Malachie 2.15
Chapitre 2
Verset 15 a
Jadis, tous les jeunes gens se mariaient et en grande pompe : mairie, cérémonie devant Monsieur le curé, belle robe blanche, gros repas qui s’éternise avec plaisanteries, chants, musique et danse. C’était la fête au village, l’occasion de réunir toute la famille et de revoir ceux qui habitent au loin. Enfant, j’ai assisté au mariage de deux de mes cousines et je m’en souviens encore parce que c’était une très grosse affaire. Mais depuis ces temps mémorables, les us et coutumes ont bien changé.
Honni soit qui mal y dise, le mariage est une institution qui vient de Dieu ; c’est son idée. Au tout début de la Genèse, on lit que « un homme se séparera de son père et de sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux ne feront plus qu’un » (Genèse 2.24). Le mariage est un engagement que les époux prennent l’un envers l’autre, pour la vie et devant Dieu. Il en est le témoin, qu’il y ait une cérémonie religieuse ou pas.
Sous le régime de l’Ancienne Alliance, nous n’avons pas d’information sur le rôle des prêtres, s’ils en avaient un, dans les mariages des Hébreux. Quand Isaac, fils d’Abraham, se marie avec Rébecca, la petite fille de son oncle (Nahor, frère d’Abraham), il n’y a pas eu de présence religieuse et ça s’est passé sans robe de mariée, sans cérémonie, et sans tambour ni trompette. La façon dont ces deux jeunes gens se sont rencontrés est étonnante, surtout pour nous au 21e siècle en Occident.
Un jour, Abraham décide qu’il est temps pour lui de trouver une femme pour son fils. Il charge donc son plus fidèle serviteur de se rendre dans sa famille d’origine pour y faire un tour d’horizon et voir s’il ne s’y trouverait pas une fille qui convienne. Le serviteur très dévoué et très pieux s’en remet à l’Éternel, demande un signe et c’est ainsi qu’il débusque Rébecca. La famille étant d’accord sur le principe, le serviteur veut repartir au plus vite mais c’est alors qu’il y a quelques hésitations de la part du frère et de la mère de Rébecca, qui de toute évidence ont le cœur gros parce qu’ils savent qu’ils ne reverront peut-être pas Rébecca. Dans le livre de la Genèse, on lit :
Ils appelèrent (donc) Rébecca et lui demandèrent : – Veux-tu partir avec cet homme ? Elle répondit : – Oui. Alors ils firent leurs adieux à Rébecca leur sœur, à sa nourrice et au serviteur d’Abraham ainsi qu’à ses compagnons. Ils bénirent Rébecca et lui dirent : Toi, notre sœur, puisses-tu devenir la mère de milliers de milliers et que ta descendance se rende maître de tous ses ennemis ! (Genèse 24.58-60).
Le voyage de retour se passe sans incident et une fois sur place, le texte dit simplement :
Rébecca leva les yeux, elle vit Isaac et sauta à bas du chameau. Elle demanda au serviteur : – Qui est cet homme qui vient à notre rencontre dans la campagne ? Le serviteur répondit : – C’est mon maître. Alors elle prit son voile et se couvrit le visage. Le serviteur raconta à Isaac tout ce qu’il avait fait. Là-dessus, Isaac conduisit Rébecca dans la tente de Sara, sa mère ; il la prit pour femme et il l’aima (Genèse 24.64-67).
À cette époque, il n’y a ni gouvernement central ni mairie et chaque peuple a ses propres coutumes. Isaac et Rébecca acceptent de se marier avec la bénédiction de leurs familles, un point c’est tout. Plus tard, ils donnent naissance à des jumeaux : Ésaü et Jacob. Et bien plus tard encore, le mariage de Jacob est particulièrement captivant mais c’est toute une saga.
Les deux frères Ésaü et Jacob sont très différents ce qui fait qu’ils entretiennent des rapports difficiles, et la famille finit par se scinder en deux clans : d’un côté, Ésaü soutenu par Isaac, et de l’autre, Jacob allié à Rébecca (Genèse 25.28). Jacob qui a déjà profité du caractère charnel de son frère Ésaü pour lui ravir le droit d’aînesse, réussit également, avec le concours de sa mère, à lui voler la bénédiction patriarcale. Fou furieux, Ésaü songe à trucider son frère Jacob. Entretemps, Ésaü a pris deux femmes parmi les filles du pays au grand chagrin de sa mère et peut-être aussi de son père mais le texte ne le dit pas (Genèse 27.46 ; 28.8). Rébecca utilise alors les mariages controversés de Ésaü pour manipuler Isaac et faire pression sur lui pour qu’il envoie Jacob chez Laban, frère de Rébecca et un vieux roublard. Jacob s’y rend donc et en toute hâte à cause de la haine que lui voue son frère. Arrivé sur place, le texte de la Genèse dit :
Pendant tout un mois, Jacob demeura chez lui. Puis Laban lui dit : – Travailleras-tu pour rien chez moi parce que tu es mon neveu ? Dis-moi ce que tu voudrais comme salaire. Or, Laban avait deux filles, l’aînée s’appelait Léa, et la cadette Rachel. Léa avait le regard tendre, mais Rachel était bien faite et d’une grande beauté. Jacob s’était épris de Rachel et il dit à Laban : – Je te servirai pendant sept ans si tu me donnes Rachel, ta fille cadette, en mariage. Et Laban répondit : – Je préfère te la donner à toi plutôt qu’à un autre. Reste chez moi. Jacob travailla sept ans pour obtenir Rachel, et ces années furent à ses yeux comme quelques jours parce qu’il l’aimait (Genèse 29.14-20).
Bravo Jacob ! Travailler sept ans pour une fille, faut le faire ! Et à cette époque ce n’était pas comme aujourd’hui, Jacob et Rachel ne couchent pas ensemble avant leur mariage car ça ne se fait jamais. Par contre, il y a des prostituées. Je continue de lire le texte de la Genèse.
Puis il (Jacob) dit à Laban : – Donne-moi maintenant ma femme, car j’ai accompli mon temps de service et je voudrais l’épouser. Alors Laban fit un festin auquel il invita tous les habitants de la localité. La nuit venue, il prit sa fille Léa et l’amena à Jacob qui s’unit à elle. […] Le lendemain matin, Jacob se rendit compte que c’était Léa (Genèse 29.21-25).
Ce mariage consiste en un banquet, point final. Par ailleurs, je ne comprends pas trop comment Jacob s’est arrangé pour ne pas reconnaître que la fille qui est dans son lit n’est pas la bonne. Je sais bien qu’il n’avait pas l’électricité, mais quand même. Je continue.
Alors il (Jacob) dit à Laban : – Que m’as-tu fait ? N’est-ce pas pour Rachel que j’ai travaillé chez toi ? Pourquoi alors m’as-tu trompé ? Laban répondit : – Chez nous, il n’est pas d’usage de marier la cadette avant l’aînée. Mais termine la semaine de noces avec celle-ci, et nous te donnerons aussi l’autre en contrepartie de sept autres années de travail chez moi. Jacob accepta : il termina cette semaine-là avec Léa […]. Jacob s’unit également à Rachel qu’il aimait plus que Léa. Il travailla encore sept autres années chez Laban (Genèse 29.25-30).
Au final, Jacob obtient les deux sœurs mais il doit travailler encore sept années gratuitement pour son oncle.
Un autre mariage tout à fait extraordinaire est celui de Booz et de Ruth qui est raconté dans le livre qui porte justement le nom : Ruth. Ce mariage s’est fait selon un rite institué par la loi de Moïse, et qui a pour but de pourvoir un mari aux veuves sans enfant. En fait, c’est davantage une transaction d’affaires qu’un mariage d’amour bien que l’un n’exclut pas l’autre.
Comme c’est alors l’habitude des pauvres, Ruth glane dans un champ de céréales. Le hasard de Dieu veut que cette parcelle appartienne à un certain Booz qui est un parent éloigné du mari défunt de Ruth. Booz fait donc partie de ceux qui ont droit de rachat de la propriété du mort. Mais ils ne peuvent acquérir cette propriété que s’ils prennent sa veuve pour femme car elle fait partie du lot. Ça surprend un peu mais quand on pense au sort des veuves dans certains pays du tiers-monde, ce système est plutôt bien.
Un jour, Noémi la belle-mère, explique à Ruth qui n’est pas juive mais moabite, comment harponner un gros poisson en Israël ; je veux dire comment procéder pour que Booz l’épouse ; elle lui dit :
Tu sais que Booz, avec les servantes duquel tu as travaillé, est notre parent. Ce soir il doit vanner l’orge amassée dans l’aire. Lave-toi donc et parfume-toi, puis mets tes plus beaux habits et rends-toi à l’aire où il bat son orge. Mais ne fais pas connaître ta présence avant qu’il ait fini de manger et de boire. Quand il se couchera pour dormir, note bien l’endroit où il s’installe, approche-toi, écarte la couverture pour lui découvrir les pieds et puis, couche-toi là. Il te dira alors ce que tu devras faire. […] Booz mangea et but et il fut très content, puis il alla se coucher au bord du tas d’orge. Alors Ruth s’approcha tout doucement, elle écarta la couverture pour découvrir ses pieds et se coucha là. Au milieu de la nuit, Booz eut un frisson, il se pencha en avant et s’aperçut qu’une femme était couchée à ses pieds. – Qui es-tu ? lui demanda-t-il. – Je suis Ruth, ta servante. Veuille me prendre sous ta protection (littéralement : étends le pan de ton manteau sur ta servante) car, en tant que proche parent, tu es responsable de moi. – Que l’Éternel te bénisse, ma fille, lui dit-il. Ce que tu viens de faire est une preuve d’amour envers ta belle-mère encore plus grande que ce que tu as déjà fait. En effet, tu aurais pu courir après les jeunes hommes, qu’ils soient pauvres ou riches. Maintenant, ma fille, ne t’inquiète pas : je ferai pour toi tout ce que tu demandes, car tous les gens de l’endroit savent que tu es une femme de valeur. Il est vrai que j’ai envers toi la responsabilité d’un proche parent, mais il existe un parent plus direct que moi. Passe ici la fin de la nuit, et demain matin nous verrons si cet homme veut s’acquitter envers toi de sa responsabilité de proche parent. Si oui, qu’il le fasse. S’il refuse, je te promets, aussi vrai que l’Éternel est vivant, que je m’en acquitterai envers toi. En attendant, reste couchée jusqu’au matin ! Elle resta couchée à ses pieds jusqu’au matin, puis elle se leva au petit jour avant que l’on puisse se reconnaître, car Booz avait dit : Il ne faut pas que l’on sache qu’une femme est venue sur l’aire (Ruth 3.2-14).
Le lendemain, Ruth retourne chez sa belle-mère et lui explique comment cette nuit mémorable s’est passée. Alors Noémie lui dit :
Maintenant, ma fille, reste là jusqu’à ce que tu saches comment les choses tourneront, car cet homme ne se donnera aucun répit avant d’avoir réglé cette affaire aujourd’hui (Ruth 3.18).
Booz est tout à fait d’accord d’épouser Ruth non pas parce qu’il est follement amoureux d’elle, mais parce qu’il la considère comme une femme très honorable; pour ce qui est de l’amour, on verra ça plus tard. Le problème de Booz est qu’il lui faut l’aval d’un autre homme qui est plus proche parent du défunt que lui et qui donc a priorité. Cette histoire romantique est tellement éloignée de notre culture et si extraordinaire qu’elle ferait un beau film pour la Saint-Valentin. Je continue de lire le texte du livre de Ruth.
Booz se rendit à la porte de la ville, et il y prit place. Quand le plus proche parent, dont il avait parlé et qui avait le devoir de s’occuper de Ruth vint à passer, Booz lui dit : – Un tel ! Viens donc t’asseoir ici ! L’homme s’approcha et s’assit. Booz fit approcher dix hommes parmi les responsables de la ville et leur demanda de s’asseoir avec eux. Lorsqu’ils se furent installés, il s’adressa ainsi au plus proche parent : – Noémie, qui est revenue du pays de Moab, met en vente le champ d’Élimélek, notre parent. J’ai pensé t’en informer et te proposer de le racheter par-devant les habitants de la ville et les responsables de mon peuple ici présent. Si tu veux exercer ton droit de rachat, fais-le. Sinon, déclare-le-moi, que je le sache, car tu viens en premier lieu pour disposer du droit de rachat, et je viens directement après toi. L’homme lui répondit : – Oui, je veux le racheter. Booz poursuivit : – Si tu acquiers le champ de la main de Noémie, tu prendras pour femme Ruth la Moabite, la veuve du défunt, pour donner au défunt une descendance qui héritera de son patrimoine. – Dans ces conditions, dit le plus proche parent, je ne peux pas racheter pour mon compte, car je ferais tort à mon propre patrimoine. Reprends donc à ton compte mon droit de rachat, car je ne puis en profiter moi-même. Autrefois, en Israël, lorsqu’on procédait à un rachat ou à un échange de biens, la coutume voulait que l’un des contractants ôte sa sandale et la donne à l’autre pour valider la transaction. Ainsi, l’homme qui avait le droit de rachat dit à Booz : “ Acquiers le champ ”, et il retira sa sandale. Alors Booz déclara aux responsables et à tous ceux qui étaient là : – Vous êtes témoins aujourd’hui que j’ai acquis de la main de Noémie tout ce qui appartenait à Élimélek et tout ce qui était à Kilyôn et à Mahlôn. De ce fait, je prends aussi pour femme Ruth la Moabite, la veuve de Mahlôn, pour susciter au défunt une descendance qui recevra son héritage et pour que son nom ne disparaisse pas dans son lignage et dans sa ville natale. Vous en êtes témoins aujourd’hui. Alors tous ceux qui se trouvaient à la porte et tous les responsables dirent : – Oui : nous en sommes témoins ! Que l’Éternel rende la femme qui entre dans ta famille semblable à Rachel et à Léa qui, à elles deux, ont donné naissance à tout le peuple d’Israël ! Puisses-tu toi-même prospérer à Éphrata et devenir célèbre à Bethlehem ! Que l’Éternel t’accorde, par cette jeune femme, une descendance aussi nombreuse que celle de Pérets, le fils que Tamar a donné à Juda. C’est ainsi que Booz prit Ruth pour femme (Ruth 4.1-13).
Ici encore, aucune cérémonie religieuse n’a lieu. Comme dans les cas précédents, ce mariage est purement civil même si le nom de Dieu est invoqué dans la bénédiction que prononcent les témoins. Par contre, ce mariage est très structuré parce qu’il correspond à une situation précise prévue par la loi de Moïse, et qui répond au besoin d’une veuve seule à deux doigts de la misère.
Dans les Écritures, Dieu considère le mariage entre un homme et une femme comme une alliance. Dans le livre des Proverbes par exemple, la femme adultère qui quitte son mari est décrite comme « ayant oublié l’alliance conclue au nom de son Dieu » (Proverbes 2.17). Et le prophète Ézéchiel rapporte des paroles surprenantes de l’Éternel. Parlant d’Israël sous forme poétique et même très romantique, Dieu dit :
Je t’ai fait croître comme l’herbe des champs ; tu as grandi et tu t’es développée, tu es devenue très très belle : ta poitrine s’est formée, tes poils ont poussé, mais tu étais toujours complètement nue. Quand j’ai repassé près de toi et que je t’ai revue, je me suis aperçu que tu avais atteint l’âge de l’amour. Alors j’ai étendu sur toi le pan de mon manteau et j’ai couvert ta nudité. Je t’ai prêté serment pour conclure une alliance avec toi, le Seigneur l’Éternel, le déclare. C’est ainsi que tu es devenue mienne (Ézéchiel 16.7-8).
Tous les mariages juifs ne sont pas aussi extraordinaires que ceux de Jacob ou de Ruth. On sait qu’il y a souvent une procession solennelle et joyeuse, conduite par les amis du marié, qui se termine par un échange de serments entre les deux époux.
En Israël, à l’époque de Malachie, beaucoup d’hommes israélites, Lévites et prêtres en tête, répudient leur femme juive légitime pour épouser une païenne idolâtre. Non seulement ils se conduisent en vrais — je pense à un mot qui commence par un « s » —, mais ils se rendent également très coupables devant l’Éternel parce qu’ils commettent un double péché, une double violation d’alliance. La première, comme dans n’importe quel divorce ordinaire, se situe au niveau des époux qui se quittent. Souvent l’un est davantage coupable que l’autre, mais il arrive aussi que la faute incombe exclusivement à l’un des membres du couple. Ainsi, dans sa prophétie, Malachie condamne uniquement les hommes.
La seconde violation d’alliance que commettent les hommes israélites est la suite logique de la première, car s’ils rejettent leur première femme, c’est généralement pour en prendre une autre, mais il se trouve qu’elle est vouée aux faux dieux. Or, l’alliance que l’Éternel a conclue avec le peuple d’Israël interdit sévèrement toute union de ce genre, parce que comme je l’ai déjà expliqué, elle entraîne presque immanquablement un dérapage spirituel de la part du mari. La preuve nous en est donnée par Salomon comme je l’ai déjà expliqué, mais aussi par les prêtres qui, à l’époque de Malachie, répudient leur femme juive pour épouser une païenne d’un peuple voisin. Ils sont donc deux fois coupables.
Après s’être fait rabrouer par Néhémie, certains Israélites se repentent et font marche arrière. Mais d’autres campent sur leur position et sont donc obligés de quitter le judaïsme, et si on en croit l’historien juif Josèphe, les prêtres rebelles créent alors leur propre système religieux, une sorte de syncrétisme qui au temps de Jésus existe toujours car c’est la religion des Samaritains, ce qui leur vaut la haine de ceux qui se considèrent comme les vrais Juifs.
Après ce discours sur le mariage, nous arrivons enfin au verset 15 du second chapitre de Malachie. Mais de tout le livre, c’est aussi le plus difficile à traduire de l’hébreu, ce qui fait que les versions sont très divergentes. La première phrase est littéralement :
N’a-t-il pas fait un et le reste d’esprit en lui ? (Malachie 2.15 a ; auteur).
C’est particulièrement obscur, j’en conviens. Si on savait ce que représente cet « un » on aurait un début de piste. Toutes les Écritures ne sont pas limpides comme du cristal parce que Dieu désire qu’on les étudie sérieusement. Une explication possible est la suivante :
Les mots-clés semblent être « un seul » et « esprit ». Le premier renvoie au Dieu unique et le second à l’Esprit de Dieu, qui est considéré comme la source de l’esprit de la vie chez l’homme. L’idée maîtresse du passage est alors la suivante : l’union à un seul père exige la fidélité de tous les membres de la famille. Tout Israélite qui répudie sa femme est déloyal. Son infidélité est particulièrement évidente quand il s’unit à une non-juive car les enfants sont davantage susceptibles d’adopter la religion de la mère que celle du père. La piété est donc plus facile à sauvegarder par un mariage conclu au sein du peuple de l’alliance.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.