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09 déc. 2022

Luc 9.27 – 10.16

Chapitre 9

Introduction

Les tableaux de Maîtres qui représentent des scènes religieuses du christianisme sont d’une très grande qualité artistique, mais à côté de ça, ils manquent quand même d’imagination. En effet, Jésus est presque toujours peint comme petit bébé dans la crèche, agonisant ou comme crucifié pendu sur la croix. Cependant, en plein milieu de son ministère, il s’est révélé tel qu’il est vraiment de toute éternité : le Fils de Dieu plein de gloire et de majesté.

Versets 27-30

Je continue à lire dans le chapitre 9 de l’évangile selon Luc.

Je vous l’assure, quelques-uns de ceux qui sont ici présents ne mourront pas avant d’avoir vu le règne de Dieu. Environ huit jours après cet entretien, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques et monta sur une montagne pour aller prier. Pendant qu’il était en prière, son visage changea d’aspect, ses vêtements devinrent d’une blancheur éblouissante (Luc 9.27-30).

Alors que Jésus est en route pour Jérusalem où il sera supplicié, il gravit une montagne, probablement le mont Hermon, pour aller prier. Et tout à coup, le ciel s’ouvre pendant un bref moment. On a coutume d’appeler cet événement, la transfiguration. Jésus apparaît alors glorifié à trois de ses disciples. Il est dit que « son visage changea d’aspect »; ce verbe a donné « métamorphose » en français. À l’école, c’est avec ce mot qu’on explique l’évolution de la chenille du cocon au papillon. L’apparence de Jésus a été radicalement transformée. Ses vêtements devinrent éblouissants comme l’éclair d’après le grec. Cette lumière resplendissante émanait du Seigneur lui-même. Six jours auparavant, Jésus avait annoncé sa mort et ses souffrances ce qui avait dû traumatiser les disciples. La vue par trois d’entre eux de la gloire de leur Maître devait relever leur courage afin de les préparer pour les jours de sa profonde humiliation qui approchaient. L’apôtre Pierre fait référence à la transfiguration quand il écrit :

Nous ne nous sommes pas appuyés sur des histoires habilement inventées, lorsque nous vous avons fait connaître la venue de notre Seigneur Jésus-Christ dans toute sa puissance, mais nous avons vu sa grandeur de nos propres yeux. Car Dieu le Père lui a donné honneur et gloire lorsque, dans sa gloire immense, il lui a fait entendre sa voix, qui disait : Voici mon Fils bien-aimé, qui fait toute ma joie. Or cette voix, qui était venue du ciel, nous l’avons entendue nous-mêmes, puisque nous étions avec lui sur la sainte montagne (2Pierre 1.16-18).

Versets 31-32

Je continue le texte.

Et voici, deux hommes s’entretenaient avec lui : c’étaient Moïse et Elie, qui, apparaissant dans la gloire, Ils parlaient de son départ qu’il allait accomplir à Jérusalem (LSG). Pierre et ses deux compagnons étaient profondément endormis, mais quand ils s’éveillèrent, ils virent la gloire de Jésus et les deux hommes qui étaient avec lui (Luc 9.31-32).

Il semble que chaque fois qu’un événement important a lieu, les disciples s’endorment. Le même phénomène se produira dans le jardin de Gethsémané (Matthieu 26.43).

Deux hauts personnages de l’Ancien Testament apparaissent soudainement: Moïse et le prophète Élie. Le premier est le législateur qui représente la Loi. Élie, le second, est le porte-parole de tous les prophètes. Ils furent tous deux des intermédiaires entre Dieu et le peuple d’Israël. Cette fonction annonçait la venue du Médiateur par excellence, Jésus le Fils de Dieu. Les deux hommes s’entretiennent avec Jésus de son « départ » (sortie, exode en grec) à partir de Jérusalem. Il s’agit bien sûr de sa mort, mais également de sa résurrection et de son ascension.

L’Ancien Testament prophétisait que le Christ viendrait afin de s’offrir comme sacrifice parfait pour le pardon des péchés. Je lis un passage :

Mais c’est pour nos péchés qu’il a été percé, c’est pour nos fautes qu’il a été brisé. Le châtiment qui nous donne la paix est retombé sur lui et c’est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants, pareils à des brebis, chacun de nous allait par son propre chemin : l’Éternel a fait retomber sur lui les fautes de nous tous. On l’a frappé, et il s’est humilié, il n’a pas dit un mot. Semblable à un agneau mené à l’abattoir, tout comme la brebis muette devant ceux qui la tondent, il n’a pas dit un mot (Ésaïe 53.5-7).

Versets 33-37

Je continue à lire dans le chapitre 9 le passage sur la transfiguration.

Au moment où ces hommes se séparaient de Jésus, Pierre lui dit : — Maître, il est bon que nous soyons ici. Nous allons dresser trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie. En fait, il ne savait pas ce qu’il disait. Pendant qu’il parlait encore, une nuée se forma et les enveloppa, et les disciples furent saisis de crainte lorsqu’ils entrèrent dans la nuée. Une voix sortit de la nuée, qui disait : — Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi. Écoutez-le ! Quand cette voix eut retenti, ils ne trouvèrent plus que Jésus. Quant à eux, à cette époque, ils gardèrent le silence sur cet événement et ne racontèrent à personne ce qu’ils avaient vu (Luc 9.33-37).

Dans sa naïveté enfantine, Pierre se sent si heureux de voir son Maître glorifié loin de ses ennemis qu’il veut prolonger ce bonheur. Mais il perd un peu les pédales car si Jésus et ses disciples étaient restés dans la gloire là-haut sur la montagne, il n’y aurait pas eu de rédemption du monde ni de prédication de la Bonne Nouvelle. De plus, Pierre semble placer les trois hommes sur un plan d’égalité, ce qui est en fait bien courant aujourd’hui. En effet, pour la majorité de nos contemporains, Bouddha, Mahomet, Moïse, et Christ c’est du pareil au même; ce sont tous des fondateurs de grandes religions. C’est vrai pour les 3 premiers, mais Jésus n’a rien fondé du tout. Il est venu pour sauver le monde.

Dans ce passage, Dieu le Père rend témoignage à son Fils, tout comme il l’a fait pour son baptême, et ordonne qu’on l’écoute. Matthieu donne une information supplémentaire quand il écrit :

                        En entendant cette voix, les disciples furent remplis de terreur et tombèrent le visage contre                         terre. Mais Jésus s’approcha et posa la main sur eux en disant : – Relevez-vous et n’ayez pas                  peur (Matthieu 17.6,7).

Toutes les manifestations célestes inspirent de la crainte à l’homme pécheur (Daniel 10:9 ; Apocalypse 1:17) même s’il est croyant.

Selon Matthieu et Marc, Jésus ordonne aux disciples de garder le silence sur cet événement jusqu’à sa résurrection. S’il avait été répété avant, il n’aurait pas été compris et aurait pu donner à de fausses interprétations. Cette défense de Jésus donne à la transfiguration une crédibilité historique; ce n’est ni mythe, ni un rêve, ni une vision fantastique.

Versets 37-42

Je continue le texte.

Le lendemain, comme ils descendaient de la montagne, une grande foule vint à la rencontre de Jésus. Du milieu de cette foule, un homme s’écria : — Maître, je t’en supplie : regarde mon fils ! C’est mon enfant unique. Un esprit s’empare de lui, le fait crier tout à coup, l’agite convulsivement et le fait baver ; et il ne le quitte que difficilement, en le laissant tout meurtri. J’ai prié tes disciples de le chasser, mais ils n’y ont pas réussi. Jésus s’exclama alors : — Vous êtes un peuple incrédule et infidèle à Dieu ! Jusqu’à quand devrai-je encore rester avec vous et vous supporter ? Puis, s’adressant à l’homme : — Amène ton fils ! Pendant que l’enfant s’approchait, le démon le jeta par terre et l’agita de convulsions. Jésus commanda avec sévérité à l’esprit mauvais de sortir, il guérit le jeune garçon et le rendit à son père (Luc 9.37-42).

Ce démon est particulièrement bien incrusté dans ce jeune homme et il faut les menaces de Jésus pour qu’il accepte de quitter les lieux. Cette scène me fait penser à notre bas monde, qui se comporte comme un forcené possédé par le démon. En fait, il l’est bel et bien puisque le diable est appelé « le prince de ce monde » dans l’Évangile selon Jean (12.31; 16.11).

Versets 43-45

Je continue.

Tous furent bouleversés devant la grandeur de Dieu. Alors que chacun s’émerveillait encore de tout ce que Jésus faisait, il dit à ses disciples : — Retenez bien ce que je vais vous dire maintenant : le Fils de l’homme va être livré aux mains des hommes. Mais les disciples ne comprenaient pas cette parole. Son sens leur était caché pour qu’ils ne la saisissent pas. Et ils avaient peur de demander des explications à Jésus (Luc 9.43-45).

Littéralement, Jésus dit : « mettez dans vos oreilles ces paroles ». C’est la seconde fois que Jésus annonce qu’il va subir le supplice. Ils comprennent le sens des paroles puisque Matthieu dit qu’ils en étaient fort affligés (Matthieu 17.23), mais ayant autant de discernement spirituel qu’une couleuvre, ils sont totalement incapables de comprendre que Jésus doit mourir. A leur décharge, il faut dire qu’il n’était pas facile de concilier les pouvoirs surnaturels de Jésus et l’admiration de la foule, avec une mort atroce et humiliante.

Versets 46-48

Je continue.

Il s’éleva entre eux (les disciples) une discussion : il s’agissait de savoir lequel était le plus grand parmi eux. Jésus, qui connaissait les pensées qu’ils avaient dans leur cœur, prit un petit enfant par la main, le plaça à côté de lui et leur dit : — Celui qui accueille cet enfant en mon nom m’accueille moi-même, et celui qui m’accueille, accueille aussi celui qui m’a envoyé. Car celui qui sera le plus petit parmi vous, c’est celui-là qui est grand (Luc 9.46-48).

Chapeau melon et botte de cuir ! Là, les disciples m’épatent ; ils n’en loupent pas une. Après la transfiguration, on aurait pu penser qu’ils auraient fait preuve d’humilité; eh bien pas du tout !; c’est tout le contraire. Ils sont ambitieux et chacun tire la couverture à lui. Jésus profite de leur mesquinerie pour les enseigner sur ce qui constitue la vraie grandeur. Dans la société antique, l’enfant représente l’absence de pouvoir et de statut. Alors Jésus a pris un enfant par la main, puis il l’a serré dans ses bras, nous dit Marc (9.36). Ensuite il a exhorté ses disciples à ignorer les conventions sociales, et à honorer ceux qui sont rejetés et méprisés. Nous sommes conviés à faire de même avec les parias des temps modernes.

Versets 49-50

Je continue.

Jean prit la parole et dit : — Maître, nous avons vu quelqu’un qui chassait les démons en ton nom, et nous lui avons dit de ne plus le faire, parce qu’il ne te suit pas avec nous. — Ne l’en empêchez pas, lui répondit Jésus, car celui qui n’est pas contre vous est pour vous (Luc 9.49-50).

Jean est jaloux. Il se sent amoindri parce que quelqu’un d’autre que les 12 chasse les démons et il est prêt à défendre son turf. Mais Jésus considère cette personne comme un futur disciple ce qui veut dire que l’attitude sectaire de Jean est détestable.

Versets 51-55

A partir d’ici, nous arrivons à un tournant décisif du ministère de Jésus. Je continue le texte.

Lorsque le temps approcha où Jésus devait être enlevé de ce monde, il décida de manière résolue de se rendre à Jérusalem. Il envoya devant lui quelques messagers. En cours de route, ils entrèrent dans un village de la Samarie pour lui préparer un logement. Mais les Samaritains lui refusèrent l’hospitalité, parce qu’il se rendait à Jérusalem. En voyant cela, ses disciples Jacques et Jean s’écrièrent : — Seigneur, veux-tu que nous commandions à la foudre de tomber du ciel sur ces gens-là, pour les réduire en cendres ? Mais Jésus, se tournant vers eux, les reprit sévèrement : — Vous ne savez pas quel esprit vous inspire de telles pensées ! Le Fils de l’homme n’est pas venu pour faire mourir les hommes, mais pour les sauver (Luc 9.51-55; comparer Luc 19.10).

Les conflits entre les Juifs et les Samaritains duraient depuis des siècles. Ces derniers refusaient l’accès de leur territoire aux pèlerins de Galilée qui se rendaient à Jérusalem. D’après ce passage, Jacques et Jean les ont vraiment en grippe; la miséricorde et la grâce, eux pas connaître. Cependant, ils ne réalisent pas qu’ils parlent avec l’esprit du diable. On a vraiment l’impression que la formation des disciples avance à reculons. Ils viennent d’essuyer coup sur coup, 5 échecs cinglants. D’abord ils sont incapables de chasser un démon, ensuite, ils ne discernent pas la signification de l’annonce de la mort de leur Maître. En troisième lieu, ils discutent de leur position hiérarchique dans le groupe. Quatrièmement, ils font preuve de sectarisme et d’autoritarisme. Et finalement, se posant en grands stratèges, ils veulent mettre en œuvre la tactique de la terre brûlée.

Ces échecs montrent combien la vie de disciple ne répond pas à des critères humains. Elle n’inclut ni magie, ni statut social, ni monopole, ni violence. Suivre le Christ est une voie difficile qui s’accomplit dans l’humilité, la foi, la prière, l’amour et la fidélité à Dieu. Voici justement qu’apparaissent dans l’histoire 3 candidats à la fonction de disciple.

Versets 56-62

Je finis le chapitre 9.

Ils se rendirent alors à un autre village. Pendant qu’ils étaient en chemin, un homme vint dire à Jésus : — Je te suivrai partout où tu iras. Jésus lui répondit : — Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas un endroit à lui où prendre du repos. Jésus dit à un autre : — Suis-moi ! Mais cet homme lui dit : — Seigneur, permets que j’aille d’abord enterrer mon père. Jésus lui répondit : — Laisse aux morts le soin d’enterrer leurs morts. Quant à toi, va proclamer le règne de Dieu ! Un autre encore lui dit : — Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d’abord de faire mes adieux à ma famille. Jésus lui répondit : — Celui qui regarde derrière lui au moment où il se met à labourer avec sa charrue n’est pas prêt pour le règne de Dieu (Luc 9.56-62).

Pour suivre Jésus, il faut abandonner les droits les plus légitimes, même ce qui est considéré par tous comme le minimum vital comme un toit sur la tête. Jésus et ses disciples n’avaient pas de réservations dans les auberges. Ils dépendaient de l’hospitalité des habitants des villes qu’ils traversaient.

Le second veut bien suivre le Christ, mais seulement après que son père ait quitté cette terre et qu’il aura touché son héritage. De toute façon, le devoir d’enterrer son père est sacré si un devoir supérieur ne s’y oppose pas. Le grand-prêtre n’avait pas le droit de se souiller au contact d’un mort, même son père ou sa mère. Le royaume de Dieu passe avant les relations humaines ce que n’a pas l’air de comprendre le troisième candidat. Jésus demande rien de moins qu’une allégeance totale, c’est pourquoi il ne faut pas regarder en arrière, mais s’élancer en avant à la suite de Jésus. Il y a dans la vie des moments décisifs où Dieu me tend une main que je dois saisir sous peine de subir une très grande perte.

Chapitre 10

Versets 1-2

Nous voici maintenant arrivés au chapitre 10 que je commence à lire.

Après cela, le Seigneur choisit encore soixante-dix autres disciples et les envoya deux par deux, pour le précéder dans toutes les villes et les localités où il devait se rendre. Il leur disait : — La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux. Demandez donc au Seigneur à qui appartient la moisson d’envoyer des ouvriers pour la rentrer (Luc 10.1-2).

Il y a une note d’urgence dans les paroles du Christ. Lorsque la moisson est prête, les ouvriers ne disposent que de quelques jours pour la rentrer. En route vers Jérusalem, Jésus envoie des messagers dans toutes les villes sur son passage pour lui trouver un logis ainsi qu’à ses disciples et pour préparer les gens à recevoir le Seigneur et le message du royaume. N’importe quel personnage important agissait ainsi. Ces 70 sont des disciples triés sur le volet et autres que les 12 qui constituent le cercle intime de Jésus. Luc est le seul à rapporter cette campagne unique. Une fois cette mission accomplie, les 70 retourneront à leur occupation habituelle.

Dans les Écritures, la moisson est souvent associée au jugement dernier et à la séparation entre le bon grain et l’ivraie, ceux qui ont accepté la parole du Christ et les autres (Matthieu 13.30). En annonçant la venue du Messie, les 70 vont eux aussi opérer un tri parmi les habitants des villages traversés. La plupart des gens prendront position pour ou contre Jésus.

Versets 3-9

Je continue.

Allez : je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N’emportez ni bourse, ni sac de voyage, ni sandales, et ne vous attardez pas en chemin pour saluer les gens. Lorsque vous entrerez dans une maison, dites d’abord : “ Que la paix soit sur cette maison. ” Si un homme de paix (litt. Fils de paix) y habite, votre paix reposera sur lui. Si ce n’est pas le cas, elle reviendra à vous. Restez dans cette maison-là, prenez la nourriture et la boisson que l’on vous donnera, car “ l’ouvrier mérite son salaire ”. Ne passez pas d’une maison à l’autre pour demander l’hospitalité. Dans toute ville où vous irez et où l’on vous accueillera, mangez ce qu’on vous offrira, guérissez les malades qui s’y trouveront et dites aux gens : “ Le royaume de Dieu est proche de vous ” (Luc 10.3-9).

La mission des 70 est dangereuse et exige de la diligence. Il est donc hors de question de s’encombrer ou de s’attarder en route pour faire un brin de causette, ce qui est le cas quand on s’engage dans une salutation cérémonieuse orientale. Ces disciples seront nourris et logés par ceux qui croient que Jésus est un envoyé de Dieu. Cette campagne ressemble à celle qui a été menée par les 12, mais elle est d’une plus grande envergure car elle compte 70 missionnaires.

Versets 10-16

Je continue.

Mais dans toute ville où vous entrerez et où l’on ne voudra pas vous recevoir, allez sur la place publique et dites : “ La poussière de votre ville qui s’est attachée à nos pieds, nous la secouons contre vous. Sachez pourtant ceci : le royaume de Dieu est proche. ” — Je vous assure qu’au grand Jour, Sodome sera traitée avec moins de rigueur que cette ville-là. Malheur à toi, Chorazin, malheur à toi, Bethsaïda ! car si les miracles qui se sont produits au milieu de vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient changé de vie et l’auraient manifesté en revêtant des habits de toile de sac et en se couvrant de cendre. C’est pourquoi, au jour du jugement, ces villes seront traitées avec moins de rigueur que vous. Et toi, Capernaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au ciel ? Non, tu seras précipitée au séjour des morts. Il ajouta : — Si quelqu’un vous écoute, c’est moi qu’il écoute, si quelqu’un vous rejette, c’est moi qu’il rejette. Or, celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé (Luc 10.10-16).

Voici des paroles très solennelles car l’annonce de la bonne nouvelle se transforme en menaces. Chorazin, Bethsaïda et Capernaüm sont des villes juives où Jésus a exercé un long ministère. Leurs habitants ont profité de la présence de Jésus et des guérisons qu’il opérait, mais ne se sont pas repenties pour autant. Elles seront donc jugées plus sévèrement que les villes païennes de Tyr et Sidon pourtant réputées très corrompues. Par contre, ceux qui écoutent les envoyés du Christ le reçoivent lui-même car il leur a donnés son autorité qui est celle de Dieu lui-même. La pensée de Jésus s’élève jusqu’aux cieux et ces humbles disciples reflètent la majesté divine dans leur mission.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

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