Les émissions

28 nov. 2022

Luc 2.36-52

Chapitre 2

Introduction

Au travers les siècles, des peintres on fait des tableaux grandioses, des musiciens ont composé des morceaux dramatiques, des écrivains ont rédigé de la prose ou des poèmes poignants. Ce ne sont pas les chefs-d’œuvre qui manquent, et pourtant, ce qu’ils ont exprimé au travers de leur art est un supplice atroce et injuste. Pour Marie ce fut comme une épée qui lui transperça l’âme. Elle a eu l’immense privilège d’avoir été choisie par l’Eternel Dieu pour concevoir et donner naissance au Messie, mais au pied de la croix, elle a aussi assisté pendant six longues heures à son agonie. Comme je l’ai dit, la crucifixion de Jésus a inspiré d’innombrables artistes, beaucoup en bien, mais certains en mal comme André Lloyd Webber qui a composé l’opéra rock « Jésus-Christ superstar » joué la première fois en 1971, ou plus récemment Daniel Brown, qui en 2003 a publié le roman « le code de Da Vinci » qui a fait un tabac. Traduit en 44 langues, en 2009, il s’était déjà vendu à 80 millions d’exemplaires. Et bien sûr, en 2006, le film a suivi. La crucifixion n’a pas seulement inspiré des artistes croyants ou malveillants, mais elle a toujours été un moment très fort et très émouvant pour des multitudes, à commencer par Marie, bien sûr, les apôtres, les disciples, puis tous ceux qui au fil des siècles on été confrontés à la mort et à la résurrection de Jésus, et à son message de salut. Il ne fait aucun doute que le sacrifice du Christ mourant sur la croix pour le salut des pécheurs est émouvant, cependant, il ne faut pas se laisser aller à ses émotions, car ce n’est pas ma pitié ou ma compassion que Dieu désire, mais ma confiance en Lui. Alors que Jésus est sur le chemin qui le mène au calvaire, vers la fin de son évangile, Luc écrit :

Une foule de gens du peuple le suivait. Il y avait aussi beaucoup de femmes en larmes, qui se lamentaient à cause de lui. Se tournant vers elles, il leur dit : — Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas à cause de moi ! Pleurez plutôt à cause de vous-mêmes et de vos enfants (Luc 23.27-28).

Seulement quelques heures avant de quitter ce monde, le dernier message que Jésus donne à ses contemporains, est qu’il n’a que faire de leur pitié, et qu’ils feraient bien mieux de pleurer sur eux-mêmes. Et en effet, une trentaine d’années plus tard, les Romains on rasé Jérusalem et massacré, crucifié, ou vendu comme esclaves tous ses habitants.

Alors que l’enfant Jésus est dans le temple pour être circoncis, le vieux Siméon a prophétisé qu’un jour, une épée transpercerait le cœur de Marie. Ce n’est pas le genre de nouvelle qu’une jeune maman désire entendre; c’est le moins qu’on puisse dire. Sur ces entrefaites, et alors que la sainte famille est toujours dans le temple, arrive une prophétesse.

Versets 36-38

Je continue à lire dans le second chapitre de l’évangile selon Luc.

Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très âgée. Dans sa jeunesse, elle avait été mariée pendant sept ans, puis elle était devenue veuve et avait vécu seule jusqu’à 84 ans. Elle ne quittait jamais le Temple où elle servait Dieu, nuit et jour, par le jeûne et la prière. Elle arriva, elle aussi, au même moment ; elle louait Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient que Dieu délivre Jérusalem (Luc 2.36-38).

Comme Siméon, Anne est présentée comme une Israélite fidèle et pieuse, et comme pour lui, le Saint Esprit s’est arrangé pour qu’elle arrive pile au moment où Jésus, en tant que fils premier-né, est présenté à l’Eternel. Anne est venue afin de poursuivre et confirmer les paroles de Siméon et pour que le peuple d’Israël reconnaisse en ce nouveau-né le Sauveur promis. À cause de sa piété, Anne dispose probablement d’un lieu pour prier dans les annexes du temple, côté « cour des femmes ». Anne accompagne ses prières du jeûne, ce qui exprime l’intensité de ses intercessions et son ardente attente de la libération d’Israël. Comme je l’ai déjà dit, il s’agit d’abord d’une délivrance spirituelle, et qui est le pardon des péchés en Jésus-Christ. Mais en second lieu, il y aura également une libération politique. En effet, les prophètes de l’Ancien Testament affirment que dans les derniers temps, au lieu d’être piétiné par les nations, Israël sera propulsé à leur tête.

Par l’intermédiaire de ces deux vieux prophètes, Siméon et Anne, toute la ville de Jérusalem a l’occasion d’entendre la bonne nouvelle de la venue du Messie. Quelques uns y ont cru, mais la plupart des Juifs, et en particulier les chefs religieux, ont rejeté le Christ. Ce petit garçon va devenir un homme et révéler l’Éternel dans sa personne et par son ministère itinérant : par son enseignement, ses miracles et son attitude vis à vis de tous les êtres humains, qu’ils soient pauvres, riches, humbles ou arrogants. Quand le moment sera venu, il ira à Jérusalem afin de rendre possible la délivrance d’Israël et de tout être humain par sa mort et résurrection. Puis de la ville sainte, et à compter de la Pentecôte, les disciples partiront annoncer la Parole de l’Évangile, la bonne nouvelle du Sauveur dans le monde entier.

La mention d’Anne faisant partie de la tribu d’Aser va à l’encontre des théories farfelues qui circulent encore concernant les 10 tribus soi-disant perdues d’Israël. On les suppose ici ou là, en Afrique ou en Amérique. Par exemple, je crois savoir que les Mormons se disent plus ou moins descendants de ces Israélites. Comme l’origine tribale de Siméon n’a pas été donnée, c’est probablement parce qu’il est de la tribu de Juda. Il faut se rappeler que sur les 12 tribus d’Israël, 10, dont celle d’Aser, furent emmenées en captivité par les Assyriens vers la fin du 8e siècle av. J-C et disparurent sans laisser de traces dans l’histoire. Cependant, dans les Écritures apparaissent certains personnages ici et là, comme Anne, dont la généalogie remonte à l’une de ces 10 tribus, et qui sont donc des rescapés de la déportation par les Assyriens. En effet, quand ceux-ci envahirent le royaume du Nord de la Palestine, composé de ces 10 tribus, un grand nombre d’Israélites s’enfuirent pour se réfugier chez leur frères du sud dans Juda.

Versets 39-40

Je continue notre texte.

Après avoir accompli tout ce que la Loi du Seigneur ordonnait, Marie et Joseph retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur village. Le petit enfant grandissait et se développait. Il était plein de sagesse, et la grâce de Dieu reposait sur lui (Luc 2.39-40).

La famille retourne à Nazareth, un village montagneux dans le sud de la Galilée à environ 150 km au nord de Bethléem. Ce sera la demeure du Seigneur jusqu’à ce qu’il atteigne environ trente ans. Jésus n’était pas un homme ayant l’apparence d’un enfant; c’est un enfant comme les autres qui croît en taille et en intelligence, mais en plus, il grandit en sagesse et la grâce de Dieu est sur lui d’une manière exceptionnelle. Son corps se développe en prestance et son esprit en raison, jugement, et réflexion à mesure que le temps passe. Nous ne pouvons pas vraiment comprendre comment cet être divin ait pu être un enfant, mais tel est l’enseignement des Écritures et c’est tout ce qu’elles nous disent concernant sa naissance.

A partir d’ici, Luc fait abstraction de toute une série d’événements. Dans l’ordre chronologique et d’après le second chapitre de l’Évangile selon Matthieu, les mages débarquent de l’Orient cherchant le roi qui vient de naître afin de lui rendre hommage. Le  roi Hérode en est estomaqué et tente d’assassiner l’enfant Jésus parce qu’il le considère comme un rival pour son trône. Suite à l’avertissement d’un ange, la famille s’enfuit alors en Égypte. Matthieu écrit :

Quand Hérode s’aperçut que les mages s’étaient moqués de lui, il devint furieux : il       donna l’ordre de tuer à Bethleem et dans les environs tous les garçons en-dessous de     deux ans, conformément aux précisions que lui avaient données les mages sur    l’époque où l’étoile était apparue. Ainsi s’accomplit la parole transmise par Jérémie,           le prophète : On entend à Rama une voix qui gémit et d’abondants sanglots amers :         Rachel pleure ses fils et elle ne veut pas se laisser consoler car ses fils ne sont plus             (Matthieu 2.16-18).

Si toutes ces informations figurent dans l’Évangile selon Matthieu c’est parce qu’il écrit pour les Juifs à qui il révèle le Messie en tant que roi d’Israël venu pour s’asseoir sur le trône de son ancêtre David. Luc n’a pas le même objectif. Il présente le Christ comme l’Homme idéal et parfait que les Grecs recherchent.

Versets 41-42

Je continue le chapitre 2 de l’évangile selon Luc.

Les parents de Jésus se rendaient chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand Jésus eut douze ans, ils y montèrent selon la coutume de la fête (Luc 2.41-42).

La loi de Moïse impose trois pèlerinages annuels à tous les hommes : la Pâque, la Pentecôte aussi appelée fête de la Moisson et la fête des Cabanes ou Tabernacles. La Pâque était la plus observée. Elle ne dure qu’un jour mais est immédiatement suivie de la fête des pains sans levain, qui, elle, dure sept jours. Ces huit jours de festivités forment un tout et étaient souvent appelés « la Pâque ». Joseph et Marie élève Jésus avec ses frères et sœurs, et ils constituent une famille normale; aucun d’entre eux se déplace avec une auréole sur la tête. Les artistes du Moyen-Âge avaient une conception romantique mais totalement erronée de Jésus, aussi bien en tant qu’enfant qu’adulte.

Le texte précise que Jésus a 12 ans la première fois que sa famille se rend à Jérusalem avec lui pour la Pâque. Ce détail est important parce qu’à cet âge, les jeunes Juifs sont considérés comme majeurs pour les questions religieuses. Ils sont alors appelés « fils de la loi », et désormais responsables d’observer toute la Loi comme un adulte.

Versets 43-45

Je continue le texte.

Une fois la fête terminée, ils prirent le chemin du retour, mais Jésus, leur fils, resta à Jérusalem et ses parents ne s’en aperçurent pas. Ils supposaient, en effet, qu’il se trouvait avec leurs compagnons de voyage et firent ainsi une journée de marche. Ils se mirent alors à le chercher parmi leurs parents et leurs connaissances. Mais ils ne le trouvèrent pas. Aussi retournèrent-ils à Jérusalem pour le chercher (Luc 2.43-45).

À cette époque, les gens voyagent ensemble autant que possible et les clans se groupent selon leur parenté ou leur village. Comme les routes sont peu sûres et que « l’union fait la force », les caravanes qui rassemblent les participants de la Pâque ou d’une autre fête, sont très importantes, car cela leur permet de mieux se protéger contre les bêtes sauvages et les brigands. A ces occasions, la population de Jérusalem  augmente considérablement. Une fois les festivités terminées, tout le monde quitte la ville. Ceux qui retournent en Galilée se rassemblent quelque part à la sortie nord de Jérusalem, puis une fois tous les chefs de familles présents, la caravane se met en marche. Comme tout le monde est avec tout le monde, au début du voyage, Joseph et Marie ne se soucient pas de ne pas voir leur fils aîné. Mais au bout d’un jour de marche, ils se rendent finalement compte que Jésus n’est pas avec leur clan et doivent rebrousser chemin pour le chercher.

Versets 46-47

Je continue.

Trois jours plus tard, ils le retrouvèrent dans le Temple, assis au milieu des maîtres ; il les écoutait et leur posait des questions. Tous ceux qui l’entendaient s’émerveillaient de son intelligence et de ses réponses (Luc 2.46-47).

Ces trois jours comprennent la première journée de chemin qu’ils ont faite depuis qu’ils ont quitté Jérusalem, un second jour pour retourner à Jérusalem et un troisième pour trouver Jésus.

En ce temps-là, les docteurs de la Loi enseignent dans le parvis du temple qui est la cour extérieure au sanctuaire, mais intérieure à l’enceinte du temple. Ce n’est pas un enseignement du genre lecture en amphi car les rabbins dialoguent avec leurs auditeurs; ils leur posent des questions et répondent aux leurs.

Lorsque finalement Joseph et Marie trouvent Jésus, il est en pleine discussion avec les docteurs de la Loi, et surtout, il leur pose des questions relatives à la loi de Moïse probablement dans le désir de s’instruire, car il faut rappeler que Jésus n’est pas né en sachant tout; il a dû apprendre comme nous. Il va de soi qu’un enfant juif de 12 ans, même Jésus, ne connaît que les rudiments de la loi, ce n’est pas un spécialiste. Par contre, il est possible qu’il a posé des questions aux docteurs auxquelles ils ont eu du mal à répondre. Cependant, l’inverse n’est pas vrai parce que Jésus est rempli du Saint-Esprit, et grâce à son assistance, on peut supposer qu’il a  réponse à tout ce qu’on peut lui demander.

Versets 48-50

Je continue.

Ses parents furent très étonnés de le voir là, et sa mère lui dit : — Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Tu sais, ton père et moi, nous étions très inquiets et nous t’avons cherché partout. — Pourquoi m’avez-vous cherché ? leur répondit Jésus. Ne saviez-vous pas que je dois m’occuper des affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait (Luc 2.48-50).

Le texte met en évidence que dès l’âge de 12 ans, Jésus a déjà une idée précise de sa mission dans le monde; il est conscient d’avoir avec Dieu, son Père, une relation privilégiée et profondément intime. À la question de sa mère : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela », Jésus fait une distinction nette entre eux ses parents humains, et Dieu son vrai Père. Joseph et Marie auraient dû comprendre que leur fils étaient en mission sur terre, mais de toute évidence, ce n’est pas le cas car ils ne comprennent pas ce qu’il leur dit. Cette anecdote, rapportée seulement par Luc, est quand même curieuse car alors qu’on croît que Marie avait compris qu’elle avait donné naissance au Messie, ici elle semble l’ignorer totalement. Bien plus tard, alors que Jésus exerce un ministère en Galilée, Marie croyant alors qu’il a perdu la raison, viendra le voir avec ses autres enfants dans le but express de le ramener avec elle à Nazareth. Ça paraît incroyable mais je lis le passage en question :

Quand les membres de sa famille l’apprirent, ils vinrent pour le ramener de force avec eux. Ils disaient en effet : “ Il est devenu fou ” (Marc 3.20-21).

La caractéristique principale de la vie sociale de Jésus-Christ est l’incompréhension de tous vis-à-vis de sa personne et de son ministère. Sans parler des foules ou des chefs religieux hypocrites, ni sa famille, ni ses disciples n’ont su discerner qui Il est vraiment et quelle est sa mission. Parmi les quelques exceptions, on trouve les prophètes Siméon, Anne, et Jean-Baptiste. Il est vrai qu’au gré des chemins, quelques personnes dans une très grande détresse, qu’ils soient aveugles, galeux ou dans le deuil, ont appelé Jésus « Fils de David », ce qui est son titre messianique. Mais comme on n’entend plus jamais parler de ces gens, on peu se demander si leur foi était réelle ou passagère et opportuniste. En fait, ce n’est qu’après la résurrection du Christ que l’incrédulité de masse a été levée. Et encore, ce n’est que petit à petit que les réalités spirituelles se sont mises en place dans la tête de ceux qui avaient pourtant côtoyé Jésus jour et nuit pendant 3 ans.

Versets 51-52

Je finis le chapitre 2 de l’évangile selon Luc.

Il repartit donc avec eux et retourna à Nazareth. Et il leur était obéissant. Sa mère gardait précieusement dans son cœur le souvenir de tout ce qui s’était passé. Jésus grandissait et progressait en sagesse, et il se rendait toujours plus agréable à Dieu et aux hommes (Luc 2.51-52).

Le souci de Jésus pour les affaires de Dieu son Père n’est pas l’expression d’une désobéissance vis-à-vis de ses parents, car il vit son adolescence non contre eux, mais dans la consécration à son Père. Cependant, même si le cœur de Jésus est attaché au temple dans lequel son Père céleste est honoré, la voix du devoir l’appelle à revenir en Galilée, car la loi de Moïse exige l’obéissance des enfants aux parents. Luc prend grand soin de souligner la soumission de Jésus à Joseph et Marie à cause de l’incident précédent où Jésus a pris une initiative nécessaire mais qui les a chagrinés parce qu’ils n’ont rien compris. Luc met également en avant l’humanité parfaite de Jésus ; dans ce but, il précise que la sagesse dont Jésus a déjà fait preuve au temple se développe toujours davantage. Comme tout autre enfant, Il mûrit dans tous les domaines — physique, émotionnel et intellectuel, mais contrairement au commun des mortels, Jésus a une relation juste et parfaite avec Dieu et les hommes. Comme les Évangiles ne nous disent rien d’autre concernant sa jeunesse, beaucoup de questions demeurent sans réponse. D’un autre côté, il ne nous est pas possible de comprendre comment Jésus est à la fois parfaitement homme et parfaitement Dieu, et comment le Seigneur du ciel et de la terre peut être contenu dans un corps humain. C’est pour nous un mystère, mais comme l’a dit Moïse aux Israélites :

Les choses cachées sont à l’Éternel, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et à nos fils, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi (Deutéronome 29.28).

Dieu ne satisfait pas toute ma curiosité, mais il me donne suffisamment d’informations pour que je puisse raisonnablement lui obéir en toute confiance. C’est donc ici tout ce que nous dit Luc concernant l’intervention décisive de Dieu dans l’histoire humaine, la naissance et l’enfance de Jésus; les autres auteurs sont bien plus succincts. Luc a soigneusement présenté tous les personnages que Dieu a choisis pour entourer la naissance du Sauveur, que ce soit le prêtre Zacharie, sa femme Élisabeth, Marie et Joseph, ainsi que les prophètes Siméon et Anne. Ce sont toutes des personnes d’une grande piété ayant une foi vivante et qui espèrent en la venue du Messie. Elles sont réceptives à la parole et à l’Esprit de Dieu, et lui obéissent même si elles ne comprennent pas les implications et répercussions de ce qui leur est demandé de faire ou de dire. C’est grâce à ces serviteurs fidèles que le plan de Dieu s’accomplit. Chacun d’eux est à sa place au bon moment, et remplit la tâche qui lui est confiée. Le récit de la venue au monde du Messie est entrecoupé de cantiques de louange par lesquels Marie, Zacharie et Siméon, expriment leur reconnaissance à l’Eternel qui les a choisis pour accomplir son plan. Même si le cadre et le fil de l’histoire semblent dictés par les hommes et les circonstances, comme le recensement ordonné par un César pour des motifs politique, militaire et financiers, c’est Dieu qui dans les coulisses tire toutes les ficelles. Et c’est toujours vrai encore aujourd’hui pour le monde entier.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

oct. 11 2024

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Prendre les armes de Dieu (suite)

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