Malachie 2.15-16
Chapitre 2
Verset 15
Moi, j’ai horreur des casse-têtes chinois et des rébus en tous genres. Le cube de Rubik et toutes ces boîtes qui contiennent des centaines ou même plus d’un millier de tous petits cartons qu’il faut assembler en un puzzle géant, ça me sort par les yeux. Par contre, je me passionne à rechercher et à trouver si possible le sens d’un passage biblique difficile. En hébreu, la première phrase du verset 15 du second chapitre de la prophétie de Malachie n’a guère de sens, mais comme c’est la Parole de Dieu, il faut la traiter avec respect. Littéralement nous avons :
N’a-t-il pas fait un et le reste d’esprit en lui ?
Si le mot « un » représente l’union d’un homme et d’une femme ; si le pronom « il » désigne Dieu ; si au lieu de « esprit », on traduit « souffle de vie » et tout ça est possible, alors on arrive à la phrase :
L’Éternel n’a-t-il pas fait un seul être, le reste possédant souffle de vie ?
Ça ne va toujours pas à cause du mot « reste ». Mais si on change légèrement le pointage des voyelles, on obtient le mot « chair » et la phrase devient :
L’Éternel n’a-t-il pas fait un seul être, chair possédant souffle de vie ?
Maintenant, ça va. Cette interprétation est souvent adoptée parce qu’elle est conforme au contexte dans lequel Malachie adresse de sévères remontrances aux hommes israélites qui ont répudié leur épouse juive légitime pour prendre à sa place une belle femme plantureuse païenne. Il les accuse de trahison, d’avoir rompu leur engagement, violé l’alliance maritale qu’ils avaient conclue avec leur premier amour. Il y aurait donc dans les paroles de Malachie une allusion à l’institution du mariage qu’on trouve dans le livre de la Genèse où il est dit que « l’homme s’attachera à sa femme, et les deux ne feront plus qu’un » (Genèse 2.24).
Oui, mais cette interprétation a quand même deux gros problèmes. Le premier est qu’il faut transformer le mot « reste » en « chair » ; c’est possible mais c’est un peu forcé. Le second problème est la phrase « chair possédant souffle de vie » qui fait allusion à la création de l’homme. En effet, dans le livre de la Genèse, il est écrit :
L’Éternel Dieu façonna l’homme avec de la poussière du sol, il lui insuffla dans les narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant (Genèse 2.7).
Mais dans le contexte des hommes israélites qui répudient leur femme pour en prendre une autre, on se demande que vient faire ici une référence à la création de l’homme. Il faut donc trouver une autre interprétation. Reprenons cette phrase mystérieuse « n’a-t-il pas fait un et le reste d’esprit en lui ? » Si « un » désigne chaque homme israélite coupable, si le mot pour « esprit » est traduit par « bon sens, ou bonne conscience », ce qui est une traduction tout à fait possible, on obtient : « Un homme en qui subsiste ne serait-ce qu’un reste de bonne conscience ferait-il cela ? » En bon français ça donne : « Aucun homme ayant le moindre bon sens n’agirait comme vous le faites », c’est-à-dire qu’il ne divorcerait pas la femme de sa jeunesse pour en épouser une autre qui de surcroît est une païenne idolâtre. Ouf ! C’était pas simple.
Verset 15 b
Je continue avec la phrase suivante du verset 15.
Et que cherche cet homme, une postérité qui lui viendrait de Dieu ? (Malachie 2.15 b ; auteur).
Cette question de rhétorique demande un « Non ! » franc et massif. En d’autres mots : Absolument pas ! Les Israélites qui répudient leur épouse légitime pour s’embringuer avec une païenne idolâtre ne souhaitent pas faire des enfants en veux-tu en voilà. Ce n’est sans doute pas une postérité qu’ils recherchent, mais seulement avoir du bon temps avec une jeune fille.
Bien des commentateurs pensent que cette phrase fait référence au patriarche Abraham et la traduisent de la manière suivante : « Alors qu’a fait cet homme-là — Abraham — dont nous avons l’exemple ? Eh bien, il cherchait une descendance qui lui vienne de Dieu ». Malachie répondrait alors à une objection de la part des hommes israélites qui essaient de justifier leur conduite en disant qu’après tout ils ne font que suivre l’exemple d’Abraham avec Hagar. On lit en effet dans le livre de la Genèse que Sara étant stérile, elle dit à son mari de coucher avec sa servante Hagar et l’enfant qui naîtra de cette union sera le sien. Comme à cette époque, y’a pas d’insémination artificielle, on fait tout au naturel et les servantes servent accessoirement de concubine ou de ventre porteur.
Il faut dire aussi que le but de Sara est alors d’aider l’Éternel à tenir la promesse d’une postérité qu’il a faite au couple patriarcal. Abraham étant d’un tempérament plutôt « laisser-faire », il suit les conseils de Sara et aussitôt dit aussitôt fait ; il s’empresse de mettre Hagar enceinte. Mais ensuite, les relations entre les deux femmes se détériorent à la vitesse grand V. Alors, toujours à la demande de Sara, mais à contrecœur, Abraham chasse Hagar en même temps que son fils Ismaël (Genèse 16).
Selon bien des commentateurs, les Israélites citent l’exemple d’Abraham pour justifier leur conduite impie. Le prophète répond alors qu’Abraham a renvoyé Hagar pour préserver la postérité que l’Éternel lui avait promise et donnée en Isaac. Ça c’est vrai et une compréhension du passage qui fait intervenir Abraham est séduisante, cependant elle pose trop de difficultés, ce qui fait qu’il est très peu probable que dans les reproches qu’il adresse aux hommes Israélites, Malachie ait l’ancêtre Abraham à l’esprit.
En effet, il n’est guère concevable pour plusieurs raisons que les Israélites puissent justifier leurs actions en s’abritant derrière Abraham qui a pris Hagar pour ventre-porteuse afin d’avoir une postérité de Dieu.
Premièrement, le patriarche n’a pas renvoyé sa femme légitime mais une servante, tandis que les hommes Israélites font quasiment le contraire. Et puis ce n’est pas pour obtenir une postérité qu’ils prennent une païenne, mais pour satisfaire leurs convoitises charnelles.
Deuxièmement, s’il est vrai qu’après la mort de Sarah, Abraham a épousé Qetoura (Ketura) de qui il a plusieurs fils (Genèse 25.1-4), aucun d’entre eux ne fait partie de la postérité promise par Dieu. D’ailleurs de son vivant, le patriarche prend grand soin de faire en sorte que Isaac, l’enfant de la promesse, soit tenu à l’écart de tous ses demi-frères (Genèse 25.6). Tout ça pour montrer que dans le verset difficile qui nous occupe, Malachie ne parle pas du tout d’Abraham.
Dans l’ancienne version grecque qui est très utilisée au premier siècle, ce verset est traduit ainsi : « Vous dites : Que chercherait Dieu d’autre qu’une postérité ? » En d’autres mots, la justification des hommes israélites serait que l’Éternel veut une augmentation de la population de son peuple quelle que soit la manière utilisée; en d’autres mots : « la fin justifie les moyens ». Mais cette interprétation est non seulement très éloignée du texte hébreu traditionnel mais elle communique une vision de Dieu tout à fait erronée.
Pour conclure, il apparaît que la traduction que j’ai proposée est probablement la bonne. Je la rappelle : « et que cherche cet homme (parlant des hommes israélites coupables), une postérité qui lui vienne de Dieu ? » Une question qui demande un Non! franc et massif.
Verset 15 c-16
Je continue le texte avec la fin du verset 15 qui se rattache au suivant.
Restez donc dans votre bon sens, et ne trahissez pas la femme de votre jeunesse. Car je déteste la répudiation, déclare l’Éternel, le Dieu d’Israël, et celui qui agit ainsi, couvre de violence son vêtement, déclare l’Éternel des armées. Prenez donc garde à vous-mêmes et n’agissez pas en traîtres ! (Malachie 2.15 c-16 ; auteur).
L’exhortation de Malachie aux hommes est donc la suivante : « Gardez votre bonne conscience, et ne vous conduisez pas comme des traîtres envers votre femme ».
Dans l’Israël ancien, quand un Israélite se marie, il étend son manteau sur son épouse. Par cet acte symbolique, il lui promet tendresse et protection. Cette coutume apparaît bien dans les passages tirés de Ruth et du prophète Ézéchiel, passages que j’ai déjà cités mais je les rappelle. Par une belle nuit étoilée, Booz dort du sommeil du juste dans l’aire de battage. Tout à coup il s’éveille et découvre une femme endormie à ses pieds. C’est Ruth la Moabite qui lui dit alors :
Étends sur ta servante le pan de ton manteau, car tu as droit de rachat (Ruth 3.9 ; JER).
Dans le livre d’Ézéchiel, l’Éternel compare sa relation à Israël à un mariage et dit :
Quand j’ai repassé près de toi et que je t’ai revue, je me suis aperçu que tu avais atteint l’âge de l’amour. Alors j’ai étendu sur toi le pan de mon manteau et j’ai couvert ta nudité. Je t’ai prêté serment pour conclure une alliance avec toi ; le Seigneur, l’Éternel, le déclare. C’est ainsi que tu es devenue mienne (Ézéchiel 16.8).
Fort de cet arrière-plan culturel, on comprend mieux ce que signifient les paroles de l’Éternel quand il dit que celui qui répudie son épouse légitime sans raison, juste pour en marier une plus jeune, commet un acte de violence à l’égard de sa femme. « Il couvre de violence son vêtement », car c’est comme si le manteau qu’il a étendu sur son épouse le jour des noces est maintenant taché de sang.
Dieu exprime ici avec la plus grande sévérité combien il a horreur de la conduite coupable des hommes israélites parce qu’ils se montrent cruels à l’égard de leur épouse légitime, et par cet acte, ils rompent l’alliance que par serment ils ont juré de respecter. Dieu est tellement furieux, qu’il martèle sa désapprobation en tapant du poing sur la table pour ainsi dire, en déclarant deux fois que c’est lui qui parle, lui, « l’Éternel, le Dieu d’Israël, l’Éternel des armées ».
D’une manière générale, Dieu désapprouve le divorce, mais ici c’est pire, premièrement parce qu’il s’agit d’une répudiation qui n’a d’autre mobile que la convoitise charnelle et qui bien sûr fait violence aux droits de l’épouse lésée. Et Deuxièmement, la nouvelle femme est une païenne vouée aux idoles ce qui est une grosse entorse à la loi de Moïse.
Dans le monde antique, quand une femme est rejetée, elle se trouve dans la situation que les Allemands appellent « Torschlusspanik », un avenir bouché fait de honte, détresse et de misère.
En Israël et comme je l’ai déjà dit, ces répudiations avaient des répercussions religieuses catastrophiques sur le peuple élu, ce qu’on découvre dans le livre de Néhémie. Après avoir reconstruit les murailles de Jérusalem, ce brave gouverneur doit retourner en Perse pour rendre des comptes à son maître, le roi Artaxerxès. Puis après un certain temps de plusieurs années semble-t-il, il peut retourner à Jérusalem. Mais dès son arrivée, il se prend une grosse douche froide, très froide. En effet, pendant son absence, le grand-prêtre Éliashib qui auparavent était fidèle à l’Éternel, le voilà qui est maintenant parent avec des ennemis du peuple de Dieu. Et Joyada, le petit-fils du grand-prêtre est le gendre de Sanballat le Horonite (Néhémie 13.28). Et pour faire bon poids bonne mesure, Éliashib est également devenu parent de Tobiya, Ammonite de son état et donc « persona non grata » en Israël. Or, Éliashib le grand-prêtre n’a rien trouvé de mieux que de loger Tobiya l’Ammonite dans l’une des salles qui sert d’entrepôt au temple de l’Éternel, rien que ça (Néhémie 13.4, 7).
Ni une ni deux, Néhémie fait le ménage comme Jésus avec les marchands du temple ; il prend Tobiya l’Ammonite et tout ce qui lui appartient et vire le tout (Néhémie 13.8). Ensuite, il fait purifier rituellement son ancien logement parce que ce Tobiya est atteint de la galle spirituelle en quelque sorte. On peut se demander si Néhémie ne regrette pas alors les jours paisibles qu’il passait en Perse, parce que quand il est arrivé à Jérusalem, c’est la zizanie complète. Néhémie doit également rétablir l’observance du sabbat que les Juifs ignorent totalement (Néhémie 13.15-19) parce que le commerce marche fort 7 jours sur 7, au point où des habitants de Tyr, une ville phénicienne, se sont même installés dans Jérusalem, où à n’en pas douter ils ont ouvert une boutique avec pignon sur rue.
Tout cela étant dit, la cerise sur le gâteau revient quand même à ces mariages si fortement condamnés par Malachie. Néhémie écrit :
À cette même époque, je vis des Juifs qui avaient pris des femmes asdodiennes, ammonites, moabites. La moitié de leurs fils parlaient l’asdodien, et ne savaient pas parler le juif ; ils ne connaissaient que la langue de tel ou tel peuple. Je leur fis des réprimandes, et je les maudis ; j’en frappai quelques-uns, je leur arrachai les cheveux, et je les fis jurer au nom de Dieu, en disant : – Vous ne donnerez pas vos filles à leurs fils, et vous ne prendrez leurs filles ni pour vos fils ni pour vous (Néhémie 13.23-25).
D’après ce qu’écrit Néhémie, ces enfants ne parlent pas l’hébreu ce qui veut dire qu’ils ont été élevés par leur mère selon sa culture, ses coutumes et sa religion qui est polythéiste. De toute évidence, le peuple de Dieu se corrompt à vive allure, et sans l’intervention énergique de Néhémie il aurait fini par disparaître, noyé dans la masse des autres peuples. C’est exactement ce que Satan voulait accomplir car il ne faut pas se leurrer, c’est bien lui qui tire les ficelles, qui a joué sur la convoitise des hommes israélites et attisé leur concupiscence.
Aux grands maux les grands remèdes; Néhémie n’y va pas de main morte car il ordonne à ceux qui veulent continuer à faire partie du peuple élu de renvoyer leur seconde épouse avec leurs enfants. À n’en pas douter, ça a dû être une séparation dure et un déchirement avec beaucoup de souffrances, mais cette seconde répudiation est la volonté de Dieu.
Cet incident m’amène à dire et à rappeler que le divorce n’est pas totalement interdit par les Écritures et qu’il y a des circonstances où c’est la moins mauvaise des solutions. Cependant, depuis la Création de l’homme, la situation idéale et voulue par Dieu est qu’il trouve une compagne et reste avec elle pour la vie. D’ailleurs, après avoir créé Adam de la poussière de la terre, dans le livre de la Genèse, on lit que :
L’Éternel Dieu, qui avait façonné du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, les fit venir vers l’homme pour voir comment il les nommerait, afin que tout être vivant porte le nom que l’homme lui donnerait. L’homme donna donc un nom à tous les animaux domestiques, à tous les oiseaux du ciel et aux animaux sauvages. Mais il ne trouva pas d’aide qui soit son vis-à-vis (Genèse 2.19-20).
L’Éternel avait créé tous les animaux mâle et femelle mais l’homme n’avait pas de compagne. Après avoir passé en revue tous les animaux, Adam se rend compte qu’il est seul. Bien qu’il soit au paradis terrestre où rien ne manque et tout est parfait, il a besoin de compagnie, quelqu’un comme lui, avec qui il puisse partager sa vie. Une fois que Adam prend conscience de sa solitude, le texte dit :
L’Éternel Dieu plongea l’homme dans un profond sommeil. Pendant que celui-ci dormait, il prit une de ses côtes et referma la chair à la place (Genèse 2.21).
On peut se demander pourquoi Dieu n’a pas façonné Ève à partir de la poussière de la terre comme pour Adam. C’est sans doute pour bien imprimer dans l’esprit d’Adam que la femme fait partie de l’homme et qu’ensemble, ils forment un tout. Le texte dit :
Puis l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena à l’homme. Alors l’homme s’écria : Voici bien cette fois celle qui est os de mes os, chair de ma chair. Elle sera appelée “ femme ” car elle a été prise de l’homme (Genèse 2.22-23).
Adam reconnaît en Ève sa moitié, celle qui lui manquait. Cette complémentarité est bien rendue en hébreu ou le mot pour « femme » est le mot pour « homme » augmenté de la terminaison du féminin qui est un long â. « Ish » homme, devient « Ishah » femme.
Les prédicateurs font quelquefois remarquer que Dieu a tiré la femme de la côte de l’homme, mais pas de sa tête pour qu’elle ne le domine ni de son pied pour qu’elle soit son esclave. Elle est issue de son côté pour être son égale et sa compagne, et elle est proche de son cœur pour qu’il l’aime. Le texte de la Genèse dit :
Un homme se séparera de son père et de sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux ne feront plus qu’un (Genèse 2.24).
Dans l’arithmétique céleste, un + un = un. Les familles originelles des deux membres du couple ne sont pas invitées dans cette nouvelle union. Pour que le nouveau couple réussisse, il faut qu’ils se séparent physiquement mais surtout émotionnellement de leurs parents respectifs. Les cas sont nombreux où une jeune femme mariée forme un couple non pas avec son mari mais avec sa mère, une dysfonction notoire qui ne manque pas d’engendrer de gros problèmes dans toutes les directions.
L’institution du mariage n’est pas une idée de l’homme mais de l’Éternel ; c’est lui qui a conçu cette union d’un homme et d’une femme pour leur bonheur réciproque.
Malheureusement, le péché est entré dans le monde et il a taché, infecté tous les domaines de la vie humaine y compris bien sûr les relations mari-épouse dans le mariage. Lorsque Moïse donne la Loi aux Hébreux, l’une de ses ordonnances mentionne le divorce mais ne l’institue pas. Moïse ne fait que reconnaître la réalité du divorce afin de rendre cette séparation conjugale définitive une fois que la femme est remariée. Dans le livre du Deutéronome, on lit :
Supposons qu’un homme ait épousé une femme et que, plus tard […] il rédige une lettre de divorce […]. Après être partie de chez lui, cette femme se remarie avec un autre homme. Supposons que ce second mari cesse aussi de l’aimer, qu’il rédige à son tour une lettre de divorce, […] ou supposons qu’il meure. Dans ce cas, le premier mari qui l’a renvoyée n’aura pas le droit de la reprendre pour femme (Deutéronome 24.1-4).
Au fil des siècles, cette ordonnance de Moïse a fait couler beaucoup d’encre parce que aucun motif n’est donné pour la raison du divorce et les termes hébreux sont très vagues. Heureusement, le Nouveau Testament est bien plus précis.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.