Les émissions

17 nov. 2022

Lévitique 24.5 – 25.7

Chapitre 24

Introduction

Le mot « apocalypse » est utilisé à torts et à travers et à toutes les sauces; c’est même le nom d’une bière. Ce mot doit sa notoriété au fait qu’il est le titre du dernier livre du Nouveau Testament qui s’appelle « l’Apocalypse de Jean ». Il est vrai que quand on le lit, il fait penser aux effets spéciaux d’un film son et lumière et à grand spectacle. Au début de ce livre, il est question de 7 chandeliers, les mêmes que celui qui est mentionné dans le chapitre 24 du livre du Lévitique. Ces 7 chandeliers représentent 7 types d’Églises qui sont appelés à rayonner et à donner l’éclairage divin autour d’elles. Je lis le passage du livre de l’Apocalypse où l’apôtre Jean est interpellé par le Christ ressuscité et glorifié qui marche au milieu de sept chandeliers :

Je me retournai pour découvrir quelle était la voix qui me parlait. Et l’ayant fait, voici ce que je vis : il y avait sept chandeliers d’or et, au milieu des chandeliers, quelqu’un qui ressemblait à un homme. Dans sa main droite, il tenait sept étoiles, et de sa bouche sortait une épée aiguisée à double tranchant. Son visage était éblouissant comme le soleil quand il brille de tout son éclat. Quand je le vis, je tombai à ses pieds, comme mort. Alors il posa sa main droite sur moi en disant : N’aie pas peur. Moi, je suis le premier et le dernier, le vivant. J’ai été mort, et voici : je suis vivant pour l’éternité ! Je détiens les clés de la mort et du séjour des morts. Écris donc ce que tu as vu, ce qui est, et ce qui va arriver ensuite. Les sept étoiles sont les anges (messagers) des sept Églises et les sept chandeliers sont les sept Églises (Apocalypse 1.12-13; 16-20).

Versets 5-6

A l’intérieur du tabernacle, le mobilier est très succinct; il y a une table d’or devant le voile qui ferme l’accès au Lieu très saint et sur celle-ci le chandelier à sept branches et 12 pains frais. Dans les Ecritures, l’huile qui alimente les lampes du chandelier symbolise le Saint Esprit, et la lumière et les pains représentent deux aspects de Jésus. D’ailleurs lui-même a dit qu’il est le pain de vie et la lumière du monde (Jean 6.35, 48; 8.12; 9.5). Je continue à lire dans le chapitre 24 du Lévitique.

Tu prendras de la fleur de farine et tu feras cuire douze pains de six kilogrammes chacun. Tu les disposeras en deux rangées de six pains sur la table d’or pur devant l’Éternel (Lévitique 24.5-6).

La préparation des pains est seulement indiquée ici alors qu’ils figurent déjà sur la table d’or depuis le jour de la dédicace du Tabernacle (Exode 25.30; 40.23). Ces 12 pains représentent la nourriture qui soutient la vie. Ensemble, ils pèsent 72 kilos et sont devant l’Éternel pour lui rappeler les besoins des 12 tribus d’Israël. Bien que ce ne soit pas indiqué, ces pains sont sans levain, car toute trace de levain est proscrite dans le tabernacle. La table à pains est recouverte d’or (Exode 25.24), ce qui la rendit rituellement pure. Ceci est important, car sur la table sont déposés les pains qui annoncent la venue de Jésus. En effet, dans l’évangile, il a dit :

C’est moi qui suis le pain qui donne la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim, celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif (Jean 6.35).

Versets 7-9

Je continue le texte du Lévitique.

Tu saupoudreras chaque rangée d’encens pur qui sera ensuite brûlé à la place des pains comme un mets consumé pour l’Éternel et qui servira de mémorial. Chaque sabbat, on disposera ces pains devant l’Éternel pour qu’il y en ait toujours. C’est une alliance qui lie pour toujours les Israélites. Ces pains reviendront à Aaron et à ses fils qui les mangeront dans un lieu saint, car c’est une chose très sainte, prélevée sur les offrandes consumées par le feu de l’Éternel. C’est une ordonnance en vigueur à perpétuité (Lévitique 24.7-9).

L’encens est une sorte de colle naturelle inflammable. Sa composition est indiquée ailleurs (Exode 30.34). Selon la tradition juive, l’encens était dans deux coupes d’or. Chaque jour de sabbat, les pains étaient retirés et remplacés par d’autres tout frais. Parallèlement au fait qu’ils représentent les besoins des 12 tribus d’Israël et annoncent la venue de Jésus, ces pains rappellent les bienfaits reçus de Dieu pendant la semaine écoulée, et consacrent le travail de la nouvelle semaine des Israélites. Au moment du remplacement des pains, l’encens est consumé ce qui rappelle à l’Éternel que l’offrande des pains a été faite selon la Loi. Ces pains sont la part que Dieu prélève pour lui-même sur les aliments du peuple; par conséquent ils sont donnés aux prêtres qui les mangent dans un lieu rituellement saint.

Verset 10

Je continue le texte.

Le fils d’une femme israélite et d’un père égyptien s’avança parmi les Israélites et se disputa dans le camp avec un homme israélite (Lévitique 24.10).

D’après l’histoire de l’Exode, un certain nombre d’étrangers s’était joint aux Hébreux lors de leur sortie d’Égypte (Exode 12.38). or, en général, ces personnes étrangères ont une mauvaise influence sur le peuple de Dieu (Nombres 11.4). A ce sujet, l’apôtre Paul écrit :

Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs (1Corinthiens 15.33).

Comme les Israélites campent selon leur appartenance tribale, les étrangers forment un groupe à part qui habite hors du camp d’Israël. On peut donc facilement comprendre que ce jeune homme, n’ayant pas de place au soleil dans une société très hiérarchisée, est aigri et envieux. Il dépend des Israélites mais les hait à cause de sa situation de « sans papiers », pourrait-on dire.

Versets 11-12

Je continue notre texte.

Le fils de la femme israélite blasphéma et maudit le Nom par excellence. Alors on l’amena devant Moïse. Sa mère s’appelait Chelomith, elle était la fille de Dibri, de la tribu de Dan. On le mit sous bonne garde en attendant que l’Éternel leur communique sa décision (Lévitique 24.11-12).

Ce métis issu d’un mariage mixte exprime son amertume en s’en prenant au nom de l’Éternel, le Dieu d’Israël. Il blasphème le Nom par excellence, c’est-à-dire « Yaweh » qui en hébreu est un tétragramme, c’est à dire qu’il est formé de 4 consonnes. On sait d’après la suite que plusieurs ont entendu le blasphème de cet homme et ont dû le rapporter à Moïse qui a mené une enquête. Il est probable qu’au moment de l’exode, la mère israélite a quitté l’Egypte avec ses enfants, tandis que le père est resté dans son pays. Alors ce garçon en veut certainement à sa mère de l’avoir emmené avec elle. Il regrette l’Égypte et n’a que mépris pour les Israélites et leur Dieu. Et pourtant, tout comme eux, il a vu les manifestations extraordinaires de l’Éternel.

Malheureusement, cela n’a pas l’air d’avoir eu un impact positif dans sa vie; comme quoi de voir des miracles ne produit pas la foi, ce que confirment d’ailleurs plusieurs passages du Nouveau Testament. Cette histoire souligne également les problèmes potentiels liés aux mariages entre un croyant au Dieu de la Bible et un incroyant, qu’il soit religieux ou libertin. Ce blasphème est évidemment très grave et un crime de lèse-majesté pour lequel il n’existe aucune réparation, aucun sacrifice d’expiation pour le couvrir. Dans la Loi il est dit :

Tu n’insulteras pas Dieu (Exode 22.28).

Oui, mais aucune sentence n’est prévue si le coupable est moitié israélite et moitié étranger. Moïse se trouve donc confronté à une situation embarrassante. Si cet homme était un pur Israélite, il serait lapidé sur-le-champ. Au lieu de cela, on met le coupable aux arrêts en attendant que l’Éternel se prononce sur son sort.

Versets 13-14

Je continue le texte.

L’Éternel parla à Moïse en ces termes : — Fais conduire le blasphémateur hors du camp, tous ceux qui l’ont entendu imposeront leurs mains sur sa tête ; ensuite, toute l’assemblée le tuera à coups de pierres (Lévitique 24.13-14).

Les témoins du blasphème doivent poser les mains sur la tête du coupable pour le charger légalement de cet acte vil, dont ils se trouvent être en quelque sorte les dépositaires. La sentence est immédiatement prononcée et exécutée. Il n’y a ni procès, ni avocat, ni appel, ni vice de procédure. On ne tergiverse pas. La justice est assimilée à la parole de l’Éternel, et est, c’est le moins qu’on puisse dire, expéditive. Aujourd’hui en Occident, on est devenu très doux et compréhensif à l’égard des criminels de tous ordre, et très soucieux de leur bien-être. Alors, on les chouchoute parce qu’il est admis que l’homme est foncièrement bon mais commet des erreurs. L’enseignement des Écritures dit exactement le contraire : l’homme est foncièrement mauvais. Suite à cet incident fâcheux, l’Éternel va ajouter une nouvelle série d’ordonnances applicables à tous, étrangers et Israélites

Versets 15-16

Je continue le texte.

Tu diras aux Israélites : Quiconque maudira son Dieu portera la responsabilité de sa faute. Et celui qui blasphème le nom de l’Éternel sera puni de mort ; toute la communauté le lapidera ; qu’il soit immigré ou autochtone, il mourra pour avoir blasphémé le Nom par excellence (Lévitique 24.15-16).

Celui qui maudira sa divinité, quelle qu’elle soit, en pâtira d’une manière ou d’une autre. Aucun châtiment n’est mentionné parce que ce n’est pas le vrai Dieu qui est insulté mais une idole quelconque. Par contre, s’il s’agit de l’Éternel dont le nom est blasphémé, alors cette personne doit être mise à mort, quelle qu’elle soit, et c’est au peuple d’exécuter la sentence au nom de l’Éternel.

A cause de ce passage et après être revenus de l’exil babylonien, les Juifs ont décidé qu’ils ne devaient jamais prononcer le nom personnel de l’Éternel qui est le tétragramme Yaweh. Aussi, toutes les fois qu’ils le rencontrent dans le texte de l’Ancien Testament, ils le remplacent par Seigneur ou Dieu au sens générique de divinité. Pourtant, il n’est dit nulle part qu’il est interdit de prononcer le nom de l’Éternel, par contre, le blasphémer est évidemment interdit et est puni de la peine capitale. Bien sûr, prendre le nom de Dieu en vain est aussi une faute très grave.

Versets 17-22

Je continue notre texte.

Celui qui tue un autre homme sera puni de mort. S’il fait périr un animal d’autrui, il le remplacera selon le principe : une vie pour une vie. Si un homme inflige une blessure à son prochain, on agira à son égard comme il a agi lui-même : fracture pour fracture, œil pour œil, dent pour dent ; on lui infligera la même blessure qu’il a portée à son prochain. Donc, celui qui fait périr un animal le remplacera, et celui qui tue un homme sera puni de mort. Vous appliquerez le même jugement aux étrangers et aux autochtones, car je suis l’Éternel, votre Dieu (Lévitique 24.17-22).

La loi du talion est mentionnée pour la première fois dans le livre de l’Exode (Exode 21.23), mais dans la situation très particulière où deux hommes se battent, bousculent une femme enceinte et la font accoucher prématurément. Je lis le passage :

Si des hommes, en se battant, heurtent une femme enceinte et causent un    accouchement prématuré, mais sans qu’il y ait d’autre conséquence grave, l’auteur de            l’accident devra payer une indemnité dont le montant sera fixé par le mari de la            femme et approuvé par arbitrage. Mais s’il s’ensuit un dommage, tu feras payer vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, contusion pour contusion (Exode 21.22-25).

Ici, la reprise de la loi du talion : « œil pour œil et dent pour dent », a pour objet d’étendre son champ d’application. Cette formulation concrète et frappante demande à ce qu’il y ait une juste correspondance et proportionnalité entre la faute commise et son châtiment. La loi du talion répond donc aux exigences de la justice divine telle qu’on la trouve énoncée dans la Loi de Moïse. Le coupable ne peut pas échapper à la rétribution qu’il mérite; il doit payer pour ses fautes, mais pas plus et pas moins.

La loi du talion sanctionne des blessures ou mutilations infligées à autrui de manière volontaire et délibérée. Elle ne concerne donc pas les actes accidentels et homicides involontaires. Ce principe était universellement pratiqué dans l’antiquité. Il faut cependant noter que les lois pénales des autres peuples du Proche-Orient ancien étaient généralement moins sévères que la Loi de Moïse pour les attaques contre les personnes, et plus dures pour les atteintes aux biens. La sanction implacable à l’égard de celui qui blesse ou tue volontairement montre l’importance que la Loi divine attache à la personne humaine. Ici, une grande leçon morale est enseignée. Le nom de Dieu ainsi que les êtres humains sont sacrés et doivent être protégés. En Israël, les étrangers étaient soumis aux mêmes sanctions pénales que les Hébreux, mais en contrepartie, ils jouissaient des mêmes protections et avaient droit aux mêmes dédommagements que les Israélites.

Verset 23

Je finis le chapitre 24 du Lévitique.

Moïse parla aux Israélites, et ils firent sortir le blasphémateur du camp ; ils le tuèrent à coups de pierres, appliquant ainsi l’ordre que l’Éternel avait donné à Moïse (Lévitique 24.23).

Après que l’Éternel ait statué concernant ce blasphème, le coupable est exécuté. Cette anecdote donne un air d’historicité et une note d’authenticité à cette histoire et aux pérégrinations du peuple israélite dans le désert. En effet, la Loi fut donnée en bribes et s’étend sur plusieurs livres écrits par Moïse. Ses ordonnances ont un caractère décousu car elles sont complétées au fur et à mesure qu’on avance dans le récit et en fonction des circonstances rencontrées. Cette particularité, qui rend difficile une compréhension et une vision globale de toute la Loi, va complètement à l’encontre de la théorie qui dit que la législation de Moïse fut inventée par la prêtrise israélite quelques temps après le retour d’exil qui se situe à la fin du 6e siècle av. J-C, donc environ 9 siècles après l’époque de Moïse.

Chapitre 25

Introduction

Nous arrivons maintenant au chapitre 25 du Lévitique. Jusqu’à présent, ce livre, dont le thème est la pureté rituelle et morale, a énoncé des règles concernant les sacrifices et l’offrande du sang, la sainteté du peuple dans tous les domaines de sa vie, religieuse, sociale et personnelle, comme le mariage et la sexualité. La loi s’est aussi adressée aux prêtres dans l’exercice de leurs fonctions et dans leur vie privée; elle a traité les offrandes et les assemblées solennelles, la sainteté dans la façon de célébrer les cultes, et le respect des personnes et du nom de Dieu.

Maintenant, il va être question de certaines années, qui doivent être reconnues comme sacrées, mises à part pour Dieu. Ce sont les années sabbatiques et la fête du jubilé. Les mots « terre » et « pays » apparaissent fréquemment. Les préceptes contenus dans ce chapitre concernent Israël une fois que la nation sera installée en Palestine.

Versets 1-4

Je commence à lire le chapitre 25.

Sur le mont Sinaï, l’Éternel s’adressa à Moïse en ces termes : — Dis aux Israélites : Quand vous serez entrés dans le pays que je vais vous donner, la terre elle-même se reposera ; pour l’Éternel, vous la laisserez se reposer. Pendant six ans, tu ensemenceras ton champ, et pendant six ans, tu tailleras ta vigne et tu en récolteras les produits. Mais la septième année sera un sabbat, une année de repos pour la terre, on la laissera se reposer en l’honneur de l’Éternel ; tu n’ensemenceras pas ton champ et tu ne tailleras pas ta vigne (Lévitique 25.1-4).

Les Hébreux divisent le temps en unités de sept, autant dans l’année civile que pour les cérémonies de fêtes. C’est ainsi qu’on a le 7e jour, la 7e semaine, le 7e mois et la 7e année. Le calendrier est structuré autour des sabbats, un jour sur 7. Ici tous les six ans il faut faire reposer la terre; le sol ne doit pas être cultivé, ni la vigne taillée. Tout doit être laissé en friche. Ce qui pousse tout seul sans avoir été planté n’appartient pas au propriétaire du terrain, mais est à la disposition de tous, riches et pauvres. Ce repos sabbatique commençait en automne et coïncidait avec la fin des récoltes annuelles de la sixième année et aussi avec le commencement de l’année civile du 7e mois. Il durait jusqu’à l’année suivante au moment où avaient lieu les semailles de l’année nouvelle. Cette loi est particulière au peuple juif. L’historien romain Tacite, ne voyant pas plus loin que le bout de son nez, l’attribue à la paresse. Ce temps mort a un but utilitaire car la terre a besoin de se reposer, tout comme l’homme qui la travaille. Nous savons maintenant qu’à long terme, une telle pratique produit des récoltes plus abondantes et de meilleure qualité. Cette année sabbatique donne à ceux qui travaillent la terre l’occasion de souffler et de faire autre chose. C’est aussi un antidote contre l’appât du gain pour les gros propriétaires terriens. Les Israélites violèrent cette loi pendant 490 ans. Comme ils n’ont pas respecté 70 années sabbatiques, l’Éternel les a obligés à réparer le dommage subi par la terre en les forçant à la laisser se reposer pendant 70 ans, ce qui correspond à la captivité babylonienne. Leur désobéissance concernant les années sabbatiques est l’une des causes, mais pas la seule, de la déportation du royaume de Juda.

Versets 5-7

Je continue le texte.

Tu ne moissonneras pas ce qui poussera tout seul de ta moisson précédente, et tu ne vendangeras pas les raisins de la vigne non taillée, afin de donner une année de repos à la terre. Vous vous nourrirez de ce que la terre produira pendant son temps de repos, toi, ton serviteur, ta servante, ton ouvrier journalier et les étrangers résidant chez vous, ainsi que ton bétail et les animaux sauvages qui vivent dans ton pays : tout produit des terres leur servira de nourriture (Lévitique 25.5-7).

La terre d’Israël a un climat chaud et elle est tellement fertile qu’après 6 ans, il n’y a pas besoin de planter pour récolter. Même le bétail peut survivre en se nourrissant de ce qu’il trouve dans les champs en friche. La communauté profite ensemble des dons de Dieu. L’Éternel s’occupe pareillement des animaux et des hommes, riches et pauvres, autochtones ou étrangers pendant cette année de repos. A l’époque d’Abraham, dans la vallée de l’Euphrate, les gens ne semaient pas car les céréales poussaient toutes seules. Cette loi prescrivant le repos des champs et des vergers, enseigne qu’on doit respecter la terre et ne pas provoquer l’épuisement des sols par une exploitation intensive. Nous avons ici un principe écologique des plus moderne.

Commentaire biblique radiophonique écrit par le pasteur et docteur en théologie : Vernon McGee (1904-1988) et traduit par le pasteur Jacques Iosti.

avril 18 2024

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