette sorte de préciosité convient très bien dans les salons de la haute société, mais de toute évidence ce ne sont pas des lieux que l’Éternel fréquente car il est plutôt carré et va droit au but quand il s’exprime. Je continue de lire dans le chapitre trois de Malachie.

Vous êtes sous le coup d’une malédiction parce que tout ce peuple, vous tous, vous me volez (Malachie 3.9).

Littéralement, le texte dit : « Vous êtres maudits avec la malédiction, vous me trompez, la nation tout entière ». Dans ce verset, le pronom « me » est emphatique : « vous ME volez ». De toute évidence, Dieu est furieux contre son peuple. Heureusement que précédemment il a dit :

Moi, je suis l’Éternel et je ne change pas. À cause de cela, fils de Jacob, vous n’êtes pas exterminés (Malachie 3.6 ; auteur).

Comme le Temple est la maison de Dieu, le refus des Israélites de contribuer pleinement à son fonctionnement équivaut à voler Dieu. Plus loin, on lit que pour punir son peuple, l’Éternel envoie des insectes dévorer leurs récoltes (Malachie 3.11 ; 2.2 ; Aggée 1.6), ce qui correspond à l’une des nombreuses malédictions de la loi de Moïse. Dans le livre du Deutéronome, on lit :

Vous sèmerez beaucoup de grains dans vos champs, mais vous ferez de maigres récoltes, car les sauterelles auront tout dévasté. Vous planterez des vignes et vous y travaillerez, mais vous n’en boirez pas le vin, et vous n’aurez rien à y récolter, car les chenilles auront tout dévoré. Vous posséderez des oliviers sur tout votre territoire, mais vous n’en récolterez même pas assez d’huile pour enduire votre corps, car vos olives seront tombées avant d’être mûres (Deutéronome 28.38-40).

Verset 10

Je continue le texte.

Apportez donc vos dîmes dans leur totalité dans le trésor du Temple pour qu’il y ait des vivres dans ma demeure ! De cette façon-là, mettez-moi à l’épreuve, déclare l’Éternel, le Seigneur des armées célestes : alors vous verrez bien si, de mon côté, je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, et ne vous comble pas avec surabondance de ma bénédiction (Malachie 3.10).

Littéralement : « jusqu’à ce que vous n’y suffisiez plus », c’est-à-dire jusqu’à ce que vous ne sachiez plus où mettre tous ces dons, un peu comme dans la parabole du riche insensé que nous rapporte Luc. Cet homme qui n’a pas assez de place pour engranger toute sa récolte dit :

Je sais ce que je vais faire ! Je vais démolir mes greniers pour en construire de plus grands, et j’y entasserai tout mon blé et tous mes autres biens (Luc 12.18).

Dans le livre des Proverbes, on lit :

Tel donne libéralement et ses richesses s’accroissent, tel autre épargne à l’excès et se trouve dans la pauvreté. Celui qui est généreux connaîtra l’abondance ; qui donne à boire aux autres sera lui-même désaltéré (Proverbes 11.24-25).

« Les écluses des cieux » que mentionne Malachie et que Dieu promet d’ouvrir sont les nuages. Il accordera les pluies d’automne et de printemps ce qui est une condition indispensable à de bonnes récoltes surtout dans un pays chaud comme la Palestine. La pluie fait partie des bénédictions prévues par l’alliance quand le peuple obéit à son Dieu. Dans le livre du Deutéronome, on lit :

L’Éternel vous bénira en remplissant vos greniers et en faisant réussir tout ce que vous entreprendrez. Oui, l’Éternel votre Dieu vous bénira dans le pays qu’il vous donnera. L’Éternel vous comblera de biens dans le pays qu’il a promis par serment à vos ancêtres de vous donner, il vous accordera de nombreux enfants, multipliera vos troupeaux et vous donnera des récoltes abondantes. L’Éternel ouvrira pour vous son bon trésor céleste pour donner en temps voulu la pluie nécessaire aux terres et pour bénir tout travail que vous accomplirez (Deutéronome 28.8, 11, 12).

Ce contrat d’alliance que l’Éternel a établi avec son peuple est une grâce car aucune autre nation n’a jamais été l’objet de telles promesses de la part de Dieu. Les Israélites peuvent attester qu’il tient parole parce qu’ils font la dure expérience de sa malédiction sur leurs récoltes. Cependant, l’Éternel est prêt et même impatient de faire marche arrière et donc de bénir au lieu de maudire. Il attend seulement de la bonne volonté de la part de son peuple, un geste d’obéissance. Il leur dit quelque chose comme : « Faites votre part, apportez au temple ce que le contrat demande, la totalité des dîmes et pas seulement une portion, de manière à ce qu’il y ait de quoi faire vivre les prêtres et qu’ils puissent remplir correctement leurs fonctions sans être obligés de passer leur temps à faire pousser des légumes et élever du bétail ».

Dans le livre des Nombres, il est écrit : « Aux lévites, je donne comme possession toutes les dîmes qui seront perçues en Israël, pour le service qu’ils assurent, celui qu’ils accomplissent dans la tente de la Rencontre » (Nombres 18.21), qui devient plus tard le Temple de l’Éternel. On retrouve ce principe dans le Nouveau Testament. Dans sa première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit :

Vous le savez, ceux qui font le service sacré dans le Temple reçoivent leur nourriture du Temple. Ceux qui officient à l’autel reçoivent leur part des sacrifices offerts sur l’autel. De même, le Seigneur a ordonné que ceux qui annoncent la Bonne Nouvelle vivent de cette annonce de la Bonne Nouvelle (1Corinthiens 9.13-14).

Les Israélites doivent apporter de l’argent au Temple mais aussi le meilleur de leurs récoltes, car une partie des dîmes consiste en produits du sol (Deutéronome 14.24-27) qui sont stockés dans les magasins du Temple (1Rois 7.51 ; 2Chroniques 31.11-12 ; Néhémie 13.12).

À l’époque du bon roi Ézéchias, a lieu un réveil spirituel qui tout naturellement se traduit par une abondance de biens apportés au Temple. Dans le second livre des Chroniques, on lit :

(Ézéchias) ordonna à la population de Jérusalem de donner la part des prêtres et des lévites, afin qu’ils puissent se consacrer aux tâches que leur prescrit la Loi de l’Éternel. Dès que cet ordre eut été publié, les Israélites apportèrent en grandes quantités les premières récoltes de blé, de vin nouveau, d’huile, de miel et de tous les produits agricoles. Ils apportèrent aussi la dîme de tout en abondance. Les Israélites et les Judéens qui habitaient dans les villes de Juda apportèrent eux aussi la dîme du gros bétail, des moutons et des chèvres, ainsi que celle des offrandes saintes qui étaient consacrées à l’Éternel leur Dieu. On fit des tas considérables des divers produits. Cette accumulation, commencée en mai-juin, ne prit fin qu’en septembre-octobre. Ézéchias et les ministres vinrent voir tout ce qui avait été apporté, et ils bénirent l’Éternel et son peuple d’Israël. Ézéchias s’enquit au sujet de ces dons auprès des prêtres et des lévites. Alors le grand-prêtre […] lui répondit : – Depuis que le peuple a commencé d’apporter sa contribution au Temple de l’Éternel, nous avons eu de quoi manger à satiété, et il en reste énormément, car l’Éternel a béni le peuple. Ce qui est entassé ici, c’est le surplus (2Chroniques 31.4-10).

Verset 11

Je continue le texte de Malachie.

Pour vous, je détruirai l’insecte qui dévore. Il ne détruira plus les produits de vos terres, et vos vignes, dans vos campagnes, ne manqueront plus de leurs fruits, déclare l’Éternel, le Seigneur des armées célestes (Malachie 3.11).

Dieu ne va pas seulement donner à son peuple la pluie nécessaire pour obtenir de bonnes récoltes, mais il va aussi les protéger contre « l’insecte qui dévore ». Il s’agit de la sauterelle et du criquet qui sont de véritables catastrophes naturelles. Le prophète Joël écrit :

Ce qu’a laissé le vol de sauterelles, d’autres sauterelles l’ont dévoré ; ce que les sauterelles ont laissé, les criquets l’ont mangé ; ce que les criquets ont laissé, les grillons l’ont mangé. Un peuple attaque mon pays, il est puissant, on ne peut le compter. Il a des crocs de lion, il a des dents de lion. Il a fait de mes vignes une dévastation, et mes figuiers, il les a mis en pièces, il a complètement pelé leurs troncs et jonché le sol de débris, leurs rameaux sont tout blancs (Joël 1.4, 6-7).

Littéralement, le texte dit : « Ce qu’a laissé le gazam, l’arbé l’a dévoré ; ce qu’a laissé l’arbé, le jélek l’a dévoré ; ce qu’a laissé le jélek, le chasil l’a dévoré ». Si on traduit, ça donne : « Ce qu’a laissé le trancheur, l’essaimeur l’a dévoré ; ce qu’a laissé l’essaimeur, le lécheur l’a dévoré ; ce qu’a laissé le lécheur, le rogneur l’a dévoré » (auteur). Cette accumulation de mots dévastateurs a pour but d’intensifier la puissance de destruction de ces sales bestioles.

L’insecte que nous appelons communément « la sauterelle » est le criquet voyageur (acridium peregrinum). Il est agile et difficile à saisir. Il n’est peut-être pas doué pour la marche mais saute facilement, subitement et dans tous les sens. Enfant, j’allais quelquefois dans les champs pour essayer d’attraper quelques grandes sauterelles vertes que j’utilisais comme appât pour pêcher le chevenne. Eh bien, ce n’est pas facile parce que ces bestioles sautent sans arrêt.

Dans les pays chauds, les sauterelles se déplacent d’un endroit à un autre en nuages, tellement elles sont nombreuses et compactes. Leurs mandibules sont puissantes et armées de petites dents aiguës ; d’ailleurs quand une sauterelle vous mord, ça fait mal.

Les quatre noms que le prophète Joël leur donne semblent décrire différents stades de maturité du même insecte. « Le gazam » est la sauterelle quand elle arrive dans le pays en éclaireur ; « l’arbé » est la larve qui naît des œufs déposés dans le sol par le gazam ; « le jélek » est la larve devenue nymphe ; « le chasil » est la nymphe arrivée à l’état d’insecte mature. En utilisant quatre mots différents, Joël souligne la forte présence de ces insectes qui se font sentir par leur puissance de destruction massive et qui ne laissent aucune végétation derrière eux car ils dévorent tout ce qui est vert, même l’écorce des arbres. Le pire est qu’après le passage des sauterelles, non seulement les récoltes de l’année sont détruites, mais celles de l’année suivante sont compromises en quantité et en qualité.

Verset 12

Je continue le texte de Malachie.

Et toutes les nations vous diront bienheureux, car vous serez alors un pays de délices, déclare l’Éternel, le Seigneur des armées célestes (Malachie 3.12).

« Un pays de délices » est littéralement « Un pays de bon plaisir », c’est-à-dire dont la vue réjouit Dieu et les hommes, et dont les habitants sont un sujet d’envie pour les autres peuples. Cette promesse correspond à l’une des bénédictions de la Loi. Dans le livre du Deutéronome, on lit :

Si vous obéissez aux commandements de l’Éternel votre Dieu et si vous suivez les chemins qu’il vous a prescrits, il fera de vous un peuple saint pour lui, comme il l’a promis par serment. Tous les peuples de la terre verront alors que l’Éternel est invoqué en votre faveur et ils auront du respect pour vous (Deutéronome 28.9-10).

Et le prophète Ésaïe écrit :

On t’appellera : “ En elle est mon plaisir ”. Et ton pays sera nommé : “ La terre qui est épousée ” parce que l’Éternel prendra plaisir en toi, car ton pays sera pour lui comme une épouse (Ésaïe 62.4 ; comparez Jérémie 3.19 ; Zacharie 8.13).

Il est tout à fait exact que la loi de Moïse garantit des bénédictions matérielles et physiques aux Israélites à condition qu’ils obéissent à l’Éternel. Mais il faut être prudent dans l’application de ces promesses aux croyants de notre époque parce que le contrat d’alliance que Dieu a établi avec le peuple d’Israël est abrogé ; il n’a plus cours, ni ses malédictions ni ses bénédictions. L’Ancienne Alliance a été remplacée par la Nouvelle Alliance. L’auteur de l’épître aux Hébreux écrit :

Par le simple fait d’appeler cette alliance-là nouvelle, le Seigneur a rendu la première ancienne ; or, ce qui devient ancien et ce qui vieillit est près de disparaître (Hébreux 8.13 ; comparez Romains 10.4 ; Éphésiens 2.14-15).

Cela dit, et comme je l’ai montré, le Nouveau Testament souligne l’importance de la générosité dans les dons que font les croyants à l’Église de Jésus-Christ. Pour encourager les Corinthiens à se montrer généreux, l’apôtre Paul prend d’abord les Macédoniens pour modèles comme je l’ai déjà expliqué. Ensuite, il leur donne l’exemple type de celui qui a tout donné. Dans sa seconde épître aux Corinthiens, il écrit :

Vous savez comment notre Seigneur Jésus-Christ a manifesté sa grâce envers nous : lui qui était riche, il s’est fait pauvre pour vous afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis (2Corinthiens 8.9).

Le Seigneur a quitté la splendeur des cieux et mis de côté sa gloire pour venir vivre dans la misère de ce monde. L’incarnation de la seconde personne de la Trinité en Jésus-Christ fut pour lui un renoncement et une humiliation d’une magnitude telle qu’il n’existe pas d’adjectif pour les qualifier. Dans son épître aux Philippiens, Paul utilise encore Jésus comme exemple suprême de générosité quand il écrit :

Lui qui, dès l’origine, était de condition divine, s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition de l’esclave. Il se rendit semblable aux hommes en tous points […]. Il s’abaissa lui-même en devenant obéissant, jusqu’à subir la mort, oui, la mort sur la croix (Philippiens 2.6-8).

Après avoir rappelé aux Corinthiens la générosité infinie du Seigneur envers eux, et envers nous qui croyons en lui, l’apôtre Paul les exhorte à montrer leur gratitude envers Dieu en puisant dans leur bas de laine afin de venir en aide à leurs frères de Jérusalem.

Sous le régime du Nouveau Testament, nul n’est obligé de donner la dîme de ses revenus mais chacun doit contribuer à l’œuvre du Seigneur en fonction de ses moyens. Pour étayer ce principe, l’apôtre Paul utilise l’exemple de la manne que les Israélites récoltaient dans le désert. Dans sa seconde épître aux Corinthiens, il écrit :

Il n’est pas question de vous réduire vous-mêmes à l’extrémité pour que d’autres soient soulagés, il s’agit simplement de suivre le principe de l’égalité […] suivant cette parole de l’Écriture : Celui qui avait ramassé beaucoup de manne n’en avait pas de trop, et celui qui en avait ramassé peu ne manquait de rien (2Corinthiens 8.13-15 ; comparez Exode 16.16-20).

Selon l’enseignement du Nouveau Testament, la bénédiction de Dieu repose sur les croyants qui donnent généreusement aux besoins de leurs frères nécessiteux, et surtout de ceux qui sont engagés à faire connaître la Parole de Dieu aux autres. Dans sa seconde épître aux Corinthiens, dans sa première lettre à Timothée, et enfin aux Galates, l’apôtre Paul écrit respectivement :

Rappelez-vous : Semence parcimonieuse, maigre récolte. Semence généreuse, moisson abondante. Que chacun donne ce qu’il aura décidé en son cœur, sans regret ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie. Il a aussi le pouvoir de vous combler de toutes sortes de bienfaits : ainsi vous aurez, en tout temps et en toutes choses, tout ce dont vous avez besoin, et il vous en restera encore du superflu pour toutes sortes d’œuvres bonnes (2Corinthiens 9.6-8). Les responsables qui dirigent bien l’Église méritent des honoraires doubles, notamment ceux qui se dévouent au ministère astreignant de la prédication et de l’enseignement (1Timothée 5.17). Que celui à qui l’on enseigne la Parole donne une part de tous ses biens à celui qui l’enseigne (Galates 6.6).

Quand Paul écrit aux Philippiens pour les remercier de leur contribution financière à son ministère, il est très personnel et même chaleureux. Il leur dit :

Vous avez bien fait de prendre part à ma détresse. J’atteste par cette lettre avoir reçu tous vos dons, et je suis dans l’abondance. […] Ils ont été pour moi comme le doux parfum d’une offrande agréée par Dieu et qui lui fait plaisir. Aussi, mon Dieu subviendra pleinement à tous vos besoins ; il le fera, selon sa glorieuse richesse qui se manifeste en Jésus-Christ (Philippiens 4.14, 18-19).

Nous arrivons maintenant au sixième oracle de Malachie qui est parallèle au quatrième (Malachie 2.17-3.6) car dans ces deux oracles, des Israélites mécontents tiennent des méchants propos contre Dieu et vont même jusqu’à oser mettre en cause sa justice. Il est vrai qu’à cette époque, en apparence du moins, les païens prospèrent alors que dans son ensemble, le peuple de Dieu souffre. Ici encore et dans une certaine mesure, on revient à cette éternelle question sans réponse, de la souffrance du juste et de la réussite de l’impie.

Le sixième oracle établit un double contraste : premièrement, entre les mécontents d’une part, et Dieu d’autre part, bien qu’il ait pourtant confirmé une nouvelle fois ses promesses à son peuple.

Le deuxième contraste est entre les mécontents, encore eux, et les fidèles parmi le peuple. Ces derniers serrent les rangs pour rendre hommage à l’Éternel car ils sont outragés par la nouvelle rébellion et les murmures de leurs compatriotes.

Il semble bien qu’un certain intervalle sépare le cinquième du sixième oracle du prophète Malachie. Pendant ce temps, les Israélites mécontents se sont mis à observer certaines ordonnances de la Loi, espérant en retour obtenir de l’Éternel des bénédictions immédiates. Ils croient ainsi pouvoir établir avec lui une relation mercantile de donnant-donnant. Mais ne voyant rien venir, ils deviennent encore plus violents que précédemment dans leurs propos à l’égard de Dieu. Ils ont au moins appris, mais à leurs dépens, qu’avec l’Éternel, on ne fait pas de troc.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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