Malachie 3.17-21
Chapitre 3
Verset 17
Je crois bien que, à des degrés divers, nous avons tous cette notion en tête comme quoi la vie sur terre va continuer comme aujourd’hui avec des hauts et des bas, en espérant beaucoup de hauts mais en craignant que ce soient surtout les bas qui dominent. Grossière erreur ! Un jour, Dieu va tirer le rideau et fermer la scène ; alors commencera la fin du monde. Je continue de lire dans le chapitre trois du livre de Malachie.
Au jour où j’agirai, déclare l’Éternel, le Seigneur des armées célestes, ces gens (qui me sont fidèles et qui me révèrent) seront pour moi un trésor précieux. J’aurai compassion d’eux tout comme un père a de la compassion pour un fils qui le sert (Malachie 3.17).
Malachie parle ici de la première phase du « Jour de l’Éternel » (comparez Malachie 3.2, 19, 23) qui s’appelle « la Tribulation » et qui durera sept années. Pendant tout ce temps, Dieu manifestera sa justice en jugeant le monde, surtout dans la deuxième moitié de cette période historique sans précédent, parce que ses châtiments seront alors particulièrement sévères. Suite à ce jugement, tous les impies de la terre seront exterminés mais un reste de fidèles sera épargné.
Cette prophétie de Malachie a pour point de départ la défection d’un grand nombre d’Israélites qui tôt ou tard seront punis selon les clauses de la Loi. Mais cette apostasie, cet abandon de la foi en Dieu par beaucoup est aussi l’occasion pour l’Éternel de faire une promesse solennelle à ceux qui lui demeurent fidèles. Dieu se présente à eux comme un homme qui au milieu d’une catastrophe ramasse en toute hâte les objets les plus précieux qu’il possède et les serre contre lui pour les protéger. C’est ainsi qu’il agira envers les siens quand il jugera le monde, et c’est la raison pour laquelle il les appelle son « trésor précieux », littéralement : « mis de côté ». Ce même mot hébreu (segùllah) désigne Israël comme le peuple particulier de l’Éternel. Dans le livre de l’Exode, on lit :
Maintenant, si vous m’obéissez et si vous restez fidèles à mon alliance, vous serez pour moi un peuple précieux (mis à part, de côté) parmi tous les peuples, bien que toute la terre m’appartienne (Exode 19.5 ; comparez Deutéronome 7.6 ; 14.2 ; 26.18 ; Psaumes 135.4).
Pendant la Tribulation à venir, l’Éternel sera envers les siens, c’est à dire envers ceux qui lui sont fidèles, littéralement : « comme un homme tendre ». Venant de Dieu, cette expression est audacieuse car il ne s’agit pas d’une affection ordinaire mais de la tendresse pleine de sollicitude que témoigne un père au fils qui se dévoue à son service. Dieu garde les siens au jour du malheur parce que ce sont ses fils et aussi parce qu’ils le servent avec empressement.
La notion de peuple « précieux » ou mis à part est appliquée plusieurs fois aux croyants de la Nouvelle Alliance. Dans sa première épître, l’apôtre Pierre écrit :
Mais vous, vous êtes une race élue, une communauté de rois-prêtres, une nation sainte, un peuple que Dieu a libéré pour que vous célébriez bien haut les œuvres merveilleuses de celui qui vous a appelés à passer des ténèbres à son admirable lumière (1Pierre 2.9 ; comparez Éphésiens 1.4).
Un jour, tous les peuples appartiendront à l’Éternel, mais Israël qui inclura les croyants, occupera toujours la première place parmi les nations.
Verset 18
Je continue le texte.
Alors à nouveau vous verrez qu’il y a une différence entre les justes et les méchants, et entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas (Malachie 3.18).
Dans l’histoire d’Israël et dans la vie du peuple hébreu, les Israélites ont maintes fois eu l’occasion d’observer que l’Éternel traite différemment ceux qu’il considère justes, de ceux qui sont impies. Par exemple, pendant les fameuses plaies d’Égypte, l’Éternel dit au pharaon :
Je ferai une distinction entre mon peuple et le tien en épargnant le mien. C’est demain que ce signe miraculeux aura lieu (Exode 8.19).
De grands cris s’élèveront dans tout le pays comme il n’y en a jamais eu et comme il n’y en aura plus de semblable. Mais chez les Israélites, on n’entendra pas même un chien aboyer contre un homme ou une bête. Vous saurez ainsi que l’Éternel fait une distinction entre l’Égypte et Israël (Exode 11.6-7).
Mais à l’époque de Malachie, une majorité d’Israélites se plaint parce que Dieu ne fait plus cette « distinction » ; il n’agit plus comme auparavant quand il jugeait les impies mais épargnait son peuple. Le Seigneur semble plutôt laisser aller les choses au gré du hasard. Mais ce n’est qu’une apparence, parce que au « Jour de l’Éternel », quand il viendra se manifester, sa justice resplendira à nouveau, et il ne fait aucun doute que ceux-là mêmes qui se plaignent de lui en feront les frais, car ils se rendront compte à leur détriment que Dieu « fait une distinction » entre le juste et le méchant, même au sein de son propre peuple. Ils auront la preuve que l’Éternel a bien en mains le gouvernement moral du monde. Dans le psaume 58, le psalmiste écrit :
Et les hommes pourront dire : “ Oui, ceux qui sont justes trouvent une récompense. Il y a un Dieu qui exerce la justice sur la terre ” (Psaumes 58.12).
Oui, mais en attendant « Le jour de l’Éternel » quand Dieu réglera ses comptes, le mal se propage et reste impuni. C’est vrai et difficile à vivre pour moi aussi. On peut se consoler en sachant que ce dilemme n’est pas nouveau. Dans le livre de l’Ecclésiaste, Salomon écrit :
Parce qu’une mauvaise action n’est pas vite sanctionnée, les hommes sont portés à faire beaucoup de mal (Ecclésiaste 8.11).
Nous sommes toujours dans le sixième et dernier oracle de Malachie, mais nous arrivons à une nouvelle prophétie. Hormis la version du Semeur qui suit le texte hébreu traditionnel, presque toutes les autres versions, du moins celles que j’utilise, qu’elles soient en français, anglais ou allemand, font du prochain verset, le 19, le premier d’un quatrième chapitre de Malachie. C’est une bonne occasion de rappeler que le découpage de chaque livre des Saintes Écritures en chapitres et versets, n’est pas inspiré par le Saint-Esprit, mais a été conçu pour simplifier l’étude du texte.
Cette nouvelle prophétie concerne « Le jour de l’Éternel » et plus particulièrement le triage qu’il produira au sein du peuple d’Israël. Ce jugement sera destructeur car il est décrit sous la forme d’une fournaise qui consume (Malachie 3.2-3).
Dans les Écritures, « le feu » représente la sainteté de Dieu qui brûle toute impureté et il est souvent un signe de la venue du Juge, et du châtiment divin infligé aux impies. Quand l’Éternel, le Dieu trois fois saint, se manifeste, nul n’est jamais acquitté et personne ne sort indemne de cette rencontre avec lui ; s’il n’est pas détruit, il est au moins purifié.
Malachie a déjà parlé du jugement de Dieu quand il a dit que « Le jour » de la venue de l’Éternel « sera semblable au brasier du fondeur, au savon de potasse des blanchisseurs. Il siégera pour fondre et épurer l’argent ; oui, les descendants de Lévi, il les purifiera, il les affinera comme l’or et l’argent » (Malachie 3.2-3). Ce « feu » de Dieu concerne plus particulièrement les descendants de Lévi, surtout les prêtres, et son but n’est pas de les détruire mais de les purifier afin qu’ils servent l’Éternel et le peuple en obéissant aux ordonnances de la Loi.
Mais dans cette nouvelle prophétie, ce sont les malfaisants, les arrogants quels qu’ils soient (comparez Malachie 3.15), tous ceux que l’Éternel estime impies, qui seront frappés, dévorés par les flammes du châtiment divin. À tout seigneur tout honneur ; le feu du jugement va brûler les Israélites en premier lieu.
Verset 19
Je continue de lire dans le chapitre trois de Malachie, version Semeur.
Car voici : le jour vient, ardent comme un brasier, où tous les arrogants et ceux qui font le mal seront comme du chaume. Ce jour-là, ils seront consumés par le feu, déclare l’Éternel, le Seigneur des armées célestes. Et il n’en restera ni rameaux ni racines (Malachie 3.19).
Le feu divin du « Jour de l’Éternel » n’est pas comme un incendie non maîtrisé qui brûle au gré du vent, mais un jugement sélectif. Les fidèles du Seigneur qui auront échappé aux persécutions menées par l’Antichrist seront épargnés.
Dans un passage parallèle à Malachie, le prophète Ésaïe écrit :
L’Éternel va venir dans le feu et ses chars surviendront comme un vent d’ouragan pour verser sa colère avec fureur et pour accomplir ses menaces comme des flammes. Car, c’est avec le feu que l’Éternel exercera son jugement et avec son épée qu’il châtiera tous les humains, et l’Éternel fera un très grand nombre de victimes (Ésaïe 66.15-16 ; comparez Sophonie 1.18 ; 3.8).
Et dans le livre de l’Apocalypse, on lit :
Et je vis venir un cheval blême. Son cavalier s’appelle “ La Mort ” et il était suivi du séjour des morts. Il leur fut donné le pouvoir sur le quart de la terre de faire périr les hommes par l’épée, la famine, les épidémies et les bêtes féroces (Apocalypse 6.8).
Le brasier du jugement divin consumera les impies « comme du chaume ». Il n’en restera rien. Ésaïe et Jean Baptiste utilisent une image analogue quand ils préviennent leurs contemporains de la venue du jugement. Ésaïe écrit :
L’homme le plus puissant sera comme l’étoupe, et ce qu’il a produit servira d’étincelle pour qu’il soit consumé avec ce qu’il a fait sans qu’il y ait personne pour éteindre les flammes (Ésaïe 1.31).
Et Jean Baptiste dit :
Attention : la hache est déjà sur le point d’attaquer les arbres à la racine. Tout arbre qui ne produit pas de bon fruit sera coupé et jeté au feu (Matthieu 3.10).
Ces paroles à faire dresser les cheveux sur la tête sont l’occasion de rappeler que la réalité sera encore plus terrible parce que les impies ne sont pas annihilés ; ils ne cesseront pas d’exister. En effet, selon une prophétie du livre de Daniel, ils reprennent une forme de vie mais pour le châtiment. Je lis ce passage :
En ce temps-là seront sauvés ceux de ton peuple dont le nom est inscrit dans le livre. Beaucoup de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour la honte et l’horreur éternelles (Daniel 12.1-2 ; comparez Matthieu 25.46).
L’une des caractéristiques des prophètes de l’Éternel est qu’ils ne cherchent jamais à plaire en arrondissant les angles. Malachie dit : « tous les arrogants et ceux qui font le mal seront comme du chaume. […] ils seront consumés par le feu […]. Et il n’en restera ni rameaux ni racines ». Cette image effrayante signifie l’exclusion totale des impies du royaume de Dieu et leur humiliation complète, parce que dans leur arrogance ils se sont dressés contre l’Éternel commettant ainsi un crime de lèse-majesté qui sous le régime de l’Ancienne Alliance s’appelle « à main levée » (Nombres 15.30).
Cette faute grave n’est pas seulement commise par ceux qui sont méchants comme une teigne, mais également par les indifférents qui ont autre chose à faire qu’à s’intéresser à Dieu et donc le méprisent, ainsi que par tous les religieux du monde qui utilisent leurs simagrées pour s’élever tout en croyant s’acheter une bonne conscience. Il est courant de penser que ceux qui iront à « la honte et l’horreur éternelles » que mentionne Daniel, sont ainsi condamnés à cause de leur style de vie et parce qu’ils n’ont pas cru en Jésus-Christ. Ce n’est pas faux mais la racine du mal est encore plus profonde. Le reproche que tous les prophètes adressent aux impies, israélites ou autres est qu’ils n’ont pas de crainte respectueuse envers l’Éternel.
Verset 20
Je continue le texte du chapitre 3 de Malachie.
Mais pour vous, cependant, vous qui avez une crainte respectueuse (Malachie 1.14 ; 3.16) de mon Nom (Malachie 1.6), pour vous se lèvera le soleil qui est justice et qui portera la guérison dans ses rayons. Alors vous sortirez et vous bondirez au galop tout comme des veaux à l’engrais (Malachie 3.20 ; auteur).
L’expression « soleil de justice » n’apparaît qu’ici mais l’analogie entre Dieu et le soleil n’est pas rare dans les Écritures. Le prophète Ésaïe compare l’Éternel et sa gloire au soleil (Ésaïe 60.1, 2, 19) et il prophétise la venue de Jésus le Messie en l’appelant « une grande lumière ». Il écrit :
Le peuple qui vivait dans les ténèbres verra briller une grande lumière : la lumière resplendira sur ceux qui habitaient le pays dominé par d’épaisses ténèbres (Ésaïe 9.1 ; comparez).
Et quand Zacharie, le père de Jean Baptiste prophétise, il compare la venue de Jésus à un astre. Luc rapporte ses paroles qui sont :
Notre Dieu est plein de compassion et de bonté, et c’est pourquoi l’astre levant viendra pour nous d’en haut, pour éclairer tous ceux qui habitent dans les ténèbres et l’ombre de la mort, et pour guider nos pas sur la voie de la paix (Luc 1.78-79).
« Le soleil de justice » est une métaphore qui décrit l’apparition du Messie sans faire de distinction entre sa première et sa seconde venue. Mais dans le Nouveau Testament, au moment de son retour, Jésus est appelé « l’étoile brillante du matin ». A la fin du livre de l’Apocalypse, Jean rapporte les paroles du Seigneur qui dit :
Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour rendre témoignage à ces vérités destinées aux Églises. Je suis le rejeton de la racine de David, son descendant. C’est moi, l’étoile brillante du matin (Apocalypse 22.16).
La plupart de ceux qu’on appelle « Pères de l’Église » appliquent l’expression « soleil de justice » au Christ parce qu’il est la source de toute justice et qu’il est appelé littéralement : « l’Éternel notre justice » par le prophète Jérémie (Jérémie 23.6).
Ici, Malachie établit un contraste entre d’une part, ceux qui vénèrent le « Nom » de l’Éternel, c’est-à-dire sa personne, et d’autre part, les Israélites impies qui disent des paroles violentes contre lui (Malachie 3.13).
Le Seigneur, « le soleil de justice, portera la guérison dans ses rayons », littéralement « dans ses ailes ». Les rayons du soleil levant sont comparés à des ailes qui jaillissent du disque solaire, et tous ceux qui sont touchés sont aussitôt pénétrés d’une puissance de vie qui produit en eux la parfaite santé, ce qui est bien mis en évidence par leur identification à « des veaux à l’engrais », de jeunes animaux bien nourris, satisfaits, pleins d’énergie, qui bondissent et s’élancent au galop dès qu’on leur ouvre les portes de l’étable.
Pour les fidèles du Seigneur, la venue du « Jour de l’Éternel » sera comme un magnifique lever de soleil dont la chaleur bienfaisante restaure l’âme et renouvelle l’esprit. Dieu est leur soleil de justice parce qu’il est parfaitement juste en lui-même et parce que comme les rayons du soleil balaient toute la terre, il fera régner sa justice dans le monde entier. Ces fidèles « qui s’entretenaient les uns avec les autres » (Malachie 3.16) pourront alors sortir de l’ombre, libres et remplis d’allégresse. La future bénédiction des justes et leur joie sans nuages sont une constante qu’on retrouve vers la fin des écrits des prophètes Ésaïe (65.17-25), Osée (14.4-7), Amos (9.13-15) et Sophonie (3.19-20).
Verset 21
Je continue le texte du chapitre 3 de Malachie.
Vous piétinerez les méchants qui seront réduits en poussière sous la plante de vos pieds, au jour où j’agirai, déclare l’Éternel, le Seigneur des armées célestes (Malachie 3.21).
Ce passage est comme le couperet tranchant de la guillotine, car d’une part, il rabat le caquet des Israélites méprisants qui murmurent contre l’Éternel en disant :
Il est bien inutile de servir Dieu, et qu’avons-nous gagné en lui obéissant et en menant le deuil devant le Seigneur des armées célestes ? (Malachie 3.14).
Et d’autre part, il met un point final à tous les impies, qui, « Le jour de l’Éternel », seront définitivement jugés.
À la fin de la « Grande tribulation », c’est à dire la fin de la seconde moitié des 7 années de Tribulation, les croyants sur terre prendront part à la bataille d’Armageddon au côté du Messie triomphant. Le prophète Michée écrit :
Debout, foulez le blé, habitants de Sion, je rendrai vos cornes, d’acier et vos sabots, de bronze ; et vous écraserez de nombreux peuples ; vous vouerez exclusivement leurs biens à l’Éternel, et vous offrirez leurs richesses au Seigneur de toute la terre (Michée 4.13).
Ensuite, quand aura lieu « Le jugement du grand trône blanc » (Apocalypse 20.11), les croyants participeront au jugement des morts. L’apôtre Paul dans sa première épître aux Corinthiens, et Jean dans l’Apocalypse, écrivent respectivement :
Ignorez-vous que nous tous aurons un jour à juger le monde ? Si donc vous êtes destinés à être les juges du monde, seriez-vous incapables de vous prononcer sur des questions bien moins importantes ? (1Corinthiens 6.2 ; auteur). Ensuite je vis des trônes. On remit le jugement entre les mains de ceux qui y prirent place. Je vis aussi les âmes de ceux qu’on avait décapités à cause du témoignage rendu par Jésus et à cause de la Parole de Dieu. Je vis encore tous ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image et qui n’avaient pas reçu sa marque sur leur front et leur main. Ils revinrent à la vie et régnèrent avec le Christ pendant mille ans (Apocalypse 20.4).
Quand Malachie écrit ses oracles, la situation du peuple élu n’est guère brillante. Certes, un contingent d’Israélites est en Palestine depuis plus d’un siècle, mais la plupart d’entre eux sont encore en Perse, bien loin de la Terre promise. Ceux du royaume des X tribus du Nord ont été déportés par les Assyriens (732 avant Jésus-Christ). Puis environ 150 ans plus tard, c’est au tour du royaume de Juda d’être détruit par les Babyloniens (587-586 avant Jésus-Christ). La roue tourne, c’est vrai, mais plus ça change et plus c’est la même chose. Quand la révélation prophétique de l’Ancien Testament prend fin, les Israélites sont toujours et encore sous domination étrangère, sous la botte perse.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.