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20 nov. 2026

Malachie 3.22-24

Chapitre 3

Verset 22

Nous vivons en démocratie, un système qui a bien des mérites mais sous lequel le citoyen doit garder en tête que « nul n’est censé ignorer la loi ». Sous le régime de l’Ancienne Alliance, c’était pareil.

Je continue de lire dans le troisième chapitre de Malachie.

Rappelez-vous la Loi de Moïse mon serviteur, à qui j’ai prescrit en Horeb des ordonnances et des lois pour tout le peuple d’Israël (Malachie 3.22).

La Septante, l’ancienne version grecque de l’Ancien Testament, place le verset 22 du chapitre trois à la fin de la prophétie de Malachie parce que les traducteurs ont trouvé qu’il constituait une belle conclusion des livres de l’Ancien Testament plutôt que le verset 24 jugé trop brutal mais qui est la véritable fin de toute la révélation de l’Ancienne Alliance.

L’exhortation « Rappelez-vous », est une menace genre coup de semonce. Le verbe employé signifie à la fois « faites bien attention, prenez au sérieux et observez, mettez en pratique ». Il revient 14 fois dans le Deutéronome, un livre qui répète les ordonnances de la Loi à la seconde génération d’Hébreux sortis d’Égypte.

La référence à « Moïse mon serviteur », rappelle sa fidélité qui est également soulignée dans le livre des Hébreux (3.5) du Nouveau Testament. Le nom de Moïse évoque également la puissance de feu de l’Éternel qui au moment de l’Exode prononce ses châtiments contre l’Égypte et accorde le salut à son peuple. Le Seigneur est aussi le Dieu vivant qui terrifie les Israélites (Exode 19.16 et suivants ; Deutéronome 4.10-15) quand il donne à Moïse le décalogue, les tables de l’Alliance, qu’on appelle aussi « les X Commandements » sur le mont « Horeb », qui est un autre nom pour le mont Sinaï (Exode 3.1-2 ; comparez Deutéronome 5.2 ; Psaumes 106.19). En fait, cette montagne est familière à Moïse car dans le célèbre passage du buisson ardent qui nous est rapporté dans le livre de l’Exode, on lit :

Moïse faisait paître les brebis de son beau-père Jéthro, prêtre de Madian. Il mena son troupeau au-delà du désert et parvint jusqu’à Horeb, la montagne de Dieu (Exode 3.1).

Malachie rappelle à ses contemporains que la loi de Moïse est « pour tout le peuple d’Israël ». Où qu’ils se trouvent et que ça leur plaise ou pas, les Israélites sont dans l’obligation d’obéir à la Loi parce qu’elle vient de Dieu. S’ils l’avaient respectée, ils seraient restés unis dans le pays que Dieu leur a donné. Si les Israélites veulent être en sécurité « Le jour de l’Éternel », quand il viendra pour exercer ses jugements, et s’ils désirent recevoir ses bénédictions, ils doivent observer toutes les ordonnances de la loi de Moïse, autant les aspects légal, moral que cérémonial.

C’est ainsi que Malachie, le dernier des prophètes de l’Ancien Testament, marque de son sceau la nécessité de l’obéissance à tout l’enseignement de Moïse tel qu’il se trouve dans les cinq premiers livres du canon biblique appelé « Pentateuque ». En rappelant au peuple son devoir, Malachie soutient le ministère de Néhémie qui, soutenu par les Israélites fidèles et pieux, dit :

À cause de tout cela, nous prenons un ferme engagement que nous mettons par écrit. L’acte scellé a été signé par nos dirigeants, nos lévites et nos prêtres. — Tous donnèrent leur soutien aux compatriotes les plus considérés d’entre eux. Ils promirent et s’engagèrent par serment à vivre en accord avec la Loi de Dieu donnée par l’intermédiaire de Moïse, son serviteur, à obéir à tous les commandements de l’Éternel, notre Seigneur, à ses articles de droit et à ses ordonnances et à les appliquer (Néhémie 10.1, 30).

La Loi que l’Éternel a donnée à son peuple devait le préserver de tout malheur, lui procurer l’abondance et de multiples bienfaits, mais comme le peuple d’Israël ne l’a presque jamais respectée, il a dû subir les conséquences de son incessante rébellion. À l’époque de Malachie, un grand nombre d’Israélites délaissent la Loi, en font à leur tête, divorcent leur épouse et la remplace par une païenne idolâtre, et pour couronner leur révolte, ils osent murmurer contre Dieu. Il est donc indispensable pour ce peuple de se repentir, de s’humilier devant l’Éternel, de changer complètement de style de vie en étant fidèle au contrat d’alliance que Dieu a établi avec les ancêtres du peuple.

Dans un certain sens, Malachie replace les Juifs sous la protection et la bénédiction de la Loi jusqu’à ce que l’Éternel vienne en personne. Selon qu’ils obéiront fidèlement aux ordonnances de la Loi ou les violeront à nouveau, la venue du Messie sera pour eux un soleil aux rayons bienfaisants ou une fournaise ardente qui dévore les rebelles. On connaît la suite. Au premier siècle, Israël rejette Jésus-Christ et en l’an 70, Jérusalem est transformé en un gigantesque bain de sang. Les Romains mettent fin à la nation et vendent comme esclaves ceux qui survivent au massacre.

Verset 23

Je continue le texte de Malachie.

Voici, je vous envoie Élie, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive, ce jour grand et terrible (Malachie 3.23).

Il a déjà été question de « Élie » ou plutôt d’un « nouvel Élie » (Malachie 3.1), c’est-à-dire un prophète dont le ministère est comparable à celui du premier Élie le Thischbite appelé par l’Éternel à exercer un ministère sous le règne du couple infernal Achab et Jézabel. Cette princesse phénicienne, qui est idolâtre jusqu’au bout des ongles, tente par tous les moyens d’imposer le culte de Baal dans le royaume des X tribus du Nord. Mais Élie lui résiste avant d’être lui-même pourchassé par cette femme maudite comme un vulgaire gibier.

Malachie annonce donc ici qu’avant l’arrivée du « Jour de l’Éternel », Élie viendra. Est-on sûr qu’il s’agit bien d’un nouvel Élie et non pas de Élie le Thischbite lui-même ? Absolument parce que dans son évangile, Matthieu déclare que Jean Baptiste est le précurseur qui prépare la venue du Seigneur. Alors que ce brave homme moisit dans une geôle en attendant son exécution, dans l’évangile selon Matthieu on lit :

Du fond de sa prison, Jean apprit tout ce que faisait le Christ. Il envoya auprès de lui deux de ses disciples. Ils lui demandèrent : – Es-tu celui qui devait venir ou bien devons-nous en attendre un autre ? Et Jésus leur répondit : – Retournez auprès de Jean et racontez-lui ce que vous entendez et ce que vous voyez […]. Comme les envoyés s’en allaient, Jésus saisit cette occasion pour parler de Jean-Baptiste à la foule : – Qu’êtes-vous allés voir au désert ? leur demanda-t-il. Un roseau, agité çà et là par le vent ? Oui, qui donc êtes-vous allés voir ? Un homme habillé avec élégance ? Généralement, ceux qui sont élégamment vêtus vivent dans les palais royaux. Mais qu’êtes-vous donc allés voir au désert ? Un prophète ? Oui, assurément, et même bien plus qu’un prophète, c’est moi qui vous le dis. Car c’est celui dont il est écrit : J’enverrai mon messager devant toi, il te préparera le chemin (Matthieu 11.2-10).

Quant à Luc, dans son évangile, il rapporte qu’avant la naissance de Jean Baptiste, l’ange Gabriel est apparu à son père qui est le prêtre Zacharie et le texte dit :

Il en fut bouleversé et la peur s’empara de lui. Mais l’ange lui dit : – N’aie pas peur, Zacharie, car Dieu a entendu ta prière : ta femme Élisabeth te donnera un fils. Tu l’appelleras Jean. […] Il sera rempli de l’Esprit Saint dès le sein maternel. Il ramènera beaucoup d’Israélites au Seigneur, leur Dieu. Il accomplira sa mission sous le regard de Dieu, avec l’esprit et la puissance d’Élie, pour réconcilier les pères avec leurs enfants, pour amener ceux qui sont désobéissants à penser comme des hommes justes et former ainsi un peuple prêt pour le Seigneur (Luc 1.12-17).

D’après ces deux passages des évangiles selon Matthieu et Luc, Élie que mentionne Malachie est bel et bien Jean Baptiste, le nouvel Élie et le précurseur de Jésus-Christ. Cette compréhension du texte est confirmée par l’évangile selon Matthieu, car après la mort de Jean Baptiste, Jésus dit à ses disciples :

Je vous le déclare : Élie est déjà venu, mais ils ne l’ont pas reconnu. Au contraire, ils l’ont traité comme ils ont voulu. Et c’est le même traitement que va subir de leur part le Fils de l’homme. Les disciples comprirent alors qu’il parlait de Jean-Baptiste (Matthieu 17.12-13).

Jean Baptiste était vu comme un prophète et tenu en haute estime par le peuple d’Israël et même par Hérode le Tétrarque appelé Antipas. Fils d’Hérode le Grand, Hérode le Tétrarque est roi de Judée sous la coupe de Rome. Juif de nom, il suit peut-être un peu la religion juive. Pourtant, à l’exception des disciples de Jésus et encore, après la mort de Jean-Baptiste, personne ne croit que cet homme était le précurseur du Messie annoncé par Malachie. En tant que prophète « avec l’esprit et la puissance d’Élie », Jean Baptiste crache le feu, mais quand il se mêle de la vie privée d’Hérode Antipas, les choses tournent mal pour lui. Dans l’évangile selon Matthieu, on lit :

Hérode avait ordonné d’arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et jeter en prison, à cause d’Hérodiade, la femme de Philippe, son demi-frère, parce qu’il lui disait : – Tu n’as pas le droit de la prendre pour femme. Hérode cherchait donc à le faire mourir. Mais il craignait la foule, car elle considérait Jean-Baptiste comme un prophète. Or, le jour de l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade exécuta une danse devant les invités. Hérode était sous son charme : aussi lui promit-il, avec serment, de lui donner tout ce qu’elle demanderait. À l’instigation de sa mère, elle lui dit : – Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste. Cette demande attrista le roi. Mais à cause de son serment et de ses invités, il donna l’ordre de la lui accorder. Il envoya le bourreau décapiter Jean-Baptiste dans la prison. La tête du prophète fut apportée sur un plat et remise à la jeune fille qui la porta à sa mère (Matthieu 14.3-11 ; comparez Matthieu 11.14).

Jean Baptiste reconnaît bien qu’il est celui qui prépare le chemin du Seigneur, mais tout en niant être Élie le Thishbite, c’est à dire celui qui prophétisait dans le royaume des X tribus du Nord. L’apôtre Jean écrit :

Voici le témoignage de Jean, lorsque les autorités juives lui envoyèrent de Jérusalem une délégation de prêtres et de lévites pour lui demander : “ Qui es-tu ? ” Il dit clairement la vérité, sans se dérober, et leur déclara ouvertement : – Je ne suis pas le Messie. – Mais alors, continuèrent-ils, qui es-tu donc ? Es-tu Élie ? – Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète ? – Non. – Mais enfin, insistèrent-ils, qui es-tu ? Il faut bien que nous rapportions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ? – Moi ? répondit-il, je suis cette voix dont parle le prophète Ésaïe, la voix de quelqu’un qui crie dans le désert : Préparez le chemin pour le Seigneur ! Les envoyés étaient du parti des pharisiens. Ils continuèrent de l’interroger : – Si tu n’es pas le Messie, ni Élie, ni le Prophète, pourquoi donc baptises-tu ? (Jean 1.19-25).

Comment Jean Baptiste peut-il être le nouvel Élie sans être Élie ? C’est très simple. Avant le début du ministère de Jésus-Christ sur terre, Jean Baptiste apparaît comme un nouvel Élie parce qu’il possède « l’esprit et la puissance d’Élie » le Thishbite (Luc 1.17).

Bien sûr Jean Baptiste est mort et Jésus est retourné dans les cieux. Mais le Christ reviendra en tant que Messie, et avant son retour sur terre, ce sera Élie le Thishbite en personne qui le précédera. Ce prophète n’est jamais mort car Dieu l’a pris, il l’a enlevé de terre, ravi de corps. Dans le second livre des Rois, on lit :

Pendant que (lui et son aide de camp Élisée) continuaient à marcher tout en parlant, un char de feu tiré par des chevaux de feu vint entre eux et les sépara l’un de l’autre. Élie fut entraîné au ciel dans un tourbillon de vent (2Rois 2.11).

Les exégètes juifs ont toujours cru que le prophète que mentionne Malachie à la fin de son livre est Élie le Thishbite, celui qui exerça un ministère sous le règne du roi Achab. D’ailleurs le verset 23 du troisième chapitre de Malachie que j’ai cité selon la version su Semeur, eh bien l’ancienne version grecque ajoute « le Thisbite » et traduit ce verset par : « Voici : je vous envoie Élie le Thishbite, le prophète, avant que le jour de l’Éternel arrive ». À l’époque de Jésus, les scribes, les spécialistes de la Loi, croient que c’est Élie le Thishbite qui précédera la venue du Messie (Matthieu 17.10). D’ailleurs la venue de Élie est un thème familier de la Mishna juive, c’est à dire la tradition des anciens.

Quand Matthieu rapporte que Jésus dit à ses disciples : « Effectivement, Élie doit venir remettre toutes choses en ordre. Or, je vous le déclare : Élie est déjà venu, mais ils ne l’ont pas reconnu » (Matthieu 17.11-13), le Seigneur fait allusion à deux personnes différentes : premièrement à Élie le Thishbite et deuxièmement à Jean Baptiste qui est venu avec « l’esprit et la puissance d’Élie » (Luc 1.17), mais qui n’a pas remis toutes choses en ordre comme Élie le Thishbite le fera quand il viendra pendant la Grande tribulation, juste avant que le Seigneur ne revienne pour juger le monde. Élie est donc l’un des deux témoins mentionnés par l’apôtre Jean dans le livre de l’Apocalypse. Je lis le passage :

Je confierai à mes deux témoins la mission de prophétiser, habillés de vêtements de deuil, pendant mille deux cent soixante jours. Ces deux témoins sont les deux oliviers et les deux chandeliers qui se tiennent devant le Seigneur de la Terre. Si quelqu’un veut leur faire du mal, un feu jaillit de leur bouche et consume leurs ennemis. Oui, si quelqu’un veut leur faire du mal, c’est ainsi qu’il lui faudra mourir. Ces deux témoins ont le pouvoir de fermer le ciel pour empêcher la pluie de tomber durant tout le temps où ils prophétiseront. Ils ont aussi le pouvoir de changer les eaux en sang et de frapper la terre de toutes sortes de plaies, aussi souvent qu’ils le voudront. Mais lorsqu’ils auront achevé de rendre leur témoignage, la bête qui monte de l’abîme combattra contre eux, elle les vaincra et les tuera. Leurs cadavres resteront exposés sur la place de la grande ville qui s’appelle symboliquement Sodome et Égypte, c’est la ville où leur Seigneur a été crucifié. […] Tous les habitants de la terre seront dans la joie à cause de leur mort, ils s’en réjouiront et échangeront des cadeaux, car ces deux prophètes leur auront causé bien des tourments. Mais au bout de ces trois jours et demi, un esprit de vie venu de Dieu entra en eux, et ils se dressèrent sur leurs pieds. La terreur s’empara de tous les assistants. Une voix puissante venant du ciel cria aux deux témoins : “ Montez ici ! ” ; ils montèrent au ciel dans la nuée sous les regards de leurs ennemis (Apocalypse 11.3-12).

Ces deux témoins auront un ministère similaire à celui qu’Élie puis Élisée ont exercé dans le royaume israélite des X tribus du Nord. En s’opposant aux impies de leur époque, ces deux prophètes déblaient le terrain devant de nombreux Israélites afin de leur permettre de revenir à l’Éternel leur Dieu. Pareillement, les deux témoins de la fin des temps, qui œuvreront pendant la Grande tribulation amèneront beaucoup de Juifs à se repentir et à placer leur confiance en Jésus. Ainsi sauvés, ils échapperont au jugement du « Jour de l’Éternel » quand le Messie reviendra pour détruire tous les impies du monde.

Verset 24

Je finis maintenant de lire le chapitre trois et le livre de Malachie ainsi que l’Ancien Testament.

Il (le prophète Élie, le Thischbite) tournera le cœur des pères vers leurs fils, et des fils vers leurs pères, de peur que je vienne pour frapper le pays et me le vouer tout entier (Malachie 3.24).

Comme je l’ai dit, le ministère d’Élie aura lieu pendant la Grande tribulation et consistera à prêcher la repentance au peuple juif, c’est-à-dire aux « fils », afin qu’ils reviennent à l’Éternel et à la même foi que leurs ancêtres, c’est-à-dire les pères : Abraham, Isaac, Jacob, Lévi, Moïse, et David. De toute évidence, Abraham envisageait déjà par la foi la venue d’un Messie, car Jésus dit à ses contemporains :

Abraham votre père a exulté de joie, rien qu’à la pensée de voir mon jour. Il l’a vu et a été transporté de joie (Jean 8.56).

Les dernières paroles de l’Ancien Testament sont une menace liée au « Jour de l’Éternel grand et terrible ». Cet événement unique sera le point d’orgue de toute l’histoire de l’humanité. Anticipé par les prophètes, c’est l’un de leurs thèmes principaux.

La force des avertissements contenus dans le livre de Malachie repose autant sur la certitude du jugement à venir que sur la grâce que Dieu offre à tous ceux qui acceptent de se repentir en s’humiliant devant lui.

À la fin du Nouveau Testament et du livre de l’Apocalypse, il est aussi question de jugement et de salut mais avec davantage de sévérité et plus de détails sur celui qui revient pour régner. Je lis ce passage :

Oui, dit Jésus, je viens bientôt. J’apporte avec moi mes récompenses pour rendre à chacun selon ce qu’il aura fait. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui lavent leurs vêtements. Ils auront le droit de manger du fruit de l’arbre de vie et de franchir les portes de la ville. Mais dehors les hommes ignobles, ceux qui pratiquent la magie, les débauchés, les meurtriers, ceux qui adorent des idoles et tous ceux qui aiment et pratiquent le mensonge. Moi, Jésus, […] je suis le rejeton de la racine de David, son descendant. C’est moi, l’étoile brillante du matin (Apocalypse 22.12-16).

L’Ancien Testament se termine sur une note très menaçante. Ceux qui entendront les deux témoins de l’Apocalypse sont sommés de se repentir « de peur que je vienne pour frapper le pays et me le vouer tout entier ». « Vouer le pays » consiste à le frapper d’interdit, c’est-à-dire exterminer tous ses habitants. C’est ainsi que l’Éternel a traité les Cananéens. Élie prêchera la repentance aux Juifs, et s’ils ne placent pas leur foi en Jésus-Christ comme Messie, ils partageront l’anathème qui frappe les impies et seront détruits. La première promesse de Dieu à Israël a été de lui donner le pays de Canaan ; la dernière menace est de le lui enlever ; et c’est avec cette menace, la plus terrible de toutes, que le Dieu de l’alliance prend congé de son ancien peuple et le laisse désormais marcher à la clarté des révélations qu’il a reçues.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

déc. 03 2024

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