Lévitique 8.1-36
Chapitre 8
Introduction
Je sais pas trop comment se passent des études de droit, mais il me semble qu’il doit falloir avaler des pages et des pages de bouquins plus lourds qu’un pavé et mémoriser des lois à n’en plus finir avec la jurisprudence correspondante. Quand l’Eternel a donné à Moïse les six cent et quelques commandements de la Loi, il y avait de quoi être écrasé par toutes ces règles pointilleuses, complexes, répétitives, et pour nous du moins, quelque peu fastidieuses. Ces commandements gèrent à peu près tous les aspects de la vie du peuple d’Israël. On en a déjà vu un certain nombre concernant les sacrifices. Maintenant, il va être question de l’installation des hommes choisis par Dieu pour être les ministres de son culte. Ce sont les prêtres et ils sont tous issus de la famille sacerdotale d’Aaron. Or, la façon dont ils doivent se comporter et accomplir leur fonctions sacrées, suit un protocole extrêmement rigide qui doit être suivi à la lettre. Voilà pourquoi, dans le chapitre 8 du Lévitique, il est répété 12 fois que l’Éternel donne un ordre à Moïse pour qu’il le transmette aux prêtres. Et bien ces hommes ne se sont pas lassés d’entendre ordre sur ordre car le chapitre se termine par :
Aaron et ses fils se conformèrent à tout ce que l’Éternel leur avait ordonné par l’intermédiaire de Moïse (Lévitique 8.36).
Versets 1-5
Je commence maintenant à lire le chapitre 8.
L’Éternel parla à Moïse en ces termes : — Prends Aaron et ses fils avec lui, prends les vêtements sacerdotaux et l’huile d’onction, fais amener le taureau pour le sacrifice pour le péché, les deux béliers et la corbeille de pains sans levain et rassemble toute la communauté à l’entrée de la tente de la Rencontre. Moïse fit ce que l’Éternel lui avait ordonné et l’assemblée se réunit à l’entrée de la tente de la Rencontre. Moïse transmit à la communauté ces ordres que l’Éternel lui avait donnés (Lévitique 8.1-5).
Moïse est sommé d’amener Aaron et ses fils devant l’entrée du tabernacle, avec tous les articles nécessaires à leur consécration. Les ordres relatifs à cette cérémonie ont déjà été donnés dans le livre de l’Exode, et même répétés sommairement (Exode 29 et 40). Mais avant que Moïse ne soit en mesure de les exécuter, il fallait, d’une part, que le Tabernacle soit construit et les vêtements sacerdotaux confectionnés, et d’autre part que tout le cérémonial des sacrifices et des offrandes sur lequel Aaron et ses fils doivent présider soit bien établi ; d’autant plus que sacrifices et offrandes vont figurer dans l’acte même de leur installation.
Comme les chapitres précédents ont raconté la mise en place des rites entourant divers types de sacrifices et d’offrandes, le rituel de l’entrée en fonction des prêtres-sacrificateurs peut maintenant avoir lieu. Toute l’assemblée s’intéresse au sacerdoce et prend part indirectement à l’installation et la consécration de ceux qui auront à l’exercer.
Versets 6-9
Je continue.
Puis il (Moïse) fit avancer Aaron et ses fils, et les fit se laver dans l’eau. Ensuite il revêtit Aaron de la tunique, lui noua la ceinture, et lui mit la robe par dessus ; il ajouta l’éphod et l’entoura avec la ceinture de l’éphod. Il plaça sur sa poitrine le pectoral, dans lequel il plaça l’ourim et le toummim. Il coiffa sa tête du turban sur le devant duquel il ajusta la plaque d’or, le diadème sacré, comme l’Éternel le lui avait ordonné (Lévitique 8.6-9).
En tant que représentant de l’Eternel, Moïse préside à toute la cérémonie. C’est lui qui donne aux futurs prêtres et au grand-prêtre Aaron un bain complet, près de la cuve de bronze qui était située à l’entrée du tabernacle. S’il n’avait été question que d’un lavage des pieds et des mains, le texte l’aurait indiqué. Même s’il n’est que symbolique, le bain complet est une image d’un renouvellement total. Il est donc tout à fait approprié au début d’un ministère où les prêtres doivent se purifier et être rituellement purs afin de pouvoir servir l’Éternel.
Une fois que les prêtres auront pris ce bain complet, avant de commencer leur fonction cultuelle journalière, de simples ablutions des mains et des pieds suffiront. Le Nouveau Testament adresse aussi des directives semblables mais spirituelles à ceux qui aujourd’hui veulent entrer en relation avec Dieu. Je lis le passage.
Approchons-nous donc de Dieu avec un cœur droit, avec la pleine assurance que donne la foi, le cœur purifié de toute mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure (Hébreux 10.22).
L’eau symbolise et représente l’action purificatrice de la Parole de Dieu. Les vêtements sacerdotaux, dont Moïse revêt les prêtres, désignent clairement ceux qui ont été choisis par Dieu lui-même pour exercer ces fonctions sacrées. Le grand-prêtre porte 8 articles de vêtement, 4 lui sont propres et 4 sont les mêmes que ceux des autres prêtres. Ces habits sont fabriqués avec du pur lin d’Égypte, et de couleur blanche, ce qui dans les Ecritures représente la sainteté, la justice ou la victoire. On a déjà rencontré l’ourim et le toummim dans le livre de l’Exode. Ce sont deux objets mystérieux qui servent à connaître la volonté de Dieu; l’un a valeur de oui et l’autre de non. Le grand-prêtre pose une question à Dieu et le premier objet qu’il tire de sa poche est la réponse de l’Eternel. Le grand-prêtre portait l’ourim et le toummim dans une poche de l’habit appelé le pectoral de verdict. Je lis le passage de l’Exode :
Ainsi, par ce pectoral du verdict, lorsqu’Aaron entrera dans le sanctuaire, il portera sur son cœur les noms des fils d’Israël pour en évoquer constamment le souvenir devant l’Éternel. Tu placeras dans le pectoral du verdict l’ourim et le toummim, qui seront ainsi sur le cœur d’Aaron lorsqu’il se présentera devant l’Éternel, et Aaron portera en permanence sur son cœur, devant l’Éternel, le moyen de connaître mon verdict concernant les problèmes des Israélites (Exode 28.29-30).
La tenue officielle du grand-prêtre comportait un diadème sacré et une plaque d’or sur le front. Ces objets sont également décrits dans un passage de l’Exode que je rappelle :
Tu feras une plaque frontale d’or pur sur laquelle tu graveras comme sur un cachet : “ Sainteté à l’Éternel ”. Tu la fixeras par un cordonnet de pourpre violette sur le devant du turban pour qu’elle orne le front d’Aaron. Ainsi il se chargera des fautes que les Israélites pourront commettre lorsqu’ils m’apporteront toute espèce d’offrandes consacrées. Cette plaque sera toujours sur son front pour que moi, l’Éternel, je les accueille favorablement (Exode 28.36-38).
Le diadème était la partie la plus importante du turban aussi appelé tiare. Les mots “ Sainteté à l’Éternel ” gravés sur la plaque d’or, proclament haut et fort l’attribut la plus importante de l’Éternel : Sa Sainteté. En remplissant ses fonctions sacerdotales, le grand-prêtre se charge symboliquement et plusieurs fois des fautes du peuple d’Israël. En cela, il préfigure bien sûr la croix où le Christ porta lui-même en sa chair et en son âme toutes les fautes de l’humanité.
Versets 10-13
Je continue le texte avec la consécration proprement dite, d’Aaron et de ses quatre fils.
Moïse prit l’huile d’onction et oignit le tabernacle et tout ce qu’il contenait ; c’est ainsi qu’il les consacra. Il en fit sept fois aspersion sur l’autel, puis il oignit ce dernier et tous les accessoires, la cuve et son socle, pour les consacrer. Ensuite il versa de l’huile d’onction sur la tête d’Aaron et l’oignit pour le consacrer. Après cela, il fit avancer les fils d’Aaron, les revêtit de tuniques, leur mit une ceinture et les coiffa de turbans, comme l’Éternel le lui avait ordonné (Lévitique 8.10-13).
L’onction du sanctuaire et de tous ses meubles les marquait du sceau de la consécration à Dieu. Ils devenaient sacralisés en quelque sorte parce que séparés de tout ce qui est profane, des choses de la vie ordinaire. L’huile, symbole de l’Esprit de Dieu, rappelle aussi les bénédictions temporelles que Dieu veut accorder à son peuple. Selon la tradition, Moïse a fait l’aspersion avec un doigt qu’il trempait dans l’huile. L’autel de bronze se trouvait dans le parvis, la cour intérieure, où tout Israélite avait accès pour faire des offrandes à Dieu. A cause de sa situation, de tous les meubles sacrés, l’autel est celui qui est le plus exposé au monde profane et donc au péché et pour cette raison, il doit être aspergé sept fois.
Contrairement aux objets du culte, Aaron n’a pas subi une simple onction d’huile; Moïse l’a carrément versée sur sa tête comme à grandes eaux, ce qui est clairement indiqué par le verbe utilisé. Ce rite souligne bien sûr le rôle primordial attribué au grand-prêtre. Ses fils, par contre, seront seulement enduits d’huile pour bien souligner la différence avec le grand-prêtre.
Versets 14-15
Je continue.
Il fit approcher le taureau du sacrifice pour le péché. Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête de l’animal. Moïse l’égorgea, prit le sang et en appliqua avec son doigt sur les cornes de l’autel pour purifier l’autel. Ensuite il répandit le reste du sang sur le socle de l’autel et le consacra pour y accomplir le rite d’expiation (Lévitique 8.14-15).
C’est ici la dernière occasion pour Moïse de fonctionner comme grand-prêtre. Il le fait sans avoir offert le moindre sacrifice pour lui-même. Cette caractéristique le place très haut, sur un immense grand piédestal. Cette investiture va durer une semaine et chaque jour un taureau sera sacrifié. L’imposition des mains est destinée à rappeler au grand-prêtre Aaron et à ses fils qu’ils sont coupables devant l’Éternel comme tous les autres hommes, et qu’avant d’accomplir leurs fonctions sacrées, ils doivent se purifier de leurs fautes par le sang du sacrifice le plus important, celui d’un taureau.
Ici, le sang de l’animal n’est pas aspergé à l’intérieur du sanctuaire parce que personne ne l’a encore souillé. En effet, aucun homme n’y était encore entré et seuls les prêtres une fois consacrés pourront y pénétrer pour faire leur service. Or, la cérémonie d’investiture est justement en train d’avoir lieu. Avant que l’autel puisse remplir sa fonction il doit lui aussi être purifié avec du sang, bien que par la suite, il sera ensanglanté en permanence à cause des sacrifices qui seront offerts. On se rend compte qu’il y a constamment du sang partout et la raison nous en est rappelée par un texte de l’épître aux Hébreux que je lis :
Puis Moïse a aspergé aussi, avec le sang, le tabernacle et tous les ustensiles du culte. En fait, selon la Loi, presque tout est purifié avec du sang, et il n’y a pas de pardon des péchés sans que du sang soit versé (Hébreux 9.20-21).
Si dans l’économie divine, il est un principe qui est plus important que les autres, c’est bien celui-ci : « il n’y a pas de pardon des péchés sans que du sang soit versé. » C’est bien là toute la signification de la croix et la raison pour laquelle le sacrifice du Christ ne doit pas être considéré comme un élément parmi d’autres. La croix est fondamentale; c’est le cœur du christianisme et de la foi chrétienne; le reste est secondaire. Quant à la pompe et les rites, il ne faut pas leur attacher trop d’importance.
Versets 16-17
Je continue le texte.
Il (Moïse) prit toute la graisse qui recouvrait les entrailles, le lobe du foie et les deux rognons avec leur graisse, et il les fit brûler sur l’autel. Le reste du taureau, avec la peau, la viande et les excréments, il le brûla à l’extérieur du camp, comme l’Éternel le lui avait ordonné (Lévitique 8.16-17).
La chair est mangée par les prêtres quand le sacrifice est offert par un simple particulier, mais la cérémonie d’investiture est très solennelle, et n’est donc pas une occasion de faire la fête.
Versets 18-21
Je continue.
Ensuite il fit amener le bélier destiné à l’holocauste ; Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur sa tête. Moïse l’égorgea, et aspergea de son sang tous les côtés de l’autel. On découpa le bélier en quartiers, et Moïse les brûla avec la tête et la graisse. On lava à l’eau les entrailles et les pattes, et Moïse fit brûler tout le bélier sur l’autel ; c’était un holocauste à l’odeur qui apaise l’Éternel, un sacrifice consumé par le feu pour lui, comme il l’avait ordonné à Moïse (Lévitique 8.18-21).
Ce premier bélier offert en holocauste et donc totalement brûlé signifie la consécration pleine et entière d’Aaron et de ses quatre fils au service de l’Éternel. Cet holocauste est une transition entre le sacrifice d’expiation avec un taureau pour victime qui a déjà eu lieu, et le sacrifice d’actions de grâces, lui aussi avec un bélier, qui va suivre.
Versets 22-29
Je continue.
Après cela, Moïse fit approcher le second bélier, le bélier d’investiture ; Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur sa tête. Moïse l’égorgea et prit de son sang qu’il appliqua sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit. Puis il fit avancer les fils d’Aaron et appliqua du sang sur le lobe de leur oreille droite, sur leur pouce droit et sur leur gros orteil droit. Avec le reste du sang, il aspergea tous les côtés de l’autel. Il prit la graisse, la queue, toute la graisse qui recouvrait les entrailles, le lobe du foie, les deux rognons avec leur graisse et le gigot droit. Dans la corbeille des pains sans levain qui se trouvait devant l’Éternel, il prit un gâteau de pain sans levain, un gâteau à l’huile et une galette ; il les posa sur les graisses et le gigot, plaça le tout dans les mains d’Aaron et de ses fils, et leur dit de présenter ces aliments à l’Éternel par le geste de présentation. Ensuite Moïse reprit ces offrandes de leurs mains et les fit brûler sur l’autel au-dessus de l’holocauste. C’était un sacrifice d’investiture dont l’odeur apaise l’Éternel, un sacrifice consumé par le feu pour lui. Moïse prit aussi la poitrine du bélier d’investiture pour faire devant l’Éternel le geste de présentation ; ce morceau lui revint comme sa part, comme l’Éternel le lui avait ordonné (Lévitique 8.22-29).
Le bélier d’investiture est un sacrifice de communion qui est l’expression du sentiment de reconnaissance d’Aaron et de ses fils envers l’Éternel qui les a choisis et qui a déjà accepté leurs deux sacrifices : L’expiation par le taureau et la consécration par le premier bélier.
Maintenant, Dieu les consacre à son service dans la fonction sainte de s’approcher de Lui au nom du peuple. Le bélier est la victime prescrite pour les sacrifices d’actions de grâces offerts soit par toute la nation, soit par un prince, soit encore par ceux qui font le vœu naziréen, un engagement de consécration particulier (Nombres 6).
Du sang est appliqué sur le lobe de l’oreille droite, sur le pouce de la main droite et sur l’orteil du pied droit des prêtres parce que c’est généralement le côté dominant. Ce rite spécifique symbolise l’écoute et l’obéissance dans le service sacerdotal :
- l’ouïe, pour entendre en toute circonstance la voix de Dieu ;
- la main, pour accomplir en toutes choses son œuvre sainte ;
- et le pied, pour marcher constamment dans sa voie.
Verset 30
Je continue le texte.
Moïse prit ensuite de l’huile d’onction et du sang qui était sur l’autel, et il en fit aspersion sur Aaron et sur ses vêtements, sur ses fils et leurs vêtements ; il consacra ainsi Aaron et ses vêtements, ainsi que ses fils et leurs vêtements (Lévitique 8.30).
Ce ne sont pas des vêtements personnels mais de fonction. Ils devront les transmettre à leurs successeurs; c’est pour cette raison qu’ils font l’objet d’une consécration particulière. C’est donc l’ordre des prêtres sacrificateurs en tant que tel qui est consacré en la personne d’Aaron et de ses fils. Si chaque nouveau grand-prêtre devait être oint et installé solennellement, il n’en est pas de même des simples prêtres. Moïse consacre les fils d’Aaron en les oignant de l’huile sainte et du sang de la victime. Il passe son doigt trempé d’huile et de sang sur chacun d’eux et sur leurs vêtements. L’huile représente la consécration au service de Dieu et le sang purifie.
Versets 31-32
Je continue.
Moïse dit à Aaron et à ses fils : — Faites cuire la viande à l’entrée de la tente de la Rencontre. Vous la mangerez là avec le pain qui est dans la corbeille de l’investiture, comme je vous l’ai ordonné lorsque j’ai dit : “ Aaron et ses fils la mangeront ”. Vous brûlerez ensuite ce qui restera de la viande et du pain (Lévitique 8.31-32).
Une toute petite partie de la victime et de l’offrande végétale a été consumée sur l’autel ; le reste doit être mangé par les prêtres qui ont offert le sacrifice.
Versets 33-36
Je finis le chapitre 8.
Pendant sept jours, c’est-à-dire jusqu’au terme des cérémonies de votre investiture, vous ne quitterez pas l’entrée de la tente de la Rencontre. On prendra en effet sept jours pour vous installer dans votre charge. C’est l’Éternel qui a ordonné de procéder comme on l’a fait aujourd’hui pour accomplir sur vous le rite d’expiation. Vous resterez sept jours, jour et nuit, à l’entrée de la tente de la Rencontre et vous observerez les ordres de l’Éternel, et vous ne mourrez pas, car tel est l’ordre que j’ai reçu. Aaron et ses fils se conformèrent à tout ce que l’Éternel leur avait ordonné par l’intermédiaire de Moïse (Lévitique 8.33-36).
Ce processus de purification relativement long fait ressortir le caractère pécheur des prêtres. Cette semaine est un temps de retraite et de saints recueillements. Il doit servir à les préparer mentalement aux responsabilités de leurs nouvelles fonctions. Les même cérémonies d’investiture devaient être observées 7 jours de suite. Grâce à tous ces sacrifices et rites, les prêtres échapperont au jugement de Dieu la première fois qu’ils s’approcheront de Lui dans la tente de la rencontre aussi appelé tabernacle.
La cérémonie d’investiture est scandée par des sacrifices répétitifs, ce qui permet à l’auteur de l’épître aux Hébreux d’établir un contraste saisissant entre les inaptitudes du système de l’Ancienne Alliance et le sacrifice parfait de Jésus. Je lis trois petits passages :
Les grands-prêtres sont obligés d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour leurs propres péchés, ensuite pour ceux du peuple. Jésus-Christ n’en a pas besoin, car il a tout accompli une fois pour toutes, en s’offrant lui-même. En effet, il est impossible que du sang de taureaux et de boucs ôte les péchés. Le Christ, lui, a offert un sacrifice unique pour les péchés, valable pour toujours, et il siège à la droite de Dieu (Hébreux 7.27; 10.4).
Nous avons vraiment de bonnes raisons de nous réjouir de posséder un tel Sauveur.
Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.